August 3, 2006

Barbarie en jupes courtes

société
Barbarie en jupes courtes
Agression . Cinq mineures poursuivies dans l’Aisne pour « actes de torture ».

Cinq adolescentes de quatorze à dix-sept ans ont affligé à Élodie, seize ans, des actes qualifiés « de torture ou de barbarie » par la justice. L’agression s’est déroulée dans la nuit de vendredi à samedi dans un foyer éducatif à Saint-Quentin, dans l’Aisne, où l’ensemble des protagonistes ont été placées par un juge des enfants à la suite de problèmes familiaux.

La victime a été rouée de coups par trois d’entre elles en présence de deux complices, dont l’une faisait le guet, selon Valérie Foresti, substitut du procureur de Saint-Quentin. « Elles ont tenté de l’étrangler avec un fil électrique, lui ont entaillé divers endroits du bras avec des lames de rasoir, et sur le front avec une paire de ciseaux », détaille-t-elle. Toujours selon la substitut du procureur, les trois coupables présumées des faits ont ensuite versé du parfum, du déodorant en spray et de la mousse à raser sur les plaies de la victime, en l’obligeant à garder les yeux ouverts.

Ces actes violents n’ont pas été niés par les agresseuses, interpellées à la suite de l’intervention d’une surveillante de nuit. Élodie aurait proféré des insultes racistes à leur égard. Mais l’argument ne semble pas convaincre la substitut du procureur, qui estime que « ces jeunes filles sont très perturbées, manquent de repères et n’ont pas eu de cadre familial sécurisé ». Des éducateurs les décrivent comme de « fortes têtes, faisant régner la terreur dans l’établissement », selon Valérie Foresti.

Les cinq adolescentes ont été mises en examen pour « actes de torture ou de barbarie, aggravés par le fait qu’elles ont agi en réunion et ont utilisé plusieurs armes ». Quatre d’entre elles ont été placées sous contrôle judiciaire, dans d’autres foyers éducatifs.

M. K.

L'Humanité, édition du 2 août 2006.


AISNE - DELINQUANCE
RTL, 01/08/06

Une mineure torturée par cinq adolescentes
Nuit de terreur vendredi dernier dans l'Aisne, à Saint-Quentin, dans un foyer de jeunes filles où l'une des résidentes a été torturée pendant de longues heures par cinq autres adolescentes. Ces dernières, âgées de 14 à 17 ans, ont été mises en examen pour "actes de torture ou de barbarie aggravés par le fait qu'ils ont été commis en réunion", a-t-on appris mardi auprès du substitut du procureur de la République de Saint-Quentin. Elles avaient auparavant été placées sur décision judiciaire dans un foyer de Saint-Quentin.

Posted 19 years, 3 months ago on August 3, 2006
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Re: Barbarie en jupes courtes
VERSAILLES (AFP) - Deux jeunes filles de 15 et 16 ans ont été condamnées jeudi respectivement à 18 mois et un an de prison ferme par le tribunal pour enfants de Versailles pour avoir torturé et violé une élève en septembre 2006 dans un internat pour adolescents en difficulté à Sonchamps (Yvelines).

Le tribunal, qui s'est réuni pendant toute la journée à huis clos, a rendu un jugement moitié moins sévère que les réquisitions du parquet après plus de deux heures et demi de délibération.

La mineure de 15 ans, désignée par la victime de 14 ans comme la "meneuse", et qui comparaissait détenue, a écopé de cinq ans de prison dont 18 mois ferme.

Elle a été maintenue en détention mais devrait bénéficier selon son avocat Me Jean-Yves Liénard d'un aménagement de peine, ayant déjà purgé un an de détention préventive.

L'autre jeune fille, décrite par les experts psychiatriques comme un être "immature" et "influençable" a été condamnée à quatre ans de prison dont trois avec sursis.

Elle n'a pas été placée en détention jeudi soir.

Une troisième tortionnaire, âgée de 18 ans au moment des faits, comparaîtra libre devant les assises de Versailles en décembre.

Toutes trois avaient été écrouées en septembre 2006 à la prison des femmes de Versailles après avoir été mises en examen pour "violences aggravées et viol accompagné d'actes de barbarie" sur une élève de 14 ans, le 4 septembre 2006.

La victime était arrivée depuis quelques jours dans ce centre de formation professionnelle géré par la Ville de Paris, où une cinquantaine de jeunes sont placés par l'Aide sociale à l'Enfance pour des maltraitances subies dans leur famille.

Parce qu'elle avait fait "grincer son lit", selon ses bourreaux qui partageaient le même dortoir, la jeune fille avait reçu des coups, des claques avant de se voir infliger de multiples humiliations suivies de sévices sexuels.


Posted 3 weeks, 2 days ago by Anonymous • • • Reply
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