September 5, 2005

Organisation des relations avec la « famille »


De l'avis de la CEDH :

« ... Les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé. »


Cet été la direction de l'établissement de Taverny aurait souhaité imposer un planning avec une période de 5 à 6 semaines sans que je ne puisse recevoir ma fille. Dans les plannings qui m'ont été « proposés » par la direction je ne pouvais pas héberger ma fille au cours du week-end de son anniversaire. La direction souhaitait aussi repporter la première date à laquelle je pouvais recevoir ma fille. Ces « propositions » m'ont été faites sans la moindre justification.


« Dit que les relations de l'enfant avec sa famille seront organisées par le service gardien et qu'en cas de difficultés, il en sera référé au Juge des Enfants »

Jugement du 1er juillet 2005, page 3


« Mais, pour éviter toute ambiguïté et tout risque de dérive, afin que les familles participent vraiment à une réelle négociation d'égal à égal et ne se laissent pas en réalité imposer des modalités que les professionnels veulent voir appliquer sans oser s'opposer à eux qui, en fin de mesure, donneront au juge un avis essentiel sur la possibilité de leur rendre leur enfant, le juge doit lors de l'audience initiale insister oralement, en présence de tous, sur les règles applicables à la négociation et à sa saisine. C'est ensuite aux parents de faire appel à lui s'ils l'estiment indispensable. »

Source: www.huyette.com


Il y a déjà eu des précédents et des difficultés graves induites par l'établissement gardien qui ont été imputés par après à la famille, plus précisémment au père ou à la relation père-enfant. Le Juge des Enfants souhaiterait préserver ma fille de ces « conflits familliaux » relevées par la Cour d'Appel de Versailles et des « discussions » qui les entourent.

Les conséquences à ce jour en sont que, contrairement à l'avis rendu en mars dernier par la Cour d'Appel de Versailles, les droits d'hébergement de la grand-mère maternelle n'ont pas été maintenus et les droits d'hébergement du père ont été très largement restreints.

La relation père-enfant devrait même être rompue du fait de ces « conflits familliaux » ; en effet, le Juge des Enfants envisage à terme un placement chez la famille maternelle, en Alsace-Lorraine.

Je vais devoir présenter à la Cour d'Appel de Versailles que sur ce dossier il n'est pas fait la distinction entre les problèmes « familiaux » et les problèmes que posent l'établissement gardien, son personnel, sa direction ou la famille Josefsberg.

Il ne resterait plus ensuite qu'à distinguer aussi les difficultés qu'ont posé l'ASE(92) et la tante Assistante Sociale de l'ASE(57).


Une fois toutes ces distinctions faites il serait possible de s'attacher enfin aux difficultés réelles de ma fille, notamment celles des suites du décès de sa maman mais également qu'il ne lui soit pas accordé de s'épanouir là où elle le souhaite elle-même : aux côtés de son père, de sa soeur et de sa belle-mère.

J'ai reçu ma fille ce week-end, pour son anniversaire et tout s'est très bien passé. Il reste qu'après le jugement récent, nous ne nous verrons pas ni au cours des vacances d'octobre, ni pour noël, ni pour nouvel an, et que vu les rapports que la famille Josefsberg entretient avec moi, ma fille n'est pas prète de pouvoir rentrer à la maison au terme de ces mesures « d'assistance éducative. »
Posted 20 years, 6 months ago on September 5, 2005
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