February 5, 2007

« Les meubles n'ont pas disparu, on les a mis un peu partout Â»

C'est le titre d'un article de Libé du jour, il me rappelle assez l'état de la succession de la maman de Justine :

«Les meubles n'ont pas disparu, on les a mis un peu partout»
A Bordeaux, quatre notables sont soupçonnés d'avoir spolié une personne âgée.
QUOTIDIEN : lundi 5 février 2007


infosuicide.org
11èmes Journées Nationales pour la Prévention du Suicide

Du 5 au 10 février 2007,
l’Union Nationale pour la Prévention du Suicide (UNPS) organise les 11 èmes Journées Nationales pour la Prévention du Suicide, en partenariat avec les régions françaises et avec le soutien de la Macif

Extrait du 12-13 de France 3 au sujet de la prévention du suicide, d'un divorce difficile, d'un parent dépressif ; il n'est pas dit que des difficultés créées et entretenues par les institutions socio judiciaires peuvent motiver le placement et même la disparition des enfants :





Au JT de France 2 de ce 5 février un extrait était aussi consacré au suicide. Les agriculteurs seraient les plus affectés et les hommes les premiers concernés, les chiffres seraient encourageants : constants. Depuis 10 ans, les chiffres des suicides d'ados et de jeunes seraient à la baisse. Si on se fie aux interviews du reportage, difficultés de la vie, divorce et même tentative de suicide ne seraient pas incompatibles avec la garde d'un enfant : un agriculteur qui a fait une tentative de suicide s'exprimait puis apparaissait avec sa fillette de deux ans dans ses bras.

Voir aussi la section « suicides Â» et de précédentes données présentées dans Etudes&Résultats de mai 2006. « Des éléments de réponses, pas d'explication Â» pour reprendre les propos du reportage du JT de France 2.

Suggéré en 2005 par un rapport de l'Inserm : mieux comprendre les circonstances et l'état d'esprit de la victime au moment de son acte pourrait en effet contribuer à la prévention. - Le Monde, 5/2/07

AFP le 01/02/2007 - La présidente du Medef, Laurence Parisot, s'est déclarée "outrée" par la polémique sur les chiffres du chômage, dont elle ne doute par ailleurs "absolument pas" et elle a pressé, jeudi sur BFM, le directeur général de l'Insee de s'exprimer.

"Invitez le directeur général de l'Insee. C'est lui qui a la responsabilité, c'est un grand statisticien, c'est à lui de dire la vérité des choses", a déclaré Mme Parisot à BFM, en précisant qu'elle "ne doutait absolument pas des chiffres fournis par l'Insee".

"Je suis outrée au delà de ce que je peux dire quand je vois ces débats sur des questions statistiques", avait-elle également déclaré sur LCI, la veille, en ajoutant : "je demande que le directeur général de l'Insee prenne la parole".

En raisons d'incertitudes techniques, l'Insee a annoncé le 16 janvier le report à l'automne de son Enquête Emploi 2006, qui donne chaque année en mars les statistiques du chômage dans leur version révisée, ce qui a provoqué une vive polémique à l'approche des élections.

...


PARIS (AP), extrait - "Entre 250.000 et 300.000 enfants de notre planète sont aujourd'hui associés aux forces et groupes armés": le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a souligné lundi l'ampleur du drame des enfants soldats au premier jour d'une réunion internationale marquée par le témoignage d'un ex-enrôlé de force.

PARIS (AFP) - Le juge Renaud Van Ruymbeke, renvoyé vendredi devant le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), exprime son inquiétude quant à l'avenir des juges d'instruction financiers, dans une interview au Monde daté de dimanche-lundi.

"Les juges financiers sont beaucoup discrédités maintenant. Les politiques n'ont pas digéré ce qui s'est passé il y a une quinzaine d'années. On l'a vu avec l'Italie et l'ère Berlusconi. La corruption internationale se porte bien. Les juges n'ont pas le droit d'aller voir : secret défense", regrette le magistrat, faisant allusion à son enquête sur les frégates de Taïwan, bloquée en France par le secret défense.

"On ne parle plus du tout de ces questions dans le débat politique. C'est la fin des affaires financières. Le système international est déjà beaucoup trop verrouillé. Si, en plus, on s'en prend au juge qui tente de remonter ces affaires, ce n'est plus la peine", déplore le juge financier, en référence au critique formulées à son endroit par l'Inspection générale des services judiciaires (IGSJ).

Dans un rapport, l'IGSJ a reproché au juge d'avoir notamment été "singulièrement imprudent ou d'avoir manqué de discernement en acceptant ou en décidant de conduire des entretiens hors procédure" avec Jean-Louis Gergorin, personnage central de l'affaire des faux listings Clearstream.

L'ancien dirigeant d'EADS avait prétendu apporter au juge des éléments permettant d'identifier les bénéficiaires des commissions occultes versées lors de la vente de frégates françaises à Taïwan en 1991 alors que les investigations étaient bloquées par le secret défense.

Ce sont les conclusions du rapport de l'IGSJ qui valent au juge d'être renvoyé devant le CSM, organe disciplinaire de la magistrature, qui peut prononcer des sanctions allant de la simple réprimande jusqu'à la révocation.

S'exprimant sur le fond de l'affaire de dénonciation calomnieuse Clearstream, le juge affirme: "On m'a tendu un piège que j'ai déjoué".

