February 10, 2007
Les scooters de la progéniture de nos personnalités
Diverses revues en librairie.
Selon les dires de Nicolas Sarkozy, « la République, ce n'est pas donner la même chose à chacun ». Nous savions déjà que la France fait une distinction entre les enfants et les animaux. On nous confirme que nos institutions font encore une distinction dans le cadre d'affaires plus banales, telles que des vols de scooters :
Le vol du scooter du fils Hollande avait aussi mobilisé la police LEMONDE.FR avec Reuters | 09.02.07 Comme le fils de Nicolas Sarkozy, le fils de François Hollande et Ségolène Royal s'est lui aussi fait voler son scooter. Et comme pour le fils du ministre de l'intérieur, les policiers avaient déployé les grands moyens pour le retrouver. C'était en 2003. D'après Le Parisien, le vol du scooter du fils de la candidate socialiste avait "déclenché les grandes manœuvres", selon un policier cité par le quotidien. La police parisienne avait été dessaisie au profit de la section criminelle de la 2e division de police judiciaire, qui enquête d'habitude sur les meurtres ou les braquages de banque. Et des tests ADN avaient été effectués. Mais, à la différence du 50 cm3 du fils de Nicolas Sarkozy, le Typhoon de Thomas Hollande n'a jamais été retrouvé. Fin janvier, la révélation d'une enquête d'ampleur pour retrouver le scooter du fils du ministre de l'intérieur avait suscité la polémique. Des responsables socialistes et UDF avaient estimé que l'Etat "n'était pas au service de la famille Sarkozy". "Est-ce qu'il ne faut pas rechercher un scooter parce que c'est celui d'un des mes enfants ?" avait répondu Nicolas Sarkozy. Dans Le Parisien, un commissaire temporise, estimant que "pour n'importe quelle personnalité, des moyens importants sont mis en œuvre". |
Le cas Betancourt est déjà plus complexe, elle est otage des FARC ( forces armées révolutionnaires de Colombie ) depuis le 23 février 2002. En janvier 2002 j'ai déposé une main courante car Justine avait été enlevée à ses grands parents : sans suite, j'accusais Carole Bulow, la tante AS de l'ASE. En janvier 2003 j'ai déposé une main courante car j'ai été menacé...
Mélanie Betancourt demande aux candidats à l'Elysée de "véritables engagements" pour faire libérer sa mère - AP Sarkozy promet une "cellule de crise" pour faire libérer Betancourt - AP Betancourt : pour un "engagement plus ferme" - NouvelObs, 02 février Le collectif des 100 artistes et écrivains pour sauver Ingrid Betancourt a interpellé le gouvernement lors d'un rassemblement jeudi à Paris. REIMS (AFP) - Le procureur général de Reims (Marne) a annoncé vendredi à l'AFP qu'il avait décidé d'interjeter appel de la condamnation des deux agresseurs de deux institutrices à Châlons-en-Champagne, à sept mois de prison ferme pour l'un et six mois dont cinq avec sursis pour l'autre. "Je ne demande pas au procureur (de la République de Châlons-en-Champagne, ndlr) de faire appel. C'est moi qui prend la décision de faire appel. J'estime que la sanction prononcée par le tribunal (correctionnel de Châlons) doit être revue par une juridiction supérieure, pour que les victimes aient une totale garantie de l'appréciation des choses", a expliqué le procureur général Eric Enquebecq. Les deux agresseurs, âgés de 23 et 18 ans, avaient été jugés mercredi en comparution immédiate pour "violences volontaires" ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à huit jours, sur des personnes chargées d'une mission de service public. Ils encouraient jusqu'à sept ans d'emprisonnement. Après avoir pénétré dans l'enceinte de l'école primaire du Verbeau, les deux hommes avaient violemment frappé, notamment à coups de pieds, une institutrice de 32 ans qui avait réprimandé le petit frère de l'un d'eux, et une autre enseignante de 45 ans qui tentait de s'interposer. Après le jugement, Me Bernard Rousselle, l'avocat de la principale victime, s'était insurgé contre "des peines de voleurs de pommes" qu'il avait estimées "beaucoup trop légères". La décision de faire appel est "symboliquement un message très fort", a-t-il déclaré vendredi à l'AFP, en indiquant que M. Enquebecq devait "recevoir et entendre" les deux institutrices lundi. Dans une interview au quotidien régional l'Union de vendredi, l'institutrice la plus touchée s'est déclarée "écoeurée et consternée" par le jugement de mercredi, estimant "la sanction un peu légère", "pour une agression aussi violente dans un lieu protégé comme l'école". PARIS (AP) - Les deux institutrices agressées lundi dernier dans leur école de Châlons-en-Champagne (Marne) ont été reçues samedi matin par Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur. Selon un communiqué de la place Beauvau, elles ont "fait part de leur incompréhension face à des sanctions qu'elles estiment trop faibles". |
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Re: Les scooters de la progéniture de nos personnalités
vendredi 9 février 2007, 15h47
Les agresseurs des deux institutrices rejugés après appel du parquet général
LILLE (AFP) - Le parquet général de Reims (Marne) a annoncé vendredi qu'il interjetait appel de la condamnation à sept et un mois de prison ferme des deux agresseurs de deux institutrices à Châlons-en-Champagne, une décision saluée comme "un message fort" par les avocats des victimes.
