March 2, 2007

29 mars : audience à Versailles


La Commission consultative des droits de l'homme dénonce les entraves posées aux alternatives à l'emprisonnement
Le Monde | 01.03.07
Ségolène Royal et François Bayrou insistent sur les alternatives à la détention. Nicolas Sarkozy évoque la réinsertion des prisonniers. Mais la réalité, comme le rappelle le président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), Joël Thoraval, est qu'en France "80 % des détenus n'ont pas bénéficié d'aménagement de peines". La CNCDH a adopté un rapport consacré aux alternatives à la détention, à paraître à La Documentation française, qui fait un bilan critique des obstacles qui entravent le développement de ces mesures.

PARIS (AP), extrait - Le candidat UMP a néanmoins expliqué ne plus lire la presse pour se "protége(r)". "Cela permet de garder le moral. Cette semaine c'était rude par exemple", a-t-il ajouté dans une allusion à l'article du "Canard enchaîné" sur ses investissements immobiliers. "Ca blesse un peu", a-t-il dit, ironisant sur son menuisier devenu en quelques jours "une star des médias".

Reste à savoir si tata Isabelle daignera se présenter. La dernière fois, elle était trop occupée par son travail au temple, il y a eu reports.

Reste à voir aussi si les tiers dit "dignes de confiance" daigneront représenter ma fille aînée au collège de la cour d'appel de Versailles. La fois précédente, selon Maître Delphine Roughol, ma fille ne souhaitait pas me voir et n'était donc pas présente.

L'Humanité,
d'un article paru dans l'édition du 21 septembre 1994 :

A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie - dont le siège est aux Pays-Bas. Selon le témoignage des parents, des personnes se réclamant de ces organisations démarchaient des familles nombreuses pour qu’elles envoient leurs enfants en vacances dans des familles néerlandaises. Dans les Yvelines, un adolescent, aujourd’hui âgé de seize ans, n’a jamais été rendu à ses parents par un couple de Néerlandais qui l’avait accueilli pour les vacances, il y a douze ans. Le couple affirme avoir obtenu l’autorisation des parents pour adopter l’enfant. Récemment, un autre couple a justifié son refus de laisser repartir, début septembre, deux des quatre fillettes de Vitry - âgées de sept et treize ans - à l’issue d’un séjour de deux mois aux Pays-Bas, en affirmant que celles-ci étaient maltraitées par leur famille. Le ministère néerlandais de la Justice a été saisi par la chancellerie à Paris d’une plainte émanant de la famille des deux petites filles retenues. « Il n’y a pas d’éléments qui nous permettent d’affirmer que ce sont des enfants maltraitées », indique-t-on au parquet de Créteil.


SAINT-ETIENNE (AP), 2 mars 2007 - Un conseiller général UMP de la Loire, Georges Berne, reconnu coupable d'avoir abusé de son influence au profit de jeunes femmes en échange de faveurs sexuelles, a présenté sa démission au préfet du département, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture.

Membre de la majorité UMP à l'assemblée départementale, Georges Berne soutenait à ce titre le président du conseil général, Pascal Clément, par ailleurs ministre de la Justice. Sa démission risque de fragiliser la majorité actuelle (21 voix sur 40).


Raymond Barre défend Papon et Gollnisch, le CRIF s'indigne
LEMONDE.FR avec AFP | 02.03.07

Le Conseil représentatif des institutions juives de France se dit "scandalisé", vendredi 2 mars, par les propos de l'ancien premier ministre Raymond Barre, qui, dans une interview sur France-Culture, a défendu Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et parlé de "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

(...) A la question de savoir si Maurice Papon aurait dû démissionner de ses fonctions à la préfecture de la Gironde, Raymond Barre répond : "Quand on a des responsabilités essentielles dans un département, une région ou à plus forte raison dans le pays, on ne démissionne pas. On démissionne lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt national majeur. (...) Ce n'était pas le cas car il fallait faire fonctionner la France."


