March 2, 2007

29 mars : audience à Versailles


La Commission consultative des droits de l'homme dénonce les entraves posées aux alternatives à l'emprisonnement
Le Monde | 01.03.07
Ségolène Royal et François Bayrou insistent sur les alternatives à la détention. Nicolas Sarkozy évoque la réinsertion des prisonniers. Mais la réalité, comme le rappelle le président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), Joël Thoraval, est qu'en France "80 % des détenus n'ont pas bénéficié d'aménagement de peines". La CNCDH a adopté un rapport consacré aux alternatives à la détention, à paraître à La Documentation française, qui fait un bilan critique des obstacles qui entravent le développement de ces mesures.

PARIS (AP), extrait - Le candidat UMP a néanmoins expliqué ne plus lire la presse pour se "protége(r)". "Cela permet de garder le moral. Cette semaine c'était rude par exemple", a-t-il ajouté dans une allusion à l'article du "Canard enchaîné" sur ses investissements immobiliers. "Ca blesse un peu", a-t-il dit, ironisant sur son menuisier devenu en quelques jours "une star des médias".

Reste à savoir si tata Isabelle daignera se présenter. La dernière fois, elle était trop occupée par son travail au temple, il y a eu reports.

Reste à voir aussi si les tiers dit "dignes de confiance" daigneront représenter ma fille aînée au collège de la cour d'appel de Versailles. La fois précédente, selon Maître Delphine Roughol, ma fille ne souhaitait pas me voir et n'était donc pas présente.

L'Humanité,
d'un article paru dans l'édition du 21 septembre 1994 :

A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie - dont le siège est aux Pays-Bas. Selon le témoignage des parents, des personnes se réclamant de ces organisations démarchaient des familles nombreuses pour qu’elles envoient leurs enfants en vacances dans des familles néerlandaises. Dans les Yvelines, un adolescent, aujourd’hui âgé de seize ans, n’a jamais été rendu à ses parents par un couple de Néerlandais qui l’avait accueilli pour les vacances, il y a douze ans. Le couple affirme avoir obtenu l’autorisation des parents pour adopter l’enfant. Récemment, un autre couple a justifié son refus de laisser repartir, début septembre, deux des quatre fillettes de Vitry - âgées de sept et treize ans - à l’issue d’un séjour de deux mois aux Pays-Bas, en affirmant que celles-ci étaient maltraitées par leur famille. Le ministère néerlandais de la Justice a été saisi par la chancellerie à Paris d’une plainte émanant de la famille des deux petites filles retenues. « Il n’y a pas d’éléments qui nous permettent d’affirmer que ce sont des enfants maltraitées », indique-t-on au parquet de Créteil.


SAINT-ETIENNE (AP), 2 mars 2007 - Un conseiller général UMP de la Loire, Georges Berne, reconnu coupable d'avoir abusé de son influence au profit de jeunes femmes en échange de faveurs sexuelles, a présenté sa démission au préfet du département, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture.

Membre de la majorité UMP à l'assemblée départementale, Georges Berne soutenait à ce titre le président du conseil général, Pascal Clément, par ailleurs ministre de la Justice. Sa démission risque de fragiliser la majorité actuelle (21 voix sur 40).


Raymond Barre défend Papon et Gollnisch, le CRIF s'indigne
LEMONDE.FR avec AFP | 02.03.07

Le Conseil représentatif des institutions juives de France se dit "scandalisé", vendredi 2 mars, par les propos de l'ancien premier ministre Raymond Barre, qui, dans une interview sur France-Culture, a défendu Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et parlé de "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

(...) A la question de savoir si Maurice Papon aurait dû démissionner de ses fonctions à la préfecture de la Gironde, Raymond Barre répond : "Quand on a des responsabilités essentielles dans un département, une région ou à plus forte raison dans le pays, on ne démissionne pas. On démissionne lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt national majeur. (...) Ce n'était pas le cas car il fallait faire fonctionner la France."


Lettre ouverte

Monsieur le Bâtonnier,

L’été dernier Maître Delphine Roughol vous a fait parvenir un article que j’ai publié sur Internet.

Vous trouverez ci-joint des extraits d’une correspondance que j’adresse à Monsieur le Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Je vous prie d’agréer...


Au CRIF,
Lettre ouverte

Madame, Monsieur,

Ci-joint des extraits d’une correspondance qui parvient au Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Mme Ségolène ROYAL : Le premier problème auquel je me suis attaquée est celui de la pédophilie au sein des établissements scolaires, en essayant de briser la loi du silence qui a trop longtemps étouffé la parole de l’enfant.

Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !

La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !

Journal Officiel du 6 mai 1998


L'Humanité, édition du 14 décembre 1999
Des juges sourds à la détresse d’un enfant en souffrance

Depuis près de six ans, une mère se bat pour retrouver le droit de voir son fils.


