December 15, 2006

"> jusqu'à ce que je coupe court à toute relation."

Le juge pour enfant de Strasbourg vient de m'écrire, il m'informe que la mascarade continue là bas. Je vais lui répondre qu'il devra composer sans moi : les tantes maternelles de Justine ont depuis longtemps rompu toutes relations, elles en sont restées à je ne sais quels conflits ou difficultés du passé. Je pense que le juge pour enfant de Strasbourg comprendra et qu'il s'appercevra rapidement que ma fille aînée a perdu sa maman dans des conditions dramatiques puis que ses deux tantes maternelles sont intervenues, bien plus tard, et qu'elles ont arraché cette enfant à son papa, à ce qui était sa famille, son existence et son avenir. La cour d'appel de Versailles semblait elle même avoir compris qu'il y avait un problème là bas, à 400-500km, et non en région parisienne ; Nanterre a tranché.

Le juge pour enfant de Strasbourg ne pourra pas me repprocher de ne pas travailler avec lui, de ne pas collaborer : sous peu quatre années que les responsables et autorités compétantes refusent le dialogue, ne missionnent que des astrologues et me font une sorte de procès pour sorcellerie tandis que des hurluberlus massacrent ma fille aînée. J'ai fait appel et je me rendrais à Versailles, pour la cinquième fois auprès de cette Cour, ce sera amplement suffisant ?


Justine connait son histoire, elle pourrait elle-même la raconter à cet autre juge si la parole d'un tiers ne se substitue pas encore à celle de l'enfant. Si le juge de Strasbourg veut entendre Justine, il la recevra. Justine était orpheline de mère, la voila « de la DDASS », « pupille ». C'est à peu près ce que les tantes maternelles de Justine souhaitaient, cette enfant pour elles, à tous prix, et le juge pour enfant de Nanterre a donc ordonné et exilé Justine. Cela conviendrait parfaitement au ministère public : des momes sans repères ayant une grande crainte voire un parfait mépris pour les autorités. C'est fait, il n'y a donc plus qu'à s'incliner.

A partir de là, un éduc et/ou un psy va/vont avoir du boulot. Il y a là bas une mome au moins à aider ainsi que ses deux tantes aux passés chargés et aux agissements pas vraiment clairs. Ce n'est pas mon problème, l'ASE, l'OSE et les juges de Nanterre n'ont jamais souhaité travailler avec moi. Moi je demandais à être entendu, Justine aurait été protégée et non instrumentalisée, manipulée par ses tantes maternelles et les travailleurs sociaux de l'ASE puis de l'OSE France.


Il est aussi possible que la mesure AEMO dernièrement ordonnée ne soit qu'un emplâtre de plus au dossier, à fins de légitimer les décisions rendues et/ou à suivre. Selon la Direction de la PJJ, le juge pour enfant pourrait revenir sur sa décision, « donner » un enfant à ses tantes pour qu'elles en fassent leur martyre serait limité dans le temps, à d'autres. Mais Justine a bien dit qu'à sa majorité elle irait où elle voudra, c'est dans cinq ans seulement.

Dans le doute, je vais donc m'abstenir ce qui m'épargnera d'être condamné pour je ne sais quels autres motifs encore. De toutes façons, les tantes maternelles de Justine et le ministère public ne souhaitent pas que cette enfant ait un père, je n'ai donc pas à interférer là bas et c'est d'ailleurs ce qu'a exigé le juge pour enfant de Nanterre : « un éduc et/ou un psy » voire un tonton, n'importe quoi à la place de son papa, pourvu que là bas.


D'un échange dans un forum :

"Bonsoir fanoche,"
Envoyé par papamoderne le 15 décembre à 17:50

C'est aussi ce qui m'est arrivé avec mon "ex" qui a décidé de me punir en me privant de nos enfants.
Elle savait la souffrance que j'endurais et s'en est clairement, et à de multiples reprises, réjouie... jusqu'à ce que je coupe court à toute relation.
Elle m'a alors reproché, et me reproche toujours, mon mutisme.


"> jusqu'à ce que je coupe court à toute relation."
Envoyé par impaire le 15 décembre à 20:27

c'est là que la tata m'a menacé: "tu ne veux pas me la donner? je vais saisir le juge".


j'ai de plus en plus le sentiment que les gens trouvent cela tout à fait normal. personne ne s'en indigne vraiment.

les gens ne se sont pas vraiment indigné non plus lorsque les travailleurs sociaux ne soignaient pas ma fille et que je devais m'en occuper moi même (alors que la mome était placée à 50km de chez nous, de l'autre coté de la région parisienne).

les gens, c'est à peine s'ils se sont indignés lorsque le juge a donné la mome a ses tantes.


