November 1, 2006

« Et alors ? Tout le monde le fait. C'est normal »


« La sorcellerie n'est pas une croyance qui remonte à la nuit des temps. Elle n'est pas non plus une superstition. Elle est un mode de représentation du monde et des forces invisibles qui l'animent. Les sabbats et les messes noires, les grands procès de l'inquisition et les bûchers, dont les images nous fascinent encore, ont une histoire avec un commencement et une fin. » - Les sorcières, fiancées de Satan, Guallimard, p. 13.

« Une femme soupçonnée de sorcellerie est rarement acquittée : l'interrogatoire se déroule d'une manière telle que chaque réponse consolide l'accusation. » Les sorcières, fiancées de Satan, Guallimard, p. 66.

« Sont libérés de tout devoir de fidélité, de toute dépendance, ceux dont le seigneur est manifestement tombé dans l'hérésie. » Du manuel des inquisiteurs, questions afférentes, Albin Michel, p. 294.

Il semble que dans certains secteurs tout le monde fait n'importe quoi et ce au parfait mépris du droit proclamé et de l’intérêt général. Tout semble être du domaine du possible alors que les systèmes de contrôles sont inexistants ou archaïques et que les voies de recours et de Justice sont le plus souvent inopérantes, notamment en matière civile. Tant que personne ne se manifeste ou s'en plaint, des abus tels que de pouvoirs doivent passer parfaitement inaperçus s’ils ne font pas simplement l’objet d’une enquête dont les conclusions seront occultées par les autorités.

Comme ils ont eux même pu le remarquer ce 5 octobre dernier, les parlementaires auraient oublié que la loi et les procédures sont supposés protéger les plus faibles. Les parlementaires pourraient avoir oublié surtout que l'appareil de l'Etat ne devrait pas être le bras armé des plus puissants et du plus fou.

Il s’ensuit un profond décalage en France entre l’esprit lumineux affiché par les parlementaires et les ministères tel que ceux de la famille ou de la santé, les volontés annoncées par les politiciens et les pratiques et conséquences sur le terrain. Ce décalage transpire à la fois dans l’actualité et les divers travaux rendus par les chercheurs, les parlementaires eux mêmes, il transpire aussi dans de nombreux ouvrages de tiers non institutionels : des dispositifs supposés être une aide, parfois un accompagnement, plongent les enfants et leurs familles dans un espace d’infra-droit où règne l’arbitraire, souvent la chienlit.

A ce jour, il n’existe à ma connaissance aucun indicateur ni développement qui montrerait que le dispositif de la protection de l’enfance français fonctionne. Par contre, aujourd'hui, à 60, 150 et même jusqu'à 450 et 800 euro par jour en cas de prise en charge spécialisée, on peut assez aisément déduire à qui et à quoi profite ce dispositif qui ramasse ou rafle depuis toujours des milliers d'enfants par mois. Le secteur de la protection de l'enfance, une industrie comme une autre !

On peut aussi constater combien d'autres secteurs et industries (foot, alcool, traite, prostitution, adoption, pornographie, pharmacologie, psychiatrie, univers carcéral...) profitent du malaise dont souffre une partie de nos concitoyens...

Le football : une industrie comme les autres ! Le foot pèse plus de 250 milliards d'euros dans le monde : de la compétition, aux produits dérivés, en passant par le sponsoring et les droits de (...) Brest ouVert

tsr.ch - ABE au coeur du merchandising. Consomme, c'est du foot ! Il nous explique : « Le football représente près de la moitié du poids économique du sport dans le monde. On évalue à 250 milliards d’euros le total de tous ... »

Société Civile N°43, janvier 2005, Enfants placés, les "rapts" de l'Administration.

Placements d'enfants : les contradictions de l'institution.

La croissance effrénée des industries du sexe
Interview de RICHARD POULIN.

"Le football et le sexe vont de pair", déclare l'avocat du nouveau mégabordel de 3000 m2, pouvant accueillir 650 clients masculins, construit à côté du ... Sisyphe.org.

