November 11, 2006

L'institution serait-elle parfois profondemment misandre ?


MISANDRE adj. XXe siècle. Composé à partir de mis et du grec anêr, andros, « homme ».
Rare. Qui regarde l'ensemble des individus de sexe masculin avec hostilité, aversion, mépris.

Il arrive que des femmes soient aussi très sévèrement condamnées, ce fut le cas des bourreaux de Nicolas. Il arrive aussi que des hommes et des femmes soient condamnés pour des faits de pédophilie, ce fût bien le cas dans le secteur d'Outreau et ce fût aussi le cas dans la région d'Anger.

Mais si on s'en fie au journal de 20h de France 2 de ce 10 au soir, par définition, les femmes qui commettent des crimes d'infanticide (50 à 100 par an) sont en détresse et l'homme, lui, est un monstre :




Aux assises de l'Isère, à Grenoble, et selon la presse, le personnage tel que dépeint par l'accusation parait tout de même être particulier mais ce n'est pas ce que semblent exprimer les plus proches de la victime :

GRENOBLE (AFP) - L'ancien joueur international de rugby Marc Cécillon a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa femme Chantal, le 7 août 2004, vendredi par la cour d'assises de l'Isère.

A l'annonce du verdict, Angélique, la fille aînée, qui avait demandé l'indulgence des jurés, a fondu en larmes. Sa soeur, assise à côté d'elle, a tourné son regard vers le sol. Marc Cécillon est resté impassible, visiblement accablé.

Contre toute attente, les jurés ont été au-delà du réquisitoire de l'avocate générale Françoise Pavan-Dubois qui avait réclamé en milieu de journée une peine de 15 ans de réclusion à l'encontre de l'ancien rugbyman, âgé de 47 ans, capitaine du XV de France à cinq reprises.

Ils ont manifestement refusé de considérer que Marc Cécillon n'avait pas prémédité son crime comme la défense avait tenté, dans sa plaidoirie, de le démontrer.

Angélique leur avait pourtant lancé, jeudi soir, que son père "était déjà puni" et avait déclaré en larmes: "Mes deux parents me manquent, je ne peux pas rester 15 ans" (sans voir mon père).

Marc Cécillon comparaissait depuis lundi pour avoir tiré à cinq reprises sur son épouse avec un revolver 357 Magnum, alors qu'il se trouvait en état d'ivresse à une fête organisée chez des amis, à Saint-Savin (Isère).


Dans une ultime déclaration, au terme du procès, l'ancien joueur avait demandé pardon à ses filles, à sa belle-mère et même à sa femme Chantal qui, selon son avocat Me Richard Zelmati, a "habité" la salle du tribunal durant toute la semaine.

La veille, Angélique, profondément meurtrie, avait fait pleurer l'auditoire en clamant à son père: "Je ne te pardonnerai jamais mais je t'aime". "Je ne pense pas que mon père avait prévu de tuer ma mère", avait-elle ajouté à l'adresse de la Cour.

Mais, pour l'avocate générale, l'ancien troisième ligne de Bourgoin (Top 14) a bien eu le "dessein arrêté" de la tuer.

"Vous avez tiré à plusieurs reprises sur elle, en visant son ventre, à un mètre de distance, avec une arme d'un tel calibre, vous avez vidé votre chargeur sur elle, et vous ne vouliez pas la tuer! Mais qu'est-ce qu'il vous faut!", s'est-elle exclamée dans son réquisitoire.

Selon l'avocat de Marc Cécillon, le drame a découlé d'un long processus minant un homme pour qui le rugby a été tout, et qui a été confronté à une grande frustration au moment de sa retraite sportive.

Cet homme, a-t-il fait valoir, s'est retrouvé sans rien à la fin de sa carrière et a dû faire face à la vacuité de sa nouvelle vie, alors que sa femme, lassée de ses frasques et de sa propension à l'alcool, avait décidé de prendre davantage d'autonomie.

"Mon client est abasourdi. On a un délai de 10 jours pour maudire nos juges mais nous prendrons une décision avant", a déclaré après le verdict Me Richard Zelmati, laissant entendre qu'il allait faire appel.

Après l'énoncé du verdict, la mère de Marc Cécillon est allée longuement embrasser le condamné. Angélique, la fille aînée, est aussi allée embrasser son père.

