July 27, 2006

Une vitesse à part pour les mouvements sionistes


Les voies de recours habituelles ne me paraissent pas être accessibles, semblent très franchement inopérantes. Le Défenseur des Enfants a bouclé le dossier de Justine il y a un bon moment et ne semble pas le réouvrir. Ma lettre ouverte au ministre de la famille d'avril dernier est restée morte. La HALDE ne me répondra probablement pas et je doute de l'utilité d'écrire à la MIVILUDES.

Je vais reécrire à Jacques Chirac, Président de la République Française, puis je reécrirais certainement aussi à la Direction de la PJJ quoi que ces derniers partent sous peu en vacances.


Monsieur le Président de la République Française,

En août 2005 je saisissais votre institution afin de vous signaler la séquestration et le rapt de ma fille aînée Justine, mineure de 12 ans. Depuis, vous m'avez rappellé que la justice est indépendante, ce dont j'ai bien conscience.

Aujourd'hui, fin juillet 2006, ayant acquis une bien meilleure compréhension des institutions et plus particulièrement du dispositif supposé protéger l'enfance, il me parait opportun de souligner que le parquet qui soutient l'accusation n'est pas indépendant mais proche du politique.

...

PARIS (AFP) - Les familles des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah chiite libanais, arrivées mercredi à Paris, souhaitent "que le gouvernement français use de son influence" auprès des autorités de Beyrouth pour "obtenir des preuves de vie de leurs enfants" et "leur libération".

Visiblement éprouvés par "les nuits blanches" et "l'angoisse qu'elles vivent" depuis la capture de "leurs enfants" -Ehud Goldwasser (31 ans) et Eldad Reguev (26 ans) par le Hezbollah le 12 juillet-, les familles de ces soldats affichent la même tonalité en éludant nerveusement les questions sur l'offensive militaire menée depuis par l'armée israélienne au Liban.

"Je suis venue ici (à Paris) pour que les autorités françaises nous aident en usant de leur influence sur le gouvernement de Beyrouth pour que nous puissions avoir des preuves de vies de nos enfants", et "pour obtenir leur libération", a déclaré, lors d'une conférence de presse, Malka, la mère d'Ehud Goldwasser. "Je ne peux plus vivre comme cela, sans savoir, je sens que je suis en train de me briser", dit-elle.

Agée d'une cinquantaine d'années, constamment soutenue par son fils cadet, Gadi, elle a appris "l'enlèvement d'Ehud alors qu'elle se trouvait à Durban". "Depuis qu'il a été capturé, je n'ai aucune nouvelle de lui", dit-elle en brandissant une photo de mariage de son fils, montrant un jeune homme souriant et enlaçant sa jeune épouse, Karnit.

"Il m'est très difficile de m'adresser aux ravisseurs mais tout ce que je souhaite c'est qu'ils respectent les conventions sur les prisonniers. Ils (les combattants du Hezbollah) sont responsables de leurs vies", déclare-t-elle, avant de plaider que son "fils n'est pas un guerrier (...) c'est un écologiste, il travaille pour la beauté de l'environnement, il aime la littérature, la poésie".

Visage grave, Regev, frère d'Eldad Reguev, abonde dans le même sens: "Ce que nous espérons du gouvernement français, c'est qu'il nous aide à obtenir un signe de vie, une preuve de vie de nos soldats en usant de son influence avec les contacts qu'il a avec le Liban".

"Je sais que l'armée (israélienne) fait de son mieux pour ramener nos fils à la maison, mais nous les familles nous ne pouvons rester assises à la maison. Nous devons essayer par tous les moyens, diplomatiques, officiels, non officiels, de tout faire pour les ramener", renchérit Omri Avni, beau-père d'Ehud Goldwasser.

Interrogé sur la question de savoir s'il souhaitait que le gouvernement français entame des négociations avec le Hezbollah, il a répondu "qu'il ne pouvait pas parler au nom du gouvernement israélien". "Nous sommes tous venus ici pour demander de l'aide pour que nos enfants soient libérés", dit-il.

"Toute cette situation a commencé avec une embuscade du Hezbollah. Moi, en tant que mère tout ce que je souhaite c'est de voir mes trois fils à la maison, je suis sûre que beaucoup de Libanais ne veulent pas de cette guerre", ajoute la mère d'Ehud.

Des parents du caporal israélien Gilad Shalit, enlevé le 25 juin par un commando palestinien à la lisière de la bande de Gaza, sont également arrivés mercredi à Paris mais n'ont pas assisté à la conférence de presse "pour des raisons de santé", selon les organisateurs.

En France pour une visite de quelques jours sur l'invitation de l'association Siona, qui se présente comme un "mouvement juif sioniste" comptant quelque 6.500 membres, les familles des soldats israéliens enlevés espèrent pouvoir s'entretenir avec les plus hauts responsables politiques français.

La délégation de parents sera reçue jeudi matin par le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères mercredi soir.

Communiqué du CRIF
Prière pour la libération des soldats israéliens
25/07/06

A l’appel de SIONA, le CRIF, le Consistoire central, le Consistoire de Paris et les CCJ s’associent à l’office solennel pour libération des trois jeunes soldats israéliens détenus en otages par le Hamas et le Hezbollah.
Cette cérémonie à laquelle assisteront les familles de Guilad Shalit, Eldad Reguev et Oudi Goldwasser aura lieu le dimanche 30 juillet 2006 à 19h en la synagogue Buffault, 28 rue Buffault - 75009 Paris en présence du Grand Rabbin de Paris, David Messas.


PARIS (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a appelé jeudi à une libération sans condition des deux soldats israéliens capturés par le Hezbollah libanais, en recevant leurs familles à Paris.

Le ministre "a assuré les familles de toute sa sympathie et de sa solidarité dans l'épreuve qu'elles traversent", a déclaré le porte-parole du ministère, Jean-Baptiste Mattéi.

M. Douste-Blazy a "rappelé que la France avait fermement condamné ces enlèvements et demandé la libération immédiate et sans condition de ces soldats". Il les a "assurées que la France poursuivrait ses contacts afin d'obtenir leur libération".

...
Les membres des familles des deux soldats capturés par le Hezbollah ont également été reçus mercredi par une conseillère du président Jacques Chirac, Nicole Guedj, au palais de l'Elysée.

Au cours de cet entretien "la question de l'implication de la France dans la libération des soldats israéliens kidnappés a été évoquée en profondeur", indiquent les familles dans un communiqué.

Mme Guedj a exprimé "l'engagement" de M. Chirac dans ce dossier et leur a fait part des "contacts déjà effectués pour obtenir ces libérations immédiatement", selon ce communiqué.

Posted 19 years, 3 months ago on July 27, 2006
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