Lettre ouverte

Monsieur le Bâtonnier,

L’été dernier Maître Delphine Roughol vous a fait parvenir un article que j’ai publié sur Internet.

Vous trouverez ci-joint des extraits d’une correspondance que j’adresse à Monsieur le Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Je vous prie d’agréer...


Au CRIF,
Lettre ouverte

Madame, Monsieur,

Ci-joint des extraits d’une correspondance qui parvient au Procureur Général près la Cour d’appel de Versailles.

Mme Ségolène ROYAL : Le premier problème auquel je me suis attaquée est celui de la pédophilie au sein des établissements scolaires, en essayant de briser la loi du silence qui a trop longtemps étouffé la parole de l’enfant.

Mme Catherine LARDON-GALEOTE : M. Baroin, oui, la loi du silence existe. Nous sortons d’un procès dont vous avez sans doute entendu parler mettant en cause l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. L’instruction a duré quatre ans ! Les parents ont subi des pressions pour ne pas porter plainte, pour que l’affaire soit réglée au sein de l’institution. Il y a un tel consensus que les plaignants se sentent presque coupables d’avoir à porter plainte !

La parole d’un enfant n’a pas de poids par rapport à celle d’un adulte. Imaginez la parole d’un enfant face à une institution qui s’autoprotège ! En matière de pédophilie, l’on sait que les pédophiles se trouvent dans toutes les classes sociales ; alors imaginez la parole d’un enfant de sept ou huit ans face à un homme ayant une responsabilité publique ou institutionnelle !

Journal Officiel du 6 mai 1998


L'Humanité, édition du 14 décembre 1999
Des juges sourds à la détresse d’un enfant en souffrance

Depuis près de six ans, une mère se bat pour retrouver le droit de voir son fils.


PARIS (AP), 23 février 2007 - Cinq ans jour pour jour après l'enlèvement d'Ingrid Betancourt en Colombie par les rebelles des FARC, plusieurs manifestations en hommage à l'otage franco-colombienne ont été organisées vendredi dans l'Hexagone.


Fofana, ses lettres, sa haine
Le Monde, 2 mars 2007

Il date rarement ses courriers, mais rédige sans ratures. "Madame la juge, je me permets de vous écrire pour vous dire que je vous emmerde." De sa cellule, Youssouf Fofana a la plume alerte. En attendant son procès, qui devrait avoir lieu en 2008, il écrit régulièrement des lettres cinglantes, incohérentes parfois, qu'il envoie à tous ceux qu'il soupçonne d'oeuvrer contre lui.

Depuis son incarcération, il y a un an, celui qui se présente comme le leader du "gang des barbares de Bagneux" (vingt-neuf autres personnes sont mises en examen dans ce dossier) est persuadé qu'il est voué à la réclusion à perpétuité. Insultes, délires paranoïaques, postures mégalomaniaques, contradictoires, tout s'empile dans le dossier de l'homme soupçonné d'être le principal responsable de la mort d'Ilan Halimi, un jeune homme de confession juive, retrouvé agonisant, le 13 février 2006, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) après avoir été enlevé, séquestré et torturé, trois semaines durant, dans une cave de Bagneux (Hauts-de-Seine).

Tellement désinvolte, Fofana, que, le 27 décembre 2006, le parquet a ouvert une enquête préliminaire pour "outrage à magistrat". ...

Le 9 février, le corps d'Ilan Halimi, lui, a été transféré à Jérusalem. Et aujourd'hui, de son calvaire, il ne reste plus qu'une cave. Cinq marches abandonnées, interdites d'accès par un simple ruban rouge.


Un jour de 2003, elle débarque à Paris. Elle a 14 ans et demi. Seule, enceinte, elle ne parle pas français. (...) Ce n'est qu'une fois Jean-Pierre Baudry sous les verrous qu'elle l'a accusé.