Aucun membre des deux familles n'a souhaité faire de commentaire à la sortie de l'audience.


"Il fallait soigner Marc Cécillon", a martelé dans sa plaidoirie Me Zelmati, avant de conclure face aux jurés: "Ma prière, c'est que vous alliez très en deçà du réquisitoire. Oserais-je vous demander pitié?"

Il n'a pas été entendu.


La presse locale en dit cependant plus long au sujet de cette triste affaire, dès le premier article de la page on comprend la sévérité des jurés :






Une arme de 4ième catégorie, 200 € d'occasion,
une arme « de divertissement et de défense »
délivrée uniquement sur autorisation péréfectorale.


« 5 ans de droit tout le reste de travers ! » C'est ce que Coluche a dit des politiciens à une époque où le fonctionnement de l'institution judiciaire ou de la république française et de ce qui les anime n'était peut être pas aussi bien documenté qu'aujourd'hui.

L'oeuvre du marquis de Sade pourrait constituer une lecture complémentaire à celle de Maurice Joly, « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu », ou celle de Kafka, « Le procès ». En effet et selon un article de la revue Champ Pénal, l'expérience du marquis de Sade, plusieurs fois et longuement emprisonné, serait « l’expression des contraintes répressives qu’il subit tout au long de sa vie ; (...) en même temps une résistance, une entreprise de subversion de celles-ci. Sur le fond, cette œuvre radicale s’ordonne non par autour de la sexualité, mais autour de la pénalité car elle se veut le renversement de l’ordre social que l’enfermement incarne. »

Extrait de Juliette, de la 4ième partie :

- Asseyons-nous, me dit ce libertin en me prenant à part, et écoutez-moi. Avant de me condamner sur l'action que je commets, parce que vous voyez à cette action un vernis d'injustice, il faudrait, ce me semble, mieux asseoir ses combinaisons sur ce qu'on entend par juste et par injuste. Or, si vous réfléchissez bien sur les idées que donnent ces mots, vous reconnaîtrez qu'elles ne sont absolument que relatives, et qu'elles n'ont intrinsèquement rien de réel. Semblables aux idées de vice et de vertu, elles sont purement locales et géographiques, en sorte que, tout comme ce qui est vicieux à Paris se trouve une vertu à Pékin, de même ce qui est juste à Ispahan devient injuste à Copenhague. Les lois d'un pays, les intérêts d'un particulier, voilà les seules bases de la justice. Mais ces lois sont relatives aux mœurs du gouvernement où elles existent, et ces intérêts le sont aussi au physique du particulier qui les a. En sorte que l'égoïsme, comme vous le voyez, est ici la seule règle du juste ou de l'injuste, et qu'il sera très juste, suivant telle loi, de faire mourir un particulier en ce pays-ci pour une action qui lui aurait valu des couronnes ailleurs, tout comme tel intérêt particulier trouvera juste une action qui, néanmoins, sera trouvée très inique par celui qu'elle lésera. Citons quelques exemples. A Paris, la loi punit les voleurs ; elle les récompense à Sparte : voilà donc une action juste en Grèce et fort illégale en France, et par conséquent la justice aussi chimérique que la vertu. Un homme casse les deux bras à son ennemi ; selon lui, il a fait une action très juste : demandez à la victime si elle la voit comme telle. Thémis est donc une déesse fabuleuse, dont la balance est toujours à celui qui la fait pencher, et sur les yeux de laquelle on a eu raison de mettre un bandeau.

- Minski, répondis-je, j'ai toujours ouï dire, cependant, qu'il y avait une sorte de justice naturelle dont l'homme ne s'écartait jamais, ou dont il ne s'écartait pas sans remords.

- Cela est faux, dit le Moscovite, cette prétendue justice naturelle n'est que le fruit de sa faiblesse, de son ignorance ou de ses préjugés, tant qu'il n'aura aucun intérêt à la chose. S'il est le plus faible, il se rangera machinalement de ce côté, et trouvera injuste toutes les lésions du fort sur les individus de sa classe ; devient-il le plus puissant, ses opinions, ses idées sur la justice, changeront sur-le-champ : il n'y aura plus de juste que ce qui le flattera, plus d'équitable que ce qui servira ses passions, et cette prétendue justice naturelle, bien analysée, ne sera jamais que celle de ses intérêts.


