November 15, 2006

Certains professionnels et politiciens tirent des plans sur la comète

Certains professionnels et et politiciens tirent des plans sur la comète avec de grands projets tels que ceux relatifs à « la prévention de la délinquance », au traitement, à l'enfermement, aux placements, à l'adoption d'enfants. Et pendant ce temps là, l'Inserm revoit sa copie :

Autocritique de l'Inserm après l'étude sur les troubles du comportement chez l'enfant.
L'illusoire repérage des délinquants dès la crèche
Par Eric FAVEREAU
Libé, mercredi 15 novembre 2006
Extrait :

Réforme. Message en partie reçu. En clôture de ce colloque, Jean-Marie Danion, directeur de recherche à l'Inserm, a annoncé une réforme de ce type d'expertise : «En amont de nos prochains travaux, nous allons travailler avec des groupes plus larges, en associant les sciences humaines mais aussi les associations de malades ou de familles. Ensuite, lorsque le rapport sera achevé, on le fera débattre dans plusieurs cercles, avant de le publier avec les critiques. Enfin, nous organiserons, comme on vient de le faire, des débats». L'Inserm se mettrait-il à l'heure citoyenne ?


- Le ridicule ne tue pas -


Posted 19 years, 2 months ago on November 15, 2006
The trackback url for this post is http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/844/

Manif, samedi, à Paris
vendredi 17 novembre 2006, 14h09
Manifestation contre la loi de prévention de la délinquance samedi à Paris

PARIS (AP) - Après plusieurs journées d'action un peu partout en France ces dernières semaines, les opposants au projet de loi Sarkozy sur la prévention de la délinquance appellent à une manifestation nationale à Paris samedi pour dénoncer un texte qu'ils jugent "liberticide" et en exiger le retrait.

Le cortège partira vers 13h de la place d'Italie pour rejoindre les abords du métro Sèvres-Babylone, non loin de l'Assemblée nationale où le projet de loi, adopté par le Sénat le 13 septembre, doit être examiné à partir de mardi prochain.

Les députés UMP ont décidé mardi dernier de retoucher le texte à la marge et de ne pas inclure la proposition de Nicolas Sarkozy prévoyant des peines plancher pour les mineurs récidivistes.

Ils se sont par ailleurs prononcés pour un retrait du volet psychiatrique du texte. Les professionnels du secteur avaient dénoncé un amalgame entre maladie mentale et délinquance. Ce volet sera donc traité à la place par une ordonnance du gouvernement, publiée après une concertation avec les professionnels et les familles.

Mais les dizaines d'associations et syndicats -issus notamment des secteurs de l'assistance sociale, de la protection de l'enfance, de l'éducation, et de la justice- regroupés en un "Collectif national unitaire de résistance à la délation", appellent à rester mobilisés puisque l'essentiel du texte et son esprit demeurent.

"Le projet de loi relatif à la prévention de la délinquance (...) est (...) mû par un esprit de suspicion à l'encontre de larges catégories de populations. Au lieu d'être considérés comme personnes devant être accompagnées, protégées ou soignées, les familles fragilisées, les mineurs, (...) sont désignés comme présumés délinquants et source de danger pour la société", estime le Collectif, qui compte parmi ses membres plusieurs fédérations de la CGT, la FSU, la Ligue des droits de l'homme (LDH), le Syndicat de la magistrature (SM), le Syndicat des avocats de France (SAF), l'Union syndicale de la psychiatrie, la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) ou encore l'Association nationale des assistants de service social (ANAS).

Le Collectif dénonce notamment le fait que, si le loi est appliquée, "le maire se trouverait à la fois investi de pouvoirs dans le champ de l'action sanitaire et sociale qui ressort de la compétence des conseils généraux et d'un rôle de quasi-éducateur ou de quasi procureur de la République".

"Coordonateur" de la politique de prévention, le maire, selon le projet de loi, sera en effet placé à la tête d'un "Conseil pour les droits et devoirs des familles", dans les communes de plus de 10.000 habitants. Il pourra proposer aux parents un accompagnement personnalisé et, en cas de non-respect, demander une mise sous tutelle des allocations familiales.

"Ce cumul de pouvoirs confiés à un élu local, particulièrement aux prises avec l'environnement immédiat, constituerait un danger pour les libertés individuelles. Les administrés seraient exposés au risque d'injonctions multiples et confuses de la part des différentes institutions", juge le Collectif.

Pour ce dernier, le texte dans son esprit général, "bien plus que de traiter de la prévention de la délinquance (...) propose d'aggraver la répression pénale, alors qu'il faudrait au contraire renforcer les mesures préventives dans les domaines de l'éducation, de l'action sociale, de la santé".

Le 10 octobre dernier, plusieurs milliers de personnes avaient déjà manifesté dans plusieurs villes de France contre ce projet de loi. A Paris, le cortège avait rassemblé entre 1.400 et 4.000 personnes, selon les sources. AP

god/tl


Posted 19 years, 2 months ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/844/22554/

Add Comment

( to reply to a comment, click the reply link next to the comment )

 
Comment Title
 
Your Name:
 
Email Address:
Make Public?
 
Website:
Make Public?
 
Comment:

Allowed XHTML tags : a, b, i, strong, code, acrynom, blockquote, abbr. Linebreaks will be converted automatically.

 
Captcha:
captcha image

Please type the content of the above image into the following form-field.