November 21, 2006

Le syndrôme d'aliénation parentale, un outil des travailleurs sociaux

Tous les enfants auraient des droits, cela nous a été rappellé hier, à l'occasion de la journée internationale qui leurs était consacrée. Mais en France ainsi qu'ailleurs à travers le monde, certains adultes s'emparent donc des enfants pour renforcer leurs propres droits, pour s'en octroyer parfois de nouveaux, pour s'en octroyer alors même que les droits réclamés ne sont qu'imaginaires et non dans l'intérêt de l'enfant. La première chose qui peut paraitre souvent flagrante est que de nombreux groupes souhaiteraient avoir des enfants, des droits sur eux et parfois même, l'exclusivité de ces droits.

Une fédération profitait de la journée du 20 novembre pour annoncer sa propre campagne :




   contre toutes les violences
   faites aux femmes

   pour l'égalité et le respect
   entre les femmes et les hommes

      FNSF


Du texte qui accompagne la nouvelle campagne télévisuelle de cette fédération, il n'y a rien qui paraisse ici illégitime ou anormal :

Face aux humiliations, coups et menaces, sollicité pour prendre parti ou s’interposer, se sentant coupable, il perd toute sécurité intérieure et peut retourner contre lui les violences… Pierre LASSUS, psychothérapeute

La convention internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989, ratifiée par la France le 26 janvier 1990, précise que l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.

La loi du 4 mars 2002 définit l’autorité parentale comme « un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. Elle appartient au père et à la mère pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne ».


Le 20 novembre au soir, au JT de France 2, un extrait de la campagne de la FNSF montrait à quel point un enfant peut être influencé par des adultes, l'enfant irait même parfois jusqu'à mettre un coup de pied à sa propre mère. Les images dressent un portait très noir du père, de l'homme et même du petit garçon, âmes sensibles s'abstenir :




Le juge pour enfant de Nanterre ne se poserait probablement pas la moindre question en regardant cet extrait du journal de France 2. En effet, si je me fie au contenu de mon propre dossier ou même à ce que je connais du dispositif de la protection de l'enfance, ce juge suspendrait certainement sur le champ tous les droits de cette mère sur son garçon...


Avec cette nouvelle campagne, la FNSF souhaiterait interpeller les hommes violents qui seraient souvent des pères de famille. Richard Josefsberg doit être père de famille, il aurait trois enfants. Des écrits de Richard Josefsberg, dans Internats et séparation, ou comment aboutir, par la force et la contrainte, à la rupture de la relation parents-enfant, comment parvenir à évincer les parents ou à faire en sorte que l'enfant paraisse lui même les rejeter :

Nous pouvons dire en résumant certaines recherches éthologiques et psychanalytique :

  • que la recherche du contact entre la mère et son petit est un facteur essentiel du développement affectif, cognitif et social de ce dernier ;
  • que la privation de la mère ou de son substitut entraîne des perturbations qui peuvent être irréversibles. Elle peut être néanmoins prévenue en grande partie par le contact avec des congénères ;
  • ce n’est pas la mère en tant que telle qui est indispensable mais une qualité environnementale, support physique et psychique, source de contact, de chaleur ;
  • l’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation. Une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant.


Avec de telles contraintes, des acteurs du secteur socio judiciaire qui travaillent afin d'aboutir à la séparation de la famille, un parent peut finir par s'effondrer ce qui peut suffir à le déchoir de ses droits. Sous ces mêmes contraintes et actions, un enfant peut lui aussi finir par renoncer à l'un de ses parents - voire même les deux - ou par lui être hostile si ce parent lui est décrit défaillant, dangereux, irrespectueux, etc.

