November 17, 2006
La couardise des politiques fustigée
Toulouse avait déjà suscité une polémique assez vive à l'occasion de l'annonce et de la préparation d'un congrès, la place de l'enfant dans l'espace du conflit. Toulouse vient maintenant d'organiser un meeting, il est étrange que sa publicité n'a pas été interdite au motif des troubles qu'elle pourrait susciter.
La société semble atomisée, les uns et les autres étant chacuns aveuglés qui par ses croyances, qui par ses convictions. Quelqu'un envisagera-t-il encore le dialogue ou y aura-t-il purement et simplement impasse de la conférence de la dernière chance ? Il est une coutume dans notre société occidentale qui consiste à annoncer la fin du monde en période de crise. Y aurait-il aujourd'hui imposture pour rassembler les hommes, ces animaux aujourd'hui peut être grégaires ?
Pourtant, dans l'émission « A vous de juger » du 16 au soir sur France 2, l'auditoire paraissait inquiet mais surtout lucide et éclairé face aux politiques et leurs discours. Pour ma part, je partage le sentiment de Cukiermann, les participants à ce meeting sont tous des Robert Redeker, ils semblent avoir négligé certains aspects de l'histoire qui ne se résume pas qu'au siècle dernier et encore moins à une pensée et point de vue unique sur cette histoire :
La liberté d'expression défendue lors d'un meeting de soutien à Robert Redeker Le Monde avec AFP, 16.11.06 Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie menacé de mort après la publication il y a deux mois dans Le Figaro d'une diatribe sur l'islam intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", a assisté, mercredi 15 novembre, à Toulouse au meeting de soutien en sa faveur oraganisé par diverses associations. "L'organisation de ce meeting m'émeut profondément", a-t-il expliqué en clôture de la réunion, avant de rappeler les étapes de "l'affaire" et de faire applaudir le travail "formidable" de la gendarmerie qui le protège "24 heures sur 24". Parlant de sa vie actuelle, il a dit avoir été "exfiltré de l'existence", tout comme sa famille, et a rappelé avec force qu'"une opinion sans détracteurs, en démocratie, n'est pas une opinion". Dernier orateur à s'exprimer avant lui, le philosophe Bernard-Henry Lévy avait expliqué que son soutien était "une question de réflexe". "Nous devons le soutenir au nom du légitime choc des opinions", a-t-il martelé. Le réalisateur Claude Lanzmann a évoqué "ce sacripant de Redeker, ce philosophe". "Cet homme est une grande voix que l'on veut faire taire, une lumière que l'on veut éteindre", a déclaré le réalisateur de Shoah. "NOUS SOMMES TOUS DES ROBERT REDEKER" Au cours de la soirée "pour la loi et le droit républicain pour la liberté d'expression", notamment organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), SOS-Racisme et l'hebdomadaire Charlie Hebdo, plusieurs personnalités ont également pris la parole, comme le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, ou le journaliste et écrivain Mohammed Sifaoui, ou par écran interposé comme Marek Halter ou Dominique Strauss-Kahn. Le président du CRIF national, Robert Cukiermann, a fustigé "la couardise des politiques qui acceptent si facilement les menaces des fanatiques", et "l'esprit de Munich, qui pollue tous les esprits", avant d'expliquer "nous sommes tous des Robert Redeker". Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, a jugé que l'"on est dans une très sale ambiance depuis quelques mois", rappelant l'affaire des caricatures de Mahomet ou d'un opéra annulé en Allemagne. Depuis les menaces contre Salman Rushdie en 1989, les islamistes, a-t-il expliqué, "ont inventé le concept d'islamophobie qui veut renvoyer toute critique de l'islam à du racisme, c'est un renversement de toute logique". "Nous ne nous laisserons pas impressionner", a-t-il conclu. Dans sa tribune, intitulée « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? », M. Redeker affirmait notamment : « Chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. (...) Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l'islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine. Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. » L'édition du quotidien dans laquelle figure cette tribune a été interdite de vente en Tunisie et en Egypte. |
L'esprit de Munich
Il existe une contradiction fondamentale entre la partie la plus ancienne du Coran, exprimée par Mahomet à la Mecque quand l'Islam était tolérant et la partie ultérieure, exprimée par Mahomet à Médine lorsque l'Islam conquérant et victorieux ne toléra plus de déviation. Les versets les plus anciens, les "manshuks", sont humains et libéraux. C'est sur eux que s'appuient les érudits qui veulent montrer que l'Islam est une religion tolérante et compatissante. (...) A Munich aussi, nous avions "retiré nos troupes" plutôt que de combattre le nazisme lorsqu'il en était encore temps. On connaît la suite.
Le dogme et l'érésie
C'est sous Constantin converti au lendemain du miracle de Milvius, que le terme « hérésie », du grec haireris qui signifie « choix », cesse de désigner une alternative religieuse et prend le sens péjoratif d'« erreur », selon les dogmes de la nouvelle orthodoxie édictés en 325.
L'inquisition, rempart de la foi ?
Découvertes Gallimard, page 11
En 312, Constantin, qui gouvernait la Gaule et la Grande-Bretagne et qui favorisait les Chrétiens, attaqua Maxence qui, lui, régnait sur l'Italie et l'Afrique. Les armées de Constantin fondirent sur Rome, écrasèrent celles de son concurrent d'abord à Turin, puis au Pont Milvius, dans les faubourgs de Rome, où leur chef trouva la mort, noyé dans le Tibre par où il tentait de s'enfuir avec ses troupes débandées.
Une légende veut qu'avant cette bataille décisive, Constantin ait bénéficié d'une vision du monogramme du Christ, flamboyant dans les nues, accompagné des mots In hoc signo vinces (= "Par ce signe, tu vaincras").
... Avec Constantin, l'Empire prit définitivement la forme d'une monarchie absolue de droit divin. Le rôle du Sénat de Rome fut réduit à celui d'un conseil municipal, concurrencé par celui de Constantinople. Le titre de Consul devint purement honorifique. La cour devint le centre de l'État.
La chancellerie, le consistoire et les grands services disposèrent d'une puissante administration où les représentants du souverain prirent en main tous les rouages de l'État.
... L'œuvre religieuse de Constantin est capitale, puisqu'elle devait aboutir à la constitution d'un Empire chrétien.
Vers 319, Arius, prêtre d'Alexandrie prêchait une doctrine originale concernant la Trinité : seul le Père était véritablement de nature divine ; Jésus, le Fils n'était que la première de ses créatures. Ces idées furent condamnées une première fois, par un synode tenu à Alexandrie où l'on excommunia le prêtre Arius. Le patriarche d'Alexandrie communiqua cette sanction au pape Sylvestre. Mais celui-ci adopta une attitude prudente et attentiste (certains diront chèvre-choutiste), se gardant bien de prendre position dans le conflit idéologique.
Profitant sans doute du silence de celui qui, qu'on le veuille ou non, était reconnu comme la plus haute autorité de l'Église en matière dogmatique, l'hérésie gagna du terrain, entraînant avec elle son cortège de troubles et de violences.
Empereurs romains,
Constantin Ier "le grand"
IVe siècle: la seule religion d’Etat
En quelques années, les chrétiens assistent à un retournement complet de la situation qui prévalait au IIIe siècle: le paganisme est interdit, les païens sont persécutés, et le christianisme devient la seule religion d’Etat. Constantin est le premier empereur romain à se convertir à la nouvelle foi.
l'histoire du christianisme,
Le Temps
Le Monde, 30.09.06 - Un professeur de philosophie menacé de mort pour une tribune sur l'islam 20Minutes.fr avec AFP, 21.10.06 - "La France, pays des Lumières et de la séparation des pouvoirs, est devenue la lampe de poche judiciaire de l'Europe", a lancé M. Barella. |
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Re: La couardise des politiques fustigée
Ce meeting, à Toulouse, pourrait être à la limite de l'entreprise terroriste. On ne peut cependant pas parler d'une association de malfaiteurs.
Dépêches de l'Education
du Jeudi 16 novembre 2006
Affaire Redeker: pas de nouvelles menaces de mort depuis septembre (parquet)
Le parquet antiterroriste, qui enquête sur des menaces de mort contre le professeur de philosophie Robert Redeker, auteur d'une tribune sur l'islam dans Le Figaro, n'a été saisi d'aucune nouvelle menace depuis fin septembre, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Au lendemain d'un meeting de soutien au professeur, qui s'est tenu à Toulouse en présence de l'intéressé organisé par diverses associations, l'enquête préliminaire ouverte par le parquet le 22 septembre est toujours en cours, a-t-on indiqué de même source.
Cette enquête vise les infractions de "menaces de mort" et "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Robert Redeker avait publié dans le Figaro daté du 19 septembre une tribune intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?".
Peu après la publication, une première série de menaces, sous la forme d'e-mails, avait été adressée au professeur enseignant en Haute-Garonne, le contraignant à renoncer à son activité professionnelle.
"On te connaît très bien, tu as signé ton arrêt de mort", pouvait-on notamment lire dans des courriers, selon ses dires à la presse.
Parallèlement, avait assuré le professeur, des "forums djihadistes" avaient diffusé "toutes (ses) coordonnées pour pouvoir (l')assassiner".
Le 29 septembre, M. Redeker avait reçu un nouvel e-mail contenant également une menace de mort. Identifié par les enquêteurs, l'auteur de ce message avait été interpellé le 16 octobre à Orléans.
Après 24 heures de garde à vue, le parquet de Paris a considéré que le message n'avait aucun caractère terroriste. La section antiterroriste s'est donc dessaisie au profit du parquet d'Orléans. Mis en examen, il a été laissé libre sous contrôle judiciaire.
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Dépêches de l'Education
du Jeudi 16 novembre 2006
Affaire Redeker: pas de nouvelles menaces de mort depuis septembre (parquet)
Le parquet antiterroriste, qui enquête sur des menaces de mort contre le professeur de philosophie Robert Redeker, auteur d'une tribune sur l'islam dans Le Figaro, n'a été saisi d'aucune nouvelle menace depuis fin septembre, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Au lendemain d'un meeting de soutien au professeur, qui s'est tenu à Toulouse en présence de l'intéressé organisé par diverses associations, l'enquête préliminaire ouverte par le parquet le 22 septembre est toujours en cours, a-t-on indiqué de même source.
Cette enquête vise les infractions de "menaces de mort" et "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Robert Redeker avait publié dans le Figaro daté du 19 septembre une tribune intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?".
Peu après la publication, une première série de menaces, sous la forme d'e-mails, avait été adressée au professeur enseignant en Haute-Garonne, le contraignant à renoncer à son activité professionnelle.
"On te connaît très bien, tu as signé ton arrêt de mort", pouvait-on notamment lire dans des courriers, selon ses dires à la presse.
Parallèlement, avait assuré le professeur, des "forums djihadistes" avaient diffusé "toutes (ses) coordonnées pour pouvoir (l')assassiner".
Le 29 septembre, M. Redeker avait reçu un nouvel e-mail contenant également une menace de mort. Identifié par les enquêteurs, l'auteur de ce message avait été interpellé le 16 octobre à Orléans.
Après 24 heures de garde à vue, le parquet de Paris a considéré que le message n'avait aucun caractère terroriste. La section antiterroriste s'est donc dessaisie au profit du parquet d'Orléans. Mis en examen, il a été laissé libre sous contrôle judiciaire.
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Re: La couardise des politiques fustigée
vendredi 17 novembre 2006, 4h39
Madrid et Paris annoncent une nouvelle initiative en faveur de la paix au Proche-Orient
GERONE (AP) - L'Europe doit reprendre un rôle prépondérant pour faire cesser le conflit israélo-palestinien. C'est fortes de ce credo que l'Espagne, la France et l'Italie parraineront une nouvelle initiative en faveur de la paix au Proche-Orient, a annoncé jeudi le président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, lors du 19e sommet franco-espagnol à Gérone.
"La paix entre Israël et les Palestiniens signifie dans une large mesure la paix sur la scène internationale", a déclaré M. Zapatero au cours de sa conférence de presse avec le président français Jacques Chirac.
Ce sommet annuel qui réunit le chef de l'Etat français et le chef du gouvernement espagnol intervient après la visite de M. Zapatero en Turquie, où il avait fait savoir que l'Espagne travaillait au sein de l'UE à une nouvelle initiative pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
"Nous ne pouvons pas rester impassibles face à l'horreur qui continue d'être exposée sous nos yeux", a souligné M. Zapatero, citant le tir d'artillerie israélien qui a tué 19 civils la semaine dernière dans la localité palestinienne de Beït Hanoun et la mort d'une Israélienne de 57 ans tuée par un tir de roquette palestinienne à Sderot.
