February 11, 2008

Fugues et disparitions « inquiétantes » : France 2 rappelle à la réalité

Un extrait du 20h de France 2 du 11 février 2008 qui rappelle à la réalité.

Le nombre de fugues d'adolescents pourrait être en progression ou les fugues seraient mieux signalées et recensées. 44 709 fugues ont été enregistrées au cours de l'année 2007, en grande majorité des filles de plus de 15 ans qui rentreraient la plupart du temps d'elles même, dans les 48h.

Ces enquêtes seraient difficiles, souvent faute d'indices, et les parents s'attendraient à tort à des déploiements de moyens énormes lors de la disparition de leurs enfants. Les parents seraient sous l'influence des séries américaines, de la fiction de débauches de moyens dont seules les disparitions « inquiétantes » font l'objet.




Extrait du 20h de France 2


Voir au 5 février 2008,
Kampusch : Priklopil soupçonné dès 1998

PARIS (Reuters) - Des fouilles entreprises sous un restaurant de Brie-Comte-Robert, en Seine-et-Marne, où la police pensait découvrir le cadavre d'Estelle Mouzin, fillette disparue il y a cinq ans, ont été interrompues vendredi et la piste semble être infructueuse.

Trois fragments d'os ont été mis au jour par les policiers qui ont retourné à l'aide d'engins de chantier une partie de la salle du Royal Wok. Un expert requis par la justice a établi qu'il s'agissait des restes d'un animal.

Dix personnes arrêtées, après avoir changé leurs déclarations, disent maintenant d'une seule voix que c'est un corps d'animal qui a été découvert sur le chantier d'aménagement du restaurant en juillet dernier, et mis dans une poubelle, a-t-on indiqué de source policière.

"En l'état actuel, aucun élément ni aucun indice n'est venu conforter l'hypothèse de la présence à un moment donné d'un cadavre humain à l'endroit désigné, en lien quelconque avec la disparition d'Estelle Mouzin", a déclaré vendredi soir le parquet de Meaux dans un communiqué.

"Les gardes à vue qui restaient en cours viennent d'être levées", poursuit le parquet.

Estelle Mouzin, alors âgée de neuf ans, a disparu sans laisser de traces sur le chemin de l'école, le 9 janvier 2003 à Guermantes, à une vingtaine de kilomètres de Brie-Comte-Robert.

Les enquêteurs se sont défendus d'avoir agi de manière précipitée. Ils exploitaient une information fournie par un journaliste indépendant il y a quelques semaines, qui déclarait avoir appris par hasard le récit de la découverte d'un cadavre lors d'une enquête dans la communauté chinoise.

Le journaliste avait déclaré à la police qu'on lui avait raconté lors de son enquête, à propos des restes humains, avoir découvert des cheveux châtains, comme ceux d'Estelle Mouzin, et des vêtements qui correspondent à ceux que la fillette portait le jour de sa disparition.

"Nous avions une petite méfiance par rapport à la manière dont ce renseignement nous est parvenu, mais néanmoins il fallait absolument vérifier", a dit un policier à Reuters.

C'était la première fois en cinq ans que les policiers semblaient disposer d'une piste concrète. Cette affaire est remontée jusqu'au sommet de l'Etat, le président Nicolas Sarkozy ayant promis aux parents d'Estelle Mouzin que tout serait mis en oeuvre pour faire la lumière sur la disparition de leur fille.

Malgré des centaines d'interrogatoires et d'importantes investigations, les policiers n'ont jamais pu trouver la moindre piste dans cette affaire.

SAINT-NAZAIRE (AFP) - Quatre ans après le drame du Queen Mary 2, les familles des seize morts ont crié leur colère lundi après un jugement qui a condamné deux entreprises de construction mais relaxé les huit salariés jugés pour la chute de la passerelle du paquebot géant.

