September 20, 2006

Problème dans l'Essonne, la faute à Bobigny...


BOBIGNY, Seine-Saint-Denis (AP), extrait - Lors de sa rencontre avec une quarantaine de responsables policiers du département, le ministre s'est par ailleurs dit "très mécontent" que les courriers du préfet Cordet aient été divulgués, a rapporté l'un des participants de la réunion sous couvert d'anonymat. M. Sarkozy a expliqué que "quand il y a des problèmes, il faut les faire remonter rapidement, mais il ne faut pas faire de rapport, car il y a toujours un risque de fuite". Le ministre, selon ce responsable policier, "était très remonté". "Il a dit qu'il y avait des choses qui ne s'écrivaient pas, surtout dans un contexte politique". AP

mw/veg1/ca/div


TF1-LCI, 21 juillet 2006 - Une plaque d'égout a été jetée, la nuit dernière, sur le toit d'une voiture de police qui patrouillait dans une cité d'Evry, dans l'Essonne. Les policiers s'en sont miraculeusement sortis indemnes. Quatre individus ont été interpellés.

"Vers minuit trente, au moment où leur voiture passait sous une dalle de béton, haute d'une quinzaine de mètres, des individus ont jeté une plaque d'égout", explique sur LCI.fr un responsable du commissariat d'Evry. La plaque, d'un poids supérieur à 20 kilos, a atterri sur le toit du véhicule. "Le plafond de la Scenic est complètement enfoncé, on dirait une baignoire !, poursuit le fonctionnaire de police. C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de blessés".

EVRY (AFP) - Deux CRS ont été agressés et blessés sérieusement alors qu'ils patrouillaient à bord d'un véhicule banalisé mardi vers 22h00 dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes, une agression "manifestement préméditée", selon le préfet de l'Essonne, Gérard Moisselin.

Le véhicule banalisé, à bord duquel les deux CRS patrouillaient, a été la cible de jets de projectiles. Le chef de bord, un capitaine adjoint de la CRS n°3 de Quincy-sous-Sénart (Essonne), est alors sorti du véhicule, et a été "violemment assailli par une vingtaine d'individus", cachés dans des bosquets, selon la direction générale de la police nationale.

"Le conducteur s'est précipité pour lui porter secours. Ils ont été roués de coups au visage et sur toutes les parties du corps, alors qu'ils se trouvaient au sol", précise la préfecture.

"Les deux CRS ont réussi à alerter leurs collègues qui sont arrivés très rapidement sur les lieux et les agresseurs se sont dispersés dans le quartier. Un dispositif de sécurisation a été immédiatement mis en place par les effectifs de la sécurité publique et les CRS, les fonctionnaires ont alors subi des jets de divers projectiles depuis les toits des immeubles", a précisé la préfecture.

Le chef de bord "a subi un traumatisme crânien et facial important, des contusions aux membres supérieurs et inférieurs et deux dents cassées." Il a été transféré à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris au service maxilo-facial pour une intervention chirurgicale.

Le conducteur du véhicule souffre "d'un traumatisme facial, de contusions aux côtes et l'arcade sourcilière a été ouverte". "Il n'a pas été hospitalisé et une ITT de 15 jours lui a été prescrite", toujours selon la préfecture.

Lors d'un déplacement à Bobigny, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a déclaré: "Je vous garantis que nous ne lésinerons pas sur les moyens pour retrouver" les auteurs de cette agression. "On ira les chercher un par un", a-t-il dit.

Il a déclaré que les enquêteurs disposaient "d'empreintes digitales retrouvées sur et dans la voiture (des CRS) ainsi que d'empreintes digitales", décelées sur des restes de pizzas que consommaient les agresseurs derrière un talus en "attendant les CRS".

Au lendemain de l'agression, le Premier ministre, Dominique de Villepin, a promis d'apporter "des réponses techniques appropriées" pour "mieux anticiper les risques auxquels sont confrontées" un certain nombre de forces de l'ordre.

Le chef du gouvernement s'est également engagé à "prendre les dispositions nécessaires" pour que des moyens soient fournis au préfet de Seine-Saint-Denis, qui s'est récemment inquiété d'une diminution "très perceptible" du nombre de policiers et d'une "recrudescence de la délinquance" (dans une note au ministre de l'Intérieur le 13 juin, ndlr).

"C'est un véritable lynchage. Tout ce qui a été raconté est vrai", a déclaré de son côté Julien Dray, député PS de l'Essonne, jugeant qu'"un sentiment d'impunité" s'est instauré dans certaines cités depuis les émeutes de novembre 2005 et que les policiers n'ont "pas les moyens de travailler".

Le Syndicat national des officiers de police (SNOP - majoritaire), qui attend "des sanctions exemplaires", a dénoncé "la lâcheté d'une minorité de jeunes individus".


Qui doit être de source Libé :

A Pau, la justice rectifie Sarkozy

Un commissariat avait été incendié en 2003, le ministre voulait une arrestation exemplaire. Les huits jeunes accusés ont été innocentés vendredi.

Par Gilbert LAVAL
samedi 01 octobre 2005 (Liberation - 06:00)

Des sauvageons qui crient «Vive la France». Les mêmes qui disent avoir désormais «confiance en la justice» en embrassant leurs avocats. Les huit jeunes de la cité de l'Ousse-des-Bois, à Pau, accusés d'avoir incendié au cocktail Molotov un commissariat de quartier le 27 septembre 2003, ont été acquittés vendredi soir par la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. C'est là toute la contre-performance du ministre de l'Intérieur Sarkozy, qui avait juré au moment des faits que les coupables seraient vite identifiés, traduits en justice et condamnés.

Posted 19 years, 4 months ago on September 20, 2006
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