Les violences, a poursuivi le Premier ministre espagnol, ont atteint un niveau rendant nécessaire "une action déterminée, urgente, de la communauté internationale".
Ce projet en cinq points aux contours encore largement flous prévoit un cessez-le-feu-immédiat, un échange de prisonniers y compris ceux dont la capture a déclenché cet été la guerre au Liban, des pourparlers entre le Premier ministre israélien et le président palestinien, la formation par les Palestiniens d'un gouvernement d'unité nationale, ainsi qu'une mission internationale à Gaza de surveillance d'un cessez-le-feu et une grande conférence internationale sur le Proche-Orient.
Sur ces cinq points, seul la mention d'observateurs va au-delà du plan que Mahmoud Abbas propose au Hamas comme base de la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Le chef du gouvernement espagnol n'a pas en revanche fait de mention explicite d'une reconnaissance d'Israël par le Mouvement de la résistance islamique, exigée notamment par l'UE.
L'Espagne espère enrôler dans cette initiative Londres, Berlin, et les Vingt-Cinq dans leur totalité, d'ici le prochain Conseil européen à Bruxelles, à la mi-décembre. Jacques Chirac a lui dit espérer que l'UE chercherait à lancer les réformes politiques nécessaires pour le Proche-Orient.
A Rome, le Président du Conseil italien Romano Prodi a qualifié l'initiative de "série d'actions visant à des résultats concrets dans une situation où la souffrance a atteint des niveaux intolérables". Londres a réservé son commentaire, attendant de connaître les détails du plan, en décembre.
Le gouvernement israélien n'a pas souhaité commenter, mais des responsables du ministère des Affaires étrangères cités par la radio israélienne, s'opposaient fermement au plan, inistant sur des négociations directes et rejetant toute conférence de paix ou médiateur internationals.
Interrogé sur le fait de savoir si cette initiative ne devait pas au préalable recueillir l'assentiment d'Israël et des Etats-Unis, M. Zapatero a répondu: "il faut bien que quelqu'un fasse le premier pas".
De son côté, le négociateur palestinien Saeb Erekat, proche d'Abbas, a jugé bienvenue toute initiative internationale de paix, sans pour autant véritablement se réjouir: "nous n'avons pas besoin de réinventer la roue, nous n'avons pas besoin d'une nouvelle initiative. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un mécanisme de mise en oeuvre et de calendrier. Le président Bush a parlé d'un statut définitif avec deux Etats côte-à-côte. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un processus politique réaliste, et c'est là que cette initiative peut intervenir".
Dans le contexte de la nouvelle donne intérieure aux Etats-Unis, l'Europe espère une politique étrangère américaine plus humble et de ce fait un rôle plus important de l'UE sur le dossier du Proche-Orient. Mais à ce jour, les efforts européens ont connu des obstacles, nombre de responsables israéliens jugent les Européens pro-Palestiniens.
José Luis Rodriguez Zapatero et Jacques Chirac ont par ailleurs présidé le premier Conseil franco-espagnol de défense et de sécurité, sur le modèle de ce qui existe déjà entre Paris et Berlin. Ils devaient évoquer aussi le dialogue avec l'ETA, alors que le vol récent d'armes près de Nîmes et les communiqués très fermes du mouvement séparatiste basque font craindre qu'il n'ait pas renoncé à la violence. L'ETA a annoncé un cessez-le feu permanent il y a sept mois. AP
ll/v0520/nc
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Madrid et Paris annoncent une nouvelle initiative en faveur de la paix au Proche-Orient
GERONE (AP) - L'Europe doit reprendre un rôle prépondérant pour faire cesser le conflit israélo-palestinien. C'est fortes de ce credo que l'Espagne, la France et l'Italie parraineront une nouvelle initiative en faveur de la paix au Proche-Orient, a annoncé jeudi le président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, lors du 19e sommet franco-espagnol à Gérone.
"La paix entre Israël et les Palestiniens signifie dans une large mesure la paix sur la scène internationale", a déclaré M. Zapatero au cours de sa conférence de presse avec le président français Jacques Chirac.
Ce sommet annuel qui réunit le chef de l'Etat français et le chef du gouvernement espagnol intervient après la visite de M. Zapatero en Turquie, où il avait fait savoir que l'Espagne travaillait au sein de l'UE à une nouvelle initiative pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
"Nous ne pouvons pas rester impassibles face à l'horreur qui continue d'être exposée sous nos yeux", a souligné M. Zapatero, citant le tir d'artillerie israélien qui a tué 19 civils la semaine dernière dans la localité palestinienne de Beït Hanoun et la mort d'une Israélienne de 57 ans tuée par un tir de roquette palestinienne à Sderot.
Les violences, a poursuivi le Premier ministre espagnol, ont atteint un niveau rendant nécessaire "une action déterminée, urgente, de la communauté internationale".
Ce projet en cinq points aux contours encore largement flous prévoit un cessez-le-feu-immédiat, un échange de prisonniers y compris ceux dont la capture a déclenché cet été la guerre au Liban, des pourparlers entre le Premier ministre israélien et le président palestinien, la formation par les Palestiniens d'un gouvernement d'unité nationale, ainsi qu'une mission internationale à Gaza de surveillance d'un cessez-le-feu et une grande conférence internationale sur le Proche-Orient.
Sur ces cinq points, seul la mention d'observateurs va au-delà du plan que Mahmoud Abbas propose au Hamas comme base de la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Le chef du gouvernement espagnol n'a pas en revanche fait de mention explicite d'une reconnaissance d'Israël par le Mouvement de la résistance islamique, exigée notamment par l'UE.
L'Espagne espère enrôler dans cette initiative Londres, Berlin, et les Vingt-Cinq dans leur totalité, d'ici le prochain Conseil européen à Bruxelles, à la mi-décembre. Jacques Chirac a lui dit espérer que l'UE chercherait à lancer les réformes politiques nécessaires pour le Proche-Orient.
A Rome, le Président du Conseil italien Romano Prodi a qualifié l'initiative de "série d'actions visant à des résultats concrets dans une situation où la souffrance a atteint des niveaux intolérables". Londres a réservé son commentaire, attendant de connaître les détails du plan, en décembre.
Le gouvernement israélien n'a pas souhaité commenter, mais des responsables du ministère des Affaires étrangères cités par la radio israélienne, s'opposaient fermement au plan, inistant sur des négociations directes et rejetant toute conférence de paix ou médiateur internationals.
Interrogé sur le fait de savoir si cette initiative ne devait pas au préalable recueillir l'assentiment d'Israël et des Etats-Unis, M. Zapatero a répondu: "il faut bien que quelqu'un fasse le premier pas".
De son côté, le négociateur palestinien Saeb Erekat, proche d'Abbas, a jugé bienvenue toute initiative internationale de paix, sans pour autant véritablement se réjouir: "nous n'avons pas besoin de réinventer la roue, nous n'avons pas besoin d'une nouvelle initiative. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un mécanisme de mise en oeuvre et de calendrier. Le président Bush a parlé d'un statut définitif avec deux Etats côte-à-côte. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un processus politique réaliste, et c'est là que cette initiative peut intervenir".
Dans le contexte de la nouvelle donne intérieure aux Etats-Unis, l'Europe espère une politique étrangère américaine plus humble et de ce fait un rôle plus important de l'UE sur le dossier du Proche-Orient. Mais à ce jour, les efforts européens ont connu des obstacles, nombre de responsables israéliens jugent les Européens pro-Palestiniens.
José Luis Rodriguez Zapatero et Jacques Chirac ont par ailleurs présidé le premier Conseil franco-espagnol de défense et de sécurité, sur le modèle de ce qui existe déjà entre Paris et Berlin. Ils devaient évoquer aussi le dialogue avec l'ETA, alors que le vol récent d'armes près de Nîmes et les communiqués très fermes du mouvement séparatiste basque font craindre qu'il n'ait pas renoncé à la violence. L'ETA a annoncé un cessez-le feu permanent il y a sept mois. AP
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Robert Redeker et les strings
POLEMIQUE
Le texte de la tribune
de Robert Redeker
NOUVELOBS.COM | 16.11.06 | 09:08
Voici le texte intégral du philosophe Robert Redeker * publié sous forme de tribune dans le journal Le Figaro du 19 septembre 2006 sous le titre "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?". La publication de ce texte avait conduit à la confiscation du quotidien français par les autorités tunisiennes pour insulte à l’islam.
"LES REACTIONS suscitées par l’analyse de Benoît XVI sur l’islam et la violence s’inscrivent dans la tentative menée par cet islam d’étouffer ce que l’Occident a de plus précieux qui n’existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s’exprimer.
L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d’un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l’école, accusation d’islamophobie contre les esprits libres.
Comment expliquer l’interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l’argument avancé : risque de «troubles à l’ordre public».
Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l’affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ?
Pourtant, la non-interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l’oppression contre les femmes suscite, plus propre à «troubler l’ordre public» que le string. Il n’est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l’islam.Ou, à tout le moins, qu’elle résulte de l’insidieuse pression musulmane sur les esprits. Islamisation des esprits : ceux-là même qui s’élevaient contre l’inauguration d’un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s’opposent pas à la construction de mosquées. L’islam tente d’obliger l’Europe à se plier à sa vision de l’homme.
Comme jadis avec le communisme, l’Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L’islam se présente, à l’image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental.
À l’instar du communisme d’autrefois, l’islam, pour conquérir les esprits, joue sur une corde sensible.
Il se targue d’une légitimité qui trouble la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd’hui elle viendrait de La Mecque ! Aujourd’hui à nouveau, des intellectuels incarnent cet oeil du Coran, comme ils incarnaient l’oeil de Moscou hier. Ils excommunient pour islamophobie, comme hier pour anticommunisme.
Dans l’ouverture à autrui, propre à l’Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi. L’Occidental, héritier du christianisme, est l’être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l’identique de feu le communisme, l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence.
Ce sont des faiblesses qu’il veut exploiter au moyen «d’idiots utiles», les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d’imposer l’ordre coranique au monde occidental lui-même.
Le Coran est un livre d’inouïe violence.
Maxime Rodinson énonce, dans l’Encyclopédia Universalis, quelques vérités aussi importantes que taboues en France.
D’une part, «Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire (...) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie (...) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin».
D’autre part, «Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu’il accusait d’un comportement suspect».
Enfin, «après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha, qui avait à peine une dizaine d’années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages».
Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.
De fait, l’Église catholique n’est pas exempte de reproches.
Son histoire est jonchée de pages noires, sur lesquelles elle a fait repentance.
L’Inquisition, la chasse aux sorcières, l’exécution des philosophes Bruno et Vanini, ces mal-pensants épicuriens, celle, en plein XVIIIe siècle, du chevalier de La Barre pour impiété, ne plaident pas en sa faveur. Mais ce qui différencie le christianisme de l’islam apparaît : il est toujours possible de retourner les valeurs évangéliques, la douce personne de Jésus contre les dérives de l’Église.
Aucune des fautes de l’Église ne plonge ses racines dans l’Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l’institution ecclésiale.
Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine.
La lapidation de Satan, chaque année à La Mecque, n’est pas qu’un phénomène superstitieux. Elle ne met pas seulement en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie. Sa portée est anthropologique. Voilà en effet un rite, auquel chaque musulman est invité à se soumettre, inscrivant la violence comme un devoir sacré au coeur du croyant.
Cette lapidation, s’accompagnant annuellement de la mort par piétinement de quelques fidèles, parfois de plusieurs centaines, est un rituel qui couve la violence archaïque.
Au lieu d’éliminer cette violence archaïque, à l’imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c’est-à-dire l’entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l’islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud. Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine.
Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l’islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l’Occident «le monde libre» par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce «monde libre», fonctionnaires zélés de l’œil du Coran, pullulent en son sein."
* Robert Redeker est philosophe. professeur au lycée Pierre-Paul-Riquet à Saint-Orens de Gammeville. Prochain ouvrage à paraître: "Dépression et philosophie" (éditions Pleins Feux).
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Le texte de la tribune
de Robert Redeker
NOUVELOBS.COM | 16.11.06 | 09:08
Voici le texte intégral du philosophe Robert Redeker * publié sous forme de tribune dans le journal Le Figaro du 19 septembre 2006 sous le titre "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?". La publication de ce texte avait conduit à la confiscation du quotidien français par les autorités tunisiennes pour insulte à l’islam.
