February 13, 2007
« Et vous, que pensez vous du national-socialisme ? »
FRANCFORT (Reuters) - Pour 40% des Allemands, contre 42% il y a seize ans, les nazis avaient "de bons côtés", selon une enquête de l'institut de sondage TNS Emnid pour la Fondation Bertelsmann, publiée lundi.
D'après ce document de 112 pages, réalisé auprès de mille personnes, si la majorité des Allemands pense que le nazisme n'a été "que négatif" ou "principalement négatif", quatre sur dix estiment qu'il a eu "de bons et de mauvais aspects". Seulement un pour cent des personnes interrogées pense que le national-socialisme avait "plus de bons que de mauvais côtés".
L'apologie du nazisme est très sévèrement réprimée en Allemagne.
Les deux tiers des sondés (contre 60% en 1991) sont "totalement d'accord" avec la phrase: "J'ai honte que les Allemands aient commis tant de crimes contre les Juifs". Huit pour cent se disent en "total désaccord" avec cette phrase, contre 13% il y a seize ans.
Paris, place de l'hotel de ville
«J'ai avorté, j'ai été humiliée, bafouée» Les électeurs portugais doivent se prononcer dimanche dans un référendum sur la dépénalisation de l'avortement • Les sondages donnent une large avance pour le «oui» • Avant le vote, le témoignage d'Ana, qui a avorté clandestinement • Par Marie-Line DARCY Libé, vendredi 9 février 2007 Ana (1), 28 ans, a été accusée d¹avoir interrompu sa grossesse, ce qui fait d¹elle une criminelle selon les articles 140,141 et 142 du code pénal portugais, un acte passible de trois ans de prison. Le non-lieu obtenu en juin 2005 dans son procès -l'une des quatre affaires qualifiées d¹exemplaires au Portugal- ne semble pas l¹avoir apaisée. Avant le référendum de dimanche, elle nous livre son témoignage : «J'ai avorté clandestinement en toute conscience. La décision n'a pas été facile. Mais ce procès c¹est terrible. J¹ai été humiliée, bafouée, ma vie a été chamboulée. Après l'arrestation, ma carrière a été mise entre parenthèses, ma vie sociale et affective réduite à néant. Les policiers sont venus chez moi et j'ai reconnu les faits. Mais je n'ai jamais été maltraitée. Ma coaccusée a eu moins de chance. Elle a été prise sur le fait alors qu'elle se rendait à la clinique clandestine pour avorter. Pour elle, ça été très dur. Mon premier procès a été classé sans suites. Après, je m'apprêtais à tourner la page. J'étais partie au Brésil, pour un projet qui me tenait à coeur et que j'avais déjà reporté. C'est ma mère qui m'a prévenue. Ton procès reprend, tu dois rentrer. A nouveau, c'était l'humiliation, je ne voulais pas le croire (...) Je sais que j'ai été dénoncée. Je ne sais pas par qui. Après tout, je pourrai choisir de ne jamais être mère, ça me regarde. Mais ces procès sont un jeu de massacre. On a jeté mon nom en pâture sur la place publique. Je n¹ai eu aucune protection. Parfois, j'ai honte d'être Portugaise». (1) L'idendité a été changée VIENNE (AP) - Les Autrichiens à nouveau sous le choc d'un autre drame de la séquestration après les révélations de la presse ce week-end sur une mère qui a séquestré ses trois fillettes pendant des années. Le quotidien "Osterreich" a le premier révélé samedi que cette femme, une avocate de 53 ans, maintenait entièrement isolées du monde ses trois fillettes alors âgées de six, dix et treize ans dans leur maison de Pöstlingberg près de Linz dans le nord de l'Autriche. Jusqu'à l'intervention des autorités en octobre 2005. Selon les premiers éléments, la mère avait rompu tout contact avec quiconque après son divorce. Selon "Osterreich", les fillettes vivaient dans une saleté repoussante et ne voyaient que rarement la lumière du jour et il leur arrivait même de jouer avec des souris. Durant leurs années de calvaire, le père des fillettes -aujourd'hui âgées de 14, 18 et 21 ans- s'est vu constamment dénié le droit de les voir, précise le quotidien autrichien. La chaîne publique ORF a rapporté lundi que les trois jeunes filles recevaient des soins dans le sud du pays. Leur mère a été écrouée et devrait comparaître dans les semaines qui viennent. Margreth Tews, l'avocate de deux des jeunes filles, a déclaré lundi au quotidien "Der Standard" que les voisins inquiets avaient pourtant alerté les services sociaux et de protection de l'enfance pendant des années sans qu'aucune action ne soit engagée. Tews ajoute que la mère avait été soignée pour des hallucinations dans une clinique de Linz en 2001 et que le père se battait depuis la même année pour obtenir de la justice une modification du droit de garde et de visite. Franz Weissenböck, un responsable du rectorat, a déclaré à ORF que les trois filles avaient toujours des excuses pour leurs absences à l'école mais qu'elles avaient toujours passé leurs examens obligatoires. AP |
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Re: « Et vous, que pensez vous du national-socialisme ? »
lundi 12 février 2007, 18h44
Des magistrats s'étonnent de propos pro-Sarkozy du chef de la PJ
PARIS (Reuters) - Les deux principaux syndicats de magistrats se sont étonnés de propos prêtés à la directrice centrale de la police judiciaire française, Martine Monteil, qui aurait pris publiquement parti pour le candidat UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy.
