November 16, 2006

Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde


AP - Wed Nov 15, 4:24 PM ET PARIS - If Segolene Royal wins France's top job, do you call her "La Presidente" or "Le President"? The Socialist front-runner is shaking up language and the male-dominated political scene in a nation hungry for a fresh face.

La classe politique réagit aux propos de George Frêche et c'est encore une ultime opportunité pour tenter de jeter l'opprobre sur l'autre :

PARIS (AP), 21h05 - L'UMP se dit jeudi "profondément scandalisée" par les propos tenus par Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon, qui a critiqué publiquement la forte proportion de Noirs dans le onze tricolore.

L'UMP, par la voix de ses porte-parole Valérie Pecresse et Luc Chatel, a tenu dans un communiqué à "rappeler que la République française est riche et fière de sa diversité et que le sport, secteur reconnu d'intégration et d'unité nationale, devrait être comme tout autre domaine épargné par de telles polémiques".

"Encore une fois, Georges Frêche montre la face sombre du Parti socialiste, qui se pose pourtant trop souvent en donner de leçons sur ces sujets", conclut l'UMP.


PARIS (Reuters) - Condamné par la classe politique pour ses propos sur le nombre excessif, à ses yeux, de joueurs noirs dans l'équipe de France de football, Georges Frêche, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, ne s'est pas formellement excusé.

...
Dans un communiqué, Jacques Chirac a condamné "avec la plus grande fermeté" les propos de Georges Frêche, et rappelé dans un communiqué que "la République garantit l'égalité des citoyens sans distinction d'origine ou de religion".

...
Les élus locaux de la majorité se sont notamment interrogés sur "le silence étourdissant de Ségolène Royal dont Georges Frêche préside le comité de soutien en Languedoc-Roussillon".


Il ne s'agit pas du tout de s'excuser, comme la dernière fois sur les harkis. Là, il s'agit d'interprétations [de mes propos] qui sont totalement étrangères à leur signification exacte et à l'évidence [des propos] mal exprimés", a déclaré, jeudi 16 novembre, Georges Frêche lors d'une conférence de presse. - Le Monde, 16.11.06

PARIS (AP), 21:31 - Le président de l'UDF François Bayrou a jugé jeudi que Georges Frêche, auteur d'un nouveau dérapage verbal sur les Noirs de l'équipe de France de football, aurait dû être exclu "depuis longtemps" du Parti socialiste, notamment après "ses propos sur les harkis".

Le Monde, 13 février 2006 - Après le tollé, George Frêche s'excuse de ses propos sur les harkis. Le Monde, 26 janvier 2006 - Le député UMP Christian Vanneste condamné pour injures homophobes. Le Figaro, 16 novembre 2006, 19h58 - Royal, Fabius et DSK retiennent leur souffle


La déviance, la protection de l'enfance, la prévention de la délinquance, un marché de plusieurs milliards d'euro aussi. L'UMP siffle MAM :




Aujourd'hui s'est également ouvert le procès d'une mère pour infanticide. Les premières dépèches décrivent un vécu, une histoire toute particulière.


- La République garantirait l'égalité des citoyens -


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Re: Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde
jeudi 16 novembre 2006, 14h19
Infanticide: ouverture du procès d'une mère aux assises de Seine-et-Marne

MELUN (AFP) - Gabrielle Dufeil, 27 ans, a commencé jeudi à s'expliquer devant les jurés de la Cour d'assises de Seine-et-Marne sur le meurtre à la naissance de son fils, en 1999 à Meaux.

Le 3 août 1999, la jeune femme avait mis au monde un nourrisson dans sa chambre, en présence de son demi-frère. Elle avait enveloppé le bébé dans un jogging, l'avait mis dans un sac, et demandé à celui-ci de jeter le paquet.

A l'audience l'accusée a reconnu, "malheureusement", avoir tué son enfant, mais a répété, comme devant les enquêteurs, qu'elle ne s'était pas aperçu de sa grossesse.

Selon Me Stéphanie Thierry-Leufroi, la jeune femme, victime d'un déni de grossesse, n'a pas clairement eu conscience non plus d'accoucher, et a agi dans un état de profonde détresse.

"Il ne s'agit pas d'une affaire d'infanticide classique, où une mère veut se débarrasser de son enfant parce que c'est une charge trop lourde pour elle", a déclaré à la presse l'avocate.

"Ma cliente avait une mère très autoritaire qui lui interdisait d'avoir des rapports sexuels. Elle ne pouvait pas penser qu'elle était enceinte parce que cela aurait été franchir l'interdit de sa mère".

