April 5, 2006

Le procès des institutions

SAINT-OMER (AFP), 4 avril 2006 - Le procès de sept adultes jugés à Saint-Omer pour des viols sur mineurs à Outreau et au Portel, entre 1994 et 2001, a tourné lundi et mardi au procès des différentes institutions qui ont servi la justice, mais n'a pas permis de se faire une idée précise sur la réalité des faits.

Devant la cour d'assises du Pas-de-Calais, quatre experts psychologues et psychiatres, une fonctionnaire des services sociaux, une assistante maternelle et un enquêteur de police ont été interrogés chacun pendant plusieurs heures sur leurs possibles manquements.

Pour les avocats de la défense, il s'agit de démontrer que la parole des dix enfants parties civiles, principal élément à charge du dossier, n'a pas été recueillie avec les précautions nécessaires.

C'est sur la police que les critiques portent le mieux. Le chef d'enquête à la brigade des mineurs de Boulogne-sur-Mer, Didier Wallet, admet beaucoup de lacunes: celles de sa propre formation, les auditions de mineurs non filmées contrairement à l'obligation légale, les questions trop directes aux enfants.

Mais ces débats interminables sur l'enquête finissent par agacer le président de la cour: "Notre but c'est quand même la manifestation de la vérité, et non le procès de tel ou tel service", tranche Jean-Paul Beulque.
Posted 19 years, 7 months ago on April 5, 2006
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