"LES REACTIONS suscitées par l’analyse de Benoît XVI sur l’islam et la violence s’inscrivent dans la tentative menée par cet islam d’étouffer ce que l’Occident a de plus précieux qui n’existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s’exprimer.
L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d’un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l’école, accusation d’islamophobie contre les esprits libres.
Comment expliquer l’interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l’argument avancé : risque de «troubles à l’ordre public».
Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l’affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ?
Pourtant, la non-interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l’oppression contre les femmes suscite, plus propre à «troubler l’ordre public» que le string. Il n’est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l’islam.Ou, à tout le moins, qu’elle résulte de l’insidieuse pression musulmane sur les esprits. Islamisation des esprits : ceux-là même qui s’élevaient contre l’inauguration d’un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s’opposent pas à la construction de mosquées. L’islam tente d’obliger l’Europe à se plier à sa vision de l’homme.
Comme jadis avec le communisme, l’Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L’islam se présente, à l’image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental.
À l’instar du communisme d’autrefois, l’islam, pour conquérir les esprits, joue sur une corde sensible.
Il se targue d’une légitimité qui trouble la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd’hui elle viendrait de La Mecque ! Aujourd’hui à nouveau, des intellectuels incarnent cet oeil du Coran, comme ils incarnaient l’oeil de Moscou hier. Ils excommunient pour islamophobie, comme hier pour anticommunisme.
Dans l’ouverture à autrui, propre à l’Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi. L’Occidental, héritier du christianisme, est l’être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l’identique de feu le communisme, l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence.
Ce sont des faiblesses qu’il veut exploiter au moyen «d’idiots utiles», les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d’imposer l’ordre coranique au monde occidental lui-même.
Le Coran est un livre d’inouïe violence.
Maxime Rodinson énonce, dans l’Encyclopédia Universalis, quelques vérités aussi importantes que taboues en France.
D’une part, «Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire (...) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie (...) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin».
D’autre part, «Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu’il accusait d’un comportement suspect».
Enfin, «après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha, qui avait à peine une dizaine d’années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages».
Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.
De fait, l’Église catholique n’est pas exempte de reproches.
Son histoire est jonchée de pages noires, sur lesquelles elle a fait repentance.
L’Inquisition, la chasse aux sorcières, l’exécution des philosophes Bruno et Vanini, ces mal-pensants épicuriens, celle, en plein XVIIIe siècle, du chevalier de La Barre pour impiété, ne plaident pas en sa faveur. Mais ce qui différencie le christianisme de l’islam apparaît : il est toujours possible de retourner les valeurs évangéliques, la douce personne de Jésus contre les dérives de l’Église.
Aucune des fautes de l’Église ne plonge ses racines dans l’Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l’institution ecclésiale.
Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine.
La lapidation de Satan, chaque année à La Mecque, n’est pas qu’un phénomène superstitieux. Elle ne met pas seulement en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie. Sa portée est anthropologique. Voilà en effet un rite, auquel chaque musulman est invité à se soumettre, inscrivant la violence comme un devoir sacré au coeur du croyant.
Cette lapidation, s’accompagnant annuellement de la mort par piétinement de quelques fidèles, parfois de plusieurs centaines, est un rituel qui couve la violence archaïque.
Au lieu d’éliminer cette violence archaïque, à l’imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c’est-à-dire l’entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l’islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud. Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine.
Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l’islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l’Occident «le monde libre» par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce «monde libre», fonctionnaires zélés de l’œil du Coran, pullulent en son sein."
* Robert Redeker est philosophe. professeur au lycée Pierre-Paul-Riquet à Saint-Orens de Gammeville. Prochain ouvrage à paraître: "Dépression et philosophie" (éditions Pleins Feux).
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Ségolène Royal et les strings
France 2007 – élection présidentielle
Ségolène Royal: histoire d’une «quinqua» libérée
Non au string
Mais ces ministères ne sont pas à la hauteur de ses ambitions. Ségolène se voyait à la Justice ou au perchoir (présidence de l’Assemblée nationale). Elle se trouve donc un peu à l’étroit. En même temps, elle ne se laisse pas abattre par la déception. Elle s’empare de ces sujets pour en faire son fonds de commerce et mettre au point autour d’eux sa stratégie politique. Femmes, enfants, famille, vie quotidienne, environnement, elle intervient sur chacun de ces thèmes dès que l’occasion se présente. Non au string qui dépasse du pantalon, non à la pornographie dans la publicité, non au bizutage… Elle construit son image entre justice et morale.
par Valérie Gas
Article publié le 25/08/2006 Dernière mise à jour le 25/08/2006 à 14:39 TU
http://www.rfi.fr/actufr/articles/080/article_45758.asp
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Ségolène Royal: histoire d’une «quinqua» libérée
Non au string
Mais ces ministères ne sont pas à la hauteur de ses ambitions. Ségolène se voyait à la Justice ou au perchoir (présidence de l’Assemblée nationale). Elle se trouve donc un peu à l’étroit. En même temps, elle ne se laisse pas abattre par la déception. Elle s’empare de ces sujets pour en faire son fonds de commerce et mettre au point autour d’eux sa stratégie politique. Femmes, enfants, famille, vie quotidienne, environnement, elle intervient sur chacun de ces thèmes dès que l’occasion se présente. Non au string qui dépasse du pantalon, non à la pornographie dans la publicité, non au bizutage… Elle construit son image entre justice et morale.
par Valérie Gas
Article publié le 25/08/2006 Dernière mise à jour le 25/08/2006 à 14:39 TU
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Nouvel incident entre troupes israéliennes et françaises
vendredi 17 novembre 2006, 18h02
Nouvel incident entre troupes israéliennes et françaises au Sud-Liban
BEYROUTH (AP) - Les casques bleus français déployés au Sud-Liban ont pris des "mesures préparatoires essentielles" lorsque des avions de combat israéliens ont survolé à basse altitude vendredi leur bataillon, a rapporté Milos Strugar, un haut conseiller du commandant de la force onusienne.
Les unités antiaériennes n'ont cependant pas tiré.
D'après Milos Strugar, deux F15 israéliens ont survolé les positions de la FINUL à grande vitesse et à basse altitude tandis que deux appareils de reconnaissance israéliens décrivaient des cercles au dessus du quartier général du bataillon français à Jabal Maroun.
Selon lui, "les unités antiaériennes du bataillon ont pris des mesures préparatoires essentielles pour réagir à ces actions conformément aux règles d'engagement de la FINUL et à la résolution 1701 du conseil de sécurité de l'ONU", qui autorisent le recours à la force en cas de légitime défense.
L'armée israélienne a refusé de commenter cet incident.
La semaine dernière, la ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie avait dénoncé un épisode similaire. Le 31 octobre, des F15 israéliens s'étaient présentés en piqué puis redressement immédiat ce qui est "une posture d'attaque", avait rapporté Michèle Alliot-Marie. "Nous avons été amenés, dans le cadre de la légitime défense, à enlever les caches de notre batterie de missiles et, à deux secondes près, il y avait un tir contre les avions qui menaçaient directement nos forces". Selon elle, "une catastrophe a été évitée de justesse".
A Paris, l'état major des armées a assuré vendredi que "ces avions (...) n'ont pas, comme le 31 octobre dernier, eu un positionnement agressif, le fameux piqué braqué". "Ils sont passés certes en basse altitude", a noté un porte-parole en rappelant que cela constituait une "violation" de l'espace aérien libanais.
Lundi, MAM a affirmé que l'aviation israélienne avait abandonné l'"attitude ouvertement hostile" observée le 31 octobre. Elle a ajouté que "malheureusement", les survols israéliens se poursuivaient au dessus du pays du Cèdre.
Un millier de soldats français sont déployés au Liban. Ils font partie des quelque 10.000 militaires originaires d'une vingtaine de pays engagés dans cette mission de maintien de la paix. AP
cb/v641/fz
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Nouvel incident entre troupes israéliennes et françaises au Sud-Liban
BEYROUTH (AP) - Les casques bleus français déployés au Sud-Liban ont pris des "mesures préparatoires essentielles" lorsque des avions de combat israéliens ont survolé à basse altitude vendredi leur bataillon, a rapporté Milos Strugar, un haut conseiller du commandant de la force onusienne.
Les unités antiaériennes n'ont cependant pas tiré.
D'après Milos Strugar, deux F15 israéliens ont survolé les positions de la FINUL à grande vitesse et à basse altitude tandis que deux appareils de reconnaissance israéliens décrivaient des cercles au dessus du quartier général du bataillon français à Jabal Maroun.
Selon lui, "les unités antiaériennes du bataillon ont pris des mesures préparatoires essentielles pour réagir à ces actions conformément aux règles d'engagement de la FINUL et à la résolution 1701 du conseil de sécurité de l'ONU", qui autorisent le recours à la force en cas de légitime défense.
L'armée israélienne a refusé de commenter cet incident.
La semaine dernière, la ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie avait dénoncé un épisode similaire. Le 31 octobre, des F15 israéliens s'étaient présentés en piqué puis redressement immédiat ce qui est "une posture d'attaque", avait rapporté Michèle Alliot-Marie. "Nous avons été amenés, dans le cadre de la légitime défense, à enlever les caches de notre batterie de missiles et, à deux secondes près, il y avait un tir contre les avions qui menaçaient directement nos forces". Selon elle, "une catastrophe a été évitée de justesse".
A Paris, l'état major des armées a assuré vendredi que "ces avions (...) n'ont pas, comme le 31 octobre dernier, eu un positionnement agressif, le fameux piqué braqué". "Ils sont passés certes en basse altitude", a noté un porte-parole en rappelant que cela constituait une "violation" de l'espace aérien libanais.
Lundi, MAM a affirmé que l'aviation israélienne avait abandonné l'"attitude ouvertement hostile" observée le 31 octobre. Elle a ajouté que "malheureusement", les survols israéliens se poursuivaient au dessus du pays du Cèdre.
Un millier de soldats français sont déployés au Liban. Ils font partie des quelque 10.000 militaires originaires d'une vingtaine de pays engagés dans cette mission de maintien de la paix. AP
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Re: La couardise des politiques fustigée
vendredi 17 novembre 2006, 0h48
Israël rejette l'initiative lancée par Madrid, Paris et Rome
JERUSALEM (Reuters) - L'initiative lancée jeudi par l'Espagne, la France et l'Italie pour un règlement du conflit au Proche-Orient ne convainc pas les autorités israéliennes, rapportent des médias locaux.
Selon Radio Israël, un haut responsable du ministère des Affaires étrangères a souligné que ce plan n'avait pas été validé par l'Union européenne ou par le Quartet des médiateurs internationaux de paix (qui regroupe, outre l'UE, les Etats-Unis, les Nations unies et la Russie).
"Israël préfère des discussions directes avec les Palestiniens et non pas par le biais de médiateurs, et il rejette toute proposition de réunion d'une conférence internationale", a déclaré ce haut fonctionnaire.
Israël, a-t-il ajouté, "ne se laissera pas dicter (sa conduite) ni contraindre par une conférence internationale".
L'initiative, dévoilée lors du sommet franco-espagnol, porte notamment sur la demande d'une trêve immédiate et sur un échange de prisonniers entre Palestiniens et Israéliens. Elle prévoit une conférence internationale et pourrait déboucher sur le déploiement d'une mission d'observation dans la bande de Gaza.
Paris, Madrid et Rome la soumettront en décembre aux autres capitales européennes lors du prochain Conseil européen.
Les Etats-Unis ont dit attendre des précisions sur le projet européen.
Un porte-parole du département d'Etat a noté que Washington soutenait la feuille de route pour le Proche-Orient à l'instar de ses partenaires du Quartet.
En 1991, la conférence internationale de Madrid avait ouvert la voie à des pourparlers de paix directs entre Israël et ses voisins. En septembre, le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, ancien émissaire de l'UE au Proche-Orient, avait suggéré la tenue d'une conférence de Madrid-bis.
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Israël rejette l'initiative lancée par Madrid, Paris et Rome
JERUSALEM (Reuters) - L'initiative lancée jeudi par l'Espagne, la France et l'Italie pour un règlement du conflit au Proche-Orient ne convainc pas les autorités israéliennes, rapportent des médias locaux.
