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vendredi 3 novembre 2006, 11h38
Redon: la mère de David reconnaît s'être débarrassée du corps

RENNES (AFP) - La mère du petit David a reconnu que son enfant de 14 mois était mort alors qu'elle se trouvait avec lui dans leur appartement, et qu'elle avait jeté le corps dans l'étang de Redon (Ille-et-Vilaine) où il a été retrouvé, a indiqué vendredi la procureure adjointe de Rennes Catherine Denis.

Aline Lelièvre a reconnu durant sa garde à vue que "l'enfant est mort dans l'appartement quand elle était seule avec lui, dans des circonstances qui demeurent à préciser", a déclaré Mme Denis.

Le jeune femme de 19 ans a également reconnu qu'elle avait "jeté elle-même lundi soir le corps de l'enfant dans l'étang" proche de son domicile où les gendarmes l'ont retrouvé jeudi, a ajouté Mme Denis.

L'audition de Mme Lelièvre se poursuit pour tenter de préciser les conditions dans lesquelles l'enfant est mort, a ajouté la procureure-adjointe. "Les déclarations de la mère apparentant la mort de l'enfant à un accident ne concordent pas avec d'autres éléments recueillis par les enquêteurs", a-t-elle précisé.

Une autopsie en cours vendredi matin à Rennes devrait permettre d'en savoir plus mais les premières constatations sur le corps permettent de penser que "l'enfant était déjà mort quand il a été jeté dans l'étang", selon Mme Denis.

Un scanner réalisé jeudi soir semble indiquer la présence d'eau dans les poumons de David, mais il est "peu vraisemblable que la noyade ait eu lieu dans l'étang", a-t-elle ajouté.

Aline Lelièvre a été placée en garde à vue jeudi soir à la gendarmerie de Redon, quelques heures après la découverte du corps de David dont elle avait signalé la disparition mardi matin aux gendarmes.

La mère avait alors affirmé que l'enfant aurait pu être enlevé lundi soir, alors qu'elle était descendue pour vider sa poubelle et fumer une cigarette au bas du petit immeuble de la périphérie de Redon où elle s'était installée en septembre.

Une vingtaine d'enquêteurs continuaient vendredi à rechercher dans l'appartement et aux alentours des informations et des indices supplémentaires, poursuivant notamment les interrogatoires de proches et de voisins.

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vendredi 3 novembre 2006, 11h32
Toulouse: une mère accusée d'avoir tué son bébé retrouvé dans son congélateur

TOULOUSE (AFP) - Une Toulousaine de 39 ans a été mise en examen et incarcérée jeudi pour homicide volontaire sur mineur de 15 ans, après que le corps d'un nouveau-né a été découvert dans son congélateur, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

C'est l'ex-compagnon de cette femme, resté en relation avec elle, qui a découvert le corps lors d'un passage à son domicile, et qui a prévenu la police au début de la semaine par l'intermédiaire d'une association, a précisé le procureur de la République Paul Michel.

Il venait voir les enfants, mais on ignore s'il était le père du bébé mort.

Selon les premiers éléments de l'enquête, la mort du nouveau-né remonterait à l'été 2004.

L'autopsie pratiquée jeudi a révélé que l'enfant était vivant à la naissance et qu'il avait succombé à un étouffement.

Lors de son interrogatoire, la femme a reconnu avoir tué son enfant, donnant comme seule explication qu'elle ne souhaitait par le garder.

Domiciliée à Toulouse, elle travaillait épisodiquement comme vendeuse. Elle était en proie à des difficultés sociales, et ses quatre enfants étaient placés sous assistance éducative.

Sa fille aînée, mineure en 2004, a été mise en examen pour non dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, elle savait que sa mère était enceinte et avait accouché. L'information ouverte devra préciser si elle avait été véritablement mise au courant de l'homicide, a précisé M. Michel.