PARIS (AP), 23 février 2007 - Cinq ans jour pour jour après l'enlèvement d'Ingrid Betancourt en Colombie par les rebelles des FARC, plusieurs manifestations en hommage à l'otage franco-colombienne ont été organisées vendredi dans l'Hexagone.


Fofana, ses lettres, sa haine
Le Monde, 2 mars 2007

Il date rarement ses courriers, mais rédige sans ratures. "Madame la juge, je me permets de vous écrire pour vous dire que je vous emmerde." De sa cellule, Youssouf Fofana a la plume alerte. En attendant son procès, qui devrait avoir lieu en 2008, il écrit régulièrement des lettres cinglantes, incohérentes parfois, qu'il envoie à tous ceux qu'il soupçonne d'oeuvrer contre lui.

Depuis son incarcération, il y a un an, celui qui se présente comme le leader du "gang des barbares de Bagneux" (vingt-neuf autres personnes sont mises en examen dans ce dossier) est persuadé qu'il est voué à la réclusion à perpétuité. Insultes, délires paranoïaques, postures mégalomaniaques, contradictoires, tout s'empile dans le dossier de l'homme soupçonné d'être le principal responsable de la mort d'Ilan Halimi, un jeune homme de confession juive, retrouvé agonisant, le 13 février 2006, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) après avoir été enlevé, séquestré et torturé, trois semaines durant, dans une cave de Bagneux (Hauts-de-Seine).

Tellement désinvolte, Fofana, que, le 27 décembre 2006, le parquet a ouvert une enquête préliminaire pour "outrage à magistrat". ...

Le 9 février, le corps d'Ilan Halimi, lui, a été transféré à Jérusalem. Et aujourd'hui, de son calvaire, il ne reste plus qu'une cave. Cinq marches abandonnées, interdites d'accès par un simple ruban rouge.


Un jour de 2003, elle débarque à Paris. Elle a 14 ans et demi. Seule, enceinte, elle ne parle pas français. (...) Ce n'est qu'une fois Jean-Pierre Baudry sous les verrous qu'elle l'a accusé.

(...) La plainte d'une salariée, en janvier 2005, déclenche enfin l'avalanche. En ce début d'année, Martine craque et confie à un collègue qu'elle subit agressions et viols depuis des mois. Il l'aide à engager des poursuites. D'autres résidentes ou employées se manifestent à leur tour. Et les policiers ressortent la plainte de 2004 déposée par Caroline. Début février 2005, Jean-Pierre Baudry se retrouve en garde à vue. Ce soir, les jurés décideront de le croire ou de le condamner.

«Il me demandait combien je prenais pour une pipe»
Libé, vendredi 2 mars 2007


AFP, vendredi 2 mars 2007 - Vélos et affichage à Paris: la signature de JCDecaux annule le pourvoi de Clear Channel


LA ROCHE-SUR-YON (AP), 2 mars 2007 - Une peine de 13 à 15 ans de réclusion criminelle a été requise vendredi à l'encontre de Jean-Pierre Baudry, 63 ans, ancien directeur d'un foyer pour femmes enceintes en difficulté, qui comparaît depuis mardi pour viols, agressions sexuelles et harcèlement devant la cour d'assises de Vendée.

Le verdict est attendu en fin de journée.

L'avocat général Pierre Senes a décrit l'accusé comme "un expert en manipulation", "un escroc dans tous les sens du terme, à la fois financier, social et sexuel". D'après lui, l'ancien directeur de la maison d'Ariane, foyer pour femmes enceintes en difficulté de La Roche-sur-Yon, est "un artiste en matière de psychologie humaine pour déceler et se servir de la moindre faille chez ses victimes".



- Suspens -


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Re: 29 mars : audience à versailles
vendredi 2 mars 2007, 14h45
Guy Canivet quitte ses fonctions à la tête de la Cour de cassation

PARIS (AFP) - Le premier magistrat de France, Guy Canivet, quitte vendredi ses fonctions de Premier président de la Cour de cassation, après s'être employé huit années durant à moderniser la haute juridiction et à défendre l'indépendance de la justice face aux attaques des politiques.

M. Canivet, 63 ans, doit prendre ses fonctions la semaine prochaine au sein du Conseil constitutionnel.

"Il a remis la Cour au travail", insiste un avocat qui le compare à un "bulldozer".

Plus jeune magistrat à être nommé à ce poste, M. Canivet a notamment accéléré le cours des procédures au sein de la Cour. Le stock de dossiers en souffrance qui était l'un des maux dont elle souffrait a été sensiblement amoindri, améliorant le délai de traitement des affaires.

"Pour certaines chambres, il fallait souvent attendre 3 ans pour voir arriver les dossiers, il n'en faut plus aujourd'hui qu'un et demi", se félicite une source judiciaire.


"Il y a eu une facilitation, un effort de clarté et de transparence" dans le travail de la Cour, constate Me Bruno Potier de la Varde, président de l'ordre des avocats à la Cour de cassation et au Conseil d'Etat, qui évoque une "grande modernisation", notamment liée à "l'arrivée massive de l'outil informatique".