Pendant l'accouchement, Me Thierry-Leufroi a souligné que Gabrielle avait eu "des pertes de connaissance, perdu beaucoup de sang (...) De plus l'enfant n'a pas crié, elle était persuadée qu'il allait mourir".

Un expert psychiatre, qui a conclu à l'altération du jugement de la jeune femme pendant son crime présumé, doit témoigner vendredi matin devant les jurés. La cour entendra jeudi après-midi la mère et les frères de Gabrielle Dufeil. Le verdit est attendu dans la soirée de vendredi. L'accusée risque la réclusion criminelle à perpétuité.



jeudi 16 novembre 2006, 18h48
La relation mère-fille au coeur du procès d'une jeune mère infanticide
Par Stéphanie LEROUGE

MELUN (AFP) - La cour d'assises de Seine-et-Marne, qui juge jeudi et vendredi une jeune mère accusée d'avoir tué son bébé à la naissance en 1999 à Meaux, s'est penchée au premier jour du procès sur la relation entretenue par la jeune femme avec sa mère pour tenter de comprendre son geste.

Le 3 août 1999, Gabrielle Dufeil, 20 ans, avait mis au monde un nourrisson dans sa chambre. Elle avait enveloppé l'enfant dans un jogging, l'avait mis dans un sac, et avait demandé à son jeune frère, 15 ans, de jeter le paquet. L'enfant, né viable, était mort asphyxié.

Tout au long de ses explications, est apparu chez la jeune femme le regret d'avoir tué cet enfant, qu'elle avait reconnu après sa mort et baptisé Whouston.

L'accusée a reconnu à l'audience avoir tué son fils mais elle a nié, ainsi qu'elle l'avait fait devant les enquêteurs et devant le juge d'instruction, s'être aperçue de son état avant son accouchement et a attribué son geste à ce déni de grossesse, lié, selon son avocate, à la peur qu'elle ressentait pour sa mère.

"Pendant la grossesse de ma fille (née en 2001, NDLR), j'ai eu tous les symptômes, les nausées, les vomissements, je la sentais même bouger. Pour mon fils, je n'ai rien eu du tout. Le fait que je n'ai rien ressenti pour mon fils, c'est une injustice, parce qu'à cause de cela je l'ai perdu", a déclaré à la cour Gabrielle Dufeil, frêle silhouette vêtue de noir, la voix brisée par l'émotion.

Gabrielle Dufeil n'avait pas grossi et ni sa mère ni ses demi-frères ne s'étaient aperçus de son état.

"Ma cliente avait une mère très autoritaire qui lui interdisait d'avoir des rapports sexuels. Elle ne pouvait pas penser qu'elle était enceinte parce que cela aurait été franchir l'interdit de sa mère", a déclaré à la presse l'avocate de l'accusée Me Stéphanie Thierry-Leufroi.

Gabrielle Dufeil a expliqué à la cour que sa mère, très stricte et religieuse, parfois dure et insultante, ne voulait "pas entendre parler d'un homme dans sa vie", et qu'elle l'avait menacée de la renvoyer en République démocratique du Congo si elle dérogeait à cet interdit.

L'enquêtrice de personnalité a évoqué une femme "autoritaire, rigide, intrusive", vivant mal la relation privilégiée de sa propre mère avec sa petite-fille.

Elle a rappelé qu'Agathe Dikamona, congolaise, avait eu à l'âge de 17 ans sa fille Gabrielle alors qu'elle habitait encore à Brazzaville. Le père, un professeur blanc de Montpellier était reparti ensuite pour la France où il avait sa famille, mais Mme Dikamona avait caché à sa fille l'existence de ce père "jusqu'à ce que la couleur de peau" ne rende évident le mensonge.


Le compagnon de l'accusée a évoqué les mots très durs adressés par Mme Dikamona à sa fille alors même qu'elle se trouvait à l'hôpital, victime d'une tumeur cancéreuse au poumon. "Elle a dit que de toute façon, elle n'avait jamais apporté que des problèmes dans sa vie".

