March 4, 2007

Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur


LYON (AP) - Quelques centaines de personnes, 200 selon la préfecture, 300 selon les organisateurs, se sont rassemblées dans le calme dimanche après-midi à Oullins (Rhône), pour rendre hommage à Chaïb Zéhaf, un ouvrier d'origine algérienne tué par balle le 4 mars 2006 à la sortie d'un bar, a-t-on appris auprès de la police.

Un résumé de l'affaire puis suit un bref compte rendu de mon après midi dans Paris :

Il y a de nombreux aspects dans cette histoire, surtout depuis quelle a été envenimée par l'intervention de divers services sociaux - l'ASE - et sociaux judiciaires - le juge pour enfant et une ONG.

Début 2003 l'histoire était encore très simple, nous attendions une naissance et j'avais été menacé.


Dans les grandes lignes, la maman de mon ainée est décédée en 1999. Depuis, je l'élevais. La mome a maintenant 13 ans.

Mais en 2002, le grand père maternel est décédé et sa succession a été ouverte. Peu après, ses tantes maternelles ont réclamée la garde de mon ainée.

L'une des tantes maternelles est AS de l'ASE en Lorraine, elle a fait des signalements pour maltraitance dans les Hauts de Seine puis elle et sa soeur ont alimenté le dossier de mon aînée.

Mi 2005, après une période de placement, j'ai appris que le juge pour enfant avait décidé de "donner" mon aînée à l'une de ses tantes maternelles, celle qui a construit sur les terrains de la succession du grand-père.


Depuis novembre 2005 je n'ai plus le droit d'avoir la moindre relation avec mon aînée, même pas un point rencontre ni une simple correspondance.

Je serai extrèmement dangereux. Or ma compagne actuelle et moi même élevons notre enfant commun. La petite a 4 ans, je l'accompagne ou je la récupère régulièrement à la garderie, au centre de loisirs, à l'école. Je ne suis pas connu ni des services sociaux, ni des services de police.


Les services de l'ASE du coin - qui n'ont toujours travaillé qu'avec les tantes maternelles de mon aînée - nous sont tombé dessus début 2003, alors que ma compagne actuelle était sur le point d'accoucher, m'accusant de maltraiter la grande.

Toutes les enquetes - ASE, PJ brigade des mineurs, etc - ont conclu que mon aînée n'était pas maltraitée.

Les tantes maternelles résident en Alsace et en Moselle, elle ne connaissent pas ma famille, je réside à Paris.


Nous avions effectivement des difficultés avec mon aînée qui s'expliquent par le fait qu'elle allait avoir une petite soeur - alors que sa maman à elle est décédée - et par le fait des actions de l'ASE, des tantes maternelles puis du juge pour enfant et de l'ONG.

Avec l'ONG mon aînée et moi même avons rencontré des difficultés parfois graves. J'ai déposé des plaintes et des mains courantes (la toute première concernant les tantes datant de 2002). Tout à été classé, y compris une plainte pour discrimination raciale, y compris des plaintes pour violence volontaire, pour violences volontaires en réunion.


Le 29 mars il y aura une audience à la cour d'appel de Versailles. Ca fait plus de trois ans maintenant que j'étudie mon dossier ainsi que le dispositif de la protection de l'enfance. Cela me permet de comprendre les jugements et le contexte dans lequel ces décisions sont rendues. Sur mon site Internet on trouve donc bien plus que des références à ma propre affaire.

Je réclame depuis un moment la main levée de ce qui serait des mesures d'assistance éducative. De mon point de vue, c'est un rapt de mineur.


De ma lettre ouverte du 27 février 2007 :

Monsieur le Procureur Général,

(...) Je vous informe qu’à partir de ce jour, je manifesterais régulièrement à Paris, à proximité immédiate du mémorial de la shoah et du mur des justes. Ce passé, cette mémoire, ces morts par millions sont des éléments qui n’ont à mon sens que trop pesé dans ce qui serait un dossier d’assistance éducative.

Aujourd'hui j'étais manifester dans Paris. Un service de sécurité aurait souhaité que je dégerpisse et comme je suis resté dans le quartier, ce service s'est dit qu'il allait m'offrir « un petit déjeuner ».

Un peu plus tard, une patrouille de police est arrivée. Leur véhicule a bloqué la rue pendant un très long moment, je n'en demandais pas tant. J'ai discuté avec ces dames, elles étaient trois, et je les ai informé que j'allais passer régulièrement. Elles ont pris note.




Paris, le mémorial de la shoah


Après cela, je suis allé devant le Conseil d'Etat. Là, les jeunes étaient très amusés par mon écriteau « j'ai couché avec une allemande ». Quand ils ont su pourquoi j'étais là, l'envie de rire leurs a passée.