D'autres avocats, tout en soulignant une présidence "particulièrement active et brillante", regrettent cependant que cette volonté d'accélération du traitement des dossiers ait pu se traduire par un recours "abusif" à la procédure de non-admission, qui permet d'écarter plus vite certains pourvois supposés mal fondés.

Au titre des satisfactions affichées par les habitués de la Cour, est également cité le "rayonnement" de l'institution.

"Il a beaucoup fait pour l'image de la Cour", affirme Me Claire Waquet. Un autre avocat raconte, pour l'anecdote: "lorsque le chef du gouvernement espagnol, M. Zapatero, a reçu le vice-président du Conseil d'Etat, il lui a demandé: +vous êtes qui par rapport à M. Canivet+".

Du côté des syndicats de magistrats, on souligne également cette réussite. Pour Catherine Mauduit, secrétaire nationale de l'Union syndicale des magistrats (majoritaire), "il a su développer et donner un véritable rayonnement au droit français au-delà des frontières".

Mais, ce que relèvent surtout ces organisations, c'est l'attachement de M. Canivet à l'indépendance de la magistrature.

"Il a toujours fait preuve d'une grande indépendance et s'est toujours positionné comme un rempart pour défendre l'institution judiciaire et les magistrats", relève ainsi Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature (gauche).

Plusieurs fois, M. Canivet a haussé le ton face aux politiques. En septembre dernier, il a ainsi demandé audience au président de la République pour se plaindre des critiques répétées de M. Sarkozy contre l'institution, jugeant qu'elles affaiblissaient "tout autant le crédit de la justice que l'autorité de l'Etat".

La question de sa succession est désormais ouverte. Bruno Cotte, président de la chambre criminelle et qui va prendre la présidence de la Cour par intérim en tant que doyen des présidents de chambre, est fréquemment évoqué.

De sources syndicales, on évoque également Vincent Lamanda, Premier président de la cour d'appel de Versailles. Enfin, certaines sources, citées dans la presse, ont fait allusion à Jean-Louis Nadal, actuel procureur général près de la Cour de cassation.

Contacté par l'AFP, M. Nadal indique qu'il n'est "pas candidat à la succession de Guy Canivet et n'a jamais envisagé de l'être".
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Re: 29 mars : audience à versailles
vendredi 2 mars 2007, 12h19
Vélos et affichage à Paris: la signature de JCDecaux annule le pourvoi de Clear Channel

PARIS (AFP) - Le groupe américain d'affichage et de mobilier urbain Clear Channel a indiqué vendredi que la signature du contrat de vélos en libre-service et d'affichage de la ville de Paris avec JCDecaux annulait "de facto" le pourvoi devant le Conseil d'Etat qu'il avait formulé.

Cette signature, réalisée mardi avant même que le Conseil d'Etat se prononce, "fait perdre de facto le fondement juridique du pourvoi en cassation déposé par la société Clear Channel" lundi, a expliqué un porte-parole de Clear Channel.

Il s'agissait en effet d'une procédure pré-contractuelle, donc valable uniquement avant signature du contrat.


JCDecaux a annoncé jeudi soir avoir signé ce contrat, d'une durée de dix ans, avec la mairie de Paris, malgré le recours déposé par Clear Channel trois jours plus tôt.

Clear Channel avait saisi la justice début février, afin que celle-ci contrôle "le respect des règles de mise en concurrence auxquelles sont soumis les marchés publics".

Le 23 février, le tribunal administratif de Paris avait rejeté ce premier recours de Clear Channel, d'où son pourvoi en cassation.


Clear Channel "s'étonne que la ville de Paris ait décidé en connaissance de cause de ne pas laisser au Conseil d'Etat la possibilité de statuer sur ce dossier", selon son porte-parole.

La société "se réserve le droit de lancer une procédure au fond (et non plus sur la forme, NDLR) concernant l'attribution de ce marché" après examen des rapports des commissions d'appel d'offres et des services techniques de la voirie.

Elle ajoute qu'elle "suivra avec beaucoup d'attention les premiers mois de travaux et observera le respect ou non des engagements de JCDecaux".

Clear Channel a, à plusieurs reprises, mis en doute la faisabilité du projet de JCDecaux, qui prévoit la mise en place de 14.100 vélos répartis sur 1.000 stations dès la mi-juillet, puis de 20.600 vélos dans 1.451 stations d'ici la fin 2007.

Il argue notamment qu'EDF ne sera en mesure de réaliser d'ici mi-juillet que 270 raccordements électriques, correspondant à autant de stations de vélos, qui ont besoin d'électricité pour fonctionner en libre-service.

JCDecaux a répliqué avoir "pris les dispositions nécessaires pour assurer la livraison, aux dates annoncées, des vélos et des stations proposés".