Le reste n'est ensuite qu'une question d'attestations et de rapports que les travailleurs sociaux versent au dossier socio judiciaire, simple question encore de motivation des jugements rendus qui doivent paraître crédibles. En tout cela, soustraire les enfants aux autorités, les travailleurs sociaux de l'OSE France auraient une certaine expérience et mémoire, les années des plus sombres de la France nous en disent très long. En effet, par le passé, sous Vichy, de nombreuses associations de toutes confessions ont oeuvré à soustraire des enfants aux autorités françaises - pour une cause qui était alors légitime et compréhensible mais la suite de l'histoire, pour qui la connait, l'est beaucoup moins. Depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, l'histoire est jalonnée de périodes qui ont été très dures pour les enfants et pour leurs parents parfois aussi. Se rappeller d'Outreau saison 1, 25 enfants étaient placés durant plusieurs années, un sujet très gènant).


Pour ce que j'ai constaté, les travailleurs sociaux de l'OSE France ne sont pas les seuls à rapporter et à travailler de cette manière, désaffiliant les enfants les plus petits ou rompant les relations parents-enfant des plus grands. Cet ensemble, l'aliénation parentale, me renvoit toujours autant au contenu de mon dossier ainsi qu'à un extrait du rapport 2005 du Défenseur des Enfants : « Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue. »

Les attitudes extrèmes ne sont pas le propre des hommes. En effet, certaines femmes ont elles également un tel vécu et tant de difficultés personnelles qu'elles feraient aussi n'importe quoi pour un enfant. Mais d'après le livre noir de la garde alternée, page 99 et suivantes, « le syndrôme d'aliénation parentale serait une imposture » d'associations de pères... Certains nuancent et tendent à affirmer que le SAP ne serait une imposture que lorsqu'un père l'évoque à l'audience.


- Manipulation mentale préjudiciable, Chine profonde, 1950 -


Posted 4 days, 22 hours ago on November 21, 2006
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A propos d'enfants dont les adultes se sont emparés
Au cours de l'été dernier les enfants ont très souvent fait la une des journaux.



Amnesty International dénonce les crimes de guerre d'Israël et du Hezbollah au Liban
AP | 21.11.06 | 01:58

LONDRES (AP) -- Les forces israéliennes et les combattants du Hezbollah se sont rendus coupables de crimes de guerre en attaquant des civils durant le conflit qui les a opposées cette année dans le sud du Liban, a annoncé mardi Amnesty International.

Dans son troisième rapport sur ce conflit intervenu au cours de l'été, l'organisation de défense des droits de l'homme explique que l'armée israélienne a commis "des attaques de grande ampleur indiscriminées et disproportionnées".

Les combattants du Hezbollah se voient quant à eux reproché de "n'avoir vraisemblablement pas pris les précautions nécessaires pour protéger les civils du Liban", notamment en "stockant des roquettes katiouchas dans des villages et en les tirant depuis des zones civiles", selon certains éléments qui ne précisent pas si ces cas ont été nombreux.

Les récriminations à l'encontre des forces israéliennes "incluent les bombardements soutenus d'artillerie sur le sud-Liban, et en particulier, l'usage très large de bombes à fragmentation sur des zones civiles dans les derniers jours du conflit, laissant un héritage mortel qui continue de prendre des vies civiles", explique le rapport.

Les autorités israéliennes n'ont pas fait de commentaires dans l'immédiat.

Le rapport de 70 pages, qui reprend notamment les conclusions de précédents documents, exhorte toutes les parties du conflit à ouvrir "des enquêtes promptes, indépendantes, impartiales et complètes sur les violations" dont il fait état. Il demande également la mise en place par les Nations unies d'une commission d'investigation sur les atteintes aux droits de l'homme.

Selon Amnesty, plus d'un millier de civils ont été tués au Liban durant le conflit, dont un tiers d'enfants, en raison des intenses bombardements israéliens qui ont ravagé les infrastructures du pays. L'organisation avance également le chiffre d'un million de déplacés, et de très nombreuses familles restées sans domicile. AP
Posted 4 days, 18 hours ago by Anonymous • • • Reply
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