February 5, 2008

60 adolescentes voulaient se battre


SOCIETE (11/01/2008 )
“Loubardes” : des mineures de plus en plus violentes

Société. De plus en plus de très jeunes femmes sont arrêtées pour des actes de grande violence qu'on croyait auparavant l'apanage des hommes. Ce phénomène des “loubardes” inquiète les instances policières et carcérales et interroge les psychiatres.

A lire sur Lyon-Capitale

Une soixantaine d'adolescentes de 15 et 16 ans, habitant les unes Noisiel, les autres Meaux, s'apprêtaient à en découdre hier soir à Chelles (Seine-et-Marne) quand elles en ont été empêchées par la police, a-t-on appris ce soir de sources policière et judiciaire.

Les jeunes filles armées de bâton, couteaux de cuisine et tournevis s'étaient donné rendez-vous à la gare routière vers 17H30.
Sept d'entre elles ont été placées en garde à vue. Mardi, les deux plus jeunes, âgées de moins de 16 ans, ont été remises en liberté, les autres voyant leur garde à vue prolongée.

Cette tentative de règlement de comptes ferait suite à une bagarre survenue dans un établissement scolaire.

Source : AFP, le Figaro
60 adolescentes voulaient se battre

Trois juges de la Cour suprême norvégienne pourraient, pour la première fois dans l'histoire du pays, être traduits devant un tribunal spécial après l'ouverture, aujourd'hui, d'une procédure visant à déterminer leurs responsabilités dans une bavure judiciaire retentissante.

La Commission de contrôle et des affaires constitutionnelles du Parlement a décidé d'examiner l'"affaire Fritz Moen", du nom d'un homme condamné pour le meurtre de deux jeunes femmes mais innocenté après plus de 18 ans en prison. Pour le deuxième meurtre, il n'avait été réhabilité qu'après sa mort en 2005.

Il est reproché aux trois juges d'avoir négligé des pièces qui auraient pu permettre la réhabilitation de l'accusé dès 2003. Siégeant alors à la Commission des requêtes de la Cour suprême, ils avaient autorisé le réexamen de la condamnation prononcée pour le premier meurtre mais pas celle portant sur le deuxième homicide.

Source : AFP, le Figaro
Norvège : 3 juges menacés de procès


Un enquêteur de la police autrichienne avait soupçonné Wolfgang Priklopil d'être le ravisseur de la jeune Natascha Kampusch un mois après son enlèvement en 1998 par ce dernier, mais ses indications n'avaient pas été retenues, selon les travaux d'une commission parlementaire.

Priklopil, un technicien reconverti en agent immobilier, avait enlevé l'enfant de dix ans sur le chemin de l'école en mars 1998 et avait réussi à échapper à la police jusqu'à la spectaculaire évasion de sa victime. Il s'était suicidé le soir même en se jetant sous un train, à l'âge de 35 ans.

L'ancien patron de la police judiciaire fédérale, Herwig Haidinger, a reconnu devant les députés que deux pistes désignant Priklopil -dont l'une émanant d'un enquêteur- comme ravisseur de la jeune Autrichienne près de Vienne en mars 1998, avaient été négligées.

Celles-ci auraient pu épargner à la jeune fille une séquestration de huit ans et demi. Elle s'était finalement évadée le 26 août 2006 à l'âge de 18 ans.


Source : AFP, le Figaro
Kampusch : Priklopil soupçonné dès 1998


- Sept d'entre elles ont été placées en garde à vue -


Posted 17 years, 7 months ago on February 5, 2008
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Re: 60 adolescentes voulaient se battre
GUERRE DES BANDES.
«Les filles de Meaux et de Noisiel veulent toujours en découdre»
Christel Brigaudeau avec M.L.
jeudi 07 février 2008 | Le Parisien

Après le face-à-face qui a opposé, lundi soir, une vingtaine de filles à la gare routière de Chelles (Seine-et-Marne), Julie*, une lycéenne de 17 ans, témoigne. Elle indique qu'une nouvelle rixe est déjà programmée.