Les pénalités en cas de non-respect des délais sont de 20 millions d'euros par mois de retard, selon une source proche du dossier.

EDF était associé dans l'appel d'offres à Clear Channel dans un "Groupement pour Paris", qui comptait aussi France Télécom et Vinci Park comme partenaires.

Selon une source proche du dossier, le remplacement en 2006 des colonnes d'information Morris de Paris, avec un raccordement électrique similaire aux stations de vélos, avait été effectué à raison de 70 raccordements par semaine, soit 300 raccordements par mois, ce qui rendrait le projet de JCDecaux faisable dans les temps.
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Re: 29 mars : audience à Versailles
vendredi 2 mars 2007, 19h06
Prison ferme requise contre "l'abuseur sexuel" de La Maison d'Ariane
Par Christian GAUVRY

LA ROCHE-SUR-YON (AFP) - Une peine de 13 à 15 ans de réclusion criminelle a été requise vendredi à l'encontre de l'ex-directeur de La Maison d'Ariane, un foyer pour femmes enceintes en difficulté de La Roche-sur-Yon, jugé notamment pour viols par la cour d'assises de la Vendée.

Le verdict était attendu vendredi dans la soirée.

L'avocat général Pierre Senes a estimé que Jean-Pierre Baudry, 63 ans, avait joué de sa position dominante pour imposer son emprise sexuelle sur ses victimes, des employées ou des pensionnaires du foyer, dont neuf se sont portées parties civiles.

"Jean-Pierre Baudry, c'est celui qui est dans la toute puissance, qui a un art consommé de la manipulation, de déceler chez ses victimes leurs faiblesses", a considéré M. Senes.

L'ex-directeur était arrivé à la tête de la Maison d'Ariane en 2002, alors qu'il avait "20 ans d'abuseur sexuel" derrière lui, a considéré M. Senes, pour qui "c'était le pire profil" pour prendre la tête de cet établissement accueillant des jeunes femmes fragilisées.

Jean-Pierre Baudry s'est pour sa part présenté comme un Don Juan, parfois maladroit.

"Si j'ai eu des propos désobligeants, des conduites malheureuses, je n'ai en aucun cas commis les actes que l'on me reproche, je n'ai jamais commis d'acte à connotation sexuelle", a-t-il affirmé.

"Une présomption de culpabilité n'est pas une preuve de culpabilité", a ajouté son avocat, Me Armand Bâ, en réclamant son acquittement.

Considéré par les témoins et experts comme un individu narcissique, autoritaire et manipulateur, M. Baudry avait délibérément caché à ses employeurs successifs en Vendée sa condamnation en 1992 par la cour d'appel d'Amiens à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux.

Il avait aussi caché son licenciement en 1997 au bout de neuf mois d'un foyer d'accueil pour femmes souffrant d'alcoolisme pour faute grave après des plaintes de résidentes pour harcèlement sexuel.

Les services sociaux du conseil général de la Vendée avaient embauché M. Baudry en 1997 sans vérifier son passé, à partir d'un simple courrier parvenu par fax présentant un CV "scintillant", pour s'occuper de jeunes en difficulté.

Educateur spécialisé puis chef de service, il avait été ensuite nommé par le conseil général à la direction de la Maison d'Ariane.

Sa mise en examen en février 2005 avait déclenché une polémique sur la responsabilité du conseil général, qui subventionnait l'établissement.

La collectivité présidée par Philippe de Villiers (MPF) avait finalement fermé à l'été 2005 ce foyer, considéré par le président PS de la région Pays de la Loire Jacques Auxiette comme ayant pour vocation de "contourner la loi sur l'interruption volontaire de grossesse".
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Re: 29 mars : audience à Versailles
vendredi 2 mars 2007, 19h42
L'armée suisse envahit le Liechtenstein par erreur

GENEVE (AFP) - L'armée suisse s'interdit toute mission offensive à l'étranger mais une troupe de 170 soldats armés a pourtant bel et bien franchi la frontière avec le Liechtenstein lors d'une marche de nuit, a indiqué vendredi avec embarras un responsable de l'armée suisse.

Le commandant d'une troupe s'est égaré dans les Alpes dans la nuit de mercredi à jeudi lors de manoeuvres nocturnes à cause des mauvaises conditions climatiques, a expliqué le porte-parole des forces terrestres de l'armée suisse Daniel Reist, confirmant des informations du quotidien alémanique "Blick".

Déviant de leur trajectoire initiale, les soldats se sont enfoncés de plusieurs kilomètres à l'intérieur de la principauté, à l'est de la Suisse, a-t-il reconnu.

"Il faisait tellement sombre à ce moment-là", a raconté l'un des soldats au quotidien populaire.

Réalisant bientôt son erreur, le commandant a immédiatement donné l'ordre à sa troupe de faire demi-tour.

