February 27, 2007

Au Procureur Général près la cour d'appel de Versailles


« Ces enfants devaient rester dans nos maisons sous le contrôle théorique de la police judiciaire et des autorités allemandes, contrôle qui pratiquement ne fut jamais exercé et qui permit ainsi à l’U.G.I.F. d’en disperser un très grand nombre. » - A lire dans la rubrique L'OSE France.

29 octobre 2006 - Comment fonctionne la HALDE ?

PARIS (AP), 22 février 2007 - Le Parlement a définitivement adopté jeudi, après un ultime vote des sénateurs, la très contestée réforme de la justice qui vise à tirer les leçons du fiasco judiciaire d'Outreau. Devant les critiques jusque dans la majorité, Pascal Clément a reconnu qu'il ne s'agissait que d'une "première étape", mais non d'une "réformette".

PARIS (AFP) - Le Crif a fait état lundi, dans un communiqué, d'une forte hausse des actes antisémites en 2006, jugeant que "l'aspect essentiel et le plus inquiétant" réside dans une "augmentation de 45% des agressions physiques" contre les personnes.

BERLIN (AP) - Sept néo-nazis présumés ont comparu lundi pour incitation à la haine raciale et profanation après avoir brûlé un exemplaire du "Journal d'Anne Frank" lors d'un rassemblement l'an dernier.

NIORT (AP) - La candidate socialiste Ségolène Royal, en déplacement lundi à Niort (Deux-Sèvres), a dit s'étonner que Nicolas Sarkozy, "après avoir cassé la police de proximité", envisage "peut-être de la rétablir".

PARIS (AP) - La discrimination positive, "je trouve que ce n'est pas une idée très inspirée et ça ne marchera pas en France", a estimé lundi le candidat UDF François Bayrou sur TF1.

"Je suis contre toutes les discriminations", a-t-il dit lors de l'émission "J'ai une question à vous poser". La discrimination positive, "ce n'est pas ce que la République française devrait vouloir", a-t-il ajouté, préférant "sauvegarder le modèle républicain".

Vos réf. : Nanterre, secteur 6, affaire 605/0336 (Assistance éducative)
Lettre ouverte - format PDF

Monsieur le Procureur Général,

Veuillez trouver ci-joint différentes lettres que je commenterais à l’occasion d’une audience auprès de la cour d’appel de Versailles, chambre spéciale des mineurs :

   • du 8 avril 2006 au Président de la République
   • du 11 avril 2006 au Ministre de la famille
   • du 25 avril 2006 au Président de la HALDE
   • du 20 juin 2006, peu de temps après le Président de la République nommait à nouveau un Défenseur des Enfants
   • du 24 novembre 2006 au conseil d’administration de la Caisse d’Epargne région Lorraine
   • du 25 novembre 2006 au Ministre de l’intérieur et Président du conseil général des Hauts de Seine
   • du 10 décembre 2006 au Ministre de la justice et garde des Sceaux
   • du 25 février 2007 au Ministre de la justice et garde des Sceaux


Je vous informe qu’à partir de ce jour, je manifesterais régulièrement à Paris, à proximité immédiate du mémorial de la shoah et du mur des justes. Ce passé, cette mémoire, ces morts par millions sont des éléments qui n’ont à mon sens que trop pesé dans ce qui serait un dossier d’assistance éducative.

Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur Général, en l’expression de ma plus haute considération.




La Serbie devant la Cour internationale
news.yahoo, © Chappatte, mardi 27 février 2007


Isabelle Demongeot : "J'étais dans un système de peur terrible, de honte et de saleté" - Le Monde, 26.02.07

LA-ROCHE-SUR-YON, Vendée (AP) - L'ancien directeur de la Maison d'Ariane, un foyer pour femmes enceintes en difficulté de la Roche-sur-Yon comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises de Vendée pour "viols aggravés", "agressions sexuelles" et "harcèlement" sur des pensionnaires et des salariées de l'établissement.

