November 16, 2006

Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde


AP - Wed Nov 15, 4:24 PM ET PARIS - If Segolene Royal wins France's top job, do you call her "La Presidente" or "Le President"? The Socialist front-runner is shaking up language and the male-dominated political scene in a nation hungry for a fresh face.

La classe politique réagit aux propos de George Frêche et c'est encore une ultime opportunité pour tenter de jeter l'opprobre sur l'autre :

PARIS (AP), 21h05 - L'UMP se dit jeudi "profondément scandalisée" par les propos tenus par Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon, qui a critiqué publiquement la forte proportion de Noirs dans le onze tricolore.

L'UMP, par la voix de ses porte-parole Valérie Pecresse et Luc Chatel, a tenu dans un communiqué à "rappeler que la République française est riche et fière de sa diversité et que le sport, secteur reconnu d'intégration et d'unité nationale, devrait être comme tout autre domaine épargné par de telles polémiques".

"Encore une fois, Georges Frêche montre la face sombre du Parti socialiste, qui se pose pourtant trop souvent en donner de leçons sur ces sujets", conclut l'UMP.


PARIS (Reuters) - Condamné par la classe politique pour ses propos sur le nombre excessif, à ses yeux, de joueurs noirs dans l'équipe de France de football, Georges Frêche, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, ne s'est pas formellement excusé.

...
Dans un communiqué, Jacques Chirac a condamné "avec la plus grande fermeté" les propos de Georges Frêche, et rappelé dans un communiqué que "la République garantit l'égalité des citoyens sans distinction d'origine ou de religion".

...
Les élus locaux de la majorité se sont notamment interrogés sur "le silence étourdissant de Ségolène Royal dont Georges Frêche préside le comité de soutien en Languedoc-Roussillon".


Il ne s'agit pas du tout de s'excuser, comme la dernière fois sur les harkis. Là, il s'agit d'interprétations [de mes propos] qui sont totalement étrangères à leur signification exacte et à l'évidence [des propos] mal exprimés", a déclaré, jeudi 16 novembre, Georges Frêche lors d'une conférence de presse. - Le Monde, 16.11.06

PARIS (AP), 21:31 - Le président de l'UDF François Bayrou a jugé jeudi que Georges Frêche, auteur d'un nouveau dérapage verbal sur les Noirs de l'équipe de France de football, aurait dû être exclu "depuis longtemps" du Parti socialiste, notamment après "ses propos sur les harkis".

Le Monde, 13 février 2006 - Après le tollé, George Frêche s'excuse de ses propos sur les harkis. Le Monde, 26 janvier 2006 - Le député UMP Christian Vanneste condamné pour injures homophobes. Le Figaro, 16 novembre 2006, 19h58 - Royal, Fabius et DSK retiennent leur souffle


La déviance, la protection de l'enfance, la prévention de la délinquance, un marché de plusieurs milliards d'euro aussi. L'UMP siffle MAM :




Aujourd'hui s'est également ouvert le procès d'une mère pour infanticide. Les premières dépèches décrivent un vécu, une histoire toute particulière.


- La République garantirait l'égalité des citoyens -


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Re: Le foot, un marché de plus de 250 milliards d'euros dans le monde
PS: Georges Frêche menace de "semer la panique" en sortant ses dossiers sur l'affaire Urba

AP | 21.11.06 | 18:44

MONTPELLIER (AP) -- Le président socialiste du conseil régional de Languedoc-Roussillon Georges Frêche, qui a suscité la réprobation par ses propos sur la proportion de noirs dans l'équipe de France, a déclaré mardi qu'il pourrait "semer la panique" en sortant ses dossiers consacrés à l'affaire Urba-Gracco. Tout en assurant qu'il ne dirait rien, car "l'avenir de Ségolène Royal" est "plus important que ma modeste personne".

Selon "Midi Libre" du 16 novembre, M. Frêche aurait tenu les propos suivants lors de la séance du conseil de Montpellier Agglomération, au sujet de l'équipe de France de football: "Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine."

Le conseil national du Parti socialiste devait se prononcer ce mardi sur d'éventuelles sanctions contre l'élu. "A Paris, (...) il y en a un certain nombre, de plus en plus, qui veulent ma peau depuis toujours, parce que je suis un type qui n'est pas dans la norme", a commenté Georges Frêche, qui s'est exprimé mardi devant la presse à Montpellier.

"Je dis ce que je pense, et ça les gêne et surtout parce que j'ai combattu Urba Conseil depuis 1980", a-t-il dit, en référence à l'affaire de financement occulte du PS qui a valu la condamnation du trésorier du parti Henri Emmanuelli.