Ce n'est pas la première fois que la Suisse envahit par erreur son pacifique petit voisin. En décembre 1985, lors d'un exercice de l'artillerie suisse, une série de roquettes déviées par un violent orage hivernal, se sont abattues sur le territoire de la principauté. La forêt de Bannwald, un site protégé, avait pris feu.

L'incident avait provoqué une longue querelle entre le ministère suisse de la défense et le Liechtenstein, et Berne avait dû s'acquitter de millions de francs suisses en guise de dédommagement, selon le "Blick".
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Re: 29 mars : audience à Versailles
vendredi 2 mars 2007, 20h54
Vendée: Jean-Pierre Baudry condamné à 13 ans de prison pour viols et agressions sexuelles

LA-ROCHE-SUR-YON (AP) - Jean-Pierre Baudry, 63 ans, ancien directeur d'un foyer de La-Roche-sur-Yon pour femmes enceintes en difficulté, a été reconnu coupable de viols, agressions sexuelles et harcèlement et condamné vendredi soir à 13 ans de réclusion criminelle par la cour d'assise de Vendée.

L'avocat général avait requis 13 à 15 ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'ex-directeur de la Maison d'Ariane qui comparaissait depuis mardi pour viols, agressions sexuelles et harcèlement devant la cour d'assises de Vendée à La Roche-sur-Yon.

Dans son réquisitoire prononcé vendredi matin, l'avocat général, Pierre Senes, avait décrit l'accusé comme "un expert en manipulation", "un escroc dans tous les sens du terme, à la fois financier, social et sexuel". Selon lui, Jean Pierre Baudry est "un artiste en matière de psychologie humaine pour déceler et se servir de la moindre faille chez ses victimes".

Lors de l'audience de jeudi, Jean Pierre Baudry avait pris longuement la parole pour se décrire comme un "Don Juan parfois maladroit", parlant de "batifolages" et de "relations librement consenties" et ne reconnaissant aucune des accusations portées contre lui.

L'ancien directeur de la Maison d'Ariane avait été mis en examen et écroué en février 2005 à la maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte (Vendée). Neuf parties civiles -pensionnaires ou membres du personnel- s'étaient constituées dans cette affaire qui avait débuté à la fin du mois de janvier 2005 par le dépôt de huit plaintes de victimes.

Une enquête administrative menée à l'époque par la préfecture et la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) de Vendée n'avait pas révélé de dysfonctionnements au niveau de la gestion du foyer, M. Baudry ayant été soupçonné dans un premier temps d'avoir détourné de l'argent des caisses de la Maison d'Ariane.

Le foyer avait finalement été fermé cinq mois plus tard sur décision du conseil général de Vendée qui le finançait. L'Association vendéenne pour l'accueil de la vie et la promotion de la famille (AVAVPF) avait ensuite été dissoute en août 2005.

La Maison d'Ariane avait été fondée à l'initiative de cette association anti-IVG en 1996 et avait reçu le soutien de Philippe de Villiers, président du conseil général de Vendée. Son objectif était de proposer des alternatives à l'avortement et d'accompagner les femmes avant et après l'accouchement. Ses statuts précisaient que "la vie est sacrée et inviolable dès la conception jusqu'à la mort naturelle".

Jean-Pierre Baudry avait été nommé directeur de ce foyer en juin 2002 sur décision de la commission sociale du conseil général de Vendée. En 1993, alors qu'il dirigeait un établissement pour jeunes dans l'Oise, M. Baudry avait été condamné à cinq ans de prison pour escroquerie et détournement de fonds. AP



LA ROCHE-SUR-YON (AFP) - L'ex-directeur de La Maison d'Ariane, un foyer pour femmes enceintes et jeunes mamans en difficulté de La Roche-sur-Yon, a été condamné vendredi à 13 ans de réclusion criminelle notamment pour viols par la cour d'assises de la Vendée.

Jean-Pierre Baudry, 63 ans, a été condamné pour deux viols, quatre agressions sexuelles, un harcèlement sexuel et un harcèlement au travail sur des femmes enceintes ou qui venaient d'accoucher et des employées. Il a en revanche été acquitté pour l'agression sexuelle d'une fillette de quatre ans.

"Je suis très contente. Cette décision prouve qu'on a cru" les victimes, a confié Caroline Atias-Desgrées-Duloup, avocate de quatre victimes salariées, après le verdict, "mais aujourd'hui encore, elles ont peur de lui".

"Le défilé des victimes qui se sont succédé à la barre a eu une grande importance", a pour sa part noté l'avocat de la défense Me Armand Bâ qui décidera avec son client d'ici quelques jours s'il fait appel. Il réclamait l'acquittement.

Jean-Pierre Baudry a joué de sa position dominante pour imposer son emprise sexuelle sur ses victimes, a estimé l'avocat général Pierre Senes qui a requis de 13 à 15 ans de réclusion criminelle, lors du procès qui a duré quatre jours.

"Jean-Pierre Baudry, c'est celui qui est dans la toute puissance, qui a un art consommé de la manipulation, de déceler chez ses victimes leurs faiblesses", a considéré M. Senes.