La jeune femme a éclaté en sanglots, lorsqu'elle a expliqué que sa mère, qui devait veiller à l'entretien de la tombe de l'enfant, avait laissé la concession expirer.
"Mon bébé, il ne méritait pas ça, d'être jeté dans un sac poubelle. Ca m'a soulagé de savoir qu'il était dans un cercueil. D'apprendre qu'il avait été jeté dans une fosse, c'est comme si c'était rien. Mais ce n'était pas rien, c'était mon fils".
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Re: Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde
vendredi 17 novembre 2006, 18h48
Les assises de Seine-et-Marne condamnent une mère infanticide à du sursis

MELUN (AFP) - La cour d'assises de Seine-et-Marne a condamné vendredi à cinq années de prison avec sursis, assorties d'une mise à l'épreuve de deux ans avec obligation de soins, Gabrielle Dufeil, jeune mère de 27 ans accusée d'avoir tué son bébé à la naissance, en 1999 à Meaux.

La représentante du ministère public Albane Guillard avait requis dix ans de réclusion.

Gabrielle Dufeil s'est effondrée en larmes à l'énoncé du verdict. Elle encourait la perpétuité pour le meurtre d'un mineur de moins de 15 ans. Comparaissant libre, elle n'a pas effectué de détention préventive.

"C'est un peu un miracle car dans ce genre de dossier les femmes font toujours un peu de détention", a souligné son avocate, Me Thierry-Leufroi.

Le 3 août 1999, Gabrielle Dufeil, 20 ans, avait mis au monde un nourrisson dans sa chambre. Elle avait enveloppé l'enfant dans un jogging, l'avait mis dans un sac, et avait demandé à son jeune frère de 15 ans de jeter le paquet. L'enfant, né viable, était mort asphyxié.

Tout au long des deux jours d'audience, est apparu chez la jeune femme le regret d'avoir tué cet enfant, qu'elle avait reconnu après sa mort et baptisé Whouston.

"J'ai pris mon enfant dans les bras, sur mon ventre, je me suis évanouie à plusieurs reprises. Je ne me rappelle pas l'avoir serré... je l'ai mis dans le jogging. Pour moi, ce n'était pas vivant sinon je ne l'aurais pas mis dans le sac poubelle", a expliqué à la cour Gabrielle Dufeil, la voix étranglée par l'émotion.

Selon son avocate, Gabrielle Dufeil n'a pas eu conscience de sa grossesse et a tué son enfant dans un moment d'égarement parce qu'elle pensait qu'il était mort.

Gabrielle Dufeil, jeune femme à la silhouette menue, avait à peine grossi et ni sa mère ni ses demi-frères ne s'étaient aperçus de son état. Elle-même a expliqué n'avoir ressenti aucun des symptômes de la grossesse, attribuant ce déni de grossesse à la peur que lui inspirait sa mère, qui ne l'aurait pas accepté.

"La grossesse ne pouvait avoir lieu parce que la sexualité était une faute aux yeux de sa mère. Gabrielle a totalement refoulé, +scotomisé+ sa grossesse. C'était interdit", a plaidé Me Thierry-Leufroi.

Interrogé vendredi matin, l'expert Jean-Claude Archambault a expliqué le phénomène de la scotomisation comme un processus par lequel "pour ne pas exploser d'anxiété, on fait comme s'il n'y avait rien". Il a estimé que la jeune femme se trouvait au moment de son accouchement dans un état de détresse psychologique telle que son discernement en avait été "altéré" et le contrôle de ses actes "entravé".

L'avocat général a relativisé dans ses réquisitions l'influence de cette mère dans le crime de Gabrielle Dufeil, soulignant qu'elle était majeure à l'époque des faits.

La magistrate a en outre fait valoir que l'accusée avait avoué aux policiers avoir eu des doutes sur sa grossesse, et reconnu que le bébé était vivant au moment où elle l'avait placé dans le sac. Mme Guillard a souligné qu'elle aurait pu et dû appeler les secours, au moment où elle avait compris ce qui lui arrivait.

Le frère de Gabrielle Dufeil, poursuivi pour non dénonciation de crime et non-assistance à personne en danger, doit désormais comparaître devant le tribunal pour enfant de Meaux.
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Re: Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde
jeudi 16 novembre 2006, 15h12
Mandat de Chirac: "Ne comptez-pas sur moi pour participer à l'agitation"

GERONE (AFP) - Le président Jacques Chirac, qui s'est dit "totalement mobilisé par l'action conduite au service de la France", a averti jeudi à Gérone (Espagne), qu'il ne fallait compter sur lui pour participer à "l'agitation politicienne" sur l'éventualité d'une nouvelle candidature de sa part à la présidentielle de 2007.