(...) La plainte d'une salariée, en janvier 2005, déclenche enfin l'avalanche. En ce début d'année, Martine craque et confie à un collègue qu'elle subit agressions et viols depuis des mois. Il l'aide à engager des poursuites. D'autres résidentes ou employées se manifestent à leur tour. Et les policiers ressortent la plainte de 2004 déposée par Caroline. Début février 2005, Jean-Pierre Baudry se retrouve en garde à vue. Ce soir, les jurés décideront de le croire ou de le condamner.

«Il me demandait combien je prenais pour une pipe»
Libé, vendredi 2 mars 2007


AFP, vendredi 2 mars 2007 - Vélos et affichage à Paris: la signature de JCDecaux annule le pourvoi de Clear Channel


LA ROCHE-SUR-YON (AP), 2 mars 2007 - Une peine de 13 à 15 ans de réclusion criminelle a été requise vendredi à l'encontre de Jean-Pierre Baudry, 63 ans, ancien directeur d'un foyer pour femmes enceintes en difficulté, qui comparaît depuis mardi pour viols, agressions sexuelles et harcèlement devant la cour d'assises de Vendée.

Le verdict est attendu en fin de journée.

L'avocat général Pierre Senes a décrit l'accusé comme "un expert en manipulation", "un escroc dans tous les sens du terme, à la fois financier, social et sexuel". D'après lui, l'ancien directeur de la maison d'Ariane, foyer pour femmes enceintes en difficulté de La Roche-sur-Yon, est "un artiste en matière de psychologie humaine pour déceler et se servir de la moindre faille chez ses victimes".



- Suspens -


Posted 18 years, 10 months ago on March 2, 2007
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Re: 29 mars : audience à Versailles
mercredi 7 mars 2007, 11h39 Renvoi au 19 mars du procès Colonna contre Sarkozy

PARIS (AP) - Le juge des référés du tribunal de grande instance a ordonné mercredi le renvoi au 19 mars du procès opposant Yvan Colonna, accusé d'avoir assassiné le préfet de Corse Claude Erignac en février 1998, au ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, pour "atteinte à la présomption d'innocence".

La demande de renvoi a été formulée par les avocats du berger de Cargèse qui ont souhaité la présence de leur client afin "qu'il puisse sacraliser son innocence". Yvan Colonna n'était pas présent mercredi car son extraction n'a pas pu être organisée dans des conditions de sécurité suffisantes.

Les conseils de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog pour le président de l'UMP et Me Jean-René Farthouat pour le ministre de l'Intérieur, se sont opposés au renvoi.

"On tente de vous instrumentaliser afin que cette affaire vienne à une date plus proche d'événements qui vont agiter la France", a dénoncé Me Farthouat.

Le parquet a souhaité qu'un éventuel renvoi soit programmé avant le début de la campagne officielle de l'élection présidentielle.

Le 4 juillet 2003, jour de l'arrestation d'Yvan Colonna après quatre années de fuite, Nicolas Sarkozy avait déclaré que la police avait interpellé "l'assassin du préfet". Des propos qui n'avaient pas fait l'objet de poursuites alors qu'ils sont attentatoires à la présomption d'innocence.

Mais le ministre a récidivé, selon la défense d'Yvan Colonna, le 5 janvier dernier, lors d'un déplacement en Corse, où il lui a été demandé s'il considérait toujours le "berger de Cargèse" comme l'assassin du préfet. "Si. Vous le savez, il n'y a pas que moi qui le pense. Sinon je ne pense pas qu'on l'aurait gardé en prison", a rétorqué Nicolas Sarkozy.

Les avocats d'Yvan Colonna ont engagé une action en référé suite à son discours du 14 janvier dernier, que le candidat de l'UMP a dédié en partie à Mme Erignac. S'il y parle de "l'assassin présumé", il traite aussi les "cagoulés et les poseurs de bombes" de "meurtriers et de lâches". AP

Posted 18 years, 10 months ago by Anonymous • • • Reply
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