January 26, 2007

Quelques informations et décisions du moment

Le délibéré de Paris 13ième a été rendu. A la suite de l'extrait du JT de France 3 région Lorraine, 19-20 du 25 janvier 2007, quelques informations pour mieux situer le contexte politique et social dans lequel la décision a été rendue. Mireille Millet qui a été déboutée entend faire appel de la décision :





PARIS (AFP), 17 janvier 2007, extraits - Les députés ont trouvé mercredi un large consensus sur le projet de loi réformant les tutelles, destiné à mieux protéger les adultes vulnérables, toujours plus nombreux avec le vieillissement de la population, et mettre fin à de nombreux abus. (...) "Le projet contient de nombreuses innovations, nous ne voulons plus voir de vieilles dames dépouillées de leurs économies, des handicapés dont les comptes bancaires fondent comme neige au soleil", a lancé Maxime Gremetz (PCF).

Libé, 26 janvier 2007
Les chers amis de la vieille dame écroués
Une voyante et un conseiller financier ont été incarcérés à Bordeaux, accusés de vol et d'abus de faiblesse. Deux personnalités de la mairie sont aussi mises en examen.

Quatre notables bordelais mis en examen pour abus de faiblesse sur une vieille dame
AP, jeudi 25 janvier 2007, 17h35


Le Monde, 25.01.07
L'abbé Pierre a reçu un 'hommage national" à Notre-Dame
La messe de funérailles du fondateur d'Emmaüs a aussi réuni des centaines d'admirateurs sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, à Paris. Le prêtre devait ensuite être enterré dans l'intimité près des premiers compagnons.

Un SDF écrasé dans ses cartons par un camion poubelle à Valence
AP via Yahoo! Actualités - 22 janv. 10 h 30, extrait :
Un sans domicile fixe âgé de 60 ans qui dormait dans des cartons dans une petite rue de valence (Drôme) est mort écrasé par un camion de ramassage des ordures ménagères, a-t-on appris lundi de source policière. L'accident s'est produit samedi matin vers 6h dans une ruelle étroite. Roland Bridon, originaire d'Annonay (Ardèche), est mort de ses blessures quelques heures plus tard, d'une hémorragie interne après avoir été transporté à l'hôpital de la ville.




Paris, entre Alesia et Denfert


PARIS (AFP) - Les sectes ont changé de stratégie, délaissant les gourous mystiques au profit de formateurs, thérapeutes ou lobbyistes qui se fondent dans le paysage sans signes extérieurs de prosélytisme, constate la Miviludes dans son quatrième rapport annuel publié mercredi.

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s'est donc penchée particulièrement sur la formation professionnelle et sur le fonctionnement économique des sectes, autrement dit sur les nouveaux moyens de collecter des fonds et de recruter des adeptes.

Pas question toutefois de voir des sectes partout, souligne le président de la Miviludes, Jean-Michel Roulet : On parle de "dérive sectaire" quand il y a une "emprise" manifeste sur la personne (ou "mise en état de sujétion") et quand il y a des victimes directes ou collatérales (rupture des liens familiaux, disparition du patrimoine, etc.).

Cette emprise sectaire, qui se traduit par un embrigadement physique et moral, s'insinue dans la vie de tous les jours et peut commencer par un banal stage de formation professionnelle ou de réinsertion sociale. Mais il y a danger s'il est particulièrement coûteux, exigeant en temps et en "obéissance" ou s'il implique des mises en condition à coup de jeûne ou de substances diverses.

Le contexte est porteur, remarque la Miviludes, parce que les métiers évoluent et que les individus recherchent une optimisation de leurs capacités. D'où une floraison de stages de "reconstruction personnelle" et de formation liées au domaine de la santé. La Miviludes cite ainsi la formation (non reconnue) de "praticien en analyse et réinformation cellulaire", mélange de psychothérapie et de naturopathie qui "vise à rétablir l'harmonie entre le corps, l'esprit et son environnement", ou la formation de Doula (accompagnatrice d'accouchement).

Certaines sectes font aussi une intense activité de lobbying dans le domaine de la propriété intellectuelle (source de copyrights) et particulièrement dans le domaine informatique.

La Miviludes cite l'exemple de la société internationale de services informatiques Panda Software, qui commercialise des logiciels de sécurité, dont des antivirus et assure de la maintenance et du dépannage. A ce titre, elle a accès à des fichiers de données personnelles. Le patron de cette entreprise est membre de la Scientologie et du Wise institute of Scientology enterprises (WISE). L'ordre du jour du congrès de WISE à Athènes en 2006 portait notamment sur le moyen de "prendre le contrôle international de l'industrie de la formation" et de mettre en place les technologies maison de management "au sommet d'un pays".

La Miviludes relève aussi le cas de sociétés de publipostage qui collectent des dons pour soutenir diverses campagnes (d'où l'importance des fichiers d'adresses), signalant que ce procédé a remplacé les traditionnelles quêtes.

Les sectes s'activent beaucoup à décrédibiliser ceux qui les combattent, indique le rapport qui détaille les multiples actions intentées au plan judiciaire.

La Miviludes souligne enfin que la France n'est pas le seul pays à tenter de contrer les dérives sectaires, signalant les dispositions prises en Belgique, en Allemagne, en Suède, etc., particulièrement sur le plan fiscal.

