December 13, 2005

Expert psy absent

Expert psy absent, malade. J'ai pris une journée de congé pour rien.
En octobre l'expert psy a aussi annulé le RDV : colloque.

Ultime RDV en janvier. La secrétraire m'a assuré qu'il n'y aura pas de problème : l'expert rendra son rapport dans les six mois que lui accordait le Juge pour Enfant.

C'est à ce jeu que jouent depuis bientôt trois ans ceux qui travaillent sur ce dossier : allégations versées par les travailleurs sociaux et la famille maternelle de ma fille, rejet des éléments matériels à décharge et léthargie.

Il n'y a donc rien ni en ma faveur ni à opposer aux allégations qui figure à ce dossier. Dans l'ordonnance du 9 novembre 2005 qui confie la garde de ma fille à d'autres cela se traduit par : « M.KANT se borne à faire valoir sans l'établir qu'une telle décision serait infondée ; »


Encore 6 ans à ce jeu et ma fille sera majeure, c'est d'ailleurs ce qu'elle a conclu elle même. En effet, au mois de septembre elle en avait par dessus la tête de l'irrationnel de l'assistance publique et m'a dit : « à 18 ans je vais où je veux. »

Elle n'est rien qu'un enfant donc ça traine. L'an dernier un juge lui a répondu qu'il ne pouvait prendre une décision hâtive et risquer de se tromper...

D'après un dossier d'un magazine critique, lorsque les momes en ont vraiment marre ils commettent un délit. Après cela, ils passent quelques temps au frais puis ils sont libres avant la majorité. Mais libre de quoi ?


Comme élément matériel que les branleurs[1] du social pourraient employer il y a un PV de 35 euro pour stationnement gènant[2], ca compte ? Car « c'est pas bien » de ne pas garer sa voiture comme il faut.

Par ailleurs, ma fille m'aime mais elle m'a raccroché au nez au cours d'une conversation téléphonique ! L'adolescence.


Selon ce qu'affirmait Lord Emerich Edward Dalberg Acton, il faut une bonne santé physique et morale pour faire face à ce genre de situation. Mais d'après les branleurs[1] de l'OSE j'aurai de graves troubles psychiatriques.

[1] Voir la définition de « branler » du dictionaire de l'académie française.

[2] A noël 2004 j'ai écrit à la grand-mère de ma fille pour qu'elle puisse lui rendre visite : la lettre m'a été retournée avec la mention « refusée. » En mai 2005 je me suis rendu en Moselle pour parler à ma fille : faute de mieux, les gendarmes m'ont embarqué pour m'en coller une à 35 euro.


L'Express du 15/04/1999
Divorce
L'arme du soupçon (d'inceste)
par Gilbert Charles

Un inquiétant phénomène semble gagner les prétoires français: des centaines de pères se voient accuser, parfois à tort, du pire des crimes. Certains y perdent leur emploi, leur honneur et l'amour de leurs enfants. Histoires vécues

Extraits :

Le rapport d'un expert psychologue nommé par le tribunal dans le cadre d'une des affaires d'inceste fait pourtant ouvertement état du «rôle néfaste» joué par l'avocate, qualifiée de «passionnée» et de «sectaire»: «Ses excès, son attitude mensongère, quelquefois diffamatoire, démontrent son incapacité à avoir une distance saine et objective dans cette affaire.»

Les magistrats ont souvent tendance à «ouvrir le parapluie» dès qu'ils sont confrontés à ce genre d'affaires. «Entre deux maux il faut parfois choisir le moindre, explique Hélène Jourdier, présidente de la Chambre de la famille, à Pontoise. Même si l'on sait que cela peut pénaliser un père innocent, notre priorité, c'est de protéger l'enfant.» Très souvent, la première mesure prise par le magistrat consiste à suspendre le droit de visite du parent accusé. Ce qui, dans le cas d'une accusation mensongère, est précisément ce que cherche à obtenir le parent accusateur. Certains juges n'hésitent pourtant pas à prendre des risques pour limiter les dégâts. «J'essaie dans la mesure du possible de ne pas couper le lien entre l'accusé et ses enfants, explique Florence Vigier, juge aux affaires familiales à Paris. Il m'arrive ainsi de maintenir ou de rétablir un droit de visite alors que l'instruction sur l'abus sexuel n'est pas terminée, éventuellement dans un lieu neutre comme les points-rencontre.»

Personne ne sort indemne de ces accusations, ni l'enfant, ni l'accusé, ni l'accusateur, estime Laurent Becuywe, juge d'instruction au tribunal de Pontoise. A partir du moment où elles ont été lancées, on entre dans le domaine de la déraison, de la haine pure ou de la perversion.

Le problème du magistrat chargé de l'instruction pénale, c'est de réunir les preuves, à charge ou à décharge.

Mais, lorsqu'il s'agit d'attouchements qui n'ont pas laissé de traces sur un enfant très jeune, la tâche devient impossible: c'est la parole d'un parent contre celle de l'autre.


Posted 20 years, 2 months ago on December 13, 2005
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