Selon Radio Israël, un haut responsable du ministère des Affaires étrangères a souligné que ce plan n'avait pas été validé par l'Union européenne ou par le Quartet des médiateurs internationaux de paix (qui regroupe, outre l'UE, les Etats-Unis, les Nations unies et la Russie).
"Israël préfère des discussions directes avec les Palestiniens et non pas par le biais de médiateurs, et il rejette toute proposition de réunion d'une conférence internationale", a déclaré ce haut fonctionnaire.
Israël, a-t-il ajouté, "ne se laissera pas dicter (sa conduite) ni contraindre par une conférence internationale".
L'initiative, dévoilée lors du sommet franco-espagnol, porte notamment sur la demande d'une trêve immédiate et sur un échange de prisonniers entre Palestiniens et Israéliens. Elle prévoit une conférence internationale et pourrait déboucher sur le déploiement d'une mission d'observation dans la bande de Gaza.
Paris, Madrid et Rome la soumettront en décembre aux autres capitales européennes lors du prochain Conseil européen.
Les Etats-Unis ont dit attendre des précisions sur le projet européen.
Un porte-parole du département d'Etat a noté que Washington soutenait la feuille de route pour le Proche-Orient à l'instar de ses partenaires du Quartet.
En 1991, la conférence internationale de Madrid avait ouvert la voie à des pourparlers de paix directs entre Israël et ses voisins. En septembre, le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, ancien émissaire de l'UE au Proche-Orient, avait suggéré la tenue d'une conférence de Madrid-bis.
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Israël s'en prend à la France à l'ONU
Israël critique ouverture la politique proche-orientale de la France
LEMONDE.FR Avec AFP | 19.11.06 | 11h42 • Mis à jour le 19.11.06 | 12h40
Israël s'en prend à la France à l'ONU. L'ambassadeur d'Israël à l'ONU Dan Gillerman a accusé dimanche la France d'avoir "lancé des fleurs aux terroristes" en poussant à l'adoption vendredi d'une résolution de l'Assemblée générale de l'Onu condamnant les opérations militaires d'Israël dans la bande de Gaza.
"La France n'enverrait pas des fleurs à ceux qui se livreraient à des tirs de missiles contre ses villes. Le soutien à cette résolution (de l'Onu) revient en fait à envoyer des fleurs au terroristes, des fleurs qui seront peut-être un jour déposées sur la tombe d'une victime israélienne supplémentaire", a affirmé M. Gillerman à la radio publique. L'Assemblée générale de l'ONU a demandé vendredi, à une écrasante majorité, la fin de toutes les formes de violence entre Israël et les Palestiniens, dont les opérations militaires d'Israël à Gaza et les tirs de roquettes palestiniennes sur Israël.
La résolution demande également l'établissement d'une mission d'enquête sur l'action de l'artillerie israélienne qui a tué 19 Palestiniens, surtout des femmes et des enfants, le 8 novembre à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. "Ceux qui ont vu l'ambassadeur français à l'Onu s'agiter pour aller d'une délégation européenne à l'autre, tandis que les membres de la délégation française menaient d'innombrables consultations pour se coordonner avec les délégations palestiniennes et arabes comprennent que des efforts allant au-delà du raisonnable ont été déployés pour faire adopter cette résolution notamment par les pays européens", a ajouté M. Gillerman.
Dans une autre interview au quotidien Haaretz, l'ambassadeur israélien a déploré que les "Français aient fait preuve de trop de compréhension vis-à-vis du terrorisme tout en manifestant un manque de sensibilité pour les victimes du terrorisme". "Les Français ont exprimé leur colère vis-à-vis d'Israël à la suite des vols de l'aviation israélienne au-dessus des positions du contingent français au sud du Liban", a également estimé M. Gillerman.
Il faisait allusion aux tensions entre l'armée israélienne et le contingent français de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban. La défense anti-aérienne des casques bleus français s'est préparée vendredi à riposter, pour la troisième fois en l'espace de quelques semaines, à des survols par des avions israéliens d'une de leurs positions au Liban sud.
PROTESTATION FRANÇAISE
La ministre française de la défense, Michèle Alliot-Marie, avait déclaré le 8 novembre que des casques bleus français avaient été "à deux secondes", le 31 octobre, de tirer des missiles sol-air sur des chasseurs-bombardiers israéliens qui avaient piqué sur leur position au Liban sud. Paris avait formellement protesté auprès d'Israël après ce simulacre d'attaque.
De son coté, plus nuancé, le premier ministre israélien Ehoud Olmert a dénoncé dimanche "les donneurs de leçons" de l'ONU. "C'est à ceux qui tirent systématiquement et depuis longtemps contre des civils (israéliens), sans que les donneurs de leçons n'y voient une raison pour faire voter des résolutions à l'ONU pour les condamner, qu'il faut demander des explications", a affirmé M. Olmert à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien. "Nous considérons avec gravité cette résolution", a-t-il souligné.
"Nous n'avons aucun doute sur le fait que ce n'est pas à Israël de répondre des atteintes portées aux civils", a poursuivi M. Olmert, rappelant qu'Israël avait déjà exprimé ses "profonds regrets" suite à la bavure de son artillerie qui a tué 19 Palestiniens, surtout des femmes et des enfants, le 8 novembre à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza.
MISSION D'ENQUÊTE À BEIT HANOUN
"Le gouvernement exprime sa totale confiance dans les forces de sécurité, dans l'armée et le chef d'état-major" a-t-il ajouté. "Nous faisons tout pour ne pas porter atteinte aux civils", a déclaré de son côté le ministre de la défense israélien, Amir Peretz, à la radio militaire. "Mais il est regrettable que personne ne suggère la création d'une commission d'enquête sur les organisations terroristes, le mouvement islamiste Hamas (au pouvoir) qui font au contraire tout pour porter atteinte à des civils innocents", a-t-il ajouté, faisant allusion aux tirs contre la ville de Sdérot (sud d'Israël) où il réside.
Ces tirs de roquettes ont tué une Israélienne la semaine dernière et grièvement blessé deux autres personnes. Dimanche, trois autres Israéliens ont été blessés, dont un grièvement, par de nouveaux tirs de roquettes à Sdérot. L'Assemblée générale de l'ONU avait demandé vendredi, à une écrasante majorité, la fin de toutes les formes de violence entre Israël et les Palestiniens, dont les opérations militaires d'Israël à Gaza et les tirs de roquettes palestiniennes sur Israël. La résolution demande également l'établissement d'une mission d'enquête sur la bavure de Beit Hanoun.
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LEMONDE.FR Avec AFP | 19.11.06 | 11h42 • Mis à jour le 19.11.06 | 12h40
Israël s'en prend à la France à l'ONU. L'ambassadeur d'Israël à l'ONU Dan Gillerman a accusé dimanche la France d'avoir "lancé des fleurs aux terroristes" en poussant à l'adoption vendredi d'une résolution de l'Assemblée générale de l'Onu condamnant les opérations militaires d'Israël dans la bande de Gaza.
"La France n'enverrait pas des fleurs à ceux qui se livreraient à des tirs de missiles contre ses villes. Le soutien à cette résolution (de l'Onu) revient en fait à envoyer des fleurs au terroristes, des fleurs qui seront peut-être un jour déposées sur la tombe d'une victime israélienne supplémentaire", a affirmé M. Gillerman à la radio publique. L'Assemblée générale de l'ONU a demandé vendredi, à une écrasante majorité, la fin de toutes les formes de violence entre Israël et les Palestiniens, dont les opérations militaires d'Israël à Gaza et les tirs de roquettes palestiniennes sur Israël.
La résolution demande également l'établissement d'une mission d'enquête sur l'action de l'artillerie israélienne qui a tué 19 Palestiniens, surtout des femmes et des enfants, le 8 novembre à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. "Ceux qui ont vu l'ambassadeur français à l'Onu s'agiter pour aller d'une délégation européenne à l'autre, tandis que les membres de la délégation française menaient d'innombrables consultations pour se coordonner avec les délégations palestiniennes et arabes comprennent que des efforts allant au-delà du raisonnable ont été déployés pour faire adopter cette résolution notamment par les pays européens", a ajouté M. Gillerman.
Dans une autre interview au quotidien Haaretz, l'ambassadeur israélien a déploré que les "Français aient fait preuve de trop de compréhension vis-à-vis du terrorisme tout en manifestant un manque de sensibilité pour les victimes du terrorisme". "Les Français ont exprimé leur colère vis-à-vis d'Israël à la suite des vols de l'aviation israélienne au-dessus des positions du contingent français au sud du Liban", a également estimé M. Gillerman.
Il faisait allusion aux tensions entre l'armée israélienne et le contingent français de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban. La défense anti-aérienne des casques bleus français s'est préparée vendredi à riposter, pour la troisième fois en l'espace de quelques semaines, à des survols par des avions israéliens d'une de leurs positions au Liban sud.
PROTESTATION FRANÇAISE
La ministre française de la défense, Michèle Alliot-Marie, avait déclaré le 8 novembre que des casques bleus français avaient été "à deux secondes", le 31 octobre, de tirer des missiles sol-air sur des chasseurs-bombardiers israéliens qui avaient piqué sur leur position au Liban sud. Paris avait formellement protesté auprès d'Israël après ce simulacre d'attaque.
De son coté, plus nuancé, le premier ministre israélien Ehoud Olmert a dénoncé dimanche "les donneurs de leçons" de l'ONU. "C'est à ceux qui tirent systématiquement et depuis longtemps contre des civils (israéliens), sans que les donneurs de leçons n'y voient une raison pour faire voter des résolutions à l'ONU pour les condamner, qu'il faut demander des explications", a affirmé M. Olmert à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien. "Nous considérons avec gravité cette résolution", a-t-il souligné.
"Nous n'avons aucun doute sur le fait que ce n'est pas à Israël de répondre des atteintes portées aux civils", a poursuivi M. Olmert, rappelant qu'Israël avait déjà exprimé ses "profonds regrets" suite à la bavure de son artillerie qui a tué 19 Palestiniens, surtout des femmes et des enfants, le 8 novembre à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza.
MISSION D'ENQUÊTE À BEIT HANOUN
"Le gouvernement exprime sa totale confiance dans les forces de sécurité, dans l'armée et le chef d'état-major" a-t-il ajouté. "Nous faisons tout pour ne pas porter atteinte aux civils", a déclaré de son côté le ministre de la défense israélien, Amir Peretz, à la radio militaire. "Mais il est regrettable que personne ne suggère la création d'une commission d'enquête sur les organisations terroristes, le mouvement islamiste Hamas (au pouvoir) qui font au contraire tout pour porter atteinte à des civils innocents", a-t-il ajouté, faisant allusion aux tirs contre la ville de Sdérot (sud d'Israël) où il réside.
Ces tirs de roquettes ont tué une Israélienne la semaine dernière et grièvement blessé deux autres personnes. Dimanche, trois autres Israéliens ont été blessés, dont un grièvement, par de nouveaux tirs de roquettes à Sdérot. L'Assemblée générale de l'ONU avait demandé vendredi, à une écrasante majorité, la fin de toutes les formes de violence entre Israël et les Palestiniens, dont les opérations militaires d'Israël à Gaza et les tirs de roquettes palestiniennes sur Israël. La résolution demande également l'établissement d'une mission d'enquête sur la bavure de Beit Hanoun.
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Re: La couardise des politiques fustigée
lundi 20 novembre 2006, 19h34
L'UE craint d'être marginalisée par une "ruée vers l'énergie"
BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne et ses valeurs risquent d'être marginalisées par la "ruée vers l'énergie" qui protège les pays dictatoriaux, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana.
Quatre jours avant un sommet UE-Russie où les Européens espèrent pouvoir lancer des négociations pour sécuriser les approvisionnements en provenance de leur principal fournisseur, des responsables européens se sont réunis à Bruxelles pour une conférence sur la dimension externe du volet énergétique.
Le haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne a dressé un tableau plutôt sombre de la situation si les choses ne changent pas fondamentalement.
"La ruée du passé vers des territoires pourrait être remplacée par une ruée vers l'énergie", a-t-il estimé.
Sans citer la Russie, qui a coupé l'approvisionnement en gaz de l'Ukraine lorsqu'un régime moins sensible aux pressions de Moscou s'est installé à Kiev, il a noté que "des acteurs majeurs utilisent ouvertement l'énergie comme un outil géopolitique".
En revanche, il a cité les "calculs" de la Chine et de l'Inde qui, confrontés à l'explosion de leur besoins en énergie, protègent des régimes comme ceux du Soudan ou de la Birmanie afin de ménager d'importants producteurs de pétrole.