Extrait de Juliette, de la 2ième partie, tout aussi intriguant :

- Je lui promets pour sa vie l'impunité la plus entière, dit Saint-Fond ; elle peut faire absolument tout ce qu'elle voudra, je lui proteste de la protéger dans tous ses écarts et de la venger, comme elle l'exigera, de tous ceux qui voudraient troubler ses plaisirs, quelque criminels qu'ils puissent être.

- Je lui en jure autant, dit d'Albert ; je lui promets, de plus, de lui faire avoir demain une lettre du chancelier qui la mettra à l'abri de toutes les poursuites qui, par tel tribunal que ce soit, pourraient être intentées contre elle dans toute l'étendue de la France. Mais, Saint-Fond, j'exige quelque chose de plus ; tout ce que nous faisons ici n'est qu'absoudre le crime, il faut l'encourager : je te demande donc des brevets de pensions pour elle, depuis deux mille francs jusqu'à vingt-cinq, en raison du crime qu'elle commettra.

- Juliette, dit Noirceuil, voilà je crois de puissants motifs, et pour donner à tes passions toute l'extension qu'elles peuvent avoir, et pour ne nous cacher aucun de tes écarts. Mais il en faut convenir, messieurs, poursuivit aussitôt mon amant sans me donner le temps de répondre, vous faites là un merveilleux usage de l'autorité qui vous est confiée par les lois et par le monarque.

- Le meilleur possible, répondit Saint-Fond ; on n'agit jamais mieux que lorsqu'on travaille pour soi ; cette autorité nous est confiée pour faire le bonheur des hommes : n'y travaillons-nous pas en faisant le nôtre et celui de cette aimable enfant ?


Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes
Colloque du 6 juin 2005 :
« Cinq ans après la loi : parité… mais presque »

De l'allocution d’ouverture,
Mme Catherine VAUTRIN,
ministre déléguée à la cohésion sociale
et à la parité :

J’ai la chance qu’elle porte sur un sujet qui m’intéresse profondément puisque j’ai vécu moi-même les difficultés liées au fait d’être femme, en entreprise comme en politique. Je sais notamment ce que représente le fait de se présenter sans investiture, lorsque son parti prétend avoir un candidat masculin beaucoup plus compétent à présenter aux législatives.

Je ne parlerai pas d’avancées, mais d’actions menées. Que d’actions ont été menées et que d’énergie dépensée jusque-là, notamment par les représentants de la société civile !

Si depuis les lois de 2000 et de 2003, la parité en politique a enregistré quelques avancées, nous savons qu’il faut aller plus loin. Nous nous situons clairement, désormais, dans une exigence de résultat, qui se mesurera à la présence effective de femmes dans les instances élues. Alors que la loi du 6 juin 2000 avait suscité de nombreuses controverses, personne n’oserait plus aujourd'hui la mettre en question, tant la parité est devenue pour tous une évidence et a acquis sa pleine légitimité. Nous savons pourtant que l’Assemblée nationale compte toujours moins de 13 % de femmes, ce qui montre le chemin qu’il reste à parcourir.


Chat avec un psychiatre que certains ne pourront pas lire plus avant que cet extrait 

Infanticide : comment s'explique le passage à l'acte ?
LEMONDE.FR | 16.10.06

L'intégralité du débat avec Paul Bensussan, psychiatre, auteur de "Le désir criminel" (Odile Jacob, 2004), mercredi 18 octobre 2006

Fairouz : Parler d'infanticide, n'est-ce pas remettre en question le concept d'instinct maternel ? Qu'en pensez-vous ?

Paul Bensussan : On présuppose souvent le fait que l'instinct maternel, d'une part, est inné, d'autre part, qu'il est fondamentalement protecteur et bienveillant. La représentation maternelle présente dans tous les esprits est fondamentalement bonne. Les choses sont en réalité plus complexes que cela.


- Par le peuple et pour le peuple -


Posted 3 days, 20 hours ago on November 11, 2006
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Préméditation caractérisée
Marc Cécillon condamné à 20 ans de prisonlefigaro.fr (Avec AP).
lefigaro.fr (Avec AP). Publié le 10 novembre 2006

Au terme d'un réquisitoire sévère de près de deux heures, alternant droit et morale, Françoise Pavan-Dubois a estimé que la préméditation était « caractérisée ». Pour la représentante du ministère public, « quand il est parti de chez lui, Marc Cécillon avait le dessein arrêté de tuer son épouse si, dans une dernière humiliation, celle-ci s'opposait à lui devant tout le monde ».

« Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité mais j'en suis bien loin en demandant 15 ans », a expliqué Françoise Pavan-Dubois, qui manifestement a entendu l'appel d'Angélique Cécillon, l'une des deux filles du rugbyman. Cette dernière avait demandé jeudi soir au jury un peu de clémence.

Me Richard Zelmati, l'avocat de Marc Cécillon, s'est quant à lui efforcé, dans sa plaidoirie, de démontrer que le crime de son client n'était pas un geste prémédité. Me Zelmati s'est également attaché à citer des individus connus qui ont tué leur femme et leur condamnation: « Carlos Monzon, 11 ans de prison, Bertrand Cantat: huit ans ».



Le dernier round de Carlos Monzon
De L'Humanité, 10 janvier 1005 :

Né dans un bidonville de Santa Fe, le champion argentin était devenu une des grandes figures de la boxe. Hors des rings, « el Macho » était tout aussi agressif et fut condamné à onze ans de prison pour le meurtre de sa femme. C’est au retour d’une permission qu’il a perdu la vie dans un accident de voiture.

(...) En 1963, après 83 combats, il devient professionnel et conquiert son premier titre des poids moyens en 1970. Le 7 novembre à Rome, il bat l’Italien Nino Benvenutti, par K-O au douzième round. A son retour, 200.000 personnes l’attendent à Santa Fe. « El Macho », surnom que lui a valu sa hargne au combat, remettra encore quatorze fois son titre en jeu, sans être jamais vaincu. Avant de rendre les gants, il est venu deux fois à Paris affronter Jean-Claude Bouttier, qui ne pourra rien devant la force indestructible de son adversaire, malgré la présence de 25.000 spectateurs et toutes le[s] vedettes du show-biz.
Posted 2 days, 5 hours ago by Bruno KANT • • • Reply
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Re: L'institution serait-elle parfois profondemment misandre ?
Le droit pénal a été conçu pour la défense de l'ordre social, pas pour celle d'intérêts privés." Cette phrase, l'avocate générale, Françoise Pavan-Dubois, a dû la prononcer souvent devant la cour d'assises. Des mots d'ordinaire nécessaires pour tenter d'apaiser les parties civiles, leur expliquer que la justice n'est pas la vengeance et que la sanction pénale ne saurait être la réparation de leur drame.

...
La veille, Angélique, la fille aînée de l'accusé, s'était levée une dernière fois pour inciter la cour et les jurés à la clémence. "Mon père n'a pas pu vouloir une chose pareille. Je pense qu'aujourd'hui, il est déjà puni." C'est à elle et à sa soeur cadette, Céline, que l'avocate générale avait tenu à s'adresser en ouvrant son réquisitoire. La peine de quinze ans de réclusion criminelle qu'elle s'apprêtait à requérir était la "sanction d'un trouble social" et "elles n'avaient pas à s'en mêler". "Elle est destinée à compenser la déchirure de l'ordre social, quelles que soient les exhortations des victimes." La cour et les jurés de l'Isère l'ont écoutée, qui sont allés largement au-delà de ses réquisitions.

...
Il y avait là deux familles, celle de Chantal et celle de Marc Cécillon, qui continuaient à se parler malgré l'épreuve et se retrouvaient souvent entre les audiences.

...
Face à cela, la justice a dressé des barrières là où il y avait des liens, dispensé d'inutiles leçons de morale, comme s'il fallait à tout prix noircir le tableau de la vie de Marc Cécillon.

...
A une femme tremblante, toujours employée dans la ville de Bourgoin - dont une bonne moitié du public de la cour d'assises était originaire -, Françoise Pavan-Dubois a longuement demandé de lui détailler la relation intime qu'elle avait entretenue avec l'ancien rugbyman dans les mois précédant le drame. "Il allait se promener avec vous l'après-midi ? - Euh, non, avait répondu la dame. - Il vous emmenait dîner le soir ? - Non plus, avait-elle murmuré, de plus en plus gênée. Il passait me voir le matin, je lui faisais le café, avait-elle ajouté doucement. - Alors, si je comprends bien, il venait, faisait ce qu'il avait à faire et repartait ?", avait ironisé l'avocate générale.