(Le rapport de la Miviludes, Documentation française, 364 pages, 15 euros)

Déclaration de Mme Gautier dans le cadre des violences faites aux femmes, en réponse à Ségolène Royal : "Il m'apparaît autrement plus utile de contrôler l'application des lois existantes, avant de faire des déclarations précipitées."
Source : Paris (AFP), 23 janvier 2007, Violence aux femmes: une "grande loi cadre" après la victoire de Royal

Maltraitance (envers les personnes handicapées) : briser la loi du silence

JUILHARD (Jean-Marc)
RAPPORT 339 - Tome I (2002-2003) - commission d'enquête

Force est, effectivement, de souligner l'insignifiance de ces données. Assurément, le nombre extrêmement faible de signalements constitue le meilleur aveu de la sous-estimation, en France, de la maltraitance envers les personnes handicapées accueillies en établissements. Ils pourraient paraître signifier que rien ne s'est passé dans des milliers d'établissements répartis sur des dizaines de départements, ce qui, eu égard à la population visée, est tout simplement inconcevable !

En réalité, ces chiffres ne portent que sur des signalements adressés à la DDASS concernée qui les a ensuite transmis à son administration centrale. Ils ne peuvent donc pas remplacer des statistiques sur l'ensemble du phénomène, sachant que la plupart des actes de maltraitance ne font l'objet d'aucun signalement à qui que ce soit.

BOBIGNY (AFP) - L'image des parents acheteurs, "sauveurs" surgis à point nommé pour s'occuper de bébés prétendument laissés à l'abandon, s'écorne au fil des débats devant le tribunal correctionnel de Bobigny qui juge depuis lundi parents et intermédiaires d'un vaste trafic de bébés bulgares.

DOUAI (AP) - Le député UMP Christian Vanneste a été condamné jeudi par la cour d'appel de Douai (Nord) à 3.000 euros d'amende pour des injures publiques à la suite de ses propos sur la communauté homosexuelle, en janvier 2005, qui avaient été publiés dans deux journaux nordistes.

MONTPELLIER (AFP) - Georges Frêche, président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, a écopé jeudi d'une amende de 15.000 euros pour avoir traité en février 2006 des harkis de "sous-hommes", des propos qui avaient suscité l'indignation générale et la colère d'associations de harkis.


Quatre hypothèses pour un départ de la Place Beauvau
Le Monde, 26.01.07, extrait
La promesse d'une campagne "sereine" ne sera pas tenue. Pourtant, l'image de Nicolas Sarkozy, accompagné de Michel Barnier, Xavier Bertrand et Christine Boutin, embarquant dans le train Corail de 12 h 37 à destination de Saint-Quentin, s'en voulait l'illustration. Un candidat et ses conseillers devisant aimablement avant une visite de terrain. Quoi de plus paisible. Mais voilà, ce jeudi 25 janvier, tout a volé en éclats. "Il veut rester zen, mais ça l'énerve", glisse un conseiller du candidat.

Ce qui l'énerve ? La polémique suscitée par la révélation par Le Canard enchaîné du 24 janvier d'une enquête des Renseignements généraux (RG) visant Bruno Rebelle, ancien président de Greenpeace France et conseiller de Ségolène Royal. Une révélation confirmée par les RG. Croyant tenir l'occasion d'affaiblir le président de l'UMP, le Parti socialiste dénonce "le mélange des genres" entre le candidat et le ministre de l'intérieur. "Ça va ressusciter le fantasme d'un homme qui contrôlerait tout", redoute-t-on dans l'entourage de M. Sarkozy.


BOBIGNY (AFP) - Trois jeunes soupçonnés d'avoir volé à Neuilly-sur-Seine le scooter d'un fils de Nicolas Sarkozy ont été arrêtés en Seine-Saint-Denis, grâce à des recherches d'empreintes et d'ADN, et mis en examen à Bobigny, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

Un policier, interrogé sur la célérité de l'enquête et les moyens mis en oeuvre, a souligné qu'elle avait été "bien menée" avec les moyens "classiquement utilisés".

Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère de l'Intérieur s'est refusé à tout commentaire sur cette affaire.


- D'autres audiences et décisions sont attendues -


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Re: Quelques informations et décisions du moment
vendredi 26 janvier 2007, 2h19
Renseignements généraux: Ségolène Royal riposte

FORT-DE-FRANCE (AP) - Alors que Nicolas Sarkozy s'est défendu jeudi d'avoir commandé tout enquête aux RG sur l'entourage de Ségolène Royal, la candidate du PS a riposté vendredi en prévenant que l'Etat ne devait pas être "un système clanique" au "service d'un candidat".

"L'Etat ne doit pas être un système clanique", a-t-elle mis en garde après son arrivée en Martinique pour une tournée antillaise de quatre jours. "Il y a la nécessité d'incarner un autre fonctionnement de l'Etat qui ne soit pas au service d'un candidat", a-t-elle ajouté, dans une allusion transparente à son adversaire UMP Nicolas Sarkozy.