"L'industrie du jeu d'argent est à 90 % clandestine", lance Alexandra Musseau, directrice générale de l'AFJL (Agence Française des Jeux d'argent en Ligne). L'AFJL est une organisation créée début 2006, qui fournit des prestations de veille sur l'industrie du jeu en ligne et des services aux acteurs de ce secteur. JDN, Le mondial de l'ombre, 10/05/2006

Les Etats-Unis interdisent les jeux d'argent en ligne. Cette décision, redoutée depuis longtemps par les géants du secteur, a provoqué leur dégringolade en Bourse. Libé, Lundi 2 octobre 2006


NANTERRE (AFP), 26 mai 2006 - La police a perquisitionné mardi à Nanterre le conseil général des Hauts-de-Seine (CG92), présidé par Nicolas Sarkozy, pour une affaire concernant des fraudes aux marchés publics de fournitures informatiques des collèges et de l'instance départementaux, a précisé vendredi le conseil général.

L'affaire commence au début des années 2000...

A cette époque, c'est Charles Pasqua, aujourd'hui sénateur des Hauts-de-Seine, qui présidait le conseil général. M. Sarkozy a pris sa suite en avril 2004.


Charles Pasqua mis en examen dans l'affaire "Pétrole contre nourriture"
LEMONDE.FR : Article publié le 06.04.06

Charles Pasqua a indiqué pour sa part qu'il n'avait "jamais touché de bons de pétrole". "Le juge Courroye n'en a tenu aucun compte. Il instruit à charge, le reste ça ne l'intéresse pas", a-t-il protesté.

L'investigateur - Procédure de suspension d’un Procureur de la République engagée. Il faut dire que Pierre Hontang avait à plusieurs reprises assené des leçons de morale... La semaine prochaine, Pierre Hontang devrait être suspendu de ses...

Ambiance de plomb, vendredi, lors de l'audience disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à la Cour de cassation. Les membres du Conseil avaient devant eux un vrai pair : Michel Joubrel n'est pas seulement un haut magistrat, un ancien président du principal syndicat de la profession, mais il a lui-même fait partie du CSM de 1998 à 2002. Libération, no. 7180

LONDRES (AFP) - De nombreux joueurs de football anglais, désoeuvrés en dehors des entraînements et des matches, sont accrocs aux paris en ligne et aux sites pornographiques sur internet, selon une étude publiée lundi par le Times.

"Ces jeunes hommes mènent des vies très solitaires, spécialement dans leurs chambres d'hôtel où ils restent de 20H00 à 08H00 le matin du match", explique Peter Kay, directeur général de la Sporting Chance Clinic, un établissement fondé par l'ancien joueur Tony Adams, alcoolique repenti, pour soigner les comportements compulsifs des sportifs.

Selon Kay, certains de ses clients perdent jusqu'à 25.000 livres (environ 38.000 euros) en un soir, en pariant en ligne.

"Ils éteignent l'ordinateur et se disent qu'on ne les y reprendra plus. Et cinq minutes plus tard, ils le rallument", explique Kay.

"Ils se sentent alors déprimés. Ils ne retournent plus sur un site de paris mais vers autre chose. Et s'ils ont le choix entre +Embrasse mon fouet en Suède+ et +Il faut sauver le soldat Ryan+, il y a des chances qu'ils choisissent le site pornographique", explique Kay.

"Quand ils reprennent leurs esprits, il est 04H00 ou 05H00. Ils ne sont pas en état de jouer au football", estime le praticien.

Selon Kay, aller une fois sur un site pornographique "n'est ni inhabituel, ni anormal. Mais quand c'est 14, 15 ou 16 fois par jour, là ça devient un problème".

Le joueur de Watford, Clarke Carlisle, qui a été traité par Kay, explique que son addiction aux paris en ligne lui a apporté des "dettes à six chiffres".

Selon Carlisle, le problème vient du manque d'expérience de la vie des joueurs: "Les clubs doivent éduquer leurs joueurs et s'assurer qu'ils utilisent leur temps libre de manière constructive".

"On les retire très jeunes de leur environnement familial et on en fait des modèles pour les jeunes du pays. Comment peuvent-ils assumer ce rôle alors qu'eux-mêmes sont des gamins?", interroge Carlisle.