"J'estime que la sanction prononcée par le tribunal doit être revue par une juridiction supérieure, pour que les victimes aient une totale garantie de l'appréciation des choses", a expliqué le procureur général de la cour d'appel de Reims, Eric Enquebecq.
Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne avait condamné mercredi, en comparution immédiate, un des agresseurs, âgé de 23 ans, à sept mois de prison ferme, et le second, âgé de 18 ans, à six mois d'emprisonnement dont un avec sursis.
Des peines légèrement inférieures aux réquisitions du parquet, qui avait réclamé respectivement huit mois de prison ferme et six mois, dont quatre avec sursis.
Les avocats des deux enseignantes s'étaient insurgés contre la faiblesse des sanctions, l'avocat de la principale victime, Me Bernard Rousselle, les qualifiant "de peines de voleurs de pommes".
Sa cliente, âgée de 32 ans, dans une interview au quotidien régional l'Union de vendredi, s'est déclarée "écoeurée et consternée" par le jugement "pour une agression aussi violente dans un lieu protégé comme l'école".
Poursuivis pour "violences volontaires" ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours, sur des personnes chargées d'une mission de service public, les prévenus encouraient jusqu'à sept ans d'emprisonnement.
Lundi matin, à la fin de la récréation dans l'enceinte de l'école primaire du Verbeau, ils avaient violemment roué de coups l'enseignante de 32 ans, à qui ils reprochaient d'avoir tancé le petit frère de l'un d'eux, un élève de CM2 âgé de 10 ans. Une autre institutrice avait également été frappée en tentant de s'interposer.
Les conseils des deux victimes se sont félicités de l'appel du parquet général. "C'est un signe très fort vis-à-vis des victimes, qui avaient été extrêmement choquées par le caractère modéré de la condamnation", a déclaré Me Patrice Brassens, avocat de l'autre institutrice, âgée de 45 ans.
Soulignant le caractère "symbolique" de cette décision, Me Rousselle a par ailleurs jugé "très significatif" que le procureur général, qui avait deux mois pour faire appel, le fasse si rapidement, "dans le délai d'appel qui appartient au procureur de la République".
Pour le conseil des deux condamnés, Me Jacques Legay, l'appel a été décidé sous "la pression de l'opinion publique et de la médiatisation" de l'affaire.
"La décision rendue était une décision sereine et juste", qui "reflétait les éléments du dossier" et "la jurisprudence" dans des affaires similaires, a-t-il affirmé.
Les deux enseignantes, absentes à l'audience mercredi, doivent être reçues lundi par M. Enquebecq, selon Me Rousselle qui estime que le procès en appel devrait avoir lieu rapidement.
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Les agresseurs des deux institutrices rejugés après appel du parquet général
LILLE (AFP) - Le parquet général de Reims (Marne) a annoncé vendredi qu'il interjetait appel de la condamnation à sept et un mois de prison ferme des deux agresseurs de deux institutrices à Châlons-en-Champagne, une décision saluée comme "un message fort" par les avocats des victimes.
"J'estime que la sanction prononcée par le tribunal doit être revue par une juridiction supérieure, pour que les victimes aient une totale garantie de l'appréciation des choses", a expliqué le procureur général de la cour d'appel de Reims, Eric Enquebecq.
Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne avait condamné mercredi, en comparution immédiate, un des agresseurs, âgé de 23 ans, à sept mois de prison ferme, et le second, âgé de 18 ans, à six mois d'emprisonnement dont un avec sursis.
Des peines légèrement inférieures aux réquisitions du parquet, qui avait réclamé respectivement huit mois de prison ferme et six mois, dont quatre avec sursis.
Les avocats des deux enseignantes s'étaient insurgés contre la faiblesse des sanctions, l'avocat de la principale victime, Me Bernard Rousselle, les qualifiant "de peines de voleurs de pommes".