"Quels que soit nos choix dans la manière dont nous traitons de tels régimes, d'autres mettront leurs besoins énergétiques au-dessus de tout", a-t-il expliqué. "La ruée vers l'énergie risque de se faire sans respecter aucun principe".
UN "BOUCLIER" POUR LES DICTATURES
La Chine s'oppose par exemple à l'adoption d'une ligne dure de l'Onu contre le Soudan pour sa politique au Darfour: pour Solana, le pétrole ou le gaz agissent comme un "joker" pour ces pays et les "protègent comme un bouclier des pressions".
L'essentiel des réserves énergétiques se trouvent en outre dans des zones instables ou non démocratiques.
"Ce n'est pas un accident", a-t-il ajouté en évoquant le "fléau du pétrole" qui fait que les pays producteurs sont neuf fois plus susceptibles de connaître des conflits internes.
Les pays qui ont connu un boom pétrolier connaissent en général une croissance de 7% pendant les cinq premières années, mais leur activité se réduit de 17% les dix suivantes.
La conclusion de Solana est claire: "Nos besoins énergétiques pourraient bien limiter notre capacité à poursuivre des objectifs plus larges en matière de politique étrangère, notamment dans les domaines de la résolution des conflits, des droits de l'homme et de la bonne gouvernance".
La seule manière pour lui d'éviter que ces valeurs ne soient marginalisées au niveau mondial est d'unir les forces des Européens et de cesser de défendre "le plus petit commun dénominateur" dès qu'il s'agit d'énergie.
"Si nous ne sommes pas capables de promouvoir une position unifiée et substantielle sur ce dossier, nos partenaires nous lieront les mains. Nous avons été très proches d'une telle situation à plusieurs occasions", a-t-il conclu.
Il s'agit là d'une référence au récent sommet européen de Lahti (Finlande) avec le président russe Vladimir Poutine où, malgré une unité apparente, les anciens satellites de l'ex-URSS se sont montrés critiques envers la politique de Moscou tandis que Paris, Londres et Berlin se faisaient accommodants.
Pour le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, la réalité obligera les Européens à s'unir.
"Le fait est que l'énergie était, jusqu'à récemment, un sujet oublié de l'ordre du jour européen", a-t-il estimé.
Mais les interruptions de courant qui ont affecté début novembre une grande partie de l'Union européenne ont démontré que le dossier était revenu au centre de l'intégration européenne, comme il l'était il y a 50 ans.
Avec une dépendance énergétique vis-à-vis des pays tiers de l'ordre de 50% - et de 70% bientôt sans changements radicaux - l'UE ne peut se payer le luxe de rester les bras croisés.
La création d'un véritable marché européen de l'énergie avec d'importantes capacités d'interconnexion des réseaux va de pair selon lui avec une politique externe de l'énergie.
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L'UE craint d'être marginalisée par une "ruée vers l'énergie"
BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne et ses valeurs risquent d'être marginalisées par la "ruée vers l'énergie" qui protège les pays dictatoriaux, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana.
Quatre jours avant un sommet UE-Russie où les Européens espèrent pouvoir lancer des négociations pour sécuriser les approvisionnements en provenance de leur principal fournisseur, des responsables européens se sont réunis à Bruxelles pour une conférence sur la dimension externe du volet énergétique.
Le haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne a dressé un tableau plutôt sombre de la situation si les choses ne changent pas fondamentalement.
"La ruée du passé vers des territoires pourrait être remplacée par une ruée vers l'énergie", a-t-il estimé.
Sans citer la Russie, qui a coupé l'approvisionnement en gaz de l'Ukraine lorsqu'un régime moins sensible aux pressions de Moscou s'est installé à Kiev, il a noté que "des acteurs majeurs utilisent ouvertement l'énergie comme un outil géopolitique".
En revanche, il a cité les "calculs" de la Chine et de l'Inde qui, confrontés à l'explosion de leur besoins en énergie, protègent des régimes comme ceux du Soudan ou de la Birmanie afin de ménager d'importants producteurs de pétrole.
"Quels que soit nos choix dans la manière dont nous traitons de tels régimes, d'autres mettront leurs besoins énergétiques au-dessus de tout", a-t-il expliqué. "La ruée vers l'énergie risque de se faire sans respecter aucun principe".
UN "BOUCLIER" POUR LES DICTATURES
La Chine s'oppose par exemple à l'adoption d'une ligne dure de l'Onu contre le Soudan pour sa politique au Darfour: pour Solana, le pétrole ou le gaz agissent comme un "joker" pour ces pays et les "protègent comme un bouclier des pressions".
L'essentiel des réserves énergétiques se trouvent en outre dans des zones instables ou non démocratiques.
"Ce n'est pas un accident", a-t-il ajouté en évoquant le "fléau du pétrole" qui fait que les pays producteurs sont neuf fois plus susceptibles de connaître des conflits internes.
Les pays qui ont connu un boom pétrolier connaissent en général une croissance de 7% pendant les cinq premières années, mais leur activité se réduit de 17% les dix suivantes.
La conclusion de Solana est claire: "Nos besoins énergétiques pourraient bien limiter notre capacité à poursuivre des objectifs plus larges en matière de politique étrangère, notamment dans les domaines de la résolution des conflits, des droits de l'homme et de la bonne gouvernance".
La seule manière pour lui d'éviter que ces valeurs ne soient marginalisées au niveau mondial est d'unir les forces des Européens et de cesser de défendre "le plus petit commun dénominateur" dès qu'il s'agit d'énergie.
"Si nous ne sommes pas capables de promouvoir une position unifiée et substantielle sur ce dossier, nos partenaires nous lieront les mains. Nous avons été très proches d'une telle situation à plusieurs occasions", a-t-il conclu.
Il s'agit là d'une référence au récent sommet européen de Lahti (Finlande) avec le président russe Vladimir Poutine où, malgré une unité apparente, les anciens satellites de l'ex-URSS se sont montrés critiques envers la politique de Moscou tandis que Paris, Londres et Berlin se faisaient accommodants.
Pour le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, la réalité obligera les Européens à s'unir.
"Le fait est que l'énergie était, jusqu'à récemment, un sujet oublié de l'ordre du jour européen", a-t-il estimé.
Mais les interruptions de courant qui ont affecté début novembre une grande partie de l'Union européenne ont démontré que le dossier était revenu au centre de l'intégration européenne, comme il l'était il y a 50 ans.
Avec une dépendance énergétique vis-à-vis des pays tiers de l'ordre de 50% - et de 70% bientôt sans changements radicaux - l'UE ne peut se payer le luxe de rester les bras croisés.
La création d'un véritable marché européen de l'énergie avec d'importantes capacités d'interconnexion des réseaux va de pair selon lui avec une politique externe de l'énergie.
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Re: La couardise des politiques fustigée
lundi 20 novembre 2006, 18h27
Bush aurait écarté une note de la CIA sur le nucléaire iranien
WASHINGTON (Reuters) - La Maison blanche a écarté une note classée de la CIA concluant à l'absence de preuve manifeste sur le développement par l'Iran d'un programme nucléaire militaire secret, écrit le New Yorker.
La CIA a procédé à cette analyse des ambitions nucléaires iraniennes en se fondant sur des renseignements techniques obtenus par satellite et sur d'autres éléments tels que des mesures de radioactivité d'échantillons d'eau, affirme le journaliste Seymour Hersh, spécialiste reconnu des affaires de renseignement, dans cet article.
"La CIA n'a découvert aucune preuve manifeste, à ce jour, d'un programme secret d'armement nucléaire en Iran développé parallèlement aux opérations civiles que l'Iran a déclaré à l'Agence internationale de l'Energie atomique", est-il écrit dans cet article.
"Un responsable actuel des services de renseignement a confirmé l'existence de cette analyse de la CIA et m'a déclaré que la Maison blanche y avait été hostile", poursuit Hersh.
Les Etats-Unis accusent l'Iran de chercher à se doter d'un arsenal nucléaire sous le couvert d'un programme civil, ce que dément Téhéran.
La Maison blanche n'a pas répliqué directement aux affirmations de Seymour Hersh mais elle a qualifié son article de "tissu d'erreurs" dans la lignée d'une "série d'articles bourrés d'inexactitudes au sujet de l'administration Bush".
"La Maison blanche ne va pas faire honneur au travail d'un journaliste qui insulte nos soldats avec malveillance et dont les articles reposent constamment sur des mensonges éhontés destinés à justifier ses propres opinions radicales", a réagi Dana Perino, porte-parole de George Bush.
L'article de Seymour Hersh évoque aussi la façon dont le vice-président Dick Cheney envisageait le traitement du cas iranien par l'administration de George Bush au cas où le Parti républicain perdrait le contrôle du Congrès lors des élections du 7 novembre, ce qui a finalement été le cas.
"Le vice-président a dit que si les démocrates gagnaient le 7 novembre cette victoire n'empêcherait pas l'administration d'envisager une option militaire au sujet de l'Iran", écrit Seymour Hersh, citant une source anonyme proche de ces discussions.
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Bush aurait écarté une note de la CIA sur le nucléaire iranien
WASHINGTON (Reuters) - La Maison blanche a écarté une note classée de la CIA concluant à l'absence de preuve manifeste sur le développement par l'Iran d'un programme nucléaire militaire secret, écrit le New Yorker.
La CIA a procédé à cette analyse des ambitions nucléaires iraniennes en se fondant sur des renseignements techniques obtenus par satellite et sur d'autres éléments tels que des mesures de radioactivité d'échantillons d'eau, affirme le journaliste Seymour Hersh, spécialiste reconnu des affaires de renseignement, dans cet article.
"La CIA n'a découvert aucune preuve manifeste, à ce jour, d'un programme secret d'armement nucléaire en Iran développé parallèlement aux opérations civiles que l'Iran a déclaré à l'Agence internationale de l'Energie atomique", est-il écrit dans cet article.
"Un responsable actuel des services de renseignement a confirmé l'existence de cette analyse de la CIA et m'a déclaré que la Maison blanche y avait été hostile", poursuit Hersh.
Les Etats-Unis accusent l'Iran de chercher à se doter d'un arsenal nucléaire sous le couvert d'un programme civil, ce que dément Téhéran.
La Maison blanche n'a pas répliqué directement aux affirmations de Seymour Hersh mais elle a qualifié son article de "tissu d'erreurs" dans la lignée d'une "série d'articles bourrés d'inexactitudes au sujet de l'administration Bush".
"La Maison blanche ne va pas faire honneur au travail d'un journaliste qui insulte nos soldats avec malveillance et dont les articles reposent constamment sur des mensonges éhontés destinés à justifier ses propres opinions radicales", a réagi Dana Perino, porte-parole de George Bush.
L'article de Seymour Hersh évoque aussi la façon dont le vice-président Dick Cheney envisageait le traitement du cas iranien par l'administration de George Bush au cas où le Parti républicain perdrait le contrôle du Congrès lors des élections du 7 novembre, ce qui a finalement été le cas.
"Le vice-président a dit que si les démocrates gagnaient le 7 novembre cette victoire n'empêcherait pas l'administration d'envisager une option militaire au sujet de l'Iran", écrit Seymour Hersh, citant une source anonyme proche de ces discussions.
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Re: La couardise des politiques fustigée
Les faucons de Washington envisagent d'attaquer l'Iran, selon le "New Yorker"
LEMONDE.FR | 20.11.06
Dans un article intitulé "Le prochain acte" et publié lundi 20 novembre dans le magazine The New Yorker, le journaliste américain Seymour Hersh révèle que les faucons de l'administration Bush, défaits lors des élections de mi-mandat du 7 novembre, continuent de croire à une attaque militaire contre l'Iran. Quitte à se passer de l'approbation du Congrès, désormais aux mains des démocrates.
Selon Seymour Hersh, journaliste chevronné qui a notamment révélé le massacre de My Lai au Vietnam en 1968 et les sévices perpétrés par l'armée américaine dans la prison irakienne d'Abou Ghraib, cette option a été évoquée très explicitement, un mois avant les élections, par le vice-président américain Dick Cheney lors d'une réunion consacrée au dossier iranien et organisée avec des responsables de la sécurité nationale.
(...) La Maison Blanche a d'ores et déjà publié un communiqué pour démentir les allégations de Seymour Hersh. Cet article est "truffé d'inexactitudes", y affirme Dana Perono, une porte-parole du président. Elle dénonce le journaliste qui "une fois encore cherche à créer une histoire pour mettre en avant ses opinions extrémistes".
