August 18, 2005

Stratégie et suites


Ma fille m’a à nouveau écrit qu’elle m’aime et que ça va bien pour elle, en colo. Dans sa dernière lettre elle m’écrit qu’elle se repose, loin des soucis. Elle m’écrit aussi qu’elle aime tant sa sœur à qui elle pense.

Je lui ai moi même écrit.

Je n'ai pas vu ma fille depuis deux mois et je n'ai pas pu me manifester auprès d'elle pendant plusieurs semaines ce qui ne s'était jamais produit depuis qu'elle est venue au monde.



L’appel n’est pas suspensif ; je suis donc contraint de par la loi à me soumettre au jugement rendu ce 1er juillet 2005 par le Juge des Enfants. Mon avocat m’a assuré qu’il n’y a rien au dossier qui justifie de telles mesures – comme la rupture brutale de la relation père-enfant. Pour le moment et pour ce qui concerne la France, je ne peux que préparer et attendre une audience auprès de la Cour d’Appel.

Mon avocat a approuvé que j'ai imposé un planning et une stricte régularité d'un week-end sur trois pour l'hébergement de ma fille.
Sur la même période, l'établissement de Taverny souhaitait m'imposer un planning avec un à deux week-ends de moins et parfois des durées de cinq à six semaines entre deux week-ends. L'établissement de Taverny souhaitait surtout que je ne puisse pas recevoir ma fille le jour de son anniversaire.

On me reproche d’être procédurier. Je suis prié de ne plus écrire car je mets des tiers en difficulté.
Ma fille m’a à plusieurs reprises demandé de l’aide. J’ai porté plusieurs plaintes dans ce contexte qui seront probablement toutes classées – violence volontaire, violence volontaire en réunion, discrimination raciale, atteinte(s) à l’autorité parentale. Je souhaiterais porter plainte pour violence habituelle mais je vais devoir m’abstenir ou cela va se retourner contre nous (ma fille, moi et les miens). Ma fille va donc continuer à subir et à souffrir de discrimination et de violence habituelle. Elle va aussi continuer à souffrir de contraintes et de privations du fait de la culture de l'établissement de Taverny.
Je n’ai pas le droit de dénoncer les dysfonctionnements des institutions, le parti pris des intervenants socio-judiciaires, leurs relations avec certains membres de la famille maternelle et les conséquences de cet ensemble d’anomalies sur la situation de ma fille et des miens, cela se retournerait contre nous (ma fille, moi et les miens).
Je n’ai pas le droit de dénoncer les attitudes de certains membres de la famille maternelle. Quoi que je puisse reprocher à certains de ces membres, il m’est interdit de porter atteinte à l’aura de la « mère symbolique » ou cela se retournerait contre nous (ma fille, moi et les miens).
Je n’ai pas le droit de faire part de mes doutes au sujet de certains membres de la famille maternelle ou cela se retournerait contre nous (ma fille, moi et les miens). Je n’ai plus qu’à croiser les doigts pour qu’il n’y ait pas déjà eu passage à l’acte ou on me repprochera de mettre encore des tiers en difficulté.

Je n’aurais que la possibilité d'affirmer que ma compagne et moi avons rempli toutes nos obligations légales et morales et que mes actes et décisions prises au cours de ces dernières années étaient tous justifiés. Auprès de la Cour d’Appel ce sera ma parole de père opposée à celle de la « mère symbolique » et à la réputation des institutions françaises de la protection de l’Enfance.


Il ne me parait plus judicieux de saisir le Juge d'Instruction.

J'ai récemment écrit au Juge des Tutelles et je suis curieux de sa réaction.

J’ai prié mon avocat de s’assurer qu’il y aura bien une audience auprès de la Cour d’Appel sous trois mois, comme il se devrait. La fois précédente nous avions du attendre sept mois.

D’ici l'audience d'appel, je vais détailler la chronologie des faits et détailler les faits eux même. Je n’ai aucune raison ni de me taire, ni d'avoir honte de quoi que ce soit.

Je devrais d'ici quelques temps avoir reçu la réponse du Défenseur des Enfants et j'aurais écrit au Médiateur européen.

Je citerais les textes et conventions internationales qui s’appliquent auprès de la Cour d’Appel de Versailles car je n’abandonnerais pas mes possibilités de recours auprès d’autres instances, notamment auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.


Posted 20 years, 6 months ago on August 18, 2005
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