"Alors comme ça les joueurs parient en ligne dans leur chambre d'hôtel? Alors comme ça, ils regardent du porno? Et alors?", réagit l'ancien joueur Tony Cascarino selon qui "tout le monde le fait. C'est normal".

Cascarino se souvient de son époque quand, à l'arrivée dans un hôtel, un joueur criait dans le couloir à ses partenaires "chaîne 33", celle qui diffuse des films pornographiques. "On était dégoûté quand on se rendait compte que c'était un film érotique et pas du hard-core", se rappelle l'Irlandais.

Selon lui, les joueurs sont "des êtres humains avec les mêmes besoins et les mêmes désirs, les mêmes forces et les mêmes faiblesses que M. et Mme Tout-le-Monde".

L'industrialisation du commerce sexuel induit le développement d'une production de masse de biens et de services sexuels qui génère une division régionale et internationale du travail. Cette industrie, qui se déploie dans un marché mondialisé, intègre à la fois le niveau local et le niveau régional. Des millions de femmes, d'adolescents et d'enfants vivent désormais dans les districts chauds des métropoles de leurs propres pays ou dans ceux des pays voisins.

L'industrie de la prostitution enfantine exploite...

Ce tableau serait incomplet si l'industrie de la pornographie n'était pas prise en compte, car les filières pornographiques sont très souvent imbriquées aux filières de la prostitution.

Peu coûteux et facilement accessible...

Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le produit criminel brut mondial atteint 1 200 milliards de dollars par an et constitue 15% du commerce mondial (Passet et Liberman, 2002 :60).

Mondialisation du proxénétisme

Les marchés du sexe sont donc largement contrôlés par le crime organisé. La mondialisation de la prostitution n'a pu être opérée que par une mondialisation du proxénétisme (Geadah, 2003 :26).

Extraits d'un article intitulé Prostitution, crime organisé et marchandisation qui a été publié par l'auteur dans la Revue Tiers Monde, numéro coordonné par Jean CARTIER-BRESSON et Pierre SALAMA (Paris, PUF, vol. XLIV. n 176, octobre-décembre 2003 : 735-769).


MADONNA: NOW I WANT A GIRL
MADONNA wants to adopt a three-year-old girl from the same African village as her new son - Mirror.co.uk, Wednesday 18 October 2006

Du docu-fiction et du merveilleux aux faits.


Madame Isabelle BULOW-CLEMENTZ est présente, non assistée.
Elle - pasteur - estime que les décisions prises - par les juges Anne Valentini et Thierry Reveneau - apparaissent le mieux adaptées à la situation familiale et à la psychologie de Justine.

Des arrêts de la cour d'appel de Versailles reçus le 15 juillet 2006.

Ces « placements » auprès d’un couple, sans doute en mal d’enfants, étaient organisés pour des périodes de quelques semaines par une oeuvre chrétienne, « Les semeurs de joie ». (...) PLUSIEURS enfants de la région parisienne sont retenus aux Pays-Bas, certains depuis plusieurs années, selon leurs parents, par des familles d’accueil qui refusent de les laisser repartir en France et dont certaines auraient déjà entamé une procédure d’adoption. Lorsque la justice avait des moyens.

PITTSBURGH, Pennsylvanie (AP), 14 octobre 2005 - Une femme a assommé sa voisine enceinte avec une batte de base-ball mercredi avant de l'emmener dans les bois et de lui ouvrir le ventre à la lame de rasoir pour tenter de lui voler son bébé, a annoncé jeudi la police de Pennsylvanie.


BERLIN (Reuters) - Deux Allemandes ont pris pour de dangereux braqueurs trois gamins déguisés et assis dans une voiture aux vitres teintées garée devant une banque, et ont aussitôt alerté la police.

Les deux femmes avaient séparément repéré le véhicule dans la paisible bourgade de Bad Zwischenahn, a expliqué la police lundi. Mais il était parti avant l'arrivée des forces de l'ordre.

Les policiers l'ont retrouvé deux heures plus tard et ont arrêté le conducteur et ses trois passagers, des enfants costumés pour Halloween.

"Nous avons reçu un appel signalant qu'il y avait 'des personnes masquées devant une banque' et nous avons supposé qu'il s'agissait d'un hold-up", a déclaré l'officier de police Jeuergen Harms. "Nous avons rapidement établi qu'il s'agissait d'une erreur."

Il était difficile pour ces témoins de voir qu'il s'agissait de trois enfants déguisés", a-t-il expliqué, ajoutant que la police les remerciait de leur vigilance.

OP/ED piece in New York Daily News endorses HowsMyNanny.com as a worthy tool in protecting our children. The opinion piece states, among other things, "The fact is there are some terrible nannies out there - just as there are terrible employees in every field."

Halloween sans pédophiles, de Libé, mercredi 1 novembre 2006

LE FIGARO. – Comment expliquez-vous votre mise en examen ? Michel GAREL. – On a interprété une série de faits vaguement concordants que l'on a bien déformés pour me cibler. Et de chacun de ces faits, je suis prêt à en répondre dans le bureau du magistrat instructeur. Un système de contrôle archaïque.

LCI.fr - 30 000 ouvrages de la BNF manquent à l'appel.

41 107 disparitions de mineurs en 2005.


- Aide toi et le ciel t'aidera -


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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C\'est normal »
vendredi 10 novembre 2006, 20h43
Incendie dans le Var: après trois ans de prison, Stéphane Audibert acquitté

AIX-EN-PROVENCE (AFP) - La cour d'assises d'appel des Bouches-du-Rhône a acquitté vendredi Stéphane Audibert, un agent communal varois de 25 ans, le jugeant non coupable d'un grave incendie pour lequel il avait écopé de 12 ans de réclusion criminelle en première instance.

"A la question de votre culpabilité: la réponse est non. Vous êtes donc acquitté de ce qui vous était reproché. La cour ordonne votre remise en liberté", a déclaré le président Patrick Vogt, à l'issue d'un délibéré de 2H40.

Très ému, Stéphane Audibert qui a clamé sans relâche son innocence depuis trois ans, a regardé sa famille et ses proches, massés au fond de la salle d'audience avant de déclarer, des sanglots, dans la voix: "je remercie tous ceux qui m'ont soutenu".

Ce verdict met fin à un calvaire de trois ans pour ce jeune agent communal de La Motte, un village varois de 2.000 habitants, incarcéré en novembre 2003 puis condamné à douze ans de réclusion criminelle par les assises du Var en janvier 2006.

Stéphane Audibert était accusé d'avoir allumé un incendie qui a détruit près de 2.000 hectares de forêt près des villages varois de La Motte et du Muy et blessé 10 pompiers à l'été 2003, un "été noir" des incendies dans le Sud-Est de la France.

Il était le premier accusé d'incendie de forêt à comparaître devant les assises depuis 1981.

Après trois ans de détention dans le Var, il sortira libre vendredi de la prison de Luynes (Bouches-du-Rhône) où il était incarcéré le temps de son procès en appel.

"C'est une victoire de la justice", a déclaré Me Eric Dupond-Moretti, un des avocats d'Audibert. Il avait plaidé l'acquittement en soulignant la "faiblesse du dossier de l'accusation", la place laissée à la rumeur et l'absence de preuves: aucun témoin n'a vu le jeune homme allumer le feu, aucune substance inflammable n'a été détectée sur le lieu de départ de l'incendie pour prouver sa nature volontaire et non accidentelle.

Après avoir situé le "point d'éclosion du feu" à 40 mètres de la route puis à 10 mètres en janvier, excluant ainsi tout jet de mégot accidentel d'un automobiliste, l'accusation avait dû admettre que l'incendie avait pris à trois mètres de la route, rendant plausible la thèse accidentelle.

"La preuve de la culpabilité de cet homme n'est pas apportée (...) Au café du commerce, on peut condamner des hommes parce que la rumeur coule à flots, mais nous ne sommes pas au café du commerce mais à la cour d'assises", avait souligné Me Dupond-Moretti.

L'avocat général, Michel Raffin, qui avait lui-même reconnu que l'enquête avait été "imparfaite" et que "des manquements existent dans ce dossier", avait requis une peine allégée de cinq à huit ans de prison au lieu des 13 ans qu'il avait lui-même demandés en première instance.

