August 21, 2006

Paris inquiet plaide

PARIS (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a souligné dimanche auprès de son homologue canadien "l'inquiétude" qu'inspire l'état de santé de la Française Nathalie Gettliffe, détenue au Canada, plaidant pour un "geste à titre humanitaire".

« Qu'est-ce que la France, je vous le demande ? Un coq sur un fumier. Ôtez le fumier, le coq meurt. C'est ce qui arrive lorsqu'on pousse la sottise jusqu'à confondre tas de fumier et tas d'ordures. »
Jean Cocteau


« Un coq sur un tas de fumier a satisfait, un moment, l'image que Jean Cocteau se faisait de la France. Ce fumier fécond, que nos hommes de gouvernement ont trop souvent tendance à prendre pour une pourriture (sic), c'est le bienfaisant désordre. Le coq est le poète lui-même. Les vertus du désordre engendrent spontanément celles du poète : l'artisanat ou industrie désinvolte, l'invention, la trouvaille et la contradiction qui constitue la forme la plus haute de la création. »
Antoine Blondin

Posted 19 years, 2 months ago on August 21, 2006
The trackback url for this post is http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/731/

Re: Paris inquiet plaide
jeudi 8 mars 2007, 22h04
Les enfants de Nathalie Gettliffe pas autorisés à des vacances en France
Par Deborah JONES

VANCOUVER (AFP) - Une juge canadienne a refusé jeudi d'autoriser les enfants de la Française Nathalie Gettliffe, condamnée l'année dernière au Canada pour leur enlèvement et en liberté conditionnelle depuis janvier, à la rejoindre en France pour des vacances.

La juge Nicole Garson du tribunal des affaires familiales de Vancouver (ouest) a rejeté la demande de Mme Gettliffe qui voulait recevoir ses enfants pendant les vacances de Pâques, mais a souligné que les enfants devaient pouvoir communiquer avec leur mère, sous la supervision de leur père, le Canadien Scott Grant qui en a la garde.

Elle a exhorté M. Grant à organiser une fois par semaine un appel téléphonique ou une conversation via webcam sur internet de vingt minutes entre les enfants et leur mère, à condition que la conversation se déroule en anglais et que le père soit autorisé à l'interrompre si Mme Gettliffe le critiquait personnellement ou si elle évoquait les questions de garde ou de retour en France des enfants.

La juge a estimé que ce contrôle était nécessaire parce que Nathalie Gettliffe, selon elle, "continue à faire peu de cas du rôle parental (de son ex-mari) et n'est pas suffisamment consciente de la façon dont ses paroles et ses actions affectent les enfants".

Elle a également noté que le ton des courriels envoyés par Mme Gettliffe "connotait un effort soutenu de sa part de présenter (le père des enfants) comme un étranger" pour eux.

L'avocat de Mme Gettliffe, Vincent Pigeon, a pour sa part souligné que sa cliente "doutait que les enfants recevaient ses courriels". Elle a en outre essayé de les appeler au téléphone, début février, "mais n'a pas eu le droit de leur parler", selon lui.

La juge Garson n'a par ailleurs pas donné suite à la demande de Me Pigeon qui réclame la désignation d'un avocat indépendant pour représenter les enfants lors de ces audiences. Elle avait affirmé en novembre qu'elle attendrait le rapport d'un psychologue qui suit actuellement les deux enfants avant de se prononcer sur ce point.

Nathalie Gettliffe, 36 ans, avait quitté le Canada en 2001 avec ses deux enfants, Maximilien (13 ans) et Joséphine (bientôt 12 ans), affirmant vouloir empêcher son ex-mari de les entraîner dans une secte.

Scott Grant est membre de l'Eglise internationale du Christ, considérée comme une secte dans un rapport parlementaire français, mais légale au Canada.

Mme Gettliffe a été arrêtée en avril dernier, lors d'un voyage à Vancouver, et condamnée en décembre à 16 mois de prison et 3 ans de mise à l'épreuve. Les enfants ont été remis en juillet par la justice française à leur père.

Transférée à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis fin décembre, Mme Gettliffe est en liberté conditionnelle depuis le 13 janvier.

La jeune femme a écrit mardi au chef de la diplomatie française, Philippe Douste-Blazy, pour lui demander d'intervenir, affirmant que les enfants étaient "privés de tout contact extérieur" et "devenus les esclaves de l'Eglise internationale du Christ".

Mme Gettliffe souligne qu'elle ne peut pas elle-même se rendre au Canada pour voir ses enfants, le juge d'application des peines ayant décidé, au moment de sa libération conditionnelle, de prolonger la durée des mesures de surveillance et de contrôle à son encontre jusqu'au 30 avril 2008.

La juge canadienne a toutefois suggéré qu'une éventuelle visite de Nathalie Gettliffe à Vancouver ne poserait pas de problème judiciaire.


Posted 18 years, 7 months ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/731/22836/

Add Comment

( to reply to a comment, click the reply link next to the comment )

 
Comment Title
 
Your Name:
 
Email Address:
Make Public?
 
Website:
Make Public?
 
Comment:

Allowed XHTML tags : a, b, i, strong, code, acrynom, blockquote, abbr. Linebreaks will be converted automatically.

 
Captcha:
captcha image

Please type the content of the above image into the following form-field.