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vendredi 3 novembre 2006, 12h23
Haut-Rhin: une mère accusée d'avoir tué sa fille de 7 ans jugée en janvier 2007

COLMAR (AP) - Tania Parsinari, cette femme de 31 ans accusée du meurtre de sa fille Sophia, 7 ans, sera jugée par la cour d'assises du Haut-Rhin vers la fin janvier 2007, sans doute du 22 janvier au 9 février, apprend-on vendredi de source judiciaire. La jeune femme qui clame son innocence encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Sophia avait été retrouvée morte le matin du 11 mars 2003 au bord d'un ruisseau, à 200m du domicile maternel à Brunstatt (Haut-Rhin). Sa mère avait signalé sa disparition au commissariat de police la veille à 17h30. Selon les dires de celle-ci, Sophia, qui sortait de l'école, avait décidé de rejoindre son frère aîné Mickael, âgé alors de 10 ans, sur une aire de jeux proche. Sophia n'y a jamais été vue.

Les recherches immédiates furent vaines. Après la découverte du corps, un exhibitionniste fut arrêté puis remis en liberté. L'autopsie avait révélé que Sophia avait été étouffée et non pas noyée, et que son cou révélait la trace d'une main gauche. A l'époque, sa mère avait le bras droit plâtré.

Parmi les éléments à charge, une co-détenue a affirmé que Tania Parsinari lui avait avoué le crime. La mère fut mise en examen le 19 mars suivant, mais ne fut pas autorisée à se rendre aux obsèques de sa fille. Elle avait obtenu de se recueillir quelques jours plus tard sur sa tombe.

De sa cellule, la mère a multiplié les demandes de remise en liberté et entrepris une grève de la faim. Au moment du drame, Tania Parsinari était en conflit avec son ex-mari. AP

bez/se/mw

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samedi 4 novembre 2006, 15h31
La mère du petit David écrouée pour infanticide

RENNES (Reuters) - Aline, mère d'un enfant de 14 mois retrouvé mort dans un étang proche de Redon (Ille-et-Vilaine), a été mise en examen et écrouée samedi après avoir avoué le meurtre de son fils, a-t-on appris au parquet de Rennes.

Elle est poursuivie pour "homicide volontaire sur mineur de (moins de) 15 ans", charges notifiées par un juge d'instruction à l'issue de deux jours de garde à vue à la gendarmerie..

"Elle a reconnu avoir tué son fils le lundi après-midi en l'étouffant et l'étranglant. Elle a dissimulé le corps dans un drap et un sac avant d'aller le jeter le lundi soir dans l'étang", a dit à Reuters Catherine Denis, procureur adjoint.

"Elle explique qu'elle ne supportait plus sa situation de mère célibataire et que l'enfant était une charge trop lourde pour elle", a-t-elle ajouté.

Agée de 19 ans, la jeune femme, employée dans une cafétéria, vivait seule avec son enfant, David, depuis quelques mois, dans un petit immeuble de Redon. Le père l'aurait délaissée au sixième mois de grossesse, selon des informations de presse.

Quelque temps avant les faits, la nourrice qui s'occupait de son enfant n'étant plus disponible, elle avait décidé de rester à la maison pour s'occuper de David, mais aurait rencontré de nombreux problèmes.

Dimanche dernier, l'enfant était tombé malade et la jeune femme avait alors fait appel à un voisin, l'air désemparé, rapporte le journal Le Parisien.

L'autopsie n'a pas permis d'établir les causes exactes du décès du bambin, mais des indices d'asphyxie ont été relevés. Des expertises complémentaires sont prévues.

La jeune mère avait donné l'alerte mardi matin, expliquant que son enfant avait disparu après qu'elle soit descendue déposer des poubelles et fumer une cigarette.

Il s'agissait selon elle "forcément d'un enlèvement". L'enfant a ensuite été retrouvé jeudi dans l'étang enveloppé dans un drap et vêtu d'un jean et d'une chemise à rayures, comme l'avait signalé la jeune mère aux gendarmes.

Aline a alors donné plusieurs interviews à des médias, expliquant qu'elle n'aurait pas pu tuer son fils. "Je l'aime trop", disait-elle.

Dans un premier temps, devant les gendarmes, elle a expliqué que David avait été victime d'un accident domestique dans sa baignoire et qu'elle avait paniqué. Ce n'est qu'en fin de garde à vue qu'elle a reconnu son crime.

Le juge d'instruction et les enquêteurs devraient poursuivre les investigations dans l'entourage de la jeune femme, qui devra par ailleurs subir des examens psychologiques et psychiatriques, obligatoires en matière criminelle.

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