September 27, 2006

Près d'un Français sur deux pour une critique respectueuse


Centre Pompidou
La scène judiciaire
Auteurs, acteurs et représentations de la justice

9 octobre - 4 décembre 2006
Petite salle, entrée libre

Lundi 9 Octobre 2006
19:00 Le jugement entre l'application de la loi et arbitraire
Conférence inaugurale avec Julie Allard, chercheur au Centre de philosophie du droit de l'Université libre de Bruxelles (ULB) et Antoine Garapon, secrétaire général de l'Institut des hautes études sur la Justice (IHEJ)

Lundi 6 Novembre 2006
19:00 Le droit de ne pas juger face à l'idéal de justice
Avec François Roussel, professeur au Collège international de philosophie, et Denis Salas, magistrat, chargé de formation et de recherches à l'École Nationale de la Magistrature

Lundi 18 Décembre 2006
19:00 La figure de la victime comme nouveau sens de la peine
Avec Frédéric Gros, professeur à l'Université de Paris XII -Didier Peyrat, magistrat au Tribunal de Grande Instance de Pontoise - James Q. Whitman, professeur de droit à l'Université de Yale, États Unis (sous réserve)

PARIS (AP) - Deux semaines après la polémique suscitée par les propos du pape Benoît XVI sur l'islam, près d'un Français sur deux (48%) se dit favorable à une critique respectueuse des religions, qui respecte les convictions des croyants, selon un sondage CSA à paraître jeudi dans l'hebdomadaire "La Vie".

NDLR - Tout n'est qu'erreurs, illusions et illusoire.


Extrait du livre de l’Exode (Ex 20, 1-18) :

Et Dieu prononça toutes les paroles que voici : "Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison d'esclavage.

5- Tu ne commettras pas de meurtre."


Libération, 27 septembre 2006
Avec Lucien M'Baidem, la justice se répète, extraits :

Il aurait pu échapper à la justice, n'a cessé de rappeler Me Henri Lelerc, son défenseur. Aucun soupçon ne se portait sur lui, de l'aveu même du policier chargé de l'enquête, venu témoigner à la barre.

Lucien M'Baidem explique sa vérité et son choix de payer pour son acte. «Je ne peux continuer à vivre tranquillement avec la mort de ces deux jeunes gens sur la conscience. Depuis cette nouvelle qui a bouleversé ma vie, rien n'est pareil et ma vie n'aura plus aucun sens si je ne me rends pas. Comment élever ma fille, la regarder, en sachant ce que j'ai provoqué? Comment dormir en sachant que deux familles pleurent les leurs, absents à cause de moi? J'ai essayé de durcir mon cœur en me disant que ce n'était pas de ma faute. Que me rendre ne les rendrait pas à la vie et me coûterait des années de prison. Me disant et disant des choses qui n'étaient pas moi. Je me mentais à moi-même (…) Alors j'en assumerai les conséquences car je pense que tout homicide, involontaire ou volontaire, doit être puni.»

Seul le parquet avait fait appel, considérant que les huit années de prison infligées étaient insuffisantes (quinze années avaient été requises). A Evry, l'avocate générale a demandé 12 ans: «Antonin et Eri ne son pas les dommages collatéraux d'un feu de paillasson. Ils sont les victimes d'un acte criminel», a-t-elle insisté. Ils ne sont pas morts, non plus, par un concours de circonstance malheureux (la conduite de gaz en plomb, l'absence de système de désenfumage), a-t-elle martelé, «mais parce que Lucien M'Baidem a mis le feu avec plusieurs litres d'essence sur un palier en bois, pour des questions d'argent».

Pour l'avocat, cette nouvelle audience n'était pas nécessaire: les faits incontestables, incontestés, un accusé écrasé de remords et décidé à accepter son châtiment. Cet appel n'a fait «qu'ajouter de la souffrance», dit-il.

NDLR - Huit ans de prison, comme en première instance.


Après un non-lieu, interrogations autour de l'agression d'un homosexuel
LE MONDE | 27.09.06 | Extraits

L'affaire avait ému l'opinion publique. Le 16 janvier 2004, Sébastien Nouchet, 35 ans, cuisinier, vivant en couple depuis quatorze ans avec un autre homme, était retrouvé brûlé dans son jardin de Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais). Selon ses déclarations, il venait d'être agressé par trois voisins. Immédiatement, on évoque un acte à caractère homophobe. L'émotion suscitée avait conduit les députés à voter, le 8 décembre 2004, une loi créant la Haute Autorité contre les discriminations et incluant un dispositif contre le sexisme et l'homophobie.

Lundi 25 septembre, après plus de deux ans et demi d'enquête, Sophie Chounavelle, juge d'instruction au tribunal de Béthune (Pas-de-Calais), a rendu un non-lieu dans cette affaire (Le Monde du 27 septembre).

Sébastien Nouchet, d'abord reparti dans sa région d'origine, serait actuellement en Normandie. "J'estime que la théorie de l'agression n'est pas remise en cause et que la tentative de suicide n'est pas reconnue, rectifie l'avocat. Je connais mieux les Corses que les Nordistes mais je m'aperçois que ceux-ci sont aussi 'taiseux'. J'espère seulement qu'un jour un témoin parlera dans le bassin minier." Car Me Delclos réfute la thèse du suicide. "Ses tentatives antérieures ont toujours été du théâtre symbolique, justifie-t-il. S'immoler ne cadre pas à sa personnalité. Là il a subi une souffrance atroce, il est handicapé, arrive à peine à parler."

L'affaire avait été très médiatisée... Quant au président de l'association SOS-Homophobie, Jacques Lizé, il a rappelé, mardi, les "131 cas d'agression physique signalés en 2005 et les nombreux procès en cours".

NDLR - Selon Simonot, une loterie nationnale.


- Fin d'un acte -


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