Sa cliente, âgée de 32 ans, dans une interview au quotidien régional l'Union de vendredi, s'est déclarée "écoeurée et consternée" par le jugement "pour une agression aussi violente dans un lieu protégé comme l'école".
Poursuivis pour "violences volontaires" ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours, sur des personnes chargées d'une mission de service public, les prévenus encouraient jusqu'à sept ans d'emprisonnement.
Lundi matin, à la fin de la récréation dans l'enceinte de l'école primaire du Verbeau, ils avaient violemment roué de coups l'enseignante de 32 ans, à qui ils reprochaient d'avoir tancé le petit frère de l'un d'eux, un élève de CM2 âgé de 10 ans. Une autre institutrice avait également été frappée en tentant de s'interposer.
Les conseils des deux victimes se sont félicités de l'appel du parquet général. "C'est un signe très fort vis-à-vis des victimes, qui avaient été extrêmement choquées par le caractère modéré de la condamnation", a déclaré Me Patrice Brassens, avocat de l'autre institutrice, âgée de 45 ans.
Soulignant le caractère "symbolique" de cette décision, Me Rousselle a par ailleurs jugé "très significatif" que le procureur général, qui avait deux mois pour faire appel, le fasse si rapidement, "dans le délai d'appel qui appartient au procureur de la République".
Pour le conseil des deux condamnés, Me Jacques Legay, l'appel a été décidé sous "la pression de l'opinion publique et de la médiatisation" de l'affaire.
"La décision rendue était une décision sereine et juste", qui "reflétait les éléments du dossier" et "la jurisprudence" dans des affaires similaires, a-t-il affirmé.
Les deux enseignantes, absentes à l'audience mercredi, doivent être reçues lundi par M. Enquebecq, selon Me Rousselle qui estime que le procès en appel devrait avoir lieu rapidement.
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Re: Les scooters de la progéniture de nos personnalités
samedi 10 février 2007, 12h49
Kemi Seba, fondateur de l'ex-Tribu Ka condamné à 5 mois de prison dont 3 ferme
- Par François FEUILLEUX
CHARTRES - Stellio Capio-Chichi, alias Kemi Seba, 25 ans, fondateur de l'ex-Tribu Ka, a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Chartres (Eure-et-Loir) à cinq mois de prison dont trois avec sursis et écroué, pour outrage au directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir.
Kemi Seba, fondateur du groupuscule noir extrémiste Tribu Ka, dissous fin juillet 2006, avait été placé en garde à vue jeudi en début de soirée au commissariat de Chartres (Eure-et-Loir) après des propos racistes et une altercation avec des policiers.
Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Chartres (Eure-et-Loir) a cinq mois de prison dont trois avec sursis, pour outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique, en l'occurence le directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir, Erick Degas.
Le procès s'est déroulé dans le cadre d'une comparution immédiate. Kemi Seba avait été placé en garde à vue jeudi soir, et présenté vendredi après-midi au parquet après des altercations avec la police.
Deux autres membres du GKS (Groupe Kemi Seba) ont été également condamnés: Cyrille Kamdem, 26 ans, a écopé de deux mois de prison dont un avec sursis pour outrage et rébellion. Quant à Yédé Awo, 28 ans, il a été condamné à 3 mois de prison dont deux avec sursis. Le parquet avait requis respectivement cinq, deux et trois mois ferme contre les trois prévenus qui ont été placé sous mandat de dépôt.
La comparution s'est déroulée dans un climat de forte tension, des renforts de gendarmes mobiles ayant été spécialement acheminés de Mayenne. Dans la salle d'audience, une dizaine de sympathisants du GKS étaient présents pour soutenir Kemi Seba qui a alterné politesse exagérée et ironie face à la présidente Michèle Trioux et au représentant du ministère public, Bruno Revel.
Il s'est présenté comme un "militant de métier au service des citoyens victimes de racisme, à cause de la couleur foncée de leur peau ", affirmant vivre "de leur dons, 300 à 600 euros par mois".
Il s'est dit "respectueux envers les gens qui le respectent", puis a comparé sa lutte à celle des noirs contre l'Apartheid en Afrique du Sud.
Niant certaines de ses insultes proférées contre les forces de l'ordre, il a toutefois admis avoir assimilé la police de Chartres à une "police du gouvernement de Vichy". Il a prétexté que c'était une réponse, "au comportement raciste" dont il dit avoir "fait l'objet de la part de certains policiers durant mon arrestation."
Durant sa plaidoirie, l'avocat de la partie civile, Me Vincent Rivière, représentant le commissaire divisionnaire Erick Degas, a dit qu'il avait "rarement entendu des revendications aussi haineuses et racistes. On a affaire à des gens idéologiquement dangereux. Ce sont des terroristes intellectuels qui se victimisent."