"Les institutions doivent fonctionner sur des principes extrêmement rigoureux, notamment en période électorale, et donc il est temps que l'autorité de l'Etat s'exerce exclusivement au service et en direction de l'intérêt général des Français", a-t-elle poursuivi, affichant sa volonté "d'incarner" ce "nouveau fonctionnement de l'Etat". "Un Etat fort, un Etat respecté est un Etat impartial et notamment dans le fonctionnement des ministères régaliens et notamment l'Intérieur".

Ces derniers mois, le Parti socialiste a réclamé à de multiples reprises le départ de Nicolas Sarkozy de son poste de ministre de l'Intérieur, en raison de sa candidature à la présidentielle.

Jeudi matin, Mme Royal en avait même appelé au président Jacques Chirac pour qu'il assure "le bon fonctionnement de la campagne". "Tout n'est pas possible, ni dans une campagne ni dans la vie: il y a des principes, il y a un minimum d'honnêteté, d'équité et de régularité".

Selon "Le Monde", la direction centrale des Renseignements généraux nie avoir reçu une demande d'enquête spécifique adressée par le cabinet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, mais reconnaît en revanche avoir produit une fiche sur Bruno Rebelle, ex-directeur de Greenpeace qui a rejoint l'équipe de la candidate du PS. Ce dernier a déposé une plainte contre X pour "atteinte à l'intimité de la vie privée".

"Jamais mon cabinet ni moi n'avons commandé quoi que ce soit", a certifié Nicolas Sarkozy jeudi en marge d'une visite à Saint-Quentin (Aisne). Il a attribué cette polémique à la "très grande nervosité" au PS en raison des difficultés de Ségolène Royal, donnée battue à 52% contre 48% par les derniers sondages. "C'est vraiment une tempête dans un verre d'eau pour essayer de faire oublier les sondages", a-t-il dit.

Interrogée sur les attaques de plus en plus frontales de son rival de l'UMP, Ségolène Royal a assuré ne pas être au courant. "Ah bon? Je n'ai rien entendu parce que je suis ici", a-t-elle glissé aux journalistes qui l'accompagnent en Martinique. Jeudi, Nicolas Sarkozy s'en était pris à son compagnon et Premier secrétaire du PS: "Je trouve que M. Hollande devrait laisser Mme Royal faire campagne", a-t-il confié à des journalistes, "M. Hollande est machiste". AP


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Re: Quelques informations et décisions du moment
France 3, Paris-Ile-de-France Centre

Un nouveau procureur de la République à Nanterre
Publié le 25/01 à 11:25
Le juge Philippe Courroye devrait devenir procureur de Nanterre

Un document du ministère de la Justice diffusé mercredi 24 janvier indique que le juge d'instruction parisien Philippe Courroye devrait être nommé en mars, selon une source judiciaire, procureur de la République à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, département dirigé par Nicolas Sarkozy.


La "transparence" - document de la Chancellerie portant les projets de nominations de magistrats - de mercredi précise que Philippe Courroye, premier juge d'instruction au pôle financier de Paris, fera "l'objet d'un décret de nomination courant mars" à Nanterre, ainsi que le révélait le Monde dans son édition de mardi.

Des recours pourront être déposés jusqu'au 4 février contre ce projet de nomination, a-t-on expliqué de même source. Après cette date, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) examinera ce dossier et émettra un avis, sans que le Garde des Sceaux Pascal Clément soit tenu de s'y soumettre.

M. Courroye a mené durant sa carrière nombre d'instructions politiquement sensibles (le Crédit Lyonnais, les affaires Noir, Botton et Carignon, les dossiers concernant l'indépendantiste corse Charles Pieri, le député UMP Pierre Bédier, les frais de bouche du couple Chirac, etc).

Il s'est aussi chargé d'enquêter sur les ventes d'armes à l'Angola et le détournement du programme de l'Onu en Irak "pétrole contre nourriture", dossiers dans lesquels Charles Pasqua est mis en examen.

Charles Pasqua est toujours sénateur des Hauts-de-Seine, dont il a présidé le Conseil général de 1988 à 2004, avant de céder la place à l'actuel président de l'UMP, ministre de l'Intérieur et candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy.

Le tribunal de grande instance de Nanterre est le deuxième de France par le volume d'affaires traité.

Son actuel procureur Bernard Pagès, réclamant "un véritable plan d'urgence pour cette juridiction", estimait récemment que le TGI de Nanterre avait "été sacrifié" en ce qui concerne les moyens mis à sa disposition, victime d'"une sorte d'indifférence que nous ne comprenons pas", dans le département le plus riche de France dont le "PIB s'apparente davantage à celui d'un Etat que d'un département".

Le TGI de Nanterre connaît également son lot d'affaires sensibles, dont le dernier volet des emplois fictifs du RPR, toujours en cours d'instruction, dans lequel Jacques Chirac est mis en cause.
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Re: Quelques informations et décisions du moment
La "République honnête" de Bayrou contre un Etat "dévoyé"
LE MONDE | 26.01.07 | 14h26
ORLÉANS ENVOYÉ SPÉCIAL

Remonté, François Bayrou ! Sur le trajet qui le menait dans le Loir-et-Cher, jeudi 25 janvier, à la rencontre de professionnels de santé exerçant en milieu rural, il s'en est pris bille en tête à ce qu'il dénonce comme "un système de réseaux, de mafias, d'influences souterraines". Lui a décidé de se faire le héraut d'"une République honnête". Et le député des Pyrénées-Atlantiques n'en finit pas d'énumérer les "abus de pouvoir" qui, selon lui, caractérisent "cette République finissante".