L'ex-directeur était arrivé à la tête de la Maison d'Ariane en 2002, alors qu'il avait "20 ans d'abuseur sexuel" derrière lui, a considéré M. Senes, pour qui "c'était le pire profil" pour prendre la tête de cet établissement accueillant des jeunes femmes fragilisées.

Jean-Pierre Baudry s'est pour sa part présenté comme un Don Juan, parfois maladroit.

"Si j'ai eu des propos désobligeants, des conduites malheureuses, je n'ai en aucun cas commis les actes que l'on me reproche, je n'ai jamais commis d'acte à connotation sexuelle", a-t-il affirmé.

"Une présomption de culpabilité n'est pas une preuve de culpabilité", a ajouté son avocat, Me Armand Bâ.

Considéré par les témoins et experts comme un individu narcissique, autoritaire et manipulateur, M. Baudry avait délibérément caché à ses employeurs successifs en Vendée sa condamnation en 1992 par la cour d'appel d'Amiens à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux.

Il avait aussi caché son licenciement en 1997 au bout de neuf mois d'un foyer d'accueil pour femmes souffrant d'alcoolisme pour faute grave après des plaintes de résidentes pour harcèlement sexuel.

Les services sociaux du conseil général de la Vendée avaient embauché M. Baudry en 1997 sans vérifier son passé, à partir d'un simple courrier parvenu par fax présentant un CV "scintillant", pour s'occuper de jeunes en difficulté.

Educateur spécialisé puis chef de service, il avait été ensuite nommé par le conseil général à la direction de la Maison d'Ariane.

Sa mise en examen en février 2005 avait déclenché une polémique sur la responsabilité du conseil général, qui subventionnait l'établissement.

La collectivité présidée par Philippe de Villiers (MPF) avait finalement fermé à l'été 2005 ce foyer, considéré par le président PS de la région Pays de la Loire Jacques Auxiette comme ayant pour vocation de "contourner la loi sur l'interruption volontaire de grossesse".
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Re: 29 mars : audience à Versailles
Maison d'Ariane: treize ans pour l'ex-directeur
Les jurés ont cru aux viols, écartant l'image de bon père de famille dressée par l'accusé.
Par Jacqueline COIGNARD
QUOTIDIEN : samedi 3 mars 2007

(...) Reproches. Qui aurait pu l'empêcher de nuire ? Me Carole Verdu, avocate de parties civiles, a exprimé sa «colère» face à l'inaction du parquet des Sables-d'Olonnes, de la Ddass et du conseil général, qui avaient été alertés, dès 1997. A l'époque, Jean-Pierre Baudry vient de se faire virer pour faute lourde d'un centre de cure pour femmes alcooliques du département. A la barre, Marcel Tenailleau, directeur de ce centre, a raconté son «malaise» de voir ressurgir Jean-Pierre Baudry à la tête de la Maison d'Ariane : «Je craignais que des faits semblables se reproduisent.» Mais la justice et la tutelle ayant reçu copie du dossier de licenciement de Jean-Pierre Baudry, il ne voyait pas que faire de plus. Témoignant à sa suite, l'ancien président d'Ariane, Patrick de Hillerin, s'est permis d'adresser des reproches à Marcel Tenailleau : «C'est une faute morale de sa part de ne pas m'avoir appelé pour me prévenir.»
Aussitôt, le président Hovaere est intervenu : «Comment aurait-il su que vous alliez l'engager ? Il n'y a pas faute morale de sa part mais impéritie de la vôtre !» En effet, celui qui avait été embauché, sur un coup de fil, par le conseil général, a été bombardé directeur d'un foyer maternel sans période d'essai ni vérification de CV. «Si tous ces gens avaient enlevé la boue qu'ils avaient devant les yeux, M. Baudry aurait été stoppé bien avant, car il n'avait rien à faire dans le monde social» , résume Me Verdu.

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Re: 29 mars : audience à Versailles
Barre: Papon, «un grand commis de l’Etat», Gollnisch, «un homme bien»
Interviewé jeudi sur France Culture, l’ancien Premier ministre a tenu des propos qui ont «scandalisé» le Conseil représentatif des institutions juives de France.
LIBERATION.FR : vendredi 2 mars 2007
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Re: 29 mars : audience à Versailles
La chaîne sunnite Al-Zawraa diffuse 24 h / 24 des images d'attentats et de snipers.
En Irak, la télé de la haine
Par Jean-Pierre PERRIN
QUOTIDIEN : samedi 3 mars 2007

Dans le collimateur du sniper, on assiste aux derniers instants de sa prochaine victime, un soldat américain qui patrouille dans les rues d'une localité irakienne. Lorsqu'il tombera foudroyé, on pourra lire en surimpression sur l'image où et quand il a été tué. Sans une seconde de répit, d'autres séquences, très rythmées, s'enchaînent, montrant des embuscades contre des convois de l'US Army. Images terrifiantes de brasiers, d'explosions, d'une guerre filmée en direct à ras des mitrailleuses et des mines. Une accalmie dans les violences pour découvrir les hommes d'un groupe d'Ansar al-Islam (l'un des groupes islamistes irakiens les plus radicaux, lié à Al-Qaeda), le visage masqué, qui passent en courant devant la caméra, saluant au passage avec le V de la victoire.