Paris, le Conseil d'Etat


Cette après midi, une dame m'a lancé plusieurs fois « crétrin » sans même s'être souciée de me demander quelles sont mes motivations.




Mon écriteau du jour



PARIS (AFP) - Le Conseil constitutionnel a validé samedi la loi sur la délinquance, adoptée définitivement par le Parlement le 22 février, jugeant notamment conforme à la Constitution le volet relatif à la délinquance des mineurs, a-t-on appris dimanche auprès du Conseil.

Le Conseil constitutionnel avait été saisi par les parlementaires socialistes contre ce texte présenté par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et son homologue de la Justice Pascal Clément.


D'ici à ce que la cour d'appel m'entende puis rende un délibéré je vais encore avoir de nombreuses possibilités de manifester, que ce soit aux abords des tribunaux, des ministères voire même aux abords de l'hotel de ville de Paris.




Les 11400 enfants juifs déportés de France
Mairie de Paris, du 10 mars au 29 avril 2007



C'est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et " avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l'histoire des idées et celle des hommes : ce n'est pas un hasard si l'étude de la séparation prend naissance au détour d'une période de l'humanité marquée par des millions de morts et de déportations. "

Richard Josefsberg
Directeur Maison d'enfants "Château de Vaucelles"
Oeuvre de Secours aux Enfants France


- Il y a 60 ans, on m'aurait au moins tondu ? -


Posted 18 years, 7 months ago on March 4, 2007
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Monsieur le Ministre de l'intérieur,
Je remercie très vivement vos services.

Aujourd'hui j'étais manifester dans Paris. (...) Un peu plus tard, une patrouille de police est arrivée. Leur véhicule a bloqué la rue pendant un très long moment, je n'en demandais pas tant.

La suite et plus d'infos, par là:

http://justice.cloppy.net/blog/?postid=909


Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre de l'intérieur, en mes salutations les plus respectueuses.

Bruno Kant
http://justice.cloppy.net/blog



Par son portail internet,
http://www.interieur.gouv.fr/sections/contact/confirmation-contact

Votre courriel a bien été envoyé.
Nous vous remercions de votre contribution.

Merci de votre message,
Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.

Nous contacter - Défenseur des Enfants
Votre demande a bien été enregistrée.

Votre message a bien été transmis
au Service des interventions du Cabinet du Premier ministre.



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Re: Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur
dimanche 4 mars 2007, 18h58
Rassemblement dans le calme à Oullins, un an après le meurtre d'un homme d'origine algérienne

LYON (AP) - Quelques centaines de personnes, 200 selon la préfecture, 300 selon les organisateurs, se sont rassemblées dans le calme dimanche après-midi à Oullins (Rhône), pour rendre hommage à Chaïb Zéhaf, un ouvrier d'origine algérienne tué par balle le 4 mars 2006 à la sortie d'un bar, a-t-on appris auprès de la police.

La famille de la victime, des représentants de différents partis politiques, de gauche comme de droite, plusieurs associations comme SOS Racisme ou l'Union des Etudiants Juifs de France, et quelques badauds étaient présents.

Outre le dépôt de gerbes de fleurs et une minute de silence, cette manifestation a été surtout l'occasion de plusieurs prises de parole. Tous les intervenants, parmi lesquels la mère et la soeur de la victime, ont réclamé "la reconnaissance par la justice du mobile raciste dans ce crime".

Le demi-frère de Chaïb Zéhaf, Halim Tiaibi, très impliqué dans cette reconnaissance depuis le jour du drame, espère que ce rassemblement "obligera les politiques à se positionner sur le sujet et à s'approprier notre combat". "Cela nous ferait avancer. Depuis que nous avons été reçus par le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, en juillet 2006, nous n'avons plus aucune nouvelle de la classe politique", a-t-il déclaré.

Chaïb Zéhaf, un cariste d'origine algérienne de 42 ans et père de trois enfants a été abattu de trois balles tirées "à bout touchant" le 4 mars 2006, à la sortie d'un bar à Oullins, dans la banlieue lyonnaise. Le meurtrier présumé, Jean-Marie Garcia, ivre au moment des faits, était lui aussi un client de l'établissement. Il a été interpellé sur place, puis mis en examen pour homicide volontaire et écroué. Il a avoué les faits, mais a toujours nié le caractère raciste de son geste. Le mobile raciste serait une circonstance aggravante et jusqu'à aujourd'hui, le parquet refuse de retenir cette thèse. AP


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Re: Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur
dimanche 4 mars 2007, 14h45
Les circonstances du suicide d'un employé d'EDF examinées lundi par un tribunal

TOURS (AP) - Les circonstances du suicide d'un salarié d'EDF seront examinées lundi par le tribunal des affaires de sécurité sociale de Tours. Le 21 août 2004, Dominique Peutevynck, âgé de 49 ans, s'était jeté sous un train près du centre nucléaire de production d'électricité de Chinon (Indre-et-Loire), où il travaillait comme technicien supérieur.

