February 11, 2008

Toute une histoire pour un simple SMS


Par Don't Miss
Dontmiss - Samedi 9 février, 19h51

En ayant sorti l'histoire du fameux SMS de Nicolas Sarkozy sur le site du nouvel obs.fr, Airy Routier, le journaliste attaqué par le président risque trois ans de prison. Non seulement, il assume son info, mais si c'était à refaire il agirait exactement de la même manière. Il l'a confié aujourd'hui sur Canal + : "Je confirme cette information parue. J'ai mes sources, c'est du béton. (...) Je n'ai pas eu honte, et je suis fier d'avoir publié cette information. C'est une information très intéressante".

PARIS (AFP) - Le rédacteur en chef du Nouvel Observateur Airy Routier, auteur d'un article faisant état d'un SMS que le chef de l'Etat aurait adressé à son ex-épouse Cécilia, a affirmé samedi qu'il "confirmait" son information.

"J'ai mes sources, je confirme" l'information parue mercredi sur le site nouvelobs.com, a indiqué M. Routier, interrogé dans l'émission "+Clair" sur la chaîne Canal+. "Je n'ai pas fait de faux ni usage de faux et il faut me prouver que j'ai fait un faux et un usage de faux", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a déposé jeudi une plainte pour "faux, usage de faux et recel" à l'encontre du nouvelobs.com, après que le site eut affirmé que le chef de l'Etat aurait envoyé à son ex-épouse, huit jours avant son mariage samedi avec Carla Bruni, un SMS indiquant: "si tu reviens, j'annule tout".

Cette information, "pour moi, c'est du béton. Et d'ailleurs, je sais que Sarkozy n'a pas cessé d'envoyer des messages, des SMS à Cécilia, son ancienne épouse", a ajouté le journaliste, précisant qu'il ne dirait "rien qui puisse découvrir (sa) source ou (ses) sources".

M. Routier, qui estime "ne pas avoir franchi la ligne jaune" entre vie publique et vie privée, a ajouté que la "nouvelle vie du président de la République, qui mélange sa vie publique et sa vie privée, brouille les cartes".

C'est une "information privée qui a un sens sur la vie publique et sur la vie du président", a affirmé le journaliste, pour qui la vie privée de Nicolas Sarkozy "est moins protégeable que celle d'un quidam parce qu'il a le doigt sur le feu nucléaire".

"Je pense que je suis aujourd'hui instrumentalisé dans une stratégie beaucoup plus globale, qui concerne tous les journalistes en ce moment, de reprise en main et de rapport de force avec la profession", a-t-il conclu.

L'article peut toujours être consulté sur le site du Nouvel Observateur.

Par News de Stars
News de stars - il y a 13 minutes

Nicolas Sarkozy a porté plainte jeudi dernier contre le "Nouvel Obs" pour "faux, usage de faux et recel" dans l'affaire dite du SMS. Airy Routier, l'auteur de cet article, qui risque 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende, persiste et signe. Dès lors, il se pourrait que la justice cherche à confirmer l'existence ou non du SMS en question. Lorsqu'il a déposé plainte contre Airy Routier et le Nouvel Obs jeudi dernier, Nicolas Sarkozy l'a fait pour "faux, usage de faux et recel". Il ne reproche donc pas au journaliste une atteinte à sa vie privée (le vrai scandale de l'affaire si scandale il y a finalement), mais d'avoir porté à la connaissance des internautes un SMS qui serait un faux. Logiquement, la justice devra donc se prononcer sur la véracité ou non du fameux "si tu reviens, j'annule tout". Nicolas Sarkozy a-t-il oui ou non envoyé ce message à son ex-épouse Cécilia 8 jours avant d'épouser Carla Bruni? Airy Routier n'en démord pas comme il l'a dit à nos confrères de 20 Minutes: "pour moi, c'est du béton. Et d'ailleurs, je sais que Sarkozy n'a pas cessé d'envoyer des messages, des SMS à Cécilia".D'ores et déjà, on sait que le journaliste ne dévoilera pas ses sources si la justice le lui demandait bien qu'il n'en soit pas question d'après Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy: "Ce qui est en cause, ce n'est pas sa source ou la protection de cette source. Ce qui importe, c'est de déterminer si le texte est un vrai ou un faux, c'est-à-dire une altération frauduleuse de la vérité." Si l'on s'en tient à ces propos et aux motifs de la plainte, il faudra donc inévitablement vérifier la véracité du SMS en question. Comment faire? La Befti (Brigade d’enquête sur les fraudes dans les nouvelles technologies) a la possibilité de voir les SMS échangés en ayant accès aux serveurs des opérateurs. D'après un magistrat, récupérer un SMS n'est pas plus compliqué que de procéder à une écoute téléphonique. Mais Maître Herzog ne pense pas qu'on ira jusque là: "Je ne pense pas que l'on ira jusque-là. Le premier entendu sera le journaliste du “Nouvel Observateur”. Ensuite, à supposer que les fonctionnaires fassent vérifier le portable de la supposée réceptrice, Cécilia, on verra qu'elle ne l'a pas reçu. Pourquoi irait-on ensuite vérifier celui du supposé émetteur? La vérité, c'est que le journaliste a tenté un coup, qu'il a perdu, et qu'il devra présenter ses excuses." L'affaire ne cessant de rebondir depuis quelques jours, on conseillerait quand même à Maître Herzog de ne pas se montrer trop sûr de lui.


- Il a ses sources, c'est du béton -


Posted 17 years, 7 months ago on February 11, 2008
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