Dans cette affaire, "je pourrais semer une panique que vous ne pouvez pas imaginer", a-t-il affirmé, soulignant qu'il a "gardé toutes (ses) archives depuis 30 ans, toutes les interventions qu'on a faites auprès de (lui)". "Moi, je peux dire que je suis propre et sans tâche, je n'ai jamais pris un sou au contribuable nulle part", a-t-il ensuite assuré.

Mais "l'avenir de Ségolène Royal comme candidate à la présidence de la république des Français, est pour moi plus important que ma modeste personne", a-t-il ajouté, en rappelant qu'il avait "soutenu Ségolène Royal". C'est pour ça que je ne dirai rien". "Le PS, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, ils peuvent régler leurs comptes. (...) Je ne ferai rien contre mon parti", a-t-il finalement assuré. AP



mardi 21 novembre 2006, 16h38
PS: Georges Frêche allume des contre-feux après ses propos controversés

MONTPELLIER (AFP) - Fort du soutien des socialistes locaux, le président PS de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche a tenté mardi d'allumer des contre-feux contre ceux qui voudraient "sa peau" au PS national après ses propos controversés sur le nombre de "blacks" et de "blancs" au sein de l'équipe de France de football.

Récusant une nouvelle fois tout propos raciste, il a réuni les groupes communistes et Verts qui constituent sa majorité à l'assemblée régionale, pour les dissuader de tout lâchage. Au passage, et sans sembler trop inquiet sur ce point, il s'est déclaré prêt à retourner devant les électeurs s'il n'avait plus de majorité.

Dans l'après-midi, sept responsables socialistes du Languedoc-Roussillon devaient plaider sa cause auprès du premier secrétaire du PS François Hollande qui a annoncé la saisine de la commission des conflits. Celle-ci l'avait déjà exclu en mai de la direction du parti pour un précédent dérapage verbal, cette fois concernant les harkis.

Parallèlement, le président de la région a laissé entendre qu'il pourrait gêner certains socialistes s'il révélait ce qu'il sait sur le dossier Urba, avant d'aussitôt exclure cette hypothèse.

Déjà évoquée en mai par M. Frêche, Urba est une affaire de financement occulte du PS, grâce à un système de commissions sur les marchés publics, remontant aux années 80. Elle a valu une condamnation en 1996 du trésorier de l'époque Henri Emmanuelli.

"Est-ce que vous croyez que je vais semer la panique maintenant parce que j'ai gardé toutes mes archives depuis 30 ans - toutes les interventions qu'on a faites auprès de moi, sur les grandes surfaces et tout. Je pourrais semer une panique que vous ne pouvez pas imaginer", a lancé Georges Frêche.

Mais mettant en avant son soutien à Ségolène Royal qui a "de bonnes chances de l'emporter" à la présidentielle, il a immédiatement ajouté: "Je me tairai (...) Je ne ferai rien contre mon parti".

M. Frêche a pour lui une trentaine de maires et d'élus de l'agglomération de Montpellier, toutes tendances confondues, qui lui ont affiché leur soutien vendredi en dénonçant des "propos dénaturés".

Ce week-end, les membres du groupe socialiste au conseil régional ont également exprimé leur "soutien unanime", s'élevant contre "une "tempête médiatique" et "un rapport des faits supposés extrêmement parcellaire, extrait de son contexte" et tendant à accréditer l'idée que les propos de Georges Frêche auraient "une connotation raciste". "Ce qui constitue un message éhonté", ont-ils écrit dans un communiqué.

Le président du conseil régional a réaffirmé qu'il n'y avait "rien de scandaleux" dans ses propos: "J'ai dit que les Français d'origine africaine sont là (ndlr: en équipe de France) car ils sont meilleurs. Ce qui m'étonne, c'est que les autres n'y soient pas, c'est tout".

Il a nié qu'il existe un verbatim de ses propos, tenus mardi lors d'un conseil d'agglomération: "Rien n'a été enregistré", a-t-il déclaré.

Trente-huit des 43 élus de gauche au conseil régional étaient présents lors de la réunion de mardi. Les élus PCF y ont proposé des pistes de "sorties de crise" portant sur la gestion régionale et se sont ensuite réunis entre eux pour en débattre. Les Verts devaient décider d'ici à vendredi de leur maintien dans la majorité régionale.

Le Garde des Sceaux Pascal Clément a annoncé l'ouverture d'une enquête par le parquet général de Montpellier "pour voir si les propos" de M. Frêche sur la couleur de peau des footballeurs de l'équipe de France "relèvent du code pénal".
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