Sur le même sujet
La vengeance d'Al-Qaeda


Dans le nouveau paysage audiovisuel irakien, constitué d'une trentaine de chaînes, la plupart au service des factions et partis chiites ou sunnites, Al-Zawraa est la télévision de l'insurrection sunnite. Une télévision qui témoigne autant de haine à l'égard de l'occupant américain qu'à l'égard de la communauté chiite.

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Re: 29 mars : audience à Versailles
samedi 3 mars 2007, 8h57
Le CRIF "scandalisé" par les propos de Raymond Barre sur Maurice Papon, Bruno Gollnisch et le "lobby juif"

PARIS (AP) - Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) se déclare "scandalisé" par des déclarations de l'ancien Premier ministre Raymond Barre qui, dans un entretien diffusé jeudi sur France Culture, a pris la défense de Maurice Papon et Bruno Gollnisch, tout en dénonçant la campagne qu'aurait menée contre lui en 1980 le "lobby juif le plus lié à la gauche".

A la question de savoir si Maurice Papon, qui fut son ministre du Budget de 1978 à 1981, aurait dû désobéir et de se démettre de ses fonctions lorsque, sous l'Occupation, il était secrétaire général de la préfecture de la Gironde, M. Barre a répondu par la négative.

"Personnellement j'ai plutôt le tempérament de la désobéissance. Mais quand on a des responsabilités essentielles dans un département, une région ou à plus forte raison dans le pays, on ne démissionne pas. On démissionne lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt national majeur", a souligné l'ancien Premier ministre. Selon lui, "ce n'était pas le cas car il fallait faire fonctionner la France".

Décrivant Maurice Papon comme un "bouc émissaire", M. Barre s'est dit conscient de la portée de ses déclarations: "Que vous me fassiez passer pour un antisémite, pour quelqu'un qui ne reconnaît pas la Shoah, j'ai entendu cela cent fois et cela m'est totalement égal. Mais ce que je viens de dire, je le répète."

Interrogé par ailleurs sur Bruno Gollnisch, qui a été conseiller municipal FN de Lyon lorsqu'il était maire (1995-2001), Raymond Barre a maintenu son soutien à cet élu, condamné pour propos négationnistes. "J'ai dit en parlant de Bruno Gollnisch que je blâmais ce qu'il avait dit mais que, pour le reste, je l'avais connu et que c'était un homme bien. C'était un bon conseiller municipal, et que ceux qui ne sont pas satisfaits de cela pensent ce qu'ils veulent."

Enfin, l'ancien chef du gouvernement a tenté de justifié les propos qu'il avait tenus après l'attentat de la rue Copernic en 1980. Il avait alors déploré la mort de "Français innocents", alors que l'attentat "voulait frapper les juifs se trouvant dans cette synagogue".

Raymond Barre a fait valoir que, "dans la même déclaration", il avait affirmé que "la communauté juive ne peut pas être séparée de la communauté française". A ses yeux, une "campagne" avait été orchestrée contre lui par "le lobby juif le plus lié à la gauche".

"Je considère que le lobby juif pas seulement en ce qui me concerne est capable de monter des opérations indignes, et je tiens à le dire publiquement", a-t-il poursuivi Raymond Barre.

Dans un communiqué, le CRIF estime que Raymond Barre "rejoint l'extrême droite" en faisant "l'apologie" de MM. Papon et Gollnisch et en s'en prenant au "lobby juif". AP

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Re: 29 mars : audience à Versailles
samedi 3 mars 2007, 13h18
En prison depuis plus de 50 ans, un détenu allemand ne veut plus sortir

BERLIN (AFP) - Un Allemand de 71 ans, qui en a déjà passé 53 ans derrière les barreaux, préfère rester en prison jusqu'à la fin de ses jours, de peur d'avoir à commencer une nouvelle vie, a-t-on appris vendredi auprès de la prison.

"Il ne veut pas sortir", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la maison d'arrêt d'Aix-la-Chapelle (ouest de l'Allemagne), où est détenu Hubert Niemann.

Le septuagénaire pourrait, s'il le souhaitait, être transféré courant mars dans un établissement aux conditions de détention plus souples. Mais il ne le fera pas. "Je ne sais pas où j'irais si je sortais", a-t-il déclaré cette semaine au quotidien Süddeutsche Zeitung.

"Mes années difficiles en taule, elles sont derrière moi. Maintenant c'est plutôt un sanatorium", a ajouté Niemann, qui fut incarcéré pour la première fois en 1953, l'année de la mort de Staline à Moscou.