Dans sa ligne de mire, le ministre-candidat Nicolas Sarkozy, accusé d'"utiliser les moyens de l'Etat pour des objectifs glauques", alors qu'a été révélée dans la presse l'enquête menée par les renseignements généraux sur un membre de l'équipe de campagne de Ségolène Royal. "Et encore, combien de dérives de cet ordre ne sont-elles pas connues ?", feint-il de s'interroger.

Pour le candidat centriste, M. Sarkozy, investi par l'UMP, ne peut conserver plus longtemps ses fonctions au gouvernement. "Il fait campagne avec les moyens de l'Etat, alors qu'il est censé être, en tant que ministre de l'intérieur, l'organisateur de l'élection. Cela fait des mois que l'appareil déployé à son service est payé en grande partie par l'Etat", s'insurge M. Bayrou, ajoutant avec un large sourire : "Il a cramé avec son seul meeting d'investiture le coût total de ma campagne, et cela ne changera rien."

Le président de l'UDF veut, à l'inverse, incarner "une autre idée de la République". S'il juge qu'"il y a peu de pouvoir aussi clanique que celui que nous avons vécu ces dernières années", il ne manque pas de souligner, renvoyant dos à dos l'UMP et le PS, que "cela fait vingt-cinq ans que dure cette abomination française" : "Le parti au pouvoir, parce qu'il est au pouvoir, considère que l'Etat lui appartient et qu'il peut en faire ce qu'il veut."

Citant aussi bien l'"utilisation de polices discrètes" et la "nomination de copains à tous les postes de responsabilité", il estime qu'"ils ont commis tour à tour les mêmes errements". "Nous allons imposer une République honnête : l'honnêteté élémentaire que nous enseignons à nos enfants dans les écoles primaires", lance-t-il, en fin d'après-midi, au demi-millier de sympathisants venus l'écouter dans une salle du Parc des expositions d'Orléans.

S'en prenant au "duo Ségo-Sarko", M. Bayrou juge qu'"un nombre croissant de Français cherche un moyen crédible d'y échapper, car ni l'un ni l'autre, pour des raisons différentes, ne leur inspirent confiance". Aussi est-il persuadé que "la campagne est en train de vivre un tournant".

Le candidat avoue néanmoins se méfier des "coups tordus". "Quand vous montez dans les sondages, il y a mille manoeuvres pour essayer de vous nuire", prévient-il. Aussi relativise-t-il l'annonce faite mercredi par quelques élus centristes, dont André Santini et Pierre-Christophe Baguet, députés des Hauts-de-Seine, de la création d'un cercle de réflexion. "Ce sont des isolats, juge M. Bayrou. Je sais comment cela se passe dans les Hauts-de-Seine, et c'est pour moi le contre-exemple de ce que la République devrait être."

La prochaine bataille qu'il mènera, ce sera mardi, à la tribune de l'Assemblée nationale, contre l'attribution d'une "chaîne bonus" promise, notamment, à TF1 par le projet de loi sur la télévision du futur. Une décision qu'il juge "inacceptable". "Les décisions de l'Etat devraient être équitables, et non destinées à favoriser tel ou tel, fût-il très puissant. C'est une loi destinée à avantager les plus puissants, et en l'occurrence TF1", s'indigne-t-il

M. Bayrou rappelle qu'il avait été "le seul à (s')opposer à la privatisation des autoroutes", allant jusqu'à déposer, en vain, un recours au Conseil d'Etat. "Elles sont devenues aujourd'hui des pompes à cash pour des intérêts privés." La preuve, selon lui, d'"une République dévoyée".

Patrick Roger
Article paru dans l'édition du 27.01.07.
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Re: Quelques informations et décisions du moment
26 janvier 2007, 21h21
Le scooter d'un fils Sarkozy volé à Neuilly, trois jeunes arrêtés

BOBIGNY (AFP) - Trois jeunes soupçonnés d'avoir volé à Neuilly-sur-Seine le scooter d'un fils de Nicolas Sarkozy ont été arrêtés en Seine-Saint-Denis, grâce à des recherches d'empreintes et d'ADN, et mis en examen à Bobigny, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

Un policier, interrogé sur la célérité de l'enquête et les moyens mis en oeuvre, a souligné qu'elle avait été "bien menée" avec les moyens "classiquement utilisés".

Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère de l'Intérieur s'est refusé à tout commentaire sur cette affaire.


Le scooter, déclaré volé le 7 janvier, a été retrouvé dans la nuit du 17 au 18 janvier à Bobigny.

Un relevé d'empreintes et deux prélèvements d'ADN ont permis l'interpellation mardi et mercredi de trois personnes, deux mineurs de 17 ans et un majeur de 18 ans, à Bobigny et Montreuil.

Les trois jeunes gens, dont deux étaient connus de la police, ont reconnu le vol, selon une source proche de l'enquête. L'un des mineurs a été condamné une fois, le casier judiciaire de l'autre est vierge.

Ils ont été déférés au tribunal, mis en examen pour "vol en réunion" et laissés libres. Le majeur sera convoqué ultérieurement devant le tribunal.