Jean-Pierre Baudry, aujourd'hui âgé de 63 ans, avait été mis en examen et écroué en février 2005 à la maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte (Vendée). Neuf parties civiles se sont constituées dans cette affaire qui avait débuté à la fin du mois de janvier 2005 par le dépôt de huit plaintes de victimes.

Une enquête administrative menée à l'époque par la préfecture et la DDASS (Direction des affaires sanitaires et sociales) de Vendée n'avait pas révélé de dysfonctionnements au niveau de la gestion du foyer, M. Baudry ayant été soupçonné dans un premier temps d'avoir détourné de l'argent des caisses de la Maison d'Ariane.

Le foyer avait finalement été fermé cinq mois plus tard sur décision du conseil général de Vendée qui le finançait. L'Association vendéenne pour l'accueil de la vie et la promotion de la famille (AVAVPF) avait ensuite été dissoute en août 2005.

La Maison d'Ariane avait été fondée à l'initiative de cette association anti-IVG en 1996 et avait reçu le soutien de Philippe de Villiers, président du conseil géneral de Vendée. Son objectif était de proposer des alternatives à l'avortement et d'accompagner les femmes avant et après l'accouchement. Ses statuts précisaient que "la vie est sacrée et inviolable dès la conception jusqu'à la mort naturelle".

Jean-Pierre Baudry avait été nommé directeur de ce foyer en juin 2002 sur décision de la commission sociale du conseil général de Vendée. En 1993, alors qu'il dirigeait un établissement pour jeunes dans l'Oise, M. Baudry avait déjà été condamné à cinq ans de prison pour escroquerie et détournement de fonds.

Aujourd'hui, il conteste toutes les accusations portées contre lui et demande que son procès soit public. Certaines parties civiles très affectées psychologiquement pourraient demander le huis clos.

Le procès doit durer jusqu'à vendredi. AP


Le directeur d'un foyer pour femmes enceintes est jugé aux assises.
Souillures et crucifix à la Maison d'Ariane
Libé, mardi 27 février 2007

Dans le bocage villiériste s'ouvre aujourd'hui, aux assises de La Roche-sur-Yon, le procès de l'ex-directeur de la Maison d'Ariane. Neuf anciennes résidentes ou salariées de ce foyer pour femmes enceintes, géré par une association d'opposants à l'avortement et financé par le conseil général de Vendée, accusent Jean-Pierre Baudry de viols, d'agressions sexuelles et de harcèlements. Des accusations qui, en 2005, ont conduit à la fermeture de l'établissement et à la dissolution de son association gestionnaire : l'Association vendéenne pour l'accueil de la vie et la promotion de la famille (AVAVPF).

Notable. A la demande de deux accusatrices, le procès pourrait se tenir en partie à huis clos. Cependant, il devrait être l'occasion de comprendre comment fonctionnait ce foyer censé venir en aide à des jeunes femmes en détresse, comment il était contrôlé, et comment avait été recruté son patron. Personnage peu banal, cet homme de 63 ans avait, en effet, un casier judiciaire théoriquement incompatible avec ce genre de fonction. En 1993, la cour d'appel d'Amiens l'avait condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir détourné 4,5 millions de francs alors qu'il dirigeait une maison de l'enfance dans l'Oise, à Coye-la-Forêt. Dans les années 80, l'accusé était un notable de cette région : candidat défait de la droite (RPR-UDF) aux législatives de 1988 à Creil, et vice-président du conseil économique et social de Picardie.

Après son accident de parcours, Jean-Pierre Baudry refait surface en Vendée et prend la direction de la Maison d'Ariane en juillet 2002.

...


- Le merveilleux de l'action sociale -


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Re: Au Procureur Général près la cour d\'appel de Versailles
jeudi 1 mars 2007, 21h32 Sarkozy affiche sa combativité face aux "basses manoeuvres"

BORDEAUX (AP) - Nicolas Sarkozy ne veut pas se laisser détourner de son objectif. Le candidat UMP a affiché jeudi soir sa combativité face aux "basses manoeuvres" de ses adversaires dans l'affaire de son appartement lors d'une réunion publique à Bordeaux, où il opposé son "équipe de France" à celle de Ségolène Royal.