THE NEXT ACT
by SEYMOUR M. HERSH
Is a damaged Administration less likely to attack Iran, or more?
Posted 2006-11-20
http://www.newyorker.com/printables/fact/061127fa_fact
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LEMONDE.FR | 20.11.06
Dans un article intitulé "Le prochain acte" et publié lundi 20 novembre dans le magazine The New Yorker, le journaliste américain Seymour Hersh révèle que les faucons de l'administration Bush, défaits lors des élections de mi-mandat du 7 novembre, continuent de croire à une attaque militaire contre l'Iran. Quitte à se passer de l'approbation du Congrès, désormais aux mains des démocrates.
Selon Seymour Hersh, journaliste chevronné qui a notamment révélé le massacre de My Lai au Vietnam en 1968 et les sévices perpétrés par l'armée américaine dans la prison irakienne d'Abou Ghraib, cette option a été évoquée très explicitement, un mois avant les élections, par le vice-président américain Dick Cheney lors d'une réunion consacrée au dossier iranien et organisée avec des responsables de la sécurité nationale.
(...) La Maison Blanche a d'ores et déjà publié un communiqué pour démentir les allégations de Seymour Hersh. Cet article est "truffé d'inexactitudes", y affirme Dana Perono, une porte-parole du président. Elle dénonce le journaliste qui "une fois encore cherche à créer une histoire pour mettre en avant ses opinions extrémistes".
THE NEXT ACT
by SEYMOUR M. HERSH
Is a damaged Administration less likely to attack Iran, or more?
Posted 2006-11-20
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Le CRIF se dit choqué, SOS-Racisme "scandalisée", "révélateur" selon le MRAP
vendredi 24 novembre 2006, 17h19
Le CRIF se dit choqué après les incidents survenus après le match PSG-Hapoël Tel Aviv
PARIS (AP) - Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) se dit "choqué" vendredi par les incidents survenus jeudi soir à l'issue du match PSG-Hapoël Tel Aviv au cours desquels des insultes racistes et antisémites ont été proférés.
Dans un communiqué, le CRIF "condamne le comportement ouvertement raciste et antisémite de ces supporters du PSG dont l'attitude violente a finalement entraîné la mort d'un homme".
L'organisation appelle "les pouvoirs publics et les dirigeants du PSG à prendre toutes les mesures nécessaires pour endiguer ces expressions inacceptables de racisme et d'antisémitisme". Et de renchérir: "Ces violences montrent la nécessité d'un grand effort national de tous les citoyens en vue d'instaurer un climat de respect mutuel et de 'vivre ensemble'". AP
vendredi 24 novembre 2006, 16h57
SOS-Racisme "scandalisée" par la réaction du PSG après le décès d'un supporter
PARIS (AP) - L'organisation SOS-Racisme se dit "scandalisée" vendredi par la réaction du Paris Saint-Germain après le décès d'un supporter à l'issue du match PSG-Hapoël Tel Aviv.
Dans un communiqué, elle "dénonce le caractère indécent du communiqué divulgué par le PSG dans lequel le club 'exprime sa profonde compassion envers les proches du supporter décédé'".
Ce décès est survenu après la poursuite d'un policier d'origine martiniquaise "qui, rappelons-le, protégeait un supporter de l'Hapoël Tel Aviv poursuivi par des hooligans en manque de lynchage", poursuit SOS-Racisme. "Le communiqué envoyé par le PSG est d'autant plus choquant qu'il ne mentionne en aucun cas le caractère raciste de la poursuite, ni même de l'agression".
L'organisation demande au Paris Saint-Germain de "mesurer l'ampleur de ses responsabilités dans les drames, les violences qui entachent le club depuis de trop nombreuses années". "Nous tenons à rappeler que l'objectif d'un club n'est pas de soutenir ses supporters jusqu'au fin fond de l'absurdité, mais de lutter efficacement contre le racisme et la violence", ajoute SOS-Racisme.
Après ce drame, le PSG a tenu à "exprimer sa profonde compassion à la famille et aux proches du supporter décédé". En outre, il "souhaite de tout coeur que son camarade blessé et hospitalisé se rétablisse le plus vite possible". AP
vendredi 24 novembre 2006, 19h31
Le décès d'un supporter parisien est "révélateur d'un climat et d'un contexte racistes" dans le football, selon le MRAP
PARIS (AP) - Le Mouvement contre le racisme et pour le racisme entre les peuples (MRAP) estime que le drame de jeudi soir à l'issue du match entre le PSG et le club israélien Hapoël Tel Aviv est le "révélateur d'un climat et d'un contexte racistes qui gangrènent le football en France et en Europe".
"Une fois de plus et une fois de trop, la violence des idées racistes répandue dans les stades, tout particulièrement le parc des Princes, vient de participer à l'irréparable à Paris", observe le MRAP dans un communiqué, au lendemain de la mort d'un supporter du PSG tué par un policier qui pourrait avoir agi en état de légitime défense.
Pour le MRAP, "ce drame n'est ni plus ni moins que le révélateur d'un climat et d'un contexte racistes qui gangrènent le football en France et en Europe". L'organisation demande que "les responsables des clubs de football et de supporters se mobilisent avec une obligation de résultat contre ce fléau".
Il préconise également des "mesures dissuasives importantes sur le plan financier: aucun financement public ne doit être accordé à des clubs dont les supporters ont des comportements racistes". Et de lancer "un appel solennel aux sponsors pour qu'ils refusent de financer des clubs qui cautionnent et entretiennent le racisme". AP
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Le CRIF se dit choqué après les incidents survenus après le match PSG-Hapoël Tel Aviv
PARIS (AP) - Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) se dit "choqué" vendredi par les incidents survenus jeudi soir à l'issue du match PSG-Hapoël Tel Aviv au cours desquels des insultes racistes et antisémites ont été proférés.
Dans un communiqué, le CRIF "condamne le comportement ouvertement raciste et antisémite de ces supporters du PSG dont l'attitude violente a finalement entraîné la mort d'un homme".
L'organisation appelle "les pouvoirs publics et les dirigeants du PSG à prendre toutes les mesures nécessaires pour endiguer ces expressions inacceptables de racisme et d'antisémitisme". Et de renchérir: "Ces violences montrent la nécessité d'un grand effort national de tous les citoyens en vue d'instaurer un climat de respect mutuel et de 'vivre ensemble'". AP
vendredi 24 novembre 2006, 16h57
SOS-Racisme "scandalisée" par la réaction du PSG après le décès d'un supporter
PARIS (AP) - L'organisation SOS-Racisme se dit "scandalisée" vendredi par la réaction du Paris Saint-Germain après le décès d'un supporter à l'issue du match PSG-Hapoël Tel Aviv.
Dans un communiqué, elle "dénonce le caractère indécent du communiqué divulgué par le PSG dans lequel le club 'exprime sa profonde compassion envers les proches du supporter décédé'".
Ce décès est survenu après la poursuite d'un policier d'origine martiniquaise "qui, rappelons-le, protégeait un supporter de l'Hapoël Tel Aviv poursuivi par des hooligans en manque de lynchage", poursuit SOS-Racisme. "Le communiqué envoyé par le PSG est d'autant plus choquant qu'il ne mentionne en aucun cas le caractère raciste de la poursuite, ni même de l'agression".
L'organisation demande au Paris Saint-Germain de "mesurer l'ampleur de ses responsabilités dans les drames, les violences qui entachent le club depuis de trop nombreuses années". "Nous tenons à rappeler que l'objectif d'un club n'est pas de soutenir ses supporters jusqu'au fin fond de l'absurdité, mais de lutter efficacement contre le racisme et la violence", ajoute SOS-Racisme.
Après ce drame, le PSG a tenu à "exprimer sa profonde compassion à la famille et aux proches du supporter décédé". En outre, il "souhaite de tout coeur que son camarade blessé et hospitalisé se rétablisse le plus vite possible". AP
vendredi 24 novembre 2006, 19h31
Le décès d'un supporter parisien est "révélateur d'un climat et d'un contexte racistes" dans le football, selon le MRAP
PARIS (AP) - Le Mouvement contre le racisme et pour le racisme entre les peuples (MRAP) estime que le drame de jeudi soir à l'issue du match entre le PSG et le club israélien Hapoël Tel Aviv est le "révélateur d'un climat et d'un contexte racistes qui gangrènent le football en France et en Europe".
"Une fois de plus et une fois de trop, la violence des idées racistes répandue dans les stades, tout particulièrement le parc des Princes, vient de participer à l'irréparable à Paris", observe le MRAP dans un communiqué, au lendemain de la mort d'un supporter du PSG tué par un policier qui pourrait avoir agi en état de légitime défense.
Pour le MRAP, "ce drame n'est ni plus ni moins que le révélateur d'un climat et d'un contexte racistes qui gangrènent le football en France et en Europe". L'organisation demande que "les responsables des clubs de football et de supporters se mobilisent avec une obligation de résultat contre ce fléau".
Il préconise également des "mesures dissuasives importantes sur le plan financier: aucun financement public ne doit être accordé à des clubs dont les supporters ont des comportements racistes". Et de lancer "un appel solennel aux sponsors pour qu'ils refusent de financer des clubs qui cautionnent et entretiennent le racisme". AP
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"C'est l'indiscible et l'inacceptable qui s'est passé", a déclaré le ministre
vendredi 24 novembre 2006, 20h11
Délinquance: le maire "pivot" de la prévention, le drame du PSG évoqué à l'Assemblée
PARIS (AFP) - Les députés ont poursuivi vendredi à un rythme d'escargot l'examen du projet de loi Sarkozy sur la délinquance dont ils ont adopté les premiers articles faisant du maire le "pivot" de la prévention, alors que le drame du PSG a été évoqué dans l'hémicycle.
"C'est l'indiscible et l'inacceptable qui s'est passé", a déclaré le ministre à l'Aménagement du territoire, Christian Estrosi.
Deux députés, Philippe Edmond-Mariette (non inscrit) et Claude Goasguen (UMP) ont réclamé la dissolution des groupes violents de supporteurs du PSG, mais sans préciser lesquels, tandis que Noël Mamère (Vert) dénonçait "un mal présent depuis des années dans notre pays et qui a tendance à reprendre vigueur, le racisme et l'antisémitisme".
Rappelant les nombreuses versions rapportées lors de la mort de deux jeunes garçons dans un transformateur de Clichy qui avait mis le feu aux banlieues, Jean Christophe Lagarde (UDF) a appelé les députés à ne pas tirer de conclusions hâtives. "Quand on ne sait pas, on ne parle pas, la parole publique, celle de l'Etat, doit rester crédible", a-t-il dit.
Un policier martiniquais a tué par balle un supporteur du Paris SG et en a blessé un autre, jeudi soir à Paris, à l'issue d'un match Hapoël de Tel-Aviv-PSG en secourant un spectateur juif pris à partie par des ultras. Tous deux ont été pourchassés et cible d'insultes racistes.
Brusquement en début de soirée, la tension est montée d'un cran dans l'hémicycle, les députés PS et Verts protestant contre les déclarations de Nicolas Sarkozy annonçant qu'il allait recevoir les associations de supporteurs et celles de Dominique de Villepin affirmant qu'il fallait "prendre des dispositions nouvelles" contre les violences dans les stades.
L'UDF a réclamé avec véhémence la venue dans l'hémicycle du Premier ministre.
M. Estrosi a pris la défense de M. Sarkozy et annoncé "des interpellations". Au ministère de l'Intérieur, on a précisé qu'elles étaient au nombre de "12".
Les députés n'ont réussi à adopter qu'en fin d'après-midi le premier article, qui fait du maire le "pivot" de la politique de prévention de la délinquance qu'il "anime" et "coordonne".
Il élargit l'information du maire sur les actes de délinquance commis dans sa commune. Les députés ont adopté un amendement de la commission des Lois qui fait obligation aux procureurs de les informer, à leur demande, des suites judiciaires données aux infractions.
Ils ont prévu par ailleurs que, comme les villes de plus de 10.000 habitants, celles de moins de 10.000 habitants comprenant des quartiers sensibles disposent d'un Conseil de sécurité et de prévention de la délinquance, présidé par le maire.
Le PCF, le PS et les Verts ont voté contre cet article qui, selon eux, risque de transformer le maire en "shérif". L'UDF a voté pour.
