December 11, 2005

Le passant ordinaire

Avec l’avènement de la modernité, et surtout au XIXe siècle en Europe, s’impose la représentation scientifique d’une coupure nécessaire et naturelle, d’une ligne droite, séparant le féminin et le masculin : « […] comme le montre Yvonne Knibiehler, les anatomistes du début du XIXe siècle (Virey notamment), prolongeant le discours des moralistes, tentent de trouver dans le corps de la femme la justification du statut social qu’ils lui assignent au nom des oppositions traditionnelles entre l’intérieur et l’extérieur, la sensibilité et la raison, la passivité et l’activité ».

Selon Michel Foucault, le féminin et le masculin sont alors représentés comme radicalement et naturellement séparés : c’est l’idéal classique de la ligne (../..)

La séparation féminin masculin et l’imaginaire d’une expansion illimitée
Passant n°50 [octobre 2004 - décembre 2004]
Revue internationale de création et de pensée critique
Posted 20 years, 2 months ago on December 11, 2005
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