«D'HABITUDE, quand j'assiste à une bagarre, je ne reste pas longtemps. » Lundi soir, Julie*, 17 ans, a pourtant décidé de « regarder jusqu'à ce que ça se finisse ». Le spectacle était donné à 17 h 30 sur la place bordée d'arbres de la gare routière de Chelles (Seine-et-Marne).

Une vingtaine de filles armées de tournevis, de barres de fer, d'une latte de sommier ou d'un couteau à viande s'y étaient donné rendez-vous pour un règlement de comptes. Les filles de Meaux contre celles de Noisiel : une quarantaine de supporters et spectatrices les accompagnaient.

Aux premières loges, Julie connaissait presque toutes les participantes, scolarisées comme elle à Chelles, au lycée professionnel. « Elles ont fixé le rendez-vous par l'intermédiaire de connaissances communes, qui font le lien, explique-t-elle. Cela peut être d'anciennes camarades de classes passées dans un autre lycée ou une autre ville. »

« On veut montrer notre personnalité »

Pourquoi ce rendez-vous musclé organisé à coups de SMS ? « Il y a eu une embrouille entre deux filles et cela a dégénéré », détaille encore Julie. Pour une de ses amies, c'est « un mauvais regard » qui aurait tout déclenché. D'autres évoquent un différend d'ordre sentimental entre deux adolescentes de deux territoires opposés. « D'habitude ce sont les garçons qui marquent leurs terres ! réagissait hier une habitante de la Pierre-Collinet, d'où sont issues une partie des bagarreuses de Meaux. Elles ont voulu faire pareil, parce que le groupe de Noisiel les cherchait depuis longtemps. » Qui provoque qui ? Comment l'une regarde l'autre ? La moindre « histoire de filles » est devenue prétexte à une violence de groupe empruntée aux garçons. « Depuis un an, il y a de plus en plus de bagarres entre meufs, constate Julie. On veut montrer notre personnalité. Les mecs nous prennent trop souvent pour des déchets : il faut qu'ils sachent que si on nous parle mal, on réagira ! »

Une logique qui a conduit sept lycéennes tout droit en garde à vue au commissariat de Chelles, lundi soir. Prévenue par les services scolaires d'une possible rixe, la police est intervenue dès les premiers coups. Une huitième adolescente a été interpellée hier. Toutes sont âgées de 15 et 16 ans. Hier soir, le parquet a requis contre les cinq plus âgées un placement sous contrôle judiciaire, l'interdiction de se rendre à Chelles en dehors des heures de cours et l'obligation de rester chez leurs parents les soirs de semaine après 20 heures. La réponse la plus stricte possible à un mal qui inquiète.

« La lutte contre ce genre de rassemblements armés de jeunes figure parmi nos priorités », assure le procureur de la République de Meaux, René Pech. Aujourd'hui, une réunion de concertation doit être organisée à Chelles entre les policiers, les représentants de la justice et les responsables des lycées professionnels concernés par la dernière bagarre. Une manière de prévenir la suivante ? Julie et sa copine, en tout cas, n'en démordent pas : « Il y aura un match retour, c'est obligé ! rigolent-elles. Les filles de Noisiel et de Meaux veulent toujours en découdre. Elles se retrouveront. Et si ce n'est pas demain, ce sera plus tard. »

* Le prénom a été modifié.

Une bagarre a éclaté hier devant le collège Paul-Vaillant-Couturier de Champigny (Val-de-Marne). Une collégienne qui se battait avec une autre adolescente a été légèrement blessée par la mère de cette dernière qui a voulu intervenir. Dans la foulée, des camarades de la jeune victime s'en sont pris à la mère de famille qui a dû trouver refuge dans l'établissement avant que la police n'intervienne.

Posted 17 years, 7 months ago by Anonymous • • • Reply
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