Alors que les sondages le donnent toujours gagnant, Nicolas Sarkozy a été atteint par les informations publiées mercredi par "Le Canard Enchaîné" selon lesquelles il aurait acquis en 1997 à une valeur bien en dessous de celle du marché son appartement de Neuilly-sur-Seine, revendu en 2006.

Devant 10.000 supporters -selon l'UMP- réunis jeudi soir au parc des expositions de Bordeaux, et les poids-lourds de l'UMP Alain Juppé, Michèle Alliot-Marie et Jean-Pierre Raffarin, M. Sarkozy a mis en garde ses adversaires. "Aucun mensonge, aucune calomnie ne me fera hésiter, encore moins reculer", a prévenu d'emblée le candidat UMP.

Sans les nommer, il a clairement désigné les socialistes lorsqu'il a expliqué qu'il "ne se laisserait pas entraîner dans le marécage" où "rêvent de l'attirer" ceux qui "n'ont pas d'idée" et "préfèrent salir que débattre".

Nicolas Sarkozy a assuré qu'il continuerait à "parler de l'avenir de la France" jusqu'à la fin de la campagne au nom de la "haute idée" qu'il se fait de la "dignité" de la fonction présidentielle.

Dans cet esprit, le candidat, désireux d'adoucir son image, a disserté pendant une heure sur "la vie", une question à ses yeux négligée par une politique qui "s'est laissée envahir par la statistique" et "a fini par oublier qu'elle n'avait d'autre justification que de servir l'homme".

Remettant en perpective l'ensemble de son projet, le candidat Sarkozy a marqué sa volonté de défendre "une politique de la vie" dans tous les domaines. Quatre ans après le drame de la canicule, il a ainsi exprimé son souhait de faire de la solitude "une des grandes préoccupations des politiques publiques", et souhaité "engager puissamment la recherche française" pour le soulagement du suicide des jeunes.

Cette "politique de la vie" ne dispense pas selon M. Sarkozy, qui veut lancer un débat sur l'euthanasie, de "réfléchir" à la "souffrance extrême" de la fin de vie.

Nicolas Sarkozy a insisté sur le "défi écologique". Sept ans après la marée noire de l'"Erika", il a souhaité que les grands groupes soient "responsables de façon illimitée" des dégâts causés à l'environnement par leurs filiales.

Le président de l'UMP avait choisi là un thème cher à son hôte d'un soir, Alain Juppé, organisateur au début du mois de la dernière conférence sur l'environnement de Jacques Chirac. Les deux hommes n'ont pas manqué d'échanger les compliments de circonstance, non sans arrière-pensées.

L'ancien Premier ministre a remercié M. Sarkozy pour "l'hommage appuyé" rendu mercredi à la politique étrangère de Jacques Chirac. "Il y a quelque chose qui me dit qu'on n'a pas fini de travailler ensemble", a lancé, sybillin, M. Sarkozy au maire de Bordeaux.

S'adressant à MM. Juppé et Raffarin et à Mme Alliot-Marie, au premier rang au côté des ministres Brice Hortefeux, Jean-François Copé, Dominique Perben et Dominique Bussereau, le candidat s'est réjoui de "la force" que représente cette "équipe de France".

"Nous avons eu des parcours différents, des histoires différentes, peut-être parfois des convictions différentes, mais nous savons une chose, lorsqu'il s'agit de l'avenir de la France, notre devoir est de nous rassembler", a-t-il dit dans une allusion à l'affrontement de ces dernières années avec les chiraquiens, en sourdine depuis son intronisation le 14 janvier.

Si M. Sarkozy n'a pas attaqué directement Ségolène Royal, en meeting au même moment dans le département des Landes, ses amis ne se sont pas privés d'ironiser sur le rassemblement difficilement opéré par la candidate des éléphants socialistes. "Nous ne sommes pas des éléphants en cage, nous sommes de libres témoins", a raillé M. Raffarin.

De son côté, M. Juppé s'en est pris au candidat UDF François Bayrou. "Ni gauche ni droite c'est un slogan électoral, ce n'est pas un projet pour la France", a lancé l'ancien Premier ministre. AP


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