Affirmant qu'Audibert avait "allumé l'incendie par rancoeur tenace" pour se venger d'un différend avec une société de chasse, les Demoiselles, il reconnaissait l'absence de preuves directes: "il n'y avait pas de caméras, il va nous rester que des présomptions de fait".

"Ca donne envie de croire en la justice", a déclaré à l'AFP une des cousines de l'accusé, Emilie Rodriguez. Avant d'ajouter: "C'est trois ans de douleur et de souffrance qui s'achèvent mais qu'il ne pourra cependant jamais oublier".
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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C'est normal »
Escroquerie : dix guichetiers de la SNCF condamnés
Le Figaro, 8 novembre 2006

Outre ces procédures, les poursuites disciplinaires engagées par la SNCF ont débouché sur vingt-six révocations, trois radiations et deux congédiements tandis que deux suspects ont choisi de démissionner.

Début septembre, Sud-Rail avait contesté ces sanctions, indiquant : « la SNCF est en fait victime d'un bug informatique. » Cette version paraît aujourd'hui fragilisée.



La SNCF rame pour aligner ses guichetiers fraudeurs
Profitant de bugs informatiques, ils écoulaient des billets à leur profit.
Par Judith RUEFF
Libé, lundi 30 octobre 2006

Un sale dossier et un énorme malaise. «Depuis que je suis dans la maison, jamais je n'ai vu autant de conseils de discipline...», soupire un ancien de la SNCF. Une trentaine de vendeurs révoqués pour escroquerie et poursuivis en justice, des dizaines d'autres toujours soupçonnés d'avoir vendu des billets sous le manteau. Depuis septembre, l'entreprise publique baigne dans l'affaire. La direction et les syndicats se renvoient la balle des responsabilités. Plusieurs vendeurs ont reconnu les vols et la justice a déjà condamné dix d'entre eux à des peines de prison de six à huit mois avec sursis. Mais d'autres jurent qu'ils sont innocents et ont saisi les prud'hommes pour licenciement abusif.

Plantages informatiques. Coupables ou non, les guichetiers sont accusés de la même manip: profitant des défaillances du système informatique qui imprimait en double, ils revendaient des billets de banlieue parisienne à leur profit. Jusqu'au jour où le pot aux roses a été découvert, grâce à un voyageur contrôlé avec un billet non valable. La combine marchait depuis la mise en place, il y a deux ans, du logiciel de vente Mosaïque. Cette application avait fait parler d'elle à l'été 2004, quand un bug de lancement avait paralysé la moitié des gares de France.

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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C'est normal »
vendredi 24 novembre 2006, 17h47
Sarkozy tente de renouer le dialogue avec les jeunes

MULHOUSE (AP) - Nicolas Sarkozy tente de renouer avec les jeunes. Le ministre de l'Intérieur et bientôt candidat à la présidentielle a dialogué vendredi sur la consommation de drogue avec des jeunes du quartier sensible Drouot à Mulhouse (Haut-Rhin).

A l'issue d'une réunion avec des associations du quartier sur son projet de loi de prévention de la délinquance, qui modifie notamment la loi de 1970 réprimant la consommation de stupéfiants, M. Sarkozy a été interpellé par trois jeunes du quartier.

"Vous parlez des jeunes qui fument du haschisch à 15 ans, mais au niveau du quartier Drouot, il n'y a plus de centre culturel, il n'y plus rien", lui a dit l'un d'eux. "C'est normal que les jeunes (...) ils se retrouvent entre eux. On va chercher une bière, on va fumer une cigarette, on va fumer un joint."

Nicolas Sarkozy était en retard d'une heure sur son programme en raison de la réunion de crise qu'il avait dû tenir avant son départ de Paris sur le drame du Parc des princes avec les responsables du football français.

Mais cela ne l'a pas empêché de s'attarder pour leur répondre. Le ministre de l'Intérieur a défendu son texte, qui prévoit notamment la possibilité d'injonctions thérapeutiques pour les consommateurs de drogue à la place des sanctions pénales actuelles, peu appliquées.