Jugés comme personne morale, les Chantiers de l'Atlantique (ex-Alstom Martine), constructeur du navire, et Endel (groupe Suez), constructeur de la passerelle, ont été condamnés à 177.500 euros d'amende chacune pour la chute de la passerelle qui avait tué 16 personnes et fait 29 blessés le 15 novembre 2003.

Le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire a notamment retenu le "défaut d'organisation dans la chaîne des contrôles" pour les Chantiers de l'Atlantique et le fait que la passerelle n'avait pas été "construite dans les règles de l'art" pour Endel.

La peine est inférieure aux réquisitions prononcées par le procureur Pierre-Marie Block lors du procès en octobre, qui avait réclamé au total 307.500 euros d'amende pour chaque entreprise.

Il avait également demandé des peines de trois mois de prison avec sursis à l'encontre des huit salariés (quatre de chaque société), qui ont été tous relaxés par le tribunal.

"Il y a de la colère, de l'incompréhension et de la stupeur!", a réagi Yves Violette, président de l'association des victimes du Queen Mary 2. "On s'attendait peut-être à quelques relaxes et à une graduation des peines pour les autres accusés, mais pas à ça", a-t-il ajouté.

"C'est une parodie de justice, du commencement à la fin!", s'est indigné Daniel Bartolomé, qui a perdu sa femme et son beau-père dans l'accident.

"Qui les a tués alors? Personne les a tués?", a lancé son fils Yann en quittant la salle d'audience, avec son père, avant la fin du prononcé des relaxes.

"C'est donc la faute de personne...", a ajouté Marlène Cassard, l'une des survivante de l'accident qui a perdu ce jour-là son mari, son frère et trois amis proches.


Les victimes faisaient partie des 45 personnes qui s'apprêtaient à monter à bord de l'immense paquebot, en cours de finition, lorsque la passerelle d'accès s'est effondrée d'une hauteur de 18 mètres dans la cale sèche des Chantiers de l'Atlantique.

Sur le plan civil, M. Violette est cependant satisfait d'avoir obtenu le "préjudice spécial d'horreur et d'angoisse" comme le réclamaient les familles des victimes.

Le tribunal a condamné solidairement les deux entreprises à payer près de 9,5 millions d'euros de dommages et intérêts, dont quatre millions ont déjà été versés.

Le jugement a été accueilli avec satisfaction par les Chantiers et Endel, qui s'étaient mutuellement rejeté la faute de l'accident durant le procès, et qui se sont félicitées de la relaxe de leurs salariés.

"Il n'y a pas une faute prise individuellement qui mène au drame", a commenté Me Thierry Dalmasso, avocat d'Endel, en indiquant que la relaxe était conforme à la loi Fauchon sur la responsabilité individuelle d'un salarié.

Conscient de la colère des parties civiles, Patrick Boissier, ex-PDG des Chantiers de l'Atlantique, a reconnu qu'"aucune décision ne serait de nature à atténuer leur douleur".
Il a précisé que les Chantiers n'avaient "pas l'intention de contester le jugement".


- 44 709 fugues en 2007 -


Posted 17 years, 7 months ago on February 11, 2008
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Re: Fugues et disparitions « inquiétantes » : France 2 rappelle à la réalité
Maddie : vers la fin de la procédure

L'enquête sur la disparition de la petite Madeleine McCann "s'approche de la fin" a affirmé le ministre portugais de la Justice, Alberto Costa, qui a jugé "prématuré" de parler d'un "échec" de la police portugaise dans cette affaire.

"Nous sommes dans une phase où nous nous approchons de la fin de cette procédure", a reconnu le ministre, entendu par la commission parlementaire des affaires constitutionnelles plus de neuf mois après la disparition de la petite Britannique.

"On a parlé d'un éventuel échec, on a suggéré un échec... Je voudrais dire que c'est prématuré", a ajouté M. Costa, alors que depuis plusieurs mois l'enquête semble enlisée.

Source : AFP

Posted 17 years, 7 months ago by Anonymous • • • Reply
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