Selon des médias présents sur place, elle aurait souhaité dans un discours prononcé le 1er février, lors de la cérémonie du centenaire de la PJ, que le "courage et l'énergie" de Nicolas Sarkozy soient bientôt "au service de la France" et appelé de ses voeux un "grand succès" pour le ministre de l'Intérieur, en présence de ce dernier.
"S'ils devaient être confirmés, ces propos seraient à notre sens de nature à porter atteinte au devoir d'impartialité des enquêtes diligentées actuellement par la police judiciaire et à fragiliser les procédures en cours ou à venir", écrivent dans une lettre au premier président de la cour d'appel de Paris le Syndicat de la magistrature (gauche) et l'Union syndicale de la magistrature (USM, indépendant).
Les deux syndicats rappellent dans cette lettre, transmise à la presse, que le président de la cour d'appel est fondé à saisir le procureur général, chargé de vérifier le travail des officiers de police judiciaire.
"Nous avons souhaité vous faire part de notre inquiétude, vous laissant le soin d'apprécier, le cas échéant, l'opportunité d'en saisir le procureur général afin qu'il puisse prendre toute décision utile", écrivent-ils. Le procureur général, nommé en octobre dernier, est un ancien conseiller de Jacques Chirac à l'Elysée, Laurent Le Mesle.
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Des magistrats s'étonnent de propos pro-Sarkozy du chef de la PJ
PARIS (Reuters) - Les deux principaux syndicats de magistrats se sont étonnés de propos prêtés à la directrice centrale de la police judiciaire française, Martine Monteil, qui aurait pris publiquement parti pour le candidat UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy.
Selon des médias présents sur place, elle aurait souhaité dans un discours prononcé le 1er février, lors de la cérémonie du centenaire de la PJ, que le "courage et l'énergie" de Nicolas Sarkozy soient bientôt "au service de la France" et appelé de ses voeux un "grand succès" pour le ministre de l'Intérieur, en présence de ce dernier.
"S'ils devaient être confirmés, ces propos seraient à notre sens de nature à porter atteinte au devoir d'impartialité des enquêtes diligentées actuellement par la police judiciaire et à fragiliser les procédures en cours ou à venir", écrivent dans une lettre au premier président de la cour d'appel de Paris le Syndicat de la magistrature (gauche) et l'Union syndicale de la magistrature (USM, indépendant).
Les deux syndicats rappellent dans cette lettre, transmise à la presse, que le président de la cour d'appel est fondé à saisir le procureur général, chargé de vérifier le travail des officiers de police judiciaire.
"Nous avons souhaité vous faire part de notre inquiétude, vous laissant le soin d'apprécier, le cas échéant, l'opportunité d'en saisir le procureur général afin qu'il puisse prendre toute décision utile", écrivent-ils. Le procureur général, nommé en octobre dernier, est un ancien conseiller de Jacques Chirac à l'Elysée, Laurent Le Mesle.