"C'est une complaisance, c'est une lâcheté de laisser tant de jeunes se droguer alors que la drogue, c'est une aliénation", a-t-il lancé ensuite dans un discours devant le maire socialiste Jean-Marie Bockel et les élus locaux. "A force d'être lâche et d'avoir démissionné, on va finir par devenir complice. Je ne veux pas être complice d'un pays, le nôtre, qui est devenu champion d'Europe de la consommation de drogue pour les adolescents."

Le président de l'UMP a marqué sa volonté de "recréer l'interdit social sur la consommation de drogue".

Il a assuré qu'il ne faisait "aucun amalgame" entre ces jeunes et ceux qui ont incendié le bus à Marseille. "Il y a ceux qui brûlent des bus avec des gens dedans et ceux qui veulent s'en sortir. Je suis avec ceux qui veulent s'en sortir", a-t-il dit.

Le message n'est pas totalement passé: le premier flic de France a essuyé quelques huées de jeunes du quartier en sortant du lieu où se tenait la réunion.

Nicolas Sarkozy est accusé par la gauche mais aussi par une partie de la droite d'avoir alimenté les émeutes dans les quartiers sensibles de l'automne 2005 par ses déclarations sur les "racailles" ou les banlieues à "nettoyer au Kärcher". Michèle Alliot-Marie, qui envisage de se présenter contre lui devant les militants UMP, lui a reproché le 16 novembre dernier d'avoir "laissé s'insinuer l'idée pernicieuse qu'un jeune était un délinquant en puissance".

Le ministre de l'Intérieur s'est ensuite rendu à Colmar, où il a inauguré en compagnie du député-maire UMP Gilbert Meyer le nouveau commissariat de police, dont il avait promis la construction lors de sa précédente visite en 2003.

L'occasion de défendre le bilan contesté de ses quatre années place Beauvau et de montrer qu'il a tenu ses promesses. Et de tacler son adversaire socialiste Ségolène Royal à propos des résultats des élections dans la police. "Les syndicats réputés proches de Mme Royal ont tous baissé", a-t-il observé.

Le bientôt candidat -il fera la semaine prochaine sa déclaration-, a terminé sa visite par un bain de foule sur le marché de Noël, traversé à toute allure dans la bousculade.

"J'essaie de prendre les problèmes les uns après les autres et d'y apporter une réponse, dans ma famille politique, dans mon ministère. J'essaie de le faire tranquillement, simplement, selon un calendrier que j'avais fixé", a conclu de cette journée M. Sarkozy. AP

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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C'est normal »
Sarkozy veut "éradiquer la violence des stades"
lefigaro.fr (Avec Reuters). Publié le 25 novembre 2006
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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C'est normal »
lundi 27 novembre 2006, 17h04
Procès à Bobigny d'un important réseau d'immigration chinoise clandestine

BOBIGNY (AFP) - Le procès d'un important réseau chinois d'immigration clandestine s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Bobigny, en présence de 17 des 24 prévenus, parmi lesquels les têtes du réseau en France, des agents de sécurité corrompus et un avocat parisien.

La quasi-totalité des personnes ont reconnu les faits "d'aide à l'entrée et au séjour irrégulier commis en bande organisée" qui leur sont reprochés, en minimisant toutefois le nombre de clandestins qu'elles aidaient à passer les contrôles de l'aéroport de Roissy pour des vols en direction des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.

L'un des prévenus est mis en cause pour avoir aidé plus de 150 clandestins.

Les familles des clandestins chinois déboursaient, selon l'enquête, jusqu'à 33.000 euros pour traverser l'Atlantique et 7.000 euros pour traverser la Manche au départ de Paris.

L'audience se déroule en l'absence de Jow Sae, 37 ans, dite Mme Zhou, présentée comme la tête de la principale filière de ce réseau structuré capable de falsifier en série des passeports et des cartes bancaires pour les besoins des clandestins, totalement pris en charge lors des périodes de transit.

Fin 2004, lors du démantèlement du réseau, cette femme gérante d'une agence de voyages de Bangkok, avait même envisagé d'acheter un hôtel de 35 chambres dans le 20e arrondissement de Paris pour y loger les Chinois en transit. Elle fait l'objet d'un mandat d'arrêt international.

Les clandestins étaient pris en charge dans des hôtels du 13e arrondissement ou dans un pavillon à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le temps de fabriquer leurs faux-papiers et d'organiser leur départ.