Le scooter, un Piaggio 50 cm3, était garé sans anti-vol devant le domicile de la première épouse du ministre de l'Intérieur. Son conducteur était assuré mais pas contre le vol, selon une autre source.
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Re: Quelques informations et décisions du moment
Holocaust Day marked in Europe
BBC news, 27 January 2007

Events have been taking place to mark Holocaust Memorial Day in memory of the six million Jews and other victims of the Nazi death camps.

Most of the commemorations take place on 27 January - the date on which the Auschwitz concentration camp was liberated by the Soviets in 1945.

Victims of more recent atrocities are also being remembered.

On the eve of the memorial, the UN General Assembly on Friday adopted a resolution condemning Holocaust denial.

The resolution, proposed by the United States and co-sponsored by more than 100 countries, says "ignoring the historical fact of these terrible events increases the risk they will be repeated".

The resolution does not mention any particular country, but diplomats said it was aimed at Iran, which has cast doubt on the Nazi genocide of Jews during World War ll.

'Dignity of Difference'

Two years ago, the UN designated 27 January as the date for international commemorations.

Events this year included a ceremony at the former concentration camp of Sachsenhausen in Germany.

There was also a wreath-laying ceremony on Berlin's Putlitz Bridge, where there is a plaque commemorating the deportation of the city's Jewish community during the Nazi regime.

The bridge has been targeted in the past by far-right groups.

At Saturday's ceremony, the head of the Green Party, Claudia Roth, said: "We all have a responsibility to combat anti-Semitic and far-right attitudes."

It was a view echoed by German Chancellor Angela Merkel, who urged "all courageous democrats" to fight against the far-right NPD party, which is represented in regional parliaments.

On Saturday evening, hundreds of people attended a concert at Berlin Cathedral. The proceeds will go to a group that provides counselling and support for survivors of the Holocaust living in Israel.

Events have been organised in the UK with the message "The Dignity of Difference" and with the aim of educating people about the dangers of anti-Semitism, racism and all forms of discrimination.

The victims of other atrocities of the 20th Century, including in Cambodia, Rwanda, Bosnia and Kosovo, are also being honoured.

Some six million Jews were killed during the Holocaust - the attempt by Nazi Germany to exterminate Europe's Jewish population during World War ll.

The Nazis also targeted other groups who were seen by them as racially inferior or degenerate, including Slavs, Roma, homosexuals and disabled people.


It is estimated that about 1.5m people were killed at Auschwitz, the biggest of the concentration camps.



1000 Menschen demonstrieren gegen Aufmarsch von Neonazis
Samstag 27. Januar 2007, 10:42 Uhr

Frankfurt (Oder) (ddp-lbg). Etwa 1000 Menschen haben am Samstagmorgen in Frankfurt (Oder) gegen einen geplanten Aufmarsch von Anhängern der rechtsextremen NPD demonstriert. Oberbürgermeister Martin Patzelt (CDU) rief dazu auf, die Werte des Grundgesetzes und der freiheitlich-demokratischen Grundordnung zu verteidigen. Unter dem Motto «Nazis raus aus Frankfurt(Oder)» informierten Vertreter aller demokratischen Parteien, der Europa-Universität und von Jugendeinrichtungen im Stadtzentrum über die Bekämpfung des Rechtsextremismus.

Zu dem Aufmarsch am Mittag wurden rund 200 NPD-Anhänger erwartet. Sie wollten gegen den in Frankfurt stattfindenden CDU-Landesparteitag demonstrieren. Ein massives Polizeiaufgebot sollte verhindern, dass Neonazis und Gegner direkt aufeinander treffen. Etwa 600 Polizisten waren im Einsatz.
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Re: Quelques informations et décisions du moment
Sarkozy exposé dans une affaire de musée fantôme
Scandale financier autour d'oeuvres d'art dans les Hauts-de-Seine.
Par Fabrice TASSEL
Libé, lundi 29 janvier 2007

Voilà au moins une promesse que Nicolas Sarkozy n'a pas tenue. Sous sa casquette de président du conseil général des Hauts-de-Seine, le président de l'UMP avait déclaré, en janvier 2005, qu'il voulait «sortir» le département d'un dossier de gabegie de fonds publics doublé de soupçons de détournement. Mais l'affaire de la donation Jean Hamon, qui a valu à deux barons du «92», Charles Pasqua et André Santini, d'être mis en examen, continue de tourner au vinaigre, et sa gestion par Sarkozy ne semble pas plus brillante que celle de ses prédécesseurs.

Pasqua et Santini. La cour d'appel de Versailles vient en effet de confirmer que le conseil général est bien le propriétaire d'une collection d'art contemporain estimée à 12 millions d'euros. Cette apparente bonne nouvelle n'en est pas une, car la collectivité locale souhaite par-dessus tout se débarrasser de ces 192 oeuvres d'art, pour ne plus avoir à payer leur entretien et leur stockage. A l'origine, cette collection, fruit d'une donation faite en 2000 par un riche mécène, Jean Hamon, devait être exposée dans un musée d'Issy-les-Moulineaux. Ce projet n'a finalement pas vu le jour. L'affaire a pris un tour judiciaire en 2003 lorsqu'une juge versaillaise s'est demandée pourquoi le département a financé à Jean Hamon, sans aucune rigueur, pour 800 000 euros d'entretien et de loyers des oeuvres, stockées dans un château propriété du milliardaire. La justice se demande même si une partie de l'argent ne s'est pas évaporée. Ces soupçons de détournement de fonds publics ont valu à Charles Pasqua, prédécesseur de Sarkozy à la tête du département, et à André Santini, président du syndicat mixte créé pour le projet du musée, ainsi qu'à plusieurs hauts fonctionnaires de la collectivité locale d'être mis en examen.