> Un divorce n'est jamais facile,

divorcer d'une ex 6 pieds sous terre, oui, c'est moralement très dur.

les juges, eux, ne voient qu'une chose et non un enfant: des budgets, des enveloppes, pour leurs copains sociaux travalleurs du secteur. le reste, les juges s'en cognent, à croire qu'ils ne sont pas que payés par l'Etat.

je pense que je vais tout lacher, continuer à se battre ça ne rime à rien.


Tiens, Pascal Clément semble avoir reçu mon RAR :




D'emblée, ces types de la place Vendôme sont louches : même pas d'encre et aucun stylo pour apposer une signature. On ajoute à cela qu'ils ne lisent pas et/ou passent ce qu'ils peuvent à la broyeuse, puis il faudrait que je me rapproche un jour de Strasbourg ou que je me rende à nouveau rue du Temple ? Mais je m'emballe, la lettre du juge de Strasbourg ne fait que grossièrement m'informer de ce qui est projeté en Alsace, c'est à des lieues et à des heures des hauts de Seine. Strasbourg, c'est à des jours des hauts de Seine en charette à cheval.

De ce que j'expédiais place Vendôme, qui est au 10 décembre :

Monsieur le Garde des Sceaux et
Ministre de la Justice,

Après plusieurs années de harcèlement puis de pressions morales et d’actions exercées par des voies de l’autorité sur mes enfants et ma famille, le juge pour enfant de mon secteur a fini par conclure à la nécessité de l’éloignement de l’un des membres de ma famille, une de mes deux enfants, Justine KANT, née le 3 septembre 1993, à Paris 14ième.



Alors qu'un collectif pour la coparentalité -sic- diffuse un tract et qu'un groupe de pères prépare une marche suite au suicide de Stéphane Lafargue, je cite Cioran : « aucun autocrate n'a disposé d'un pouvoir comparable à celui dont jouit un pauvre bougre qui envisage de se tuer. »


- L'absence de contrôle : le terreau de la corruption -


Posted 18 years, 11 months ago on December 15, 2006
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Avocats et magistrats mobilisés pour une journée "justice morte"
Avocats et magistrats mobilisés pour une journée "justice morte"
LEMONDE.FR avec AFP | 18.12.06 | 08h58 • Mis à jour le 18.12.06 | 08h58

La justice est à nouveau touchée par un mouvement de grogne, lundi 18 décembre, avec la quatrième journée de mobilisation des avocats pour une refonte de l'aide juridictionnelle et une journée "justice morte" lancée par le principal syndicat de magistrats. Les tribunaux vont tourner au ralenti, les avocats étant appelés à cesser toute activité et les magistrats à renvoyer les affaires devant être jugées.

Les avocats se mobilisent pour la quatrième fois en moins de deux mois afin d'obtenir une réforme de l'accès au droit, passant par une revalorisation de l'aide juridictionnelle qui leur est versée par l'Etat pour défendre les plus démunis.

Le 18 décembre est la date anniversaire du mouvement qui avait débouché en 2000 sur l'élaboration par le gouvernement Jospin d'un protocole d'accord sur une réévaluation de 15 % de l'aide juridictionnelle, qui n'a pas été respecté, selon les avocats. Le budget 2007 de la justice prévoit une hausse de 8 %.

"ATTAQUES INCESSANTES" CONTRE LES MAGISTRATS

Les avocats sont appelés à un rassemblement, lundi après-midi, à Paris, place de l'Opéra, pour se rendre ensuite jusqu'à la place Vendôme, siège du ministère de la justice. Le barreau de Paris – 19 000 des 45 000 avocats français – ne s'associe pas à cette journée de mobilisation à laquelle appellent la Conférence des bâtonniers – bâtonniers de province et de banlieue – et le Conseil national des barreaux.

Les magistrats sont invités par leur premier syndicat, l'Union syndicale des magistrats (USM), "à renvoyer l'ensemble des dossiers appelés à être jugés et à manifester par tous moyens leur désapprobation face aux attaques incessantes dont ils sont l'objet". L'USM a en ligne de mire le projet de réforme de la justice, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale, et qui n'a fait l'objet, selon elle, d'aucune concertation.

Le Syndicat de la magistrature, deuxième syndicat de la profession et classé à gauche, appelle lui aussi ses membres à exprimer leur "mécontentement profond", en se joignant aux rassemblements des avocats à Paris et en province.


Posted 18 years, 11 months ago by Anonymous • • • Reply
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