June 6, 2006

Il a un rève mais ne donne pas de précisions

PARIS (AP), 6 juin, 9h09 - Le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo a "un rêve" pour les 100 à 150.000 jeunes en marge de l'école et du monde du travail.

Interrogé mardi matin sur France-Inter sur un grand projet qu'il aurait dans ses cartons avant la présidentielle de 2007, il a confié: "J'ai un rêve. Ca concerne les 100 à 150.000 jeunes qui ont entre 13-14 et 18-19 ans qui sont ni vraiment à la porte de l'école, ni vraiment à la porte de l'entreprise, ni à la porte d'ailleurs de la fonction publique".

"Là, j'ai un rêve. Je pense que je pourrai vous en parler d'ici quelques semaines", a ajouté Jean-Louis Borloo en refusant de donner plus de précisions. "Pour faire un rêve, il faut bousculer les habitudes. Et pour bousculer les habitudes, il vaut mieux que les habitudes soient prises par surprise".

Le ministre de l'Emploi a laissé entendre qu'il était en train de consulter des partenaires. "Regardez le plan senior comme il a été concerté". AP

Jean-Louis Borloo mène une scolarité plutôt brillante au lycée Janson de Sailly et commence à se passionner pour la philosophie et l'histoire. Parallèlement à ses études, il assume le poste de chef scout durant de nombreuses années.
De Wikipedia, au 6 juin 2006


PARIS (AP), 6 juin 2006, 16h39 - Après Jean-Louis Borloo, c'est Michèle Alliot-Marie qui a renvoyé mardi Ségolène Royal dans les cordes en lui rappelant que certaines de ses propositions en matière de sécurité existent déjà. Quant à un encadrement militaire des jeunes délinquants, "l'armée n'est pas un substitut à la prison".

"On voudrait parfois utiliser l'armée comme un centre de redressement pour les jeunes dès leur première incartade. Je le dis tout net, cela n'est pas sérieux! Les militaires ne sont pas des agents pénitentiaires", a répliqué la ministre de la Défense lors des questions à l'Assemblée nationale. "L'armée n'est pas un substitut à la prison".

"MAM" a rappelé qu'il existe déjà un dispositif "défense deuxième chance", où d'anciens militaires et des enseignants encadrent des jeunes "en difficulté" pour les "aider à s'en sortir". Ils apprennent "le respect des règles, le respect des autres, le respect de soi", "on les forme à des métiers", a-t-elle expliqué.

Onze centres seront ouverts au total à l'automne et "l'objectif des 10.000 jeunes accueillis dans plus de vingt centres dès la fin de l'année 2006 est en passe d'être acquis", s'est-elle félicitée. Les résultats de ces centres "sont à la hauteur des attentes et extrêmement prometteurs", a assuré la ministre de la Défense.

Dans la matinée, le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo avait également répondu à Ségolène Royal en soulignant que les "internats-relais" qu'elle préconise pour les "perturbateurs" des collèges sont déjà "en place depuis un an grâce au plan de cohésion sociale". Mais "je n'ai pas le souvenir qu'elle ait assisté au moindre débat" à l'Assemblée, a-t-il ironisé. Il s'est au passage "réjoui" du bilan "mitigé" dressé par la candidate à la candidature sur les 35 heures.

A charge pour le patron des députés UMP Bernard Accoyer d'enfoncer le clou: "il faudra bien choisir entre la gauche paillettes et la gauche kaki", a-t-il raillé devant les difficultés du PS à élaborer son projet après les sorties chocs de Mme Royal. AP

Posted 19 years, 8 months ago on June 6, 2006
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