Mise en demeure. Mécaniquement, la question de la mise en cause judiciaire de Nicolas Sarkozy peut se poser, puisque, après sa prise de pouvoir, début 2004, le conseil général a continué à payer pendant un an les frais de location des oeuvres d'art alors qu'à ce moment tout le monde savait que le projet de musée était enterré. Deuxième bévue : le conseil général a finalement décidé d'arrêter de payer, et lancé une procédure pour que la justice dise que la donation faite par Hamon était inexistante. Raté, puisque la cour d'appel vient donc de confirmer que le département en est bien l'heureux propriétaire. Conséquence, Me Philippe Gumery, l'avocat de Jean Hamon, a adressé une mise en demeure au conseil général, à la ville d'Issy-les-Moulineaux, dirigée par André Santini, et à un syndicat mixte pour qu'ils règlent les loyers impayés (près de 300 000 euros). «En sortir», avait promis Sarkozy, qui a d'autres chats à fouetter...




L’État entre les mains du clan Sarkozy

Libertés. Au-delà de la polémique sur le fichage par les RG d’un conseiller de Ségolène Royal, une question est posée. Celle de l’instrumentalisation de l’appareil d’État par le ministre de l’Intérieur.

«Je vais redevenir le patron de ceux qui font des enquêtes sur moi. Il y en a qui doivent mal dormir depuis qu’ils savent que je reviens...» Dès son retour au ministère de l’Intérieur, après la gifle du référendum, le ton était donné. Ce n’était pas l’intérêt général que Nicolas Sarkozy entendait servir place Beauvau. Pas même la cause sécuritaire dont il avait fait son fonds de commerce politique. Mais bien la «protection», selon ses termes, de sa propre personne, avec, pour seul et unique horizon, l’élection présidentielle. La place est bonne : un poste d’observation sans pareil, et un QG idéal pour glisser des peaux de bananes aux adversaires - politiques.

la démocratie entachée

Nicolas Sarkozy a beau se défendre d’avoir commandé une quelconque enquête sur Bruno Rebelle, ex-porte-parole de Greenpeace, après que celui-ci eut rejoint l’équipe de campagne de Ségolène Royal, ses dénégations ne dissipent pas les soupçons qui pèsent aujourd’hui sur un ministre de l’Intérieur accusé de longue date d’instrumentaliser les moyens d’État au service de sa campagne électorale. Il faut dire que le passif, en la matière, est lourd. Le cumul des fonctions de celui qui brigue aujourd’hui la présidence de la République pose, en soi, problème. Dès son retour au ministère de l’Intérieur, des voix s’étaient d’ailleurs élevées pour mettre en garde contre une situation inédite : celle d’un chef de parti, candidat à la magistrature suprême, en charge du déroulement des affaires électorales. Un mélange des genres qui a de quoi inquiéter tout démocrate attaché à l’impartialité de l’État. La manière dont le ministre-candidat jongle avec ses différentes casquettes le place sous le feu des critiques de ses adversaires, qui l’accusent d’user des moyens matériels dont il dispose à l’Intérieur pour mener campagne. Il est vrai que les déplacements ministériels sont souvent, pour Nicolas Sarkozy, l’occasion de meetings, de réunions publiques ou de propos qui dépassent de loin le strict périmètre de ses fonctions officielles. Et l’on peut s’interroger, pour ne prendre que cet exemple, sur le déploiement de dizaines de fonctionnaires de police venus prêter main-forte au service d’ordre déployé - autour du congrès de l’UMP lors duquel Nicolas Sarkozy a officialisé sa candidature, le 14 janvier dernier à la porte de Versailles.

Mais, pire que ces abus matériels, c’est l’usage politicien que le candidat de l’UMP semble faire des services qui sont sous sa tutelle qui est ici en cause. Ils témoignent d’une dérive aggravée par la conception autoritaire de celui qui aime à fustiger ceux qu’il appelle les «droits-de-l’hommistes». Dès son entrée au gouvernement, en 2002, il fait valser les équipes et les hommes, plaçant les fidèles aux postes stratégiques, à l’Intérieur comme d’ailleurs dans cette magistrature dont il a pourtant déclenché l’ire à l’automne dernier par ses violentes attaques contre la prétendue «démission» des juges du tribunal de Bobigny.

Cette volonté de mainmise sur l’appareil d’État s’est traduite, en avril 2006, par l’éviction, après un long bras de fer avec l’Élysée, du directeur central des renseignements généraux, un poste jugé par trop stratégique. Après seulement deux ans d’exercice, Pascal Mailhos a été remplacé par son numéro 2, Joël Bouchité, proche du ministre de l’Intérieur. Il faut dire que sous sa direction, les RG avaient eu le mauvais goût de pondre un rapport sur les violences urbaines de novembre 2005 qui contredisait en tout point le discours de Nicolas Sarkozy selon lequel les émeutes avaient été le fait de «bandes organisées».