De cette vie ensuite reconstruite jusqu'à la caricature par le réquisitoire, l'avocat de la défense, Me Richard Zelmati a eu du mal à nuancer le trait. "Oui, c'était un mari volage, oui, c'était un bringueur, oui, il lui arrivait de travailler au noir mais Marc Cécillon n'a jamais voulu tuer sa femme."

...
Pas de pitié pour le héros de Bourgoin
LE MONDE | 11.11.06

Posted 1 day, 23 hours ago by Bruno KANT • • • Reply
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Re: L'institution serait-elle parfois profondemment misandre ?
mercredi 15 novembre 2006, 16h30
Marc Cécillon fait appel de sa condamnation

PARIS (Reuters) - L'ancien international de rugby Marc Cécillon, condamné vendredi dernier à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa femme, a fait appel.

Il sera rejugé dans un délai d'environ un an, a-t-on appris dans son entourage mercredi.

L'ex-capitaine de l'équipe de France dans les années 90 a fait cette démarche "personnellement", a-t-on précisé. La chambre criminelle de la Cour de cassation désignera la juridiction devant laquelle il comparaîtra en appel.

Après une semaine de procès devant la cour d'assises de l'Isère, les magistrats professionnels et les jurés étaient allés au-delà des réquisitions de 15 ans de prison.

Marc Cécillon, 47 ans, encourait la réclusion à perpétuité. L'ancienne gloire du rugby français, sélectionné 46 fois en équipe de France et capitaine cinq fois en 1992-1993, a tué sa femme Chantal le 7 août 2004 à coups de revolver, devant une cinquantaine de témoins lors d'une soirée à Saint-Vavin (Isère).

Il avait alors près de trois grammes d'alcool dans le sang et était en proie à "un délire de jalousie passionnel", selon les experts. La défense avait fait témoigner de nombreux anciens internationaux de rugby et des personnalités du sport.
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Re: L'institution serait-elle parfois profondemment misandre ?
mardi 21 novembre 2006, 19h10
Le parquet général fait appel de la condamnation à 20 ans de Marc Cécillon

GRENOBLE (AP) - Le parquet général a fait appel de la condamnation à 20 ans de réclusion criminelle prononcée le 10 novembre dernier par les assises de l'Isère à l'encontre de Marc Cécillon, accusé de l'assassinat de son épouse en août 2004, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

L'ex-international de rugby, âgé de 47 ans, avait fait appel le 15 novembre dernier de sa condamnation.

Cet appel du parquet général permettra à la nouvelle juridiction désignée par la Cour de cassation de prononcer éventuellement une peine supérieure à 20 ans à l'encontre de l'accusé.

Le 10 novembre dernier, les assises de l'Isère avaient été au-delà des réquisitions de l'avocat général qui avait réclamé 15 ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'ex-international de rugby.

La justice reproche à Marc Cécillon d'avoir tiré à plusieurs reprises, le 7 août 2004, alors qu'il était en état d'ivresse, sur son épouse Chantal qui voulait le quitter. AP


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Re: L'institution serait-elle parfois profondemment misandre ?
Marc Cécillon : procès en appel en décembre

Le procès en appel de l'ancien joueur international de rugby Marc Cécillon, condamné le 10 novembre 2006 par la cour d'assises de l'Isère à 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa femme, se déroulera à Nîmes du 1er au 5 décembre prochain, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

Les jurés de la cour d'assises de l'Isère avaient été au-delà du réquisitoire de l'avocate générale qui avait réclamé une peine de 15 ans de réclusion à l'encontre de l'ancien rugbyman, âgé de 47 ans, cinq fois capitaine du XV de France.

Condamné pour l'assassinat de sa femme Chantal le 7 août 2004, Marc Cécillon avait tiré à 5 reprises sur elle avec un revolver 357 Magnum, alors qu'il était en état d'ivresse, lors d'une fête organisée chez des amis, à Saint-Savin (Isère).

Il avait fait appel le 15 novembre 2006 et le parquet général avait, à son tour, fait appel de la condamnation quelques jours après pour permettre à la nouvelle cour de se prononcer en toute liberté.

Source : AFP

Posted 17 years, 8 months ago by Anonymous • • • Reply
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