"Je suis avec le gouvernement totalement mobilisé pour l'action conduite au service des Français, c'est ma seule préoccupation, ma seule réflexion", a déclaré le chef de l'Etat français au cours d'une conférence de presse à l'occasion du sommet franco-espagnol de Gérone (Espagne).

...



vendredi 17 novembre 2006, 15h09
La désignation de Royal constitue une ''bonne nouvelle'' pour Bayrou

PARIS (AP) - L'investiture de Ségolène Royal "est une bonne nouvelle pour François Bayrou", a estimé vendredi le président du groupe UDF à l'Assemblée nationale Hervé Morin.

"Ce que nous craignions le plus, c'était une victoire de Dominique Strauss-Kahn qui pouvait sembler plus proche de Bayrou. C'est donc une bonne nouvelle", explique M. Morin dans un entretien à "20 Minutes".

Le député de l'Eure a estimé que la désignation de Mme Royal "créée une ouverture supplémentaire" pour la candidat de l'UDF. "Ceux qui soutenaient DSK pourraient être tentés de rejoindre François Bayrou", prédit M. Morin.

Hervé Morin prévoit par ailleurs que "le vrai caractère de Ségolène Royal apparaîtra" dans la campagne. "Tout le monde sait qu'elle a un caractère de chien et qu'elle est capable d'être méprisante avec ses collaborateurs et les gens qu'elle n'aime pas. Et pourtant, elle apparaît comme une gentille fille", déplore-t-il. AP

egp/com/tl


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Re: Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde
samedi 18 novembre 2006, 20h33
Michèle Alliot-Marie sifflée à l'UMP : "Personne ne me fera taire"

PARIS (AFP) - Michèle Alliot-Marie, qui a été sifflée jeudi lors de son discours devant le Conseil de l'UMP, revendique sa "liberté de parole" en affirmant que "personne" ne la fera "taire", dans un entretien à paraître dans le Journal du dimanche.

"Je revendique ma liberté de parole et d'action, comme je la reconnais aux autres. Personne ne me fera taire", déclare le ministre de la Défense dans cet entretien.

"Je refuse les querelles de personnes (...) Je n'entrerai jamais dans le jeu de ceux qui jouent la division, les oppositions personnelles", ajoute-t-elle, estimant que "s'il doit y avoir des affrontements, ils doivent avoir lieu avec nos adversaires politiques naturels".

Des applaudissements, mais aussi des huées, avaient marqué la fin de son discours devant les responsables UMP réunis jeudi pour adopter leur programme pour la législature 2007-2012 et valider les investitures aux législatives.

La ministre, qui a lancé en octobre l'association "Le Chêne" comme "club de pensée" au sein de l'UMP, avait notamment marqué sa différence avec le président de l'UMP Nicolas Sarkozy tant sur les institutions que sur la discrimination positive.

Disant ne pas vouloir "penser que Nicolas Sarkozy est derrière" ces huées, elle s'interroge sur le fait que "ces manifestations hostiles venaient de deux ou trois endroits bien précis de la salle. Est-ce un hasard ?"

Estimant que la diversité au sein de l'UMP doit "alimenter nos propositions, les enrichir", elle affirme: "Notre fonctionnement ne doit jamais aboutir à un compromis qui ferait de nos propositions un filet d'eau tiède, encore moins tourner à des règlements de comptes sur fond de rivalités personnelles. Cela demande de la franchise et le respect de chacun".

Mme Alliot-Marie rappelle qu'elle se prononcera sur son éventuelle candidature à l'élection présidentielle "au début de l'année prochaine". "Je n'ai aucune raison de changer ce calendrier. D'ici là, je veux faire vivre le débats d'idées au sein de ma famille politique", ajoute-t-elle.
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Re: Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde
PS: Georges Frêche menace de "semer la panique" en sortant ses dossiers sur l'affaire Urba

AP | 21.11.06 | 18:44

MONTPELLIER (AP) -- Le président socialiste du conseil régional de Languedoc-Roussillon Georges Frêche, qui a suscité la réprobation par ses propos sur la proportion de noirs dans l'équipe de France, a déclaré mardi qu'il pourrait "semer la panique" en sortant ses dossiers consacrés à l'affaire Urba-Gracco. Tout en assurant qu'il ne dirait rien, car "l'avenir de Ségolène Royal" est "plus important que ma modeste personne".

Selon "Midi Libre" du 16 novembre, M. Frêche aurait tenu les propos suivants lors de la séance du conseil de Montpellier Agglomération, au sujet de l'équipe de France de football: "Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine."