Six prévenus comparaissent détenus, dont cinq en détention depuis plus de deux ans. Parmi eux, Zhaohong Mong, 41 ans, et Deng Liang Wang, 33 ans, les chefs présumés des deux filières clandestines mises au jour par les surveillances et écoutes des enquêteurs, alertés par un renseignement anonyme début 2004.

A leurs côtés, Kai Hey Chan, alias Albert, 46 ans, est soupçonné d'avoir aidé 150 Chinois à transiter en France et d'avoir joué un rôle actif dans la fabrication des faux (passeports et cartes de paiements). Il avait aussi réussi à corrompre quelques agents de sécurité (la plupart d'origine sri-lankaise) contrôlant les embarquements à Roissy.

Plus exceptionnelle, la présence parmi les prévenus d'un avocat: Olivier Lainé, inscrit au barreau de Paris, et de sa femme. La justice reproche à M. Lainé d'avoir défendu plus de 60 clandestins arrêtés en étant "complètement intégré à l'organisation", alors qu'il était frappé d'une interdiction temporaire d'exercer en raison de dettes de son cabinet.

Le procès devrait durer deux semaines. Le réquisitoire est prévu le lundi 4 décembre, suivi des plaidoiries de la défense.
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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C'est normal »
Cité sur votre blog dès novembre 2006, je n'avais pas à l'époque souhaité répondre... Je me permets de préciser deux éléments. Tout d'abord, je n'ai jamais fait l'objet d'une interdiction d'exercer la profession d'avocat mais l'objet d'une omission temporaire pour raisons financières, mesure qui n'est pas une sanction, étant précisé que l'exercice de la profession en état d'omission constitue tout au plus un manquement à la déontologie de la profession d'avocat et aucunement une infraction pénale. Par ailleurs, j'ai fait l'objet d'une décision de relaxe rendue par la 12ème Chambre - Section A de la Cour d'Appel de PARIS le 12 novembre 2007, la Cour ayant estimé, aux termes de l'arrêt rendu, qu'il n'appartenait pas à un avocat d'effectuer une enquête sur ses clients et de rendre compte à la justice des modalités de sa désignation et qu'en conséquence, il n'était donc pas établi que j'ai outrepassé l'exercice normal des droits de la défense... Olivier LAINE.
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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C'est normal »
mardi 28 novembre 2006, 8h25
Début à Paris du procès d'une vaste escroquerie aux organismes sociaux

PARIS (AFP) - Plus d'une cinquantaine de prévenus soupçonnés d'être impliqués dans un vaste système d'escroquerie aux prestations sociales, à Paris en 1999 et 2000, sont jugés à partir de mardi par le tribunal correctionnel de Paris, a-t-on appris de source judiciaire.

Un total de 53 prévenus doit comparaître devant la 13e chambre du tribunal correctionnel pour un procès qui doit se tenir chaque mardi et chaque mercredi jusqu'au 13 décembre.

Jacky Giordano, 61 ans, est soupçonné d'avoir mis en place cette arnaque qui aurait causé à différentes caisses primaire d'assurance maladie (CPAM) un préjudice d'environ 800.000 euros et aux Assedic du sud-est parisien une perte de près d'un million d'euro, selon une source proche du dossier.

Dans cette affaire, M. Giordano qui est poursuivi avec ses complices présumés pour "faux et escroquerie en bande organisée" ou complicité de ses délits, est accusé d'avoir créé une dizaine de sociétés fictives.

Il recrutait des "salariés", des travailleurs au noir souvent mais aussi des employés précaires, dans des bistros des 18e, 19e et 20e arrondissements de la capitale, pour travailler dans des entreprises fictives qu'il enregistrait au registre du commerce.

Une fois ces entreprises créées, il faisait de fausses déclarations d'accident pour obtenir des remboursements de la part des CPAM ou bien il licenciait ses faux salariés pour que ceux-ci touchent des indemnités... qui, elles, n'étaient pas fictives.

D'autres dossiers du même type sont actuellement à l'instruction à Paris ou en province.

