May 12, 2006

Une semaine spéciale

Un ex-directeur de prison condamné pour violences
Nouvel Observateur - 12 mai 10 h 50

Bruno Curcio, ancien directeur de la maison d'arrêt de Chambéry, et Gérard Sylvestre, surveillant, ont été condamnés respectivement, vendredi 12 mai, à un mois de prison avec sursis et à 1.000 euros d'amende, pour des violences sur deux détenus mineurs par le tribunal de Chambéry.


Robert Mégel condamné à 12 ans de prison
Le Figaro - Il y a 3 minutes

L'ancien directeur du centre pour jeunes inadaptés des Tournelles était accusé de viols et d’agressions sexuelles par deux anciens pensionnaires.

La défense avait souligné l'absence de preuves matérielles et la mythomanie du principal accusateur. Mais cela n’a pas suffit à convaincre la Cour d'assises d'appel de Paris, qui [a] condamné à 12 ans de prison Robert Mégel, 58 ans. Il avait été condamné en première instance, en décembre 2004, à 11 ans de réclusion.

L'avocat général avait requis jeudi une peine d'au moins 12 ans de réclusion contre celui qui a longtemps été porté aux nues pour avoir créé les Tournelles, un château des environs de Paris où la «thérapie du merveilleux» était dispensée aux jeunes garçons souffrant de problèmes de comportement.


Dix mois avec sursis pour le magistrat qui avait payé au bordel avec la carte d'une collègue
Pierre Hontang, ancien procureur à Bayonne se voit en outre interdit d'exercer une fonction publique pendant cinq ans.

Vendredi 12 mai 2006, Liberation.fr



Tout aussi spécial, une procédure engagée contre l'Etat ce que la défense a traduit par « contre un juge » :





Robert Mégel condamné à 12 ans de réclusion
LEMONDE.FR, 12.05.06

Robert Mégel, l'ancien directeur du centre pour jeunes inadaptés des Tournelles, a été condamné, vendredi 12 mai, à 12 ans de réclusion pour viols et agressions sexuelles sur deux anciens pensionnaires, une peine supérieure aux 11 ans dont il avait écopé en première instance. Le visage lisse, cet homme chauve de 58 ans qui a défendu son "innocence" avec acharnement depuis le 25 avril devant la cour d'assises d'appel de Paris, est resté impavide à l'annonce de cette sentence conforme aux réquisitions, et assortie d'une interdiction d'exercer une profession à caractère social pendant cinq ans.

Unanimement jugé "intelligent et charismatique", Robert Mégel risquait jusqu'à 20 ans pour ces actes "aggravés" puisque exercés par une personne ayant autorité.

Longtemps porté aux nues pour avoir créé les Tournelles, un château des environs de Paris où la "thérapie du merveilleux" était dispensée aux jeunes garçons souffrant de problèmes de comportement, Robert Mégel est tombé de son piédestal il y a neuf ans. C'est Jérôme, aujourd'hui âgé de 25 ans, qui a provoqué sa chute en affirmant qu'il l'avait masturbé puis violé lorsqu'il avait 14-15 ans, alors qu'il lui montait ses plateaux-repas dans son appartement de fonction.

"Justice est rendue. C'est une leçon pour tous ceux qui sont victimes de ce genre d'agressions, il faut se battre et ne pas laisser passer. C'est la récompense du courage d'un gosse et de 10 ans d'épreuves", a estimé Me Roland Poynard, défenseur du jeune Jérôme.

"ERREUR JUDICIAIRE"

Le défenseur de Robert Mégel, Me Jean-Marc Florand, a crié à "l'erreur judiciaire". "Aujourd'hui, on condamne un innocent. Ce n'est pas bon d'être homosexuel dans ce pays", a-t-il lancé, estimant que son client, ouvertement gay, avait été victime d'un jugement homophobe.

Mais le jury n'a pas cru à sa version, ni aux dénégations d'un long défilé de témoins assurant que Robert Mégel était un pédagogue "exemplaire", aux méthodes "révolutionnaires", incapable de toucher à des mineurs. "C'est une honte", "il n'y a pas de justice", criaient à la sortie de l'audience les membres de son comité de soutien, comparé par l'avocat général Yves Jannier à "une secte" dont Robert Mégel serait le "gourou". "Affabulateur", "mythomane", "délinquant", "condamné pour une affaire de drogue", les efforts de la défense pour noircir le portrait de Jérôme n'ont pas abouti.

"UN DESPOTE"

En revanche, les jurés ont été sensibles aux témoignages d'autres anciens pensionnaires, certains frisant aujourd'hui la cinquantaine, qui ont eux aussi parlé d'agressions ou de viols, des faits aujourd'hui prescrits.

La défense a eu beau tenter d'en faire "une belle galerie de dérangés", beaucoup ont décrit des situations identiques à celles de Jérôme : des viols ou des attouchements à l'adolescence perpétrés sans violence par un Robert Mégel qui incarnait "le père" pour ces jeunes issus de familles à problèmes.

Les liaisons de Robert Mégel avec plusieurs anciens pensionnaires devenus majeurs, ses virées dans les boîtes parisiennes avec des adolescents du centre ou l'embauche de proches aux qualifications discutables n'ont pas plaidé non plus en faveur de sa déontologie.

En toile de fond, le procès a révélé les coulisses d'un établissement où Robert Mégel semblait régner en "despote", et où la perspective de sa chute a généré au sein du conseil d'administration une lutte acharnée pour la prise de contrôle des Tournelles.

Avec AFP


Libération, le 12 mai 2006
Douze ans requis contre l'ex-éducateur accusé de viols
Par Jacqueline COIGNARD, extrait :

Ses dénonciations, en avril 1997, «entraînent chez Robert Mégel une réaction de panique révélatrice de la possible réalité des faits dénoncés», ajoute Yves Jannier : pressions sur Jérôme et sa mère, fabrication d'un dossier à charge contre le jeune accusateur, destruction des cahiers qui retracent les déplacements des gamins la nuit, notamment entre leur chambre et l'appartement du directeur... Dans son entreprise, il est épaulé par les membres de son équipe, «des valets aux Tournelles», selon Yves Jannier.

Loin d'aviser aussitôt le parquet quand ils prennent connaissance des accusations, les adjoints de Mégel appellent le patron, sorti à Paris. Ce dernier revient précipitamment et s'entretient en tête à tête avec son accusateur. «Vous imaginez la scène !» s'insurge l'avocat général. «Jean-Jacques Lacote, chef du service éducatif, reconnaîtra lui-même que Jérôme ne pouvait faire autrement que revenir sur ses déclarations.»

Posted 19 years, 6 months ago on May 12, 2006
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Re: Une semaine spéciale
La mere de l’enfant scholastique du groupe des petits decedé depuis percuté par une voiture apres le debut de l’affaire à t’elle un rapport avec la juge scholastique juge d’instruction de l’affaire Doucé glencross ?
Et J j chevalier membre du ca des tournelles et r jeannot son ami ont’il faient du recel de video pedophile en liaison avec l’affaire dutroux ? ?, l’angolagat est’elle le volet financier de cette affaire ?
Pourquoi autant de magistrat dans cette affaire des Tournelles ? ?

Que font GUD et RG dans cette affaire ? et thonsom csf finance et la guinée equotoriale ??

A oui j'oubliais c'est r Megel le coupable ........ffffffff OUFF !!
Posted 18 years, 7 months ago by ffffffmmmmOUF • • • Reply
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