September 14, 2005

L'avis du président de la Banque United Dominion

Je tiens à déclarer que je ne suis ni communiste, ni bolchevik, je suis sans nul doute un capitaliste et un individualiste... La Russie progresse au moment où beaucoup trop de nos usines sont inactives et où près de trois millions d'individus de notre pays cherchent désespérément du travail. On a raillé le plan quinquennal et on en a prédit la faillite. Mais soyez certains qu'on a fait plus que le plan quinquennal s'était proposé de faire... Dans toutes les villes industrielles que j'ai visitées, j'ai vu bâtir, d'après un plan déterminé, de nouveaux quartiers avec de larges rues plantées d'arbres et dotées de squares, avec des maisons du type le plus moderne, avec des écoles, des hôpitaux, des clubs ouvriers et les inévitables pouponnières et jardins d'enfants, où l'on prend soin des bébés des mères-ouvrières... N'essayez pas de sous-estimer les Russes et leurs plans, et ne commettez pas la faute d'espérer que le gouvernement soviétique puisse s'effondrer... La Russie d'aujourd'hui est un pays doué d'une âme et d'un idéal. La Russie est un pays d'une activité étonnante. J'ai la conviction que les aspirations de la Russie sont saines... Le plus important, c'est peut-être que toute la jeunesse et les ouvriers de la Russie ont une chose qui, malheureusement, fait aujourd'hui défaut dans les pays capitalistes, à savoir l'espérance.

Appréciation donnée en octobre 1932 par le capitaliste anglais Gibson Jarvie, président de la Banque United Dominion.

Encyclopédie marxiste, le léninisme, tome III
Ouvrage publié en 1970 aux Editions "Naim Frashëri", Tirana
Centre de Documentation et de Recherches Marxistes


La France sous Vichy
Autour de Robert O. Paxton
2004, Editions Complexe, collection «Histoire du temps présent»

Trente ans après la traduction de La France de Vichy (1973), une vingtaine d’historiens rendent hommage à Robert O. Paxton. Cet universitaire américain, de son regard, à la fois étranger et distant, a changé durablement les représentations collectives des «années noires». Dans une historiographie alors axée sur les responsabilités allemandes ou sur l’histoire de la résistance, il a opéré une révolution épistémologique, déplaçant l’angle d’observation de l’occupant allemand vers l’«État français». Il a révélé ainsi à quel point ce dernier avait exercé une politique propre, marquée par le choix de la collaboration d’État et celui d’une rupture définitive avec la République.
Le présent ouvrage offre un bilan de la production savante de ces vingt dernières années et dresse des perspectives de recherche. Il donne un aperçu des travaux sur les rapports entre occupants et occupés, d’un point de vue politique, social ou culturel, en insistant sur des questions touchant à l’opinion, aux réactions de la société française, à la vie quotidienne. Le volume se termine par une interrogation concernant le souvenir récent de cette période dans l’imaginaire français, et sur la place qu’y occupe désormais l’historien américain, devenu à sa manière un «lieu de mémoire».

Posted 20 years, 5 months ago on September 14, 2005
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