May 12, 2006

Les rapts de l'assistance publique, une image qui colle


PARIS (AP), lundi 8 mai 2006, extrait - Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a fait part de son "horreur" lundi soir dans un communiqué au sujet de la mort de la petite Madison et du petit Mathias.

Pour lui, ces "événements douloureux confirment la nécessité de renforcer notre dispositif de protection de l'enfance afin de garantir à tous les enfants et à tous les parents la sécurité à laquelle ils ont droit".


Une très triste confusion entre une multitude de situations au 20h de France 2 du 11 mai, de quoi faire bondir certaines familles qui ont été purement et simplement spoliées de tous leurs droits :




Pour une bonne entrée en matière, ignorer les portails lumineux de l'assistance publique et du ministère de la justice, commander le Société Civile n°43.

De nos jours, sur certains dossiers, l'institution travaillerait plutôt comme au 18ième siècle, kidnappe les momes et ne les rend pas.


Un article du 11 mai du Monde tend à légitimer ces rapts et raffles de mineurs d'une autre ère, extrait :

Les difficultés d'insertion des jeunes s'aggravent en France, selon l'Insee
LE MONDE | 11.05.06 | 17h22

RISQUE D'INSTABILITÉ ACCRU

Une autre étude démontre le poids prépondérant des origines socioculturelles dans l'accès à l'emploi. L'insertion est "plus lente et difficile" pour les enfants d'ouvriers, les jeunes issus de l'immigration extra-européenne ou les "individus confrontés dans leur enfance à diverses difficultés sociales ou familiales", dont le chômage des parents, les problèmes de santé, etc. Le risque de non-emploi est accru de 30 % lorsqu'un parent a connu le chômage de longue durée. Et le cumul de ces "événements précarisants", fréquent selon les auteurs de cette recherche, aggrave le risque d'instabilité.


Posted 19 years, 6 months ago on May 12, 2006
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Le meurtrier présumé de Mathias «n’a rien à dire»
Le meurtrier présumé de Mathias «n’a rien à dire»

C. M. (lefigaro.fr) avec AFP
03/12/2007 | Mise à jour : 20:12 | Commentaires 1 .

Le procès de Christian Beaulieu, accusé d’avoir violé et tué le petit garçon en mai 2006, va durer jusqu’à vendredi.
«Je n’ai rien à dire». Christian Beaulieu, accusé d’avoir violé et tué Mathias, 4 ans, en mai 2006 à Moulins-Engilbert, s’est montré peu bavard lundi, au premier jour de son procès devant la cour d’assises de la Nièvre à Nevers. Le petit homme au visage chafouin, aux yeux vifs et au teint coloré a écouté sans broncher, la tête baissée, le récit de la disparition de Mathias, le 6 mai 2006. Son procès pour meurtre et viol sur mineur de quinze ans doit durer jusqu’à vendredi.

Le petit garçon avait été retrouvé mort le lendemain de sa disparition, caché sous un amas de terre et de feuilles, au bord d’un cours d’eau. Il avait été violé. Les hypothèses de la noyade et de la suffocation ont été avancées pour expliquer sa mort.

Christian Beaulieu, ancien ouvrier agricole sans emploi, était interpellé six jours plus tard chez lui à Moulins-Engilbert, une commune de 1.500 habitants. En garde à vue, il avait avoué les faits puis s’était rétracté.

Lorsque la présidente Jeannine Valtin lui a demandé de parler de sa vie, lundi, Christian Beaulieu n’a pas été plus loquace : «Pour moi, c’est très douloureux, je n’ai rien à dire». Devant l’insistance de la magistrate, il a récité d’une traite : «J’ai souffert beaucoup à ma naissance, on était sept dans une pièce, on était mal nourri et les gens de l’extérieur nous donnaient à manger, des parents on n’avait rien du tout, j’ai su tout ça à ma majorité». Après avoir été confié à l’Assistance publique à sa naissance, ses parents ont été déchus de leurs droits.

«Un calvaire»

Christian Beaulieu, parti à 14 ans travailler dans des fermes, s’est installé au début des années 80 avec Marie-Jeanne Hoffmann avec laquelle il a eu trois enfants. Devant la cour lundi, elle a avoué que sa «vie a été un calvaire». Accusée de non-dénonciation de crime, elle encourt trois ans de prison. Elle avait affirmé aux gendarmes que le soir du meurtre de Mathias, Christian Beaulieu avait passé la nuit avec elle.

En 1988, elle avait dénoncé son compagnon après avoir appris qu’il avait agressé sexuellement le fils d’une voisine et leur propre fils. Les trois enfants du couple ont alors été placés. En 1982 déjà, Christian Beaulieu avait fait l’objet d’une enquête pour des agressions sexuelles sur quatre enfants. Marie-Jeanne Hoffmann a affirmé l’avoir longtemps ignoré. «Je le surveillais car il avait tendance à regarder les petites filles», a-t-elle cependant reconnu. Quand la présidente a demandé au frère de Christian Beaulieu ce qu’il avait pensé en apprenant la mort de Mathias, ce dernier a répondu : «On a tout de suite pensé à lui». Suite du procès mardi avec l’examen des faits.


Posted 17 years, 10 months ago by Anonymous • • • Reply
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