Le détenu, spécialiste de la récidive, a d'abord violé et tué sa soeur quand il n'avait que 17 ans. Dans les années 70, à la faveur d'une brève période de liberté, il a tenté de tuer sa mère, puis au début des années 1990 il a violé et étranglé une femme avant de l'achever à coups de pierre.

Sa cinquantaine d'années derrière les barreaux correspond à la somme de plusieurs peines auxquelles il a été condamné. En Allemagne, la prison à perpétuité, éventuellement assortie d'une peine de sûreté, se traduit dans les faits à un maximun de quinze années de détention.

"C'est la faute à pas de chance si je suis toujours retourné en prison", affirme Niemann, qui n'a plus fêté de Noël en liberté depuis 1952. Il remercie ses compagnons de cellule et le personnel pénitentiaire de l'avoir sauvé d'une attaque cardiaque à quatre reprises. "Dehors, j'aurais vécu seul, et j'aurais cassé ma pipe", conclut-il.
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Re: 29 mars : audience à Versailles
lundi 5 mars 2007, 8h36
Ouverture ce lundi du procès d'un homme accusé d'avoir tué 13 femmes et jeunes filles

KANSAS CITY, Missouri (AP) - Un homme accusé d'avoir étranglé 13 femmes et jeunes filles comparaît devant la justice du Missouri (centre des Etats-Unis) à partir de lundi.

Lorenzo Gilyard, 56 ans, est accusé d'avoir tué ces femmes et jeunes femmes, prostituées pour la plupart, entre 1977 et 1993.

En janvier dernier, le ministère public avait renoncé à requérir la peine de mort en échange de l'acceptation par les avocats de Gilyard d'un procès devant un juge unique et sans jurés. Les avocats ont également accepté pratiquement tous les droits de leur client de faire appel.

Il sera jugé pour au moins sept des 13 meurtres. Ce procès, qui devrait durer trois semaines, tournera largement autour des preuves génétiques et des tests ADN.

Si Gilyard est reconnu coupable ne serait-ce que d'un meurtre, il encourt la seule peine possible de réclusion criminelle à perpétuité.

Gilyard a derrière lui un long passé de criminel sexuel et a même purgé des peines de prison pour abus sur des enfants. Son nom apparaît dans les enquêtes de la police du Missouri et faisait figure de suspect dans cinq viols entre janvier 1969 et juillet 1974. Sa culpabilité n'a jamais été établie.

Il avait été arrêté avril 2004 alors qu'il était marié et travaillait comme contrôleur dans un centre de tri de déchets. Sa femme a divorcé après son arrestation. AP


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Re: 29 mars : audience à Versailles
mercredi 7 mars 2007, 11h39 Renvoi au 19 mars du procès Colonna contre Sarkozy

PARIS (AP) - Le juge des référés du tribunal de grande instance a ordonné mercredi le renvoi au 19 mars du procès opposant Yvan Colonna, accusé d'avoir assassiné le préfet de Corse Claude Erignac en février 1998, au ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, pour "atteinte à la présomption d'innocence".

La demande de renvoi a été formulée par les avocats du berger de Cargèse qui ont souhaité la présence de leur client afin "qu'il puisse sacraliser son innocence". Yvan Colonna n'était pas présent mercredi car son extraction n'a pas pu être organisée dans des conditions de sécurité suffisantes.

Les conseils de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog pour le président de l'UMP et Me Jean-René Farthouat pour le ministre de l'Intérieur, se sont opposés au renvoi.

"On tente de vous instrumentaliser afin que cette affaire vienne à une date plus proche d'événements qui vont agiter la France", a dénoncé Me Farthouat.

Le parquet a souhaité qu'un éventuel renvoi soit programmé avant le début de la campagne officielle de l'élection présidentielle.

Le 4 juillet 2003, jour de l'arrestation d'Yvan Colonna après quatre années de fuite, Nicolas Sarkozy avait déclaré que la police avait interpellé "l'assassin du préfet". Des propos qui n'avaient pas fait l'objet de poursuites alors qu'ils sont attentatoires à la présomption d'innocence.

Mais le ministre a récidivé, selon la défense d'Yvan Colonna, le 5 janvier dernier, lors d'un déplacement en Corse, où il lui a été demandé s'il considérait toujours le "berger de Cargèse" comme l'assassin du préfet. "Si. Vous le savez, il n'y a pas que moi qui le pense. Sinon je ne pense pas qu'on l'aurait gardé en prison", a rétorqué Nicolas Sarkozy.

Les avocats d'Yvan Colonna ont engagé une action en référé suite à son discours du 14 janvier dernier, que le candidat de l'UMP a dédié en partie à Mme Erignac. S'il y parle de "l'assassin présumé", il traite aussi les "cagoulés et les poseurs de bombes" de "meurtriers et de lâches". AP

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