Le conseil national du Parti socialiste devait se prononcer ce mardi sur d'éventuelles sanctions contre l'élu. "A Paris, (...) il y en a un certain nombre, de plus en plus, qui veulent ma peau depuis toujours, parce que je suis un type qui n'est pas dans la norme", a commenté Georges Frêche, qui s'est exprimé mardi devant la presse à Montpellier.

"Je dis ce que je pense, et ça les gêne et surtout parce que j'ai combattu Urba Conseil depuis 1980", a-t-il dit, en référence à l'affaire de financement occulte du PS qui a valu la condamnation du trésorier du parti Henri Emmanuelli.

Dans cette affaire, "je pourrais semer une panique que vous ne pouvez pas imaginer", a-t-il affirmé, soulignant qu'il a "gardé toutes (ses) archives depuis 30 ans, toutes les interventions qu'on a faites auprès de (lui)". "Moi, je peux dire que je suis propre et sans tâche, je n'ai jamais pris un sou au contribuable nulle part", a-t-il ensuite assuré.

Mais "l'avenir de Ségolène Royal comme candidate à la présidence de la république des Français, est pour moi plus important que ma modeste personne", a-t-il ajouté, en rappelant qu'il avait "soutenu Ségolène Royal". C'est pour ça que je ne dirai rien". "Le PS, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, ils peuvent régler leurs comptes. (...) Je ne ferai rien contre mon parti", a-t-il finalement assuré. AP



mardi 21 novembre 2006, 16h38
PS: Georges Frêche allume des contre-feux après ses propos controversés

MONTPELLIER (AFP) - Fort du soutien des socialistes locaux, le président PS de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche a tenté mardi d'allumer des contre-feux contre ceux qui voudraient "sa peau" au PS national après ses propos controversés sur le nombre de "blacks" et de "blancs" au sein de l'équipe de France de football.

Récusant une nouvelle fois tout propos raciste, il a réuni les groupes communistes et Verts qui constituent sa majorité à l'assemblée régionale, pour les dissuader de tout lâchage. Au passage, et sans sembler trop inquiet sur ce point, il s'est déclaré prêt à retourner devant les électeurs s'il n'avait plus de majorité.

Dans l'après-midi, sept responsables socialistes du Languedoc-Roussillon devaient plaider sa cause auprès du premier secrétaire du PS François Hollande qui a annoncé la saisine de la commission des conflits. Celle-ci l'avait déjà exclu en mai de la direction du parti pour un précédent dérapage verbal, cette fois concernant les harkis.

Parallèlement, le président de la région a laissé entendre qu'il pourrait gêner certains socialistes s'il révélait ce qu'il sait sur le dossier Urba, avant d'aussitôt exclure cette hypothèse.

Déjà évoquée en mai par M. Frêche, Urba est une affaire de financement occulte du PS, grâce à un système de commissions sur les marchés publics, remontant aux années 80. Elle a valu une condamnation en 1996 du trésorier de l'époque Henri Emmanuelli.

"Est-ce que vous croyez que je vais semer la panique maintenant parce que j'ai gardé toutes mes archives depuis 30 ans - toutes les interventions qu'on a faites auprès de moi, sur les grandes surfaces et tout. Je pourrais semer une panique que vous ne pouvez pas imaginer", a lancé Georges Frêche.

Mais mettant en avant son soutien à Ségolène Royal qui a "de bonnes chances de l'emporter" à la présidentielle, il a immédiatement ajouté: "Je me tairai (...) Je ne ferai rien contre mon parti".

M. Frêche a pour lui une trentaine de maires et d'élus de l'agglomération de Montpellier, toutes tendances confondues, qui lui ont affiché leur soutien vendredi en dénonçant des "propos dénaturés".

Ce week-end, les membres du groupe socialiste au conseil régional ont également exprimé leur "soutien unanime", s'élevant contre "une "tempête médiatique" et "un rapport des faits supposés extrêmement parcellaire, extrait de son contexte" et tendant à accréditer l'idée que les propos de Georges Frêche auraient "une connotation raciste". "Ce qui constitue un message éhonté", ont-ils écrit dans un communiqué.

Le président du conseil régional a réaffirmé qu'il n'y avait "rien de scandaleux" dans ses propos: "J'ai dit que les Français d'origine africaine sont là (ndlr: en équipe de France) car ils sont meilleurs. Ce qui m'étonne, c'est que les autres n'y soient pas, c'est tout".