Le comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles avait en 2005 assimilé ce décès à un accident du travail, alors qu'il ne s'était pas produit sur le lieu même du travail. Cette décision est contestée par EDF, qui a saisi le tribunal des affaires de sécurité sociale de Tours.

Jérôme Peutevynck, le fils du salarié décédé, dit ne pas "vouloir partir en guerre contre EDF" mais seulement "comprendre pourquoi l'entreprise n'a pas entendu la détresse de son père". Il précise que ce dernier "voulait évoluer" et qu'il ne se "plaisait plus dans son travail".

EDF lui répondait qu'il était "un ouvrier modèle mais ne lui proposait rien. Il a été pressé jusqu'au bout!", dit-il. Il s'explique encore moins que l'avis du médecin du travail n'ait pas été pris en compte. "Le docteur Dominique Huez avait alerté la direction à plusieurs reprises sur un danger grave et imminent dans le service de mon père" et avait fait état d'une situation de fragilité liée au travail concernant près de la moitié des salariés.

La CGT dénonce l'attitude d'EDF, en rappelant que quatre employés de la centrale nucléaire se sont suicidés depuis trois ans, dont trois dans les six derniers mois.

Michel Lallier, élu CGT du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la centrale parle d'une "situation grave de danger". "Le syndicat a déjà alerté des risques collectifs à plusieurs reprises, notamment dans les services pour lesquels travaillaient deux des quatre hommes qui se sont donné la mort", précise-t-il.

Le syndicat, qui se dit également "inquiet" d'une situation susceptible d'"avoir un impact sur les conditions nécessaires au maintien du niveau de sûreté nucléaire", souhaite que le tribunal des affaires de sécurité sociale de Tours confirme lundi "le lien entre le travail et la santé du salarié" dans le cas de Dominique Peutevynck.

Ce qui obligerait, selon la CGT, "une remise en cause, de la part d'EDF, de sa politique salariale", et permettrait aussi à la famille du défunt d'obtenir réparation.

La direction d'EDF n'a pas souhaité s'exprimer, tout en précisant que l'entreprise était "solidaire de la famille". AP




dimanche 4 mars 2007, 15h15
Inspection du travail: le procès du double meurtre de Saussignac s'ouvre lundi

PARIS (AP) - Claude Duviau, l'agriculteur accusé du meurtre de deux inspecteurs du travail en septembre 2004, comparaît à partir de lundi devant la cour d'assises de la Dordogne. Les syndicats de l'inspection du travail appellent à cette occasion à une mobilisation "dans la dignité", en hommage aux deux victimes.

Le procès, qui s'ouvre lundi à 9h au palais de justice de Périgueux, doit durer jusqu'à vendredi. Les ministres en charge du travail, Jean-Louis Borloo et Gérard Larcher, "seront représentés au plus haut niveau tout au long du procès", selon un communiqué du ministère de l'Emploi diffusé vendredi.

"Le procès est essentiel pour les familles des victimes, qui ont bénéficié et bénéficieront de tout notre appui et de notre soutien. Il est également important pour tous les agents du ministère qui restent profondément bouleversés", poursuit le communiqué. "Dans ce contexte, la priorité absolue doit être de contribuer, par la dignité et le respect, à la sérénité des débats et du délibéré".

Le 2 septembre 2004, Claude Duviau avait abattu Daniel Buffière, 45 ans, agent de contrôle de la Caisse de mutualité sociale agricole, et Sylvie Trémouille, 41 ans, contrôleur du travail, alors qu'ils effectuaient un contrôle, concernant notamment des travailleurs saisonniers, sur son exploitation à Saussignac (Dordogne).

Il avait tiré avec un fusil de chasse sur Daniel Buffière, puis tué sa collègue d'une balle dans le dos alors qu'elle tentait de s'enfuir. L'agriculteur avait ensuite tenté de mettre fin à ses jours en retournant l'arme contre lui. Il s'était blessé à la mâchoire, mais avait eu la vie sauve, son arme s'étant enrayée.

Claude Duviau, 59 ans aujourd'hui, est en détention provisoire depuis ce double meurtre qui avait provoqué une intense émotion parmi les agents de l'inspection du travail, et entraîné des mois de mobilisation à l'appel de tous les syndicats pour exiger le respect de cette profession, et des moyens supplémentaires pour exercer leur mission.

Lundi, les syndicats qui figurent d'ailleurs parmi les parties civiles, appellent les inspecteurs du travail à être présents "massivement" au palais de justice pour l'ouverture du procès, et à la tenue d'un rassemblement à Périgueux mardi.