Ce jeu de chaises musicales au profit des fidèles n’est pas isolé. «Il a organisé un véritable quadrillage de toutes les directions de la police nationale par l’UMP, affirme le journaliste d’investigation Frédéric Charpier, auteur d’une solide enquête sur les réseaux tissés par l’actuel ministre de l’Intérieur. Il faut remonter au SAC pour retrouver une telle pénétration politique de la police.» Pour ce spécialiste de la police, auteur d’ouvrages sur les renseignements généraux, la réforme Pasqua de 1995, si elle a entériné la disparition des sections politiques proprement dites, n’a pas mis fin au suivi de la vie politique, qui fait l’objet de synthèses transmises au cabinet du ministre. «On peut supposer que les RG, comme d’autres services, sont largement mis à contribution dans la campagne. Ce n’est pas une nouveauté», expose-t-il. La différence entre la pratique de Nicolas Sarkozy et celle de prédécesseurs qui ont eux aussi usé de ses renseignements tient, selon lui, à «la concentration exorbitante de pouvoirs entre ses mains» et à «sa volonté de tout verrouiller».

Les dérives de la Ve république

Au-delà de l’homme, dont le bilan comme le projet politique abîment les libertés démocratiques, au-delà de l’embrouillamini politicien, cette affaire d’enquête et de fichage soulève une question politique lourde. Celle d’un système politique, la Ve République, qui, dès ses origines, a ménagé des chemins de traverse propices aux dérives. Un système politique en voie de décomposition avancée, mais dont la refondation demeure pour l’instant l’Arlésienne de cette campagne électorale.

Rosa Moussaoui
L'Huma, 27 janvier 2007.
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Re: Quelques informations et décisions du moment
dimanche 18 février 2007, 14h05
Augustin Legrand (Enfants de Don Quichotte): "plus responsable de ce qui se passe"

PARIS (AFP) - Augustin Legrand, comédien et fondateur de l'Association des Enfants de Don Quichotte, a affirmé dimanche ne pas se sentir responsable de ce qui se passe aujourd'hui dans le campement du canal Saint-Martin à Paris, dans une interview au Parisien dimanche.

Questionné sur la radicalisation du campement des sans-abris - où 120 tentes sont toujours installées et où les relations avec le voisinage deviennent tendues - , Augustin Legrand affirme que "cela est totalement assumé, c'est même volontaire. Je ne me sens plus responsable de ce qui se passe aujourd'hui dans le camp, des violences, de l'état d'ébriété des SDF..."

"Ma mission, en lançant l'opération il y a deux mois, c'était d'aider les sans-abri à témoigner, à sensibiliser l'opinion publique. Moi, j'ai juste dénoncé un état de fait. Depuis le 8 janvier, depuis que le gouvernement s'est engagé à trouver une solution à chacun des campeurs, c'est à l'Etat de prendre ses responsabilités", poursuit Augustin Legrand.

"Je ne suis pas l'Abbé Pierre. L'Etat ne doit pas se défausser sur la famille Legrand", ajoute-t-il.

Pour apaiser les tensions, selon lui, l'Etat "doit immédiatement mandater sur le terrain des travailleurs sociaux. Je l'ai dit à Borloo: +Pourquoi tu n'envoies pas 5 ou 6 mecs pour encadrer le campement ?+. Sans cette présence, c'est normal si ça part à vau-l'eau".

Concernant une éventuelle action de la police, le porte-parole des Enfants de Don Quichotte, estime qu'"une opération de ce genre sur le camp ferait perdre les présidentielles au gouvernement, alors je pense qu'il ne prendra pas l'initiative, en pleine campagne électorale, de virer les SDF".
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Re: Quelques informations et décisions du moment
lundi 19 février 2007, 9h21
Augustin Legrand des Enfants de Don Quichotte se réinstalle canal Saint-Martin

PARIS (AFP) - Augustin Legrand, comédien et fondateur de l'Association des Enfants de Don Quichotte, a déclaré lundi qu'il se réinstallait sur le campement du canal Saint-Martin "car rien n'a avancé" et a demandé la démission de Catherine Vautrin, ministre à la Cohésion sociale.

"Je me réinstalle ce lundi sur le campement pour voir et comprendre la situation", dit Augustin Legrand rentré vendredi d'Afrique du Sud où il tournait un film, "et je vais refaire un stock de tentes".

"Il y a une dizaine de SDF qui sont alcoolisés, qui posent des problèmes et nous avons besoin de citoyens pour encadrer la centaine de SDF en l'absence totale de travailleurs sociaux", ajoute-t-il, assurant que les "tentes vides il y a deux semaine sont actuellement toutes remplies".

Très en colère, le porte-parole des Enfants de Don Quichotte demande la démission de Catherine Vautrin, ministre à la Cohésion sociale, "qui est vraiment incompétente" car, selon lui, "rien n'a avancé depuis le 8 janvier", date de l'accord entre le gouvernement et les Enfants de Don Quichotte sur les sans-abri.

Augustin Legrand affirme par ailleurs que la majorité des 500 places disponibles pour la nuit à Paris dans des hôtels pour les sans-abri sont inoccupées par manque d'information des SDF.