Dans un document interne de décembre 2005, l'Unedic relève que la région parisienne est la plus touchée par ce type d'affaires (60 à 70% des dossiers).

Selon son évaluation, le préjudice financier pour l'ensemble de ces affaires s'élevait à cette date à 62 millions d'euros.
Posted 18 years, 11 months ago by Anonymous • • • Reply
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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C\'est normal »
lundi 4 décembre 2006, 12h01
L'ex-ambassadeur de France à Sofia jugé à Strasbourg pour trafic de visas

STRASBOURG (AFP) - Le procès d'un ancien ambassadeur de France à Sofia, poursuivi dans le cadre d'un trafic de visas dont certains ont profité à des prostituées bulgares, s'est ouvert lundi au tribunal correctionnel de Strasbourg.

Dans le box des accusés étaient présents l'ancien diplomate, Dominique Chassard, 65 ans, l'ancien chef du service des visas français à Sofia, Rudy Demange, 54 ans, son épouse bulgare, Petya Boneva, 36 ans, et l'épouse bulgare d'un homme d'affaires français, Rossitza Caix, 44 ans.

Tous quatre sont poursuivis pour "fourniture frauduleuse habituelle de documents administratifs". Une prostituée bulgare poursuivie pour recel de document administratif et entrée illégale et séjour irrégulier n'a pas comparu. A l'audience, Rudy Demange a indiqué que les visas se négociaient entre 400 et 1.000 DM en moyenne (entre 256 et 409 euros).

Il a expliqué qu'il était "extrêmement difficile de contrôler tous les dossiers" qui passaient sur son bureau tous les jours. Entre 300 à 400 personnes attendaient tous les jours devant l'ambassade pour obtenir un visa, "c'était noir de monde", a-t-il dit. L'enquête a permis d'établir que de nombreux visas avaient été délivrés par le biais de deux sociétés de la famille Caix qui bénéficiaient d'"un régime de faveur" accordées aux entreprises françaises permettant aux demandeurs de visa de ne pas se présenter personnellement au consulat.

L'affaire avait éclaté avec l'interpellation à Strasbourg en novembre 1999 d'une dizaine de prostituées bulgares dont les passeports portaient des visas d'affaires. Intrigués, les magistrats strasbourgeois avaient demandé des explications au consulat de France de Sofia qui avait invoqué des "stages ou formations en entreprise" pour justifier la délivrance de ces visas, mais les entreprises concernées avaient nié tout lien avec les jeunes femmes.
Posted 18 years, 11 months ago by Anonymous • • • Reply
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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C'est normal »
BERNE - FOOTBALL
Scandale sexuel autour du FC Thoune


Douze joueurs du club - sur 21 personnes arrêtées - sont soupçonnés d'abus sexuels sur une mineure de 15 ans. Les suspects auraient abusé d'une ado à plusieurs reprises depuis le début de l'année. Les supporters du FC Thoune expriment leur malaise

Vincent Donzé et Thérèse Untersander - 13/11/2007
Le Matin
Posted 17 years, 11 months ago by Anonymous • • • Reply
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Re: « Et alors ? Tout le monde le fait. C'est normal »
Cité sur votre blog dès novembre 2006, je n'avais pas à l'époque souhaité répondre... Je me permets de préciser deux éléments. Tout d'abord, je n'ai jamais fait l'objet d'une interdiction d'exercer la profession d'avocat mais l'objet d'une omission temporaire pour raisons financières, mesure qui n'est pas une sanction, étant précisé que l'exercice de la profession en état d'omission constitue tout au plus un manquement à la déontologie de la profession d'avocat et aucunement une infraction pénale. Par ailleurs, j'ai fait l'objet d'une décision de relaxe rendue par la 12ème Chambre - Section A de la Cour d'Appel de PARIS le 12 novembre 2007, la Cour ayant estimé, aux termes de l'arrêt rendu, qu'il n'appartenait pas à un avocat d'effectuer une enquête sur ses clients et de rendre compte à la justice des modalités de sa désignation et qu'en conséquence, il n'était donc pas établi que j'ai outrepassé l'exercice normal des droits de la défense... Olivier LAINE.
Posted 17 years, 11 months ago by Olivier LAINE • @ • • Reply
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