L'avocat de la défense, Me Ismaël Diouf a pour sa part mis en avant le casier judiciaire vierge de ses clients. Il s'est étonné que son client, "sous prétexte d'une réputation sulfureuse", soit dans le box des accusés, "tandis que des gens comme Georges Frêche", pour ses propos sur les noirs de l'équipe de France, "ou encore Pascal Sevran, n'ont bénéficié d'aucune poursuite".
Il a aussi regretté qu'aucun témoin de GSK n'ait été entendu par les enquêteurs.
A l'issus du procès, Kemi Seba a été conduit a la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy (Yvelines), tout comme Cyrille Kamdem. Yédé Awo reste à la maison d'arrêt de Chartres.
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Kemi Seba, fondateur de l'ex-Tribu Ka condamné à 5 mois de prison dont 3 ferme
- Par François FEUILLEUX
CHARTRES - Stellio Capio-Chichi, alias Kemi Seba, 25 ans, fondateur de l'ex-Tribu Ka, a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Chartres (Eure-et-Loir) à cinq mois de prison dont trois avec sursis et écroué, pour outrage au directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir.
Kemi Seba, fondateur du groupuscule noir extrémiste Tribu Ka, dissous fin juillet 2006, avait été placé en garde à vue jeudi en début de soirée au commissariat de Chartres (Eure-et-Loir) après des propos racistes et une altercation avec des policiers.
Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Chartres (Eure-et-Loir) a cinq mois de prison dont trois avec sursis, pour outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique, en l'occurence le directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir, Erick Degas.
Le procès s'est déroulé dans le cadre d'une comparution immédiate. Kemi Seba avait été placé en garde à vue jeudi soir, et présenté vendredi après-midi au parquet après des altercations avec la police.
Deux autres membres du GKS (Groupe Kemi Seba) ont été également condamnés: Cyrille Kamdem, 26 ans, a écopé de deux mois de prison dont un avec sursis pour outrage et rébellion. Quant à Yédé Awo, 28 ans, il a été condamné à 3 mois de prison dont deux avec sursis. Le parquet avait requis respectivement cinq, deux et trois mois ferme contre les trois prévenus qui ont été placé sous mandat de dépôt.
La comparution s'est déroulée dans un climat de forte tension, des renforts de gendarmes mobiles ayant été spécialement acheminés de Mayenne. Dans la salle d'audience, une dizaine de sympathisants du GKS étaient présents pour soutenir Kemi Seba qui a alterné politesse exagérée et ironie face à la présidente Michèle Trioux et au représentant du ministère public, Bruno Revel.
Il s'est présenté comme un "militant de métier au service des citoyens victimes de racisme, à cause de la couleur foncée de leur peau ", affirmant vivre "de leur dons, 300 à 600 euros par mois".
Il s'est dit "respectueux envers les gens qui le respectent", puis a comparé sa lutte à celle des noirs contre l'Apartheid en Afrique du Sud.
Niant certaines de ses insultes proférées contre les forces de l'ordre, il a toutefois admis avoir assimilé la police de Chartres à une "police du gouvernement de Vichy". Il a prétexté que c'était une réponse, "au comportement raciste" dont il dit avoir "fait l'objet de la part de certains policiers durant mon arrestation."
Durant sa plaidoirie, l'avocat de la partie civile, Me Vincent Rivière, représentant le commissaire divisionnaire Erick Degas, a dit qu'il avait "rarement entendu des revendications aussi haineuses et racistes. On a affaire à des gens idéologiquement dangereux. Ce sont des terroristes intellectuels qui se victimisent."
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Dialogue numéro 165 - Revue trimestrielle
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Claire Davidson : une histoire de respect
RAPPORT PUBLIC 1999 - 21
Les association subventionnées
de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine)
Les collectivités territoriales ont souvent recours à des associations ou à d’autres organismes de droit privé qu’elles subventionnent largement, dont elles conservent le contrôle et à qui elles confient, dans un cadre juridique parfois flou, diverses missions de service public.
Par ce biais, certaines d’entre elles ont cherché à échapper aux règles de la comptabilité publique et au contrôle de légalité. De nombreux abus ont déjà été relevés par la Cour, notamment en matière de versement de rémunérations accessoires à des fonctionnaires territoriaux (rapport annuel de la Cour des comptes, 1996, p. 295).
Le cas de la commune de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) illustre les nombreuses irrégularités qui peuvent être commises par le truchement d’associations, quand des fonds publics sont distraits de l’objet pour lequel ils ont été initialement alloués.