Il a nié qu'il existe un verbatim de ses propos, tenus mardi lors d'un conseil d'agglomération: "Rien n'a été enregistré", a-t-il déclaré.

Trente-huit des 43 élus de gauche au conseil régional étaient présents lors de la réunion de mardi. Les élus PCF y ont proposé des pistes de "sorties de crise" portant sur la gestion régionale et se sont ensuite réunis entre eux pour en débattre. Les Verts devaient décider d'ici à vendredi de leur maintien dans la majorité régionale.

Le Garde des Sceaux Pascal Clément a annoncé l'ouverture d'une enquête par le parquet général de Montpellier "pour voir si les propos" de M. Frêche sur la couleur de peau des footballeurs de l'équipe de France "relèvent du code pénal".
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PSG-Toulouse reporté pour des raisons de sécurité
vendredi 1 décembre 2006, 22h36
Le match PSG-Toulouse reporté pour des raisons de sécurité

PARIS (AFP) - Après avoir envisagé de doubler la mobilisation policière pour le match PSG-Toulouse dimanche au parc des Princes, la préfecture de police a finalement décidé vendredi soir de le reporter, une première inspirée par la crainte de ne pas contrôler une situation à hauts risques.

Ce match devait être le premier au Parc depuis la mort la semaine dernière d'un supporter du club parisien tué par balle par un policier.

L'annulation de la rencontre, une première de mémoire footballistique, a été scellée lors d'une réunion à la préfecture de police vendredi soir regroupant, autour du préfet de police Pierre Mutz, des représentants du monde du football, des associations de supporteurs et des fonctionnaires de police.

Cette concertation se tenait au lendemain d'exactions de supporteurs néerlandais à Nancy et alors que la montée de la tension était palpable parmi la frange violente des fans du PSG: le préfet de police a "constaté que les conditions de déroulement normal d'un match n'étaient pas réunies et a demandé à la Ligue de Football professionnel le report de la rencontre".

Mardi la préfecture avait annoncé un dispositif "exceptionnellement important" fort de plus de 1.200 fonctionnaires avant de le porter vendredi soir à 2.500, soit 500 policiers de plus que pour un choc des frères ennemis PSG-OM.

Mais les risques demeurant, la principe de précaution a prévalu alors que les renseignements généraux évoquaient "de très hauts risques à l'ordre public" dont les policiers eux-mêmes pourraient être les victimes.

L'attitude du kop de Boulogne constituait notamment une menace après la fermeture, décidée mardi, de la tribune Boulogne rouge, qui aurait pu demander à ses membres de rester à l'extérieur du stade avec le risque d'un renfort des ultras de la tribune Auteuil.

Selon une source proche du dossier, "en fait ce qui a fait basculer" la décision, "c'est les révélations concernant le passé de Granomort. Ce que les flics craignaient c'était une chasse aux flics".

Le policier Antoine Granomort, qui a tué le jeune supporteur du PSG Julien Quemener, 25 ans, jeudi, sera jugé en juin en correctionnelle à Paris pour escroquerie, avait-t-on appris de sources proches du dossier jeudi.

La décision de report du match a été plutôt bien accueillie par les différents interlocuteurs.

Michel Lepoix, responsable pour la sécurité du football au ministère de l'Intérieur, a parlé d'"une sage décision", car "toutes les conditions n'étaient effectivement pas réunies pour que ce match puisse avoir lieu".

Christophe Uldry, président des supras Auteuil a déclaré: "Je pense que c'est la meilleure des solutions".

Jean-Philippe D'Hallivilée, responsable de la sécurité du PSG, a expliqué: "Nous ce qu'on souhaite surtout, c'est un retour au calme" et cette décision "va dans le sens de l'apaisement dans un premier temps".

Le PSG s'est contenté, dans un communiqué, de prendre "acte de la décision de la préfecture". Olivier Sadran, président de Toulouse, s'est dit en tant que "citoyen", "un peu écoeuré qu'on en soit arrivé là" estimant que le match aurait "peut-être pu" être joué "à huis clos".

La tension, quoi qu'il en soit, persiste avec la volonté affirmée des supporteurs du kop de Boulogne de maintenir leur marche silencieuse à la mémoire de Julien Quemener, tué par balle à l'issue du match PSG-Tel-Aviv par un policier qui protégeait un supporteur juif.

La manifestation, malgré l'annulation du match, se déroulera sur les lieux du drame, à partir de 11h00, à proximité du Parc des Princes. Elle pourrait rassembler jusqu'à 3.000 personnes.
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