"Au départ, on me transmet des comptes qui vont se révéler falsifiés. Des services de l'Etat sont informés. On ne m'en informe pas", souligne le magistrat en référence à l'enquête du général Philippe Rondot, qui avait identifié la manipulation avant même que M. Van Ruymbeke ne soit saisi du dossier.

"J'ai dit aux inspecteurs (de l'IGSJ) que s'ils voulaient vraiment faire une enquête objective, ils devaient se pencher sur les raisons pour lesquelles on ne m'a jamais transmis les conclusions du général Rondot, les démarches antérieures de M. Gergorin auprès de M. de Villepin, pourquoi on ne m'a pas informé que deux ministres savaient", raconte le juge, en référence à Michèle Alliot-Marie et Dominique de Villepin, en charge de la Défense et de l'Intérieur à l'époque.

"Plutôt que de se limiter à ma personne, ils auraient dû mener une enquête plus large. Ils ne l'ont pas fait car j'étais la seule cible", affirme-t-il.


- La corruption se porte bien -


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Re: « Les meubles n'ont pas disparu, on les a mis un peu partout »
A Bordeaux, quatre notables sont soupçonnés d'avoir spolié une personne âgée.
«Les meubles n'ont pas disparu, on les a mis un peu partout»
Par Laure ESPIEU
QUOTIDIEN : lundi 5 février 2007

Une histoire épineuse, dans laquelle les interprétations prennent autant d'importance que les faits. Deux semaines après son déclenchement, Bordeaux n'en finit pas de ressasser l'affaire dans laquelle quatre de ses personnalités sont soupçonnées d'avoir tenté de spolier une vieille dame. Les deux protagonistes, Nicole Dumont, la voyante, et François-Xavier Bordeaux, le banquier, sont toujours en détention. Leur remise en liberté sera étudiée demain. Quant à Martine Moulin-Boudard et Jean-François Lhérété, tous deux mis en examen, la première a démissionné de sa fonction d'adjointe au maire. Le second a provisoirement renoncé à son poste de directeur des affaires culturelles. La mairie se tenant ainsi prudemment à l'écart du délicat dossier.

Nom d'emprunt. Toute l'affaire se joue autour des intentions de Nicole Dumont. La cinquantaine, reconvertie dans la voyance, elle est décrite comme une femme brillante, bien introduite dans les cercles du pouvoir local. Depuis des années, elle est amie de Jeanine Terrasson, cette ex-chroniqueuse mondaine de 84 ans, vivant seule, en froid avec ses deux neveux, et à la tête d'un patrimoine de plusieurs millions d'euros, en appartements, meubles, tableaux et bijoux. Après s'être perdues de vue, Nicole Dumont renoue avec la retraitée souffrant d'Alzheimer et de solitude. La vieille dame en fait sa légataire universelle en 2005.

Si la voyante gère son patrimoine, ce n'est, selon son avocat, que pour l'aider à améliorer son confort. C'est ainsi que de nombreux objets éparpillés dans des appartements sont rapatriés à Bordeaux, placés chez des amis  dont Jean-François Lhérété et Martine Moulin-Boudard  et dans un box loué sous un nom d'emprunt. Certains sont vendus afin de financer une auxiliaire de vie et un logement. Des prélèvements sont aussi effectués sur les comptes en Suisse de Jeanine Terrasson.

A ses côtés, intervient une personnalité forte de la vie bordelaise : François-Xavier Bordeaux, conseiller financier de 58 ans, chef de file de l'opposition socialiste dans les années 80, connu pour ses dénonciations virulentes des dérives financières du chabanisme, et qui crée en 1997 une banque de microcrédit local. Tenu pour un «humaniste droit et intègre», «quelqu'un de tout à fait respectable», voire un «chevalier blanc, redresseur de torts, très remonté contre les turpitudes des moeurs politiques bordelaises», son implication a créé la stupeur.

Jeu de mots. Il aurait soutenu Nicole Dumont dans ses initiatives. Et surtout, il apparaît dans les écoutes téléphoniques mises en place par l'enquête entre fin novembre et début janvier et dont le ton semble parfois très cru. Il y est question de «terrassonner» leur présumée victime. L'accusation s'appuie largement sur ces conversations, et y voit la volonté de piller la personne âgée. L'avocat de Nicole Dumont, lui, parle d'un jeu de mots pudique pour évoquer l'investissement parfois difficile de sa cliente auprès de Jeanine Terrasson.

C'est cette difficulté à établir les intentions des protagonistes qui pèse sur l'instruction. Martine Moulin-Boudard et Jean-François Lhérété tentent de se désolidariser de leurs amis incarcérés. «Jean-François Lhérété s'est trouvé dans cet environnement par amitié, insiste Me Jean-Daniel Rolland, son avocat. Il n'a pas vu le mal, juste répondu quand on lui demandait un service.» Des libertés ont été prises avec le droit dans l'utilisation des biens de la vieille dame. Mais s'agit-il d'une aide légitime ou d'enrichissement personnel ? «Le préjudice, il est où ? clame l'avocat de Nicole Dumont. Les meubles n'ont pas disparu, on les a mis un peu partout parce qu'il n'y avait plus de place. Certains ont été vendus afin d'assurer le train de vie de Jeanine Terrasson.» «Quand elle a désigné la voyante comme légataire universelle, elle n'était manifestement plus en état de le faire de son propre chef», répond Me Lempereur, qui représente les neveux. Après avoir réclamé une mise sous tutelle, fin 2005, ses héritiers envisagent de se porter partie civile.
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