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Re: « Et vous, que pensez vous du national-socialisme ? »
Projet de loi sur la délinquance : Sarkozy renonce au volet "santé mentale"
LE MONDE | 14.02.0
C'est une victoire pour les psychiatres et les usagers en santé mentale : Nicolas Sarkozy a retiré, mardi 13 février, les dispositions contestées sur l'hospitalisation d'office, contenues dans son projet de loi sur la prévention de la délinquance. Lors de la seconde lecture à l'Assemblée nationale et alors que les psychiatres hospitaliers étaient en grève, le ministre de l'intérieur a affirmé n'avoir "jamais assimilé maladie et délinquance" et "être attentif aux craintes" des professionnels. Le candidat de l'UMP a toutefois confirmé sa volonté de réformer la loi de 1990 sur l'internement psychiatrique. "Je m'engage, si le peuple français me confie d'importantes responsabilités, à déposer ce texte au début de la prochaine session", a-t-il dit.
Le volet "santé mentale" du projet de loi sur la prévention de la délinquance avait été élaboré sans concertation avec les professionnels et usagers de la psychiatrie. Ne concernant que les hospitalisations d'office, soit les patients troublant l'ordre public, le texte renforçait les pouvoirs du maire et créait un fichier national des personnes hospitalisées. D'emblée, patients et psychiatres ont dénoncé un amalgame entre maladie mentale et délinquance et exigé une réforme d'ensemble de l'internement psychiatrique, dans un cadre sanitaire.
Face au tollé, le gouvernement avait accepté de renoncer à ces dispositions en introduisant, dans un autre projet de loi, la possibilité de légiférer par ordonnance sur la santé mentale. Mais le Conseil constitutionnel, saisi par le PS, avait censuré, le 25 janvier, cette possibilité. M. Sarkozy n'avait plus guère de choix : persister au risque d'une polémique ou jeter prudemment l'éponge à quelques semaines de l'élection présidentielle.
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LE MONDE | 14.02.0
C'est une victoire pour les psychiatres et les usagers en santé mentale : Nicolas Sarkozy a retiré, mardi 13 février, les dispositions contestées sur l'hospitalisation d'office, contenues dans son projet de loi sur la prévention de la délinquance. Lors de la seconde lecture à l'Assemblée nationale et alors que les psychiatres hospitaliers étaient en grève, le ministre de l'intérieur a affirmé n'avoir "jamais assimilé maladie et délinquance" et "être attentif aux craintes" des professionnels. Le candidat de l'UMP a toutefois confirmé sa volonté de réformer la loi de 1990 sur l'internement psychiatrique. "Je m'engage, si le peuple français me confie d'importantes responsabilités, à déposer ce texte au début de la prochaine session", a-t-il dit.
Le volet "santé mentale" du projet de loi sur la prévention de la délinquance avait été élaboré sans concertation avec les professionnels et usagers de la psychiatrie. Ne concernant que les hospitalisations d'office, soit les patients troublant l'ordre public, le texte renforçait les pouvoirs du maire et créait un fichier national des personnes hospitalisées. D'emblée, patients et psychiatres ont dénoncé un amalgame entre maladie mentale et délinquance et exigé une réforme d'ensemble de l'internement psychiatrique, dans un cadre sanitaire.
Face au tollé, le gouvernement avait accepté de renoncer à ces dispositions en introduisant, dans un autre projet de loi, la possibilité de légiférer par ordonnance sur la santé mentale. Mais le Conseil constitutionnel, saisi par le PS, avait censuré, le 25 janvier, cette possibilité. M. Sarkozy n'avait plus guère de choix : persister au risque d'une polémique ou jeter prudemment l'éponge à quelques semaines de l'élection présidentielle.
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M. Sarkozy a expliqué qu'il souhaitait être "attentif" aux craintes exprimées par les professionnels et les familles sur les article 18 à 24 de son projet de loi.
Ces dispositions, qui réforment une loi de 1990, renforcent le rôle des maires dans les procédures d'hospitalisation d'office, c'est-à-dire contre la volonté du patient, et prévoient la création d'un fichier national de patients ayant été hospitalisés d'office en psychiatrie.
PARIS (Reuters), extrait - Les deux principaux syndicats de magistrats se sont étonnés de propos prêtés à la directrice centrale de la police judiciaire française, Martine Monteil, qui aurait pris publiquement parti pour le candidat UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy.