January 19, 2007

« la chancellerie a donné des instructions ! »


Article 12. Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

CIDE, première partie, article 8
1. Les États parties s'engagent à respecter le droit de l'enfant de préserver son identité, y compris sa nationalité, son nom et ses relations familiales, tels qu'ils sont reconnus par la loi, sans ingérence illégale.
2. Si un enfant est illégalement privé des éléments constitutifs de son identité ou de certains d'entre eux, les États parties doivent lui accorder une assistance et une protection appropriées, pour que son identité soit rétablie aussi rapidement que possible.


L'adolescent séquestré pendant 4 ans dit «avoir prié et espéré»
Agence France-Presse
Washington, 18 janvier 2007

Un adolescent américain séquestré pendant plus de quatre ans et victime d'abus sexuels, selon ses parents, a dit jeudi avoir prié et espéré tous les jours jusqu'à sa libération il y a une semaine.

Shawn Hornbeck, 15 ans, cheveux bruns coupés et sans les piercings qu'il portait lorsqu'il a été découvert, est apparu sur la chaîne de télévision ABC, qui s'est abstenue de l'interroger sur les abus sexuels évoqués par ses parents ou sur sa relation avec son ravisseur, Michael Devlin.

Shawn a affirmé avoir pensé à sa famille «tous les jours» depuis son enlèvement en 2002 dans le Missouri (centre). «J'ai demandé à Dieu d'être réuni un jour avec ma famille». À la question de savoir s'il avait essayé de les contacter, il a répondu par la négative, tout en admettant avoir eu un accès à l'Internet et au téléphone.

« Ce ne sont pas des casseurs »
Arnaud Levy-Soussan est l’avocat de trois jeunes condamnés, samedi dernier, à Grenoble, à quatre mois de prison avec sursis.
L'Humanité, le 30 mars 2006, extrait :

Arnaud Levy-Soussan. Au pire, je les voyais prendre des travaux d’intérêt général. Beaucoup de procédures ne tenaient pas la route. Mais le procureur a requis de la prison ferme. Dans son délibéré, le président a voulu lancer un message aux manifestants. Pendant les audiences, il a répété qu’il ne s’agissait pas d’une audience politique. Mais la chancellerie a donné des instructions ! Elle réagit par rapport à l’opinion publique. Il y a une volonté de démontrer que la réaction est rapide et sévère.

PARIS (AP) - Le garde des Sceaux Pascal Clément s'est posé jeudi en gardien des institutions de la Ve République, s'en prenant à ceux qui veulent instaurer une VIe République ou un régime présidentiel, avant de vanter le bilan gouvernemental en matière judiciaire.

"La France n'a pas besoin d'un régime présidentiel, d'un retour à la IVe République ou d'une hypothétique démocratie participative", a-t-il déclaré jeudi lors de ses voeux à la presse.

Le gouvernement doit présenter trois réformes constitutionnelles devant le Congrès en février qui concernent la réforme du statut pénal du chef de l'Etat, le gel du corps électoral de la Nouvelle-Calédonie et l'inscription dans la Constitution française de l'abolition de la peine de mort. Trois textes qui doivent auparavant être adoptés dans les mêmes termes par les députés et sénateurs.

Aucun de ces textes "ne remet en cause l'esprit des institutions de 1958", a assuré le ministre de la justice. "Au cours de la campagne qui s'approche, je veillerai personnellement au respect de ces principes".

En septembre 2005, Pascal Clément avait déclenché un tollé en envisageant de s'affranchir de la Constitution et du principe de non rétroactivité des lois en voulant instaurer le bracelet électronique mobile. Ce qui lui avait valu de se faire vertement réprimander par le président du Conseil constitutionnel, Pierre Mazeaud.

Le garde des Sceaux s'est félicité d'autre part de l'action de la majorité dans le domaine judiciaire en énumérant les dernières lois votées par le Parlement, dont la réforme de la justice, réponse au drame d'Outreau.

"J'ai voulu une réforme de la Justice pour les Français, ancrée dans le réel, et non une révolution judiciaire, pour le seul plaisir des théoriciens", a-t-il ajouté.


Sarkozy en 1995 : «rien ne ressemblera plus à la France d'après que la France d'avant»
Exclusivité Marianne2007.info

« Ensemble tout devient possible », en 1995, Nicolas Sarkozy n'y croit pas. (...) « Je ne crois pas aux hommes providentiels. Je n'y crois pas. (...) Et on sait parfaitement bien que ce n'est pas vingt-neuf ministres autour d'un Premier ministre, que ce n'est pas un nouveau président de la République qui changera tout. Un mot, si vous permettez : rien ne ressemblera plus à la France d'après l'élection présidentielle, que la France d'avant. »

Surveiller (un peu) et punir (beaucoup) en prison
Violences, humiliations, brimades : un rapport indépendant accable des surveillants de la maison d'arrêt de Liancourt dans l'Oise, dénoncés par leurs collègues.
Libé, lundi 22 janvier 2007

Un rapport blâme le fonctionnement d'une structure
Censé accueillir en urgence et protéger les mineurs en danger, le Foyer de l´enfance des Alpes-Maritimes (FEAM), structure du conseil général, serait une institution «maltraitante», selon quatre magistrates de Grasse. «Emues, choquées et scandalisées», trois juges des enfants et une substitute dénoncent un «fonctionnement délétère» dans un rapport confidentiel du 17 septembre, révélé récemment par Nice-Matin.
Libé , 6 janvier 2005



TF1-LCI, le 18/02/2006


En accueillant samedi 2.500 nouveaux adhérents de l'UMP, Nicolas Sarkozy a inauguré un nouveau slogan : "Imaginons la France d'après". - "Nous sommes en train de révolutionner la vie politique", a assuré le président de l'UMP. "L'année 2006, je l'ai attendue avec impatience, mais ce n'est rien par rapport à 2007".


- Selon que vous ayez des copains puissants... -


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Re: « la chancellerie a donné des instructions ! »
dimanche 21 janvier 2007, 15h57
Ségolène Royal: "Moi je n'ai pas changé"

PARIS (AP) - "Moi je n'ai pas changé": se démarquant de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal s'est interrogée dimanche sur la crédibilité du candidat de l'UMP "qui dit 'j'ai changé' moins de cent jours avant le premier tour". L'accusant de laisser "les plus faibles" sur "le bord du chemin", elle s'est présentée comme la "candidate des gens sans voix".

"Quelqu'un qui dit 'j'ai changé' moins de cent jours avant le premier tour de l'élection présidentielle, est-ce que c'est crédible? Est-ce que ce n'est pas inquiétant?", a-t-elle ironisé sur Canal+, notant que son rival de l'UMP était passé "brutalement" du concept de la "rupture" à celui de la "synthèse". "Moi je n'ai pas changé, au sens où les valeurs qui m'inspirent sont toujours les mêmes", a lancé la candidate du PS à la présidentielle.

Présentant son adversaire de l'UMP comme le candidat de la "droite libérale", elle l'a accusé de vouloir laisser "les plus faibles" au "bord du chemin". "Il y a une phrase terrible qui a été prononcée par Nicolas Sarkozy. Il a dit 'la République n'aidera pas ceux qui ne s'aident pas eux-mêmes'", a-t-elle dénoncé. Si elle est élue, "la République aidera tout le monde" et "ne laissera personne sur le bord du chemin", a-t-elle promis, se défendant au passage de prôner "l'assistanat".

"J'ai hâte du moment de la confrontation du projet contre projet", a-t-elle confié, alors que ses propositions ne seront pas connues avant le 11 février au plus tôt. "Elle ne me fait pas peur cette bataille, parce que je sais que je porte des valeurs profondes qui correspondent aux aspirations de la France d'aujourd'hui", a-t-elle affirmé.

Face à Nicolas Sarkozy, elle s'est présentée comme "la candidate des gens sans voix" auxquels elle "donne la parole" dans ses débats participatifs, critiqués au sein du PS. "Je suis avec eux quand ils souffrent et je suis avec eux lorsqu'ils ont des projets et des espoirs".

L'occasion de défendre encore sa méthode. "Je veux entraîner tous ceux qui doutent encore à l'intérieur de mon camp sur cette façon de faire". "Il est temps que tous les socialistes qui n'ont pas voté pour moi dans la campagne interne se rassemblent", a-t-elle exhorté. "Qu'ils fassent ce que je leur demande et je les conduirai à la victoire".

Interrogée par ailleurs sur le couple qu'elle forme avec le patron du PS François Hollande, Ségolène Royal s'est insurgée contre la "gadgétisation de la politique". "Je lutte, je lutte", a-t-elle soupiré. "Chacun est dans son rôle, c'est un rôle complémentaire".

Selon un sondage CSA publié dimanche dans "Le Parisien", les Français s'interrogent sur les relations politiques entre Ségolène Royal et François Hollande: 47% estiment qu'elles ne sont "pas claires" (39% sont d'avis contraire), et 46% jugent que les deux personnalités agissent de façon "complémentaire" (contre 41%). L'enquête a été réalisée les 17 et 18 janvier auprès d'un échantillon national représentatif de 1.003 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Alors qu'on lui demandait si elle s'installerait à l'Elysée si elle était élue, la candidate du PS s'est montrée évasive: "sans doute oui, mais en même temps il faut être souple, j'ai aussi encore des enfants chez moi. Il faut concilier vie familiale et vie professionnelle". François Hollande a déjà prévenu qu'en cas de victoire de sa compagne, il resterait chez lui à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et à Tulle (Corrèze). AP

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