"A huit semaines du premier tour de la présidentielle, on doit faire beaucoup pour les SDF car nous sommes en état de guerre", conclut-il.
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Re: Quelques informations et décisions du moment
mardi 6 mars 2007, 16h41
La justice aixoise ordonne l'expulsion des Don Quichotte

AIX-EN-PROVENCE (AP) - La cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a ordonné mardi aux sans domicile fixe installés au coeur de la cité aixoise, devant l'Office du tourisme de la ville, de quitter les lieux sous peine d'expulsion, a-t-on appris de source judiciaire.

Treize personnes avaient été citées à comparaître. L'arrêt prévoit que la mairie d'Aix-en-Provence pourra solliciter le recours à la force publique en cas de non-exécution.

La maire UMP d'Aix, Maryse Joissains-Masini, avait demandé, le 22 décembre dernier, l'expulsion des sans domicile fixe, en estimant que leur action n'avait plus aucun rapport avec le mouvement initial des Don Quichotte. Les intéressés disposent toutefois d'un délai de quelques jours pour libérer les lieux, le temps que la décision de justice leur soit officiellement notifiée.

En première instance, le tribunal d'Aix avait en revanche rejeté la demande de la mairie d'Aix, jugeant que "le trouble à l'ordre public n'était pas avéré". AP

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Re: Quelques informations et décisions du moment
Des membres des Enfants de Don Quichotte molestés par la police
LEMONDE.FR avec AFP | 07.03.07

Plusieurs membres de l'association des Enfants de Don Quichotte, qui milite en faveur des sans-abri, ont été molestés par la police, mercredi 7 mars, aux abords du ministère délégué à la cohésion sociale, où ils étaient attendus pour une réunion.

Augustin Legrand, la figure de proue de la mobilisation en faveur des SDF, à l'origine de l'installation du campement le long du canal Saint-Martin à Paris, a été poussé à terre, frappé et menotté brièvement alors qu'il tentait d'entrer dans le bâtiment où la réunion devait débuter à 14 h 30. Un autre membre de l'association a également été poussé à terre et a reçu un coup à la tête, selon l'AFP, qui n'a toutefois constaté aucune interpellation.

Interrogés sur les raisons de cette intervention musclée, les policiers intervenus et leurs collègues, une douzaine au total, se sont refusés à tout commentaire, renvoyant la presse vers leur hiérarchie.

La réunion devait réunir les associations membres du comité de suivi des propositions faites par le gouvernement en faveur des SDF. A la suite du mouvement déclenché à la mi-décembre par les Enfants de Don Quichotte, ce comité de suivi du Plan d'action gouvernemental sur l'hébergement, annoncé début janvier par le gouvernement, se réunit tous les quinze jours au ministère de la cohésion sociale. La première réunion de ce comité de suivi, coprésidé par Catherine Vautrin et Jean-Baptiste Legrand, avait eu lieu le 18 janvier.

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Re: Quelques informations et décisions du moment
mercredi 7 mars 2007, 19h48
Des Don Quichotte molestés aux abords du ministère de la Cohésion sociale

PARIS (AFP) - Plusieurs membres de l'association des Enfants de Don Quichotte, qui milite en faveur des SDF, ont été molestés par la police mercredi aux abords du ministère délégué à la Cohésion sociale, où ils étaient attendus pour une réunion, a constaté une journaliste de l'AFP.

L'un d'entre eux, Augustin Legrand, figure de proue de la mobilisation en faveur des SDF et à l'origine de l'installation du campement du canal Saint-Martin, a été jeté à terre, molesté et menotté brièvement alors qu'il tentait d'entrer dans le bâtiment où la réunion devait débuter à 14H30.

Un autre membre de l'association a également été jeté à terre et a reçu un coup à la tête, selon la journaliste de l'AFP.

Selon la préfecture de police (PP), qui a réagi mercredi soir, trente personnes se sont présentées vers 14H45 au carrefour des rues de Grenelle et Casimir Perier, où se trouvaient positionnés des effectifs en charge de l'ordre public dans le secteur.

"Au vu du nombre et comme pour toute délégation de ce type, ces personnes ont été invitées à patienter quelques instants dans l'attente d'une prise de contact avec le ministère de la Cohésion sociale où elles souhaitaient se rendre", poursuit la PP.

Mais "refusant cette démarche, certaines d'entre elles ont voulu passer de force et ont dû, en conséquence, être maintenues sur place par un cordon de police", indique la préfecture de police.

Aucune interpellation n'a été opérée, a-t-elle également précisé.

Selon la PP, "à 15H15 une délégation a été autorisée à se rendre au ministère".

La réunion devait réunir les associations membres du comité de suivi des propositions faites par le gouvernement au début de l'année en faveur des SDF.

A la suite du mouvement déclenché à la mi-décembre par les Enfants de Don Quichotte, ce comité de suivi du Plan d'action gouvernemental sur l'hébergement, annoncé début janvier par le gouvernement, se réunit tous les quinze jours au ministère de la Cohésion sociale.

La première réunion de ce comité de suivi, co-présidé par Catherine Vautrin et Jean-Baptiste Legrand, avait eu lieu le 18 janvier.
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Re: Quelques informations et décisions du moment
Hi there colleagues, how is everything, and what
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Posted 6 years, 2 months ago by active man • • wwwReply
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