Tous les groupes politiques se sont en revanche unis pour adopter à l'unanimité un article additionnel voté par le Sénat à l'initiative des socialistes, consacrant la présence de travailleurs sociaux au sein des commissariats de police et des groupements de la gendarmerie.
L'examen du projet de loi délinquance, déjà adopté en première lecture par le Sénat, doit durer jusqu'au 29 novembre. Le vote est fixé au 5 décembre.
dimanche 26 novembre 2006, 0h28
PSG: on arrive avec le kop de Boulogne à une "situation paroxystique", selon le procureur de la République Jean-Claude Marin
PARIS (AP) - "Désormais, nous n'hésiterons pas à mettre en cause pénalement en tant que personne morale le club ou les associations de supporters si ceux-la ferment les yeux sur des comportements inadmissibles", prévient le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin dans un entretien dimanche au "Parisien/Aujourd'hui en France".
M. Marin ne veut pas mettre tous les supporters du PSG "dans le même panier" mais "concernant le kop Boulogne, nous arrivons à une situation paroxystique", explique-t-il.
"Il faut prendre conscience de la dangerosité de ces individus (...) Leur comportement est stigmatisé depuis longtemps comme raciste, antisémite et violent. Le nombre d'interdictions de stade à ce jour n'est pas suffisant", souligne-t-il.
Le policier Antoine Granomort, qui a tué jeudi soir un supporter du PSG et a blessé un autre en tentant de protéger un supporter du club israélien Hapöel Tel Aviv, était en état de légitime défense et a fait preuve d'un "sang-froid et d'un courage extraordinaires", a-t-il souligné.
Il s'est défendu "en réaction à l'agression d'un groupe extrêmement nombreux, violent et vindicatif. Il a ouvert le feu, à une seule reprise, après avoir déchargé en deux fois sa bombe lacrymogène, être tombé au sol, avoir perdu ses lunettes et vu des gens se jeter sur lui", a rappelé le magistrat.
"Compte tenu du nombre d'assaillants, entre 80 et 100, il en allait effectivement de la survie du gardien de la paix et de la personne qu'il protégeait".
Les auditions de supporters du PSG, "notamment du kop Boulogne, font état de leur volonté de faire la chasse aux supporters de l'équipe adverse. Certains étaient armés de battes de base-ball, d'autres avaient enlevé leur ceinture pour s'en servir de fouet", a-t-il poursuivi.
Antoine Granomort, selon M. Marin, "n'avait ni uniforme ni brassard car il devait simplement convoyer ses collègues du SRPT (service régional de la police des transports) vers le commissariat le plus proche en cas d'interpellation. Mais tous les témoins affirment qu'il a dit à de nombreuses reprises qu'il était de la police, qu'il fallait reculer".
Les enquêteurs, a-t-il expliqué, sont en train de "réunir des éléments, notamment vidéo et photos" pour tenter d'identifier tous les participants, sachant qu'il "faut reprocher à chaque personne un fait déterminé, faire partie d'une meute ne suffit pas". AP
ll/com
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Délinquance: le maire "pivot" de la prévention, le drame du PSG évoqué à l'Assemblée
PARIS (AFP) - Les députés ont poursuivi vendredi à un rythme d'escargot l'examen du projet de loi Sarkozy sur la délinquance dont ils ont adopté les premiers articles faisant du maire le "pivot" de la prévention, alors que le drame du PSG a été évoqué dans l'hémicycle.
"C'est l'indiscible et l'inacceptable qui s'est passé", a déclaré le ministre à l'Aménagement du territoire, Christian Estrosi.
Deux députés, Philippe Edmond-Mariette (non inscrit) et Claude Goasguen (UMP) ont réclamé la dissolution des groupes violents de supporteurs du PSG, mais sans préciser lesquels, tandis que Noël Mamère (Vert) dénonçait "un mal présent depuis des années dans notre pays et qui a tendance à reprendre vigueur, le racisme et l'antisémitisme".
Rappelant les nombreuses versions rapportées lors de la mort de deux jeunes garçons dans un transformateur de Clichy qui avait mis le feu aux banlieues, Jean Christophe Lagarde (UDF) a appelé les députés à ne pas tirer de conclusions hâtives. "Quand on ne sait pas, on ne parle pas, la parole publique, celle de l'Etat, doit rester crédible", a-t-il dit.
Un policier martiniquais a tué par balle un supporteur du Paris SG et en a blessé un autre, jeudi soir à Paris, à l'issue d'un match Hapoël de Tel-Aviv-PSG en secourant un spectateur juif pris à partie par des ultras. Tous deux ont été pourchassés et cible d'insultes racistes.
Brusquement en début de soirée, la tension est montée d'un cran dans l'hémicycle, les députés PS et Verts protestant contre les déclarations de Nicolas Sarkozy annonçant qu'il allait recevoir les associations de supporteurs et celles de Dominique de Villepin affirmant qu'il fallait "prendre des dispositions nouvelles" contre les violences dans les stades.
L'UDF a réclamé avec véhémence la venue dans l'hémicycle du Premier ministre.
M. Estrosi a pris la défense de M. Sarkozy et annoncé "des interpellations". Au ministère de l'Intérieur, on a précisé qu'elles étaient au nombre de "12".
Les députés n'ont réussi à adopter qu'en fin d'après-midi le premier article, qui fait du maire le "pivot" de la politique de prévention de la délinquance qu'il "anime" et "coordonne".
Il élargit l'information du maire sur les actes de délinquance commis dans sa commune. Les députés ont adopté un amendement de la commission des Lois qui fait obligation aux procureurs de les informer, à leur demande, des suites judiciaires données aux infractions.
Ils ont prévu par ailleurs que, comme les villes de plus de 10.000 habitants, celles de moins de 10.000 habitants comprenant des quartiers sensibles disposent d'un Conseil de sécurité et de prévention de la délinquance, présidé par le maire.
Le PCF, le PS et les Verts ont voté contre cet article qui, selon eux, risque de transformer le maire en "shérif". L'UDF a voté pour.
Tous les groupes politiques se sont en revanche unis pour adopter à l'unanimité un article additionnel voté par le Sénat à l'initiative des socialistes, consacrant la présence de travailleurs sociaux au sein des commissariats de police et des groupements de la gendarmerie.
L'examen du projet de loi délinquance, déjà adopté en première lecture par le Sénat, doit durer jusqu'au 29 novembre. Le vote est fixé au 5 décembre.
dimanche 26 novembre 2006, 0h28
PSG: on arrive avec le kop de Boulogne à une "situation paroxystique", selon le procureur de la République Jean-Claude Marin
PARIS (AP) - "Désormais, nous n'hésiterons pas à mettre en cause pénalement en tant que personne morale le club ou les associations de supporters si ceux-la ferment les yeux sur des comportements inadmissibles", prévient le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin dans un entretien dimanche au "Parisien/Aujourd'hui en France".
M. Marin ne veut pas mettre tous les supporters du PSG "dans le même panier" mais "concernant le kop Boulogne, nous arrivons à une situation paroxystique", explique-t-il.
"Il faut prendre conscience de la dangerosité de ces individus (...) Leur comportement est stigmatisé depuis longtemps comme raciste, antisémite et violent. Le nombre d'interdictions de stade à ce jour n'est pas suffisant", souligne-t-il.
Le policier Antoine Granomort, qui a tué jeudi soir un supporter du PSG et a blessé un autre en tentant de protéger un supporter du club israélien Hapöel Tel Aviv, était en état de légitime défense et a fait preuve d'un "sang-froid et d'un courage extraordinaires", a-t-il souligné.
Il s'est défendu "en réaction à l'agression d'un groupe extrêmement nombreux, violent et vindicatif. Il a ouvert le feu, à une seule reprise, après avoir déchargé en deux fois sa bombe lacrymogène, être tombé au sol, avoir perdu ses lunettes et vu des gens se jeter sur lui", a rappelé le magistrat.
"Compte tenu du nombre d'assaillants, entre 80 et 100, il en allait effectivement de la survie du gardien de la paix et de la personne qu'il protégeait".
Les auditions de supporters du PSG, "notamment du kop Boulogne, font état de leur volonté de faire la chasse aux supporters de l'équipe adverse. Certains étaient armés de battes de base-ball, d'autres avaient enlevé leur ceinture pour s'en servir de fouet", a-t-il poursuivi.
Antoine Granomort, selon M. Marin, "n'avait ni uniforme ni brassard car il devait simplement convoyer ses collègues du SRPT (service régional de la police des transports) vers le commissariat le plus proche en cas d'interpellation. Mais tous les témoins affirment qu'il a dit à de nombreuses reprises qu'il était de la police, qu'il fallait reculer".
Les enquêteurs, a-t-il expliqué, sont en train de "réunir des éléments, notamment vidéo et photos" pour tenter d'identifier tous les participants, sachant qu'il "faut reprocher à chaque personne un fait déterminé, faire partie d'une meute ne suffit pas". AP
ll/com
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Derrière l'affaire des caricatures de Mahomet
La tentation totalitaire
Derrière l'affaire des caricatures de Mahomet.
N° 460 Semaine du 11 février 2006 au 17 février 2006
C'est un peu comme pour Ben Laden et la CIA: les Drs Frankenstein voient toujours se retourner contre eux les monstres qu'ils ont conçus. Ce qu'illustre, une fois de plus, l'affaire des pseudo-caricatures, au demeurant gentillettes, du prophète Mahomet. C'est en septembre dernier que le Figaro danois les avait publiées. Alors, pourquoi cette crise d'hystérie cinq mois plus tard? Pour une raison simple: un certain nombre de régimes arabes et musulmans autocratiques avaient soutenu, ou toléré, la guerre d'Irak, contre la quasi-totalité de leurs populations, estimant que le jeu en valait bien la chandelle, puisque l'inéluctable victoire américaine ferait tomber sur eux une mirifique manne en guise de récompense. Mauvais plan! L'opération «Irak» se solde par un cataclysmique fiasco, l'Amérique s'enlise, et l'onde de choc provoque un véritable raz-de-marée islamiste au Koweït, à Bahrein, en Iran, en Egypte, en Irak même et, enfin, en Palestine avec le triomphe du Hamas. Affolement. Sauve qui peut!
C'est alors que les autorités saoudiennes, avec l'accord de l'Egypte et des émirats du Golfe, songent, fût-ce à retardement, à utiliser l'affaire des caricatures de Mahomet comme diversion, pour offrir un exutoire aux fureurs populaires. Informées, les administrations Bush et Blair approuvent, dans un premier temps, l'opération jugée habile: elles stigmatisent les caricatures «infâmes» et approuvent les réactions d'indignation publiques dans les pays musulmans... n'hésitant pas, de la sorte, à lâcher, et même à enfoncer, le gouvernement bushiste danois qui a pourtant envoyé des troupes en Irak. La manipulation connaît, d'abord, un franc succès. Pensez donc: on peut envahir des pays musulmans, occuper des terres musulmanes, bombarder les villages musulmans, massacrer les familles musulmanes, tirer sur les foules musulmanes, arrêter, emprisonner, torturer, exécuter des individus musulmans, qu'importe, du moment que l'on s'interdise de caricaturer le prophète Mahomet!
Dans un deuxième temps, on assiste, évidemment, à un front commun des bigots: se bousculent les poncifs de poncifs, la Curie vaticane, certains évêques, les rabbins orthodoxes et les prêcheurs évangélistes en rajoutant dans l'appel à censurer, désormais, tout ce qui leur apparaîtrait comme une «atteinte au sacré». Cléricaux de tous les pays, unissez-vous! Sortent alors de toutes les basiliques, crosse en main, des enturbannés et goupillonnés de la cervelle qui montrent le poing pour exiger des mises à l'Index.
Mais c'est alors que les apprentis sorciers voient leur création leur échapper.
Dans l'univers musulman, l'extrême droite islamiste renifle la bonne occasion et s'engouffre dans la brèche. Un seul mot d'ordre: tirer, tirer sur la corde à noeuds... ou le chapelet! Seules des minorités, jamais plus de quelques milliers de manifestants (ce qui a été peu souligné), se laissent berner. Mais ces minorités très agissantes se manifestent partout, y compris en Bosnie, et avec une violence extrême.
(...)
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Derrière l'affaire des caricatures de Mahomet.
N° 460 Semaine du 11 février 2006 au 17 février 2006
C'est un peu comme pour Ben Laden et la CIA: les Drs Frankenstein voient toujours se retourner contre eux les monstres qu'ils ont conçus. Ce qu'illustre, une fois de plus, l'affaire des pseudo-caricatures, au demeurant gentillettes, du prophète Mahomet. C'est en septembre dernier que le Figaro danois les avait publiées. Alors, pourquoi cette crise d'hystérie cinq mois plus tard? Pour une raison simple: un certain nombre de régimes arabes et musulmans autocratiques avaient soutenu, ou toléré, la guerre d'Irak, contre la quasi-totalité de leurs populations, estimant que le jeu en valait bien la chandelle, puisque l'inéluctable victoire américaine ferait tomber sur eux une mirifique manne en guise de récompense. Mauvais plan! L'opération «Irak» se solde par un cataclysmique fiasco, l'Amérique s'enlise, et l'onde de choc provoque un véritable raz-de-marée islamiste au Koweït, à Bahrein, en Iran, en Egypte, en Irak même et, enfin, en Palestine avec le triomphe du Hamas. Affolement. Sauve qui peut!
C'est alors que les autorités saoudiennes, avec l'accord de l'Egypte et des émirats du Golfe, songent, fût-ce à retardement, à utiliser l'affaire des caricatures de Mahomet comme diversion, pour offrir un exutoire aux fureurs populaires. Informées, les administrations Bush et Blair approuvent, dans un premier temps, l'opération jugée habile: elles stigmatisent les caricatures «infâmes» et approuvent les réactions d'indignation publiques dans les pays musulmans... n'hésitant pas, de la sorte, à lâcher, et même à enfoncer, le gouvernement bushiste danois qui a pourtant envoyé des troupes en Irak. La manipulation connaît, d'abord, un franc succès. Pensez donc: on peut envahir des pays musulmans, occuper des terres musulmanes, bombarder les villages musulmans, massacrer les familles musulmanes, tirer sur les foules musulmanes, arrêter, emprisonner, torturer, exécuter des individus musulmans, qu'importe, du moment que l'on s'interdise de caricaturer le prophète Mahomet!
Dans un deuxième temps, on assiste, évidemment, à un front commun des bigots: se bousculent les poncifs de poncifs, la Curie vaticane, certains évêques, les rabbins orthodoxes et les prêcheurs évangélistes en rajoutant dans l'appel à censurer, désormais, tout ce qui leur apparaîtrait comme une «atteinte au sacré». Cléricaux de tous les pays, unissez-vous! Sortent alors de toutes les basiliques, crosse en main, des enturbannés et goupillonnés de la cervelle qui montrent le poing pour exiger des mises à l'Index.
Mais c'est alors que les apprentis sorciers voient leur création leur échapper.
Dans l'univers musulman, l'extrême droite islamiste renifle la bonne occasion et s'engouffre dans la brèche. Un seul mot d'ordre: tirer, tirer sur la corde à noeuds... ou le chapelet! Seules des minorités, jamais plus de quelques milliers de manifestants (ce qui a été peu souligné), se laissent berner. Mais ces minorités très agissantes se manifestent partout, y compris en Bosnie, et avec une violence extrême.
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Sarkozy prend position contre le port du string à l'école
vendredi 1 décembre 2006, 19h48
Sarkozy prend position contre le port du string à l'école
ANGERS (AP) - Prenant position sur un sujet de société cher à Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy a dénoncé vendredi dans son discours sur l'éducation le "jean taille basse" des jeunes filles "qui laisse voir trop de choses".
"Entre l'uniforme et le jean taille basse qui laisse voir trop de choses, il y a un juste milieu, celui d'une tenue décente", a lancé le président de l'UMP lors du premier meeting de sa campagne présidentielle à Angers (Maine-et-Loire).
M. Sarkozy s'est prononcé pour une "école qui apprend le respect des femmes, qu'elles soient élèves ou professeurs".
Ségolène Royal avait mené une campagne contre le port du string à l'école lorsqu'elle était ministre déléguée à l'Enseignement scolaire dans le gouvernement de Lionel Jospin.
"Entre le pensionnat de Chavannes et l'école ouverte à tous les trafics et à toutes les violences, il y a un juste milieu, celui de l'école sans portable, sans tabac et sans casquette", a encore lancé M. Sarkozy. AP
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Sarkozy prend position contre le port du string à l'école
ANGERS (AP) - Prenant position sur un sujet de société cher à Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy a dénoncé vendredi dans son discours sur l'éducation le "jean taille basse" des jeunes filles "qui laisse voir trop de choses".
"Entre l'uniforme et le jean taille basse qui laisse voir trop de choses, il y a un juste milieu, celui d'une tenue décente", a lancé le président de l'UMP lors du premier meeting de sa campagne présidentielle à Angers (Maine-et-Loire).
M. Sarkozy s'est prononcé pour une "école qui apprend le respect des femmes, qu'elles soient élèves ou professeurs".
Ségolène Royal avait mené une campagne contre le port du string à l'école lorsqu'elle était ministre déléguée à l'Enseignement scolaire dans le gouvernement de Lionel Jospin.
"Entre le pensionnat de Chavannes et l'école ouverte à tous les trafics et à toutes les violences, il y a un juste milieu, celui de l'école sans portable, sans tabac et sans casquette", a encore lancé M. Sarkozy. AP
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Re: La couardise des politiques fustigée
dimanche 3 décembre 2006, 21h22
Les premiers pas de Royal à l'étranger déclenchent une polémique
PARIS (AFP) - Les premiers pas de Ségolène Royal sur la scène internationale avec son déplacement au Proche-Orient ont déclenché ce week-end un début de polémique en France, la droite criant à la "faute" tandis que le PS prenait sa défense.
Pour son premier voyage à l'étranger depuis sa désignation comme candidate du PS à la présidentielle, Ségolène Royal a placé la barre haut en choisissant d'aller au Proche-Orient.
De cette tournée, ses adversaires attendaient le faux pas qui allait leur permettre de tacler celle qui fait jeu égal avec Nicolas Sarkozy dans les sondages.
L'occasion leur en a été fournie par une rencontre vendredi entre Mme Royal et des députés libanais, parmi lesquels un élu du Hezbollah qui a assimilé le comportement d'Israël au Liban au "nazisme".
Aussitôt, la droite s'y est engouffrée pour dénoncer, qui "une faute lourde", qui une candidate "ne connaissant pas ses sujets".
Mme Royal a eu beau affirmer samedi n'avoir pas entendu ces propos --pas plus que l'ambasseur de France qui était à ses côtés--, ajoutant que si tel avait été le cas, elle aurait "quitté la salle", la polémique était lancée.
Dimanche, le numéro un du PS François Hollande a pris sa défense, en expliquant l'absence immédiate de réaction de la candidate par un problème de traduction. Deux traducteurs étaient présents lors de la rencontre, l'un pour la délégation française et l'autre pour les journalistes, selon l'envoyé spécial de l'AFP.
"La traduction donnée à Ségolène Royal et à l'ambassadeur n'était qu'une traduction abrégée, sommaire, qui ne comportait pas tous les propos rapportés par ailleurs aux journalistes", a affirmé M. Hollande, jugeant "la polémique déplacée".
"L'incident est clos", a tranché dimanche soir le co-directeur de camgane de Mme Royal, François Rebsamen, en qualifiant de "dérisoires et consternantes les petites polémiques franco-françaises".
Doutant d'un problème de traduction, la porte-parole de l'UMP, Valérie Pécresse, a qualifié de "vraiment inexcusable et inqualifiable" que Ségolène Royal ait attendu "24 heures pour réagir".
Elle a mis l'attitude de la candidate PS "sur le compte de sa méconnaissance des questions internationales", tout en se défendant de vouloir polémiquer.
"On ne peut pas jouer avec les drames du monde et on doit vraiment bien se préparer avant d'entreprendre un voyage de ce type et bien connaître la situation", a lâché Dominique Voynet, candidate des Verts à l'Elysée.
Dès samedi, François Fillon, conseiller politique de M. Sarkozy, avait sonné la charge.
"Accepter de parler avec un membre du Hezbollah, organisation qui prône la destruction d'Israël, a provoqué et mené la guerre contre Israël en entrant en territoire israélien et en prenant des otages, était déjà une faute", a-t-il dit, ajoutant: "laisser insulter sans réagir les alliés et amis de la France, qu'il s'agisse des Etats-Unis ou d'Israël, en est une autre, lourde".
Hervé de Charette (UMP), ancien ministre des Affaires étrangères, estimait que Mme Royal avait "contribué à affaiblir la position de la France au Liban", tandis que François Bayrou (UDF) considérait que les élus du Hezbollah ne pouvaient "pas être regardés comme des élus du Liban comme les autres".
Plusieurs ministres sont montés au créneau. Philippe Douste-Blazy (Affaires étrangères) a observé qu'il ne fallait pas aller en Orient avec des idées "simplistes".
Si M. Douste-Blazy "était une flèche, ça se saurait!", a répliqué Julien Dray, porte-parole de Mme Royal.
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Les premiers pas de Royal à l'étranger déclenchent une polémique
PARIS (AFP) - Les premiers pas de Ségolène Royal sur la scène internationale avec son déplacement au Proche-Orient ont déclenché ce week-end un début de polémique en France, la droite criant à la "faute" tandis que le PS prenait sa défense.
Pour son premier voyage à l'étranger depuis sa désignation comme candidate du PS à la présidentielle, Ségolène Royal a placé la barre haut en choisissant d'aller au Proche-Orient.
De cette tournée, ses adversaires attendaient le faux pas qui allait leur permettre de tacler celle qui fait jeu égal avec Nicolas Sarkozy dans les sondages.
L'occasion leur en a été fournie par une rencontre vendredi entre Mme Royal et des députés libanais, parmi lesquels un élu du Hezbollah qui a assimilé le comportement d'Israël au Liban au "nazisme".
Aussitôt, la droite s'y est engouffrée pour dénoncer, qui "une faute lourde", qui une candidate "ne connaissant pas ses sujets".
Mme Royal a eu beau affirmer samedi n'avoir pas entendu ces propos --pas plus que l'ambasseur de France qui était à ses côtés--, ajoutant que si tel avait été le cas, elle aurait "quitté la salle", la polémique était lancée.
Dimanche, le numéro un du PS François Hollande a pris sa défense, en expliquant l'absence immédiate de réaction de la candidate par un problème de traduction. Deux traducteurs étaient présents lors de la rencontre, l'un pour la délégation française et l'autre pour les journalistes, selon l'envoyé spécial de l'AFP.
"La traduction donnée à Ségolène Royal et à l'ambassadeur n'était qu'une traduction abrégée, sommaire, qui ne comportait pas tous les propos rapportés par ailleurs aux journalistes", a affirmé M. Hollande, jugeant "la polémique déplacée".
"L'incident est clos", a tranché dimanche soir le co-directeur de camgane de Mme Royal, François Rebsamen, en qualifiant de "dérisoires et consternantes les petites polémiques franco-françaises".
Doutant d'un problème de traduction, la porte-parole de l'UMP, Valérie Pécresse, a qualifié de "vraiment inexcusable et inqualifiable" que Ségolène Royal ait attendu "24 heures pour réagir".
Elle a mis l'attitude de la candidate PS "sur le compte de sa méconnaissance des questions internationales", tout en se défendant de vouloir polémiquer.
"On ne peut pas jouer avec les drames du monde et on doit vraiment bien se préparer avant d'entreprendre un voyage de ce type et bien connaître la situation", a lâché Dominique Voynet, candidate des Verts à l'Elysée.
Dès samedi, François Fillon, conseiller politique de M. Sarkozy, avait sonné la charge.
"Accepter de parler avec un membre du Hezbollah, organisation qui prône la destruction d'Israël, a provoqué et mené la guerre contre Israël en entrant en territoire israélien et en prenant des otages, était déjà une faute", a-t-il dit, ajoutant: "laisser insulter sans réagir les alliés et amis de la France, qu'il s'agisse des Etats-Unis ou d'Israël, en est une autre, lourde".
Hervé de Charette (UMP), ancien ministre des Affaires étrangères, estimait que Mme Royal avait "contribué à affaiblir la position de la France au Liban", tandis que François Bayrou (UDF) considérait que les élus du Hezbollah ne pouvaient "pas être regardés comme des élus du Liban comme les autres".
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Le 30 septembre 1938, le Français Daladier, le Britannique Chamberlain et l'Italien Mussolini signent avec Hitler les accords de Munich. En cédant une nouvelle fois à la menace, les Occidentaux confirment le dictateur allemand dans la conviction que tout lui est permis. Conférence de la dernière chance.