"Nous attendons une condamnation sans ambiguïté du meurtrier, qui permettra de rappeler que les inspecteurs du travail sont des agents de l'Etat à part entière, et qu'ils doivent pouvoir effectuer dans des conditions normales leur mission de respect du code du travail", a déclaré à l'Associated Press Luc Béal-Rainaldy, le porte-parole du syndicat des inspecteurs du travail FSU.

Si la situation sur le terrain s'est aujourd'hui apaisée, Luc Béal-Rainaldy rappelle que "l'année qui a suivi le meurtre de (ses) collègues a été une année noire, avec une multiplication des incidents de contrôle sur le terrain, des injures et des menaces avec des références souvent explicites à Saussignac". Pour lui, "il faut soulever la question de la moralisation autour du droit du travail qui est perpétuellement remis en cause. Il faut rendre sa légitimité au droit du travail dont la contestation perpétuelle rend nos missions très difficiles".

L'ensemble des syndicats attendent un "discours ferme" du gouvernement dans ce domaine, et rappellent également le manque de moyens des agents.

Depuis le double meurtre, et les mobilisations qui ont suivi, les syndicats ont obtenu le lancement d'un plan pluriannuel de recrutements. La France comptait en 2004 quelque 1.400 inspecteurs du travail. Le plan pluriannuel prévoit la création de 700 postes d'ici à 2010, dont 180 cette année.

Les syndicats affirment toutefois qu'il s'agit d'un "engagement verbal", et que "la question va être à nouveau posée", après les échéances électorales. Ils rappellent surtout que les agents, peu nombreux, doivent faire respecter le code du travail dans un pays qui compte actuellement 15 à 16 millions de salariés du secteur privé. AP


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Re: Je remercie très vivement les services du ministère de l\'intérieur
Le recteur de Lyon astreint au silence dans le dossier du lycée musulman
LE MONDE | 03.03.07

La porte, d'habitude ouverte aux journalistes, reste close. Il ne répond plus au téléphone. Alain Morvan, recteur de l'académie de Lyon, se tait : un silence imposé par sa hiérarchie au lendemain de ses déclarations sur les ondes de RCF et d'Europe 1, le 19 février. Interrogé sur son opposition à l'ouverture du collège-lycée musulman de Décines (Rhône), il avait fait état de pressions que le ministère de l'intérieur aurait exercées sur lui pour qu'il assouplisse son attitude. Par courrier, le ministère de l'éducation nationale lui a demandé de ne plus s'exprimer sur ce dossier.

Le recteur s'est incliné et refuse de commenter la décision du Conseil supérieur de l'éducation (CSE), qui, lui infligeant un désaveu, a autorisé l'établissement Al-Kindi à ouvrir ses portes le 5 mars (Le Monde du 2 mars 2007).


"AUTORITARISME"

Derrière un style vieille France, M. Morvan, 62 ans, cache un personnage peu commun. Depuis son arrivée à Lyon en juillet 2002, cet universitaire, spécialiste de la littérature anglaise, s'est affranchi de toute langue de bois pour mieux défendre sa "conception de la République". Ancien directeur de cabinet, en 1995, du secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur Jean de Boishue, puis du ministre de l'éducation nationale, François Bayrou, il est un fidèle de Jacques Chirac, au point que certains le pensent intouchable.

Souvent dépeint comme "un autocrate", il est en mauvais termes avec beaucoup de monde. Même avec Gilles de Robien, qu'il a connu pour avoir été recteur d'Amiens quand l'actuel ministre de l'éducation en était le maire. Les syndicalistes enseignants de la FSU du Rhône déplorent son "autoritarisme".

Sur le projet d'établissement musulman, le recteur a fait de nombreuses déclarations, dénonçant par exemple, après avoir invoqué des obstacles strictement techniques, un "complot contre la République". La FSU n'a aperçu dans l'association Al-Kindi "aucun élément" de nature à conforter des soupçons d'extrémisme.

En 2003, en plein débat sur le port des signes religieux à l'école, et après avoir exprimé ses réserves sur la perspective d'une loi à ce sujet, le recteur avait pris la défense d'une lycéenne menacée d'exclusion parce qu'elle refusait de se défaire de son bandana. Assurant "respecter l'islam", il ne manque jamais de rappeler cet épisode.

L'affaire Bruno Gollnisch, en 2005, vaut à M. Morvan une certaine estime de la part de la gauche. Alors que la présidence de l'université Lyon-III hésitait à sanctionner son professeur, par ailleurs numéro deux du Front national, après ses déclarations sur la Shoah, le recteur l'avait acculée à le suspendre et le traduire devant la section disciplinaire. Il était même venu témoigner devant la 17e chambre correctionnelle de Paris en faveur de l'association estudiantine Hippocampe, poursuivie pour avoir estimé qu'un ancien président de l'université avait laissé se propager le négationnisme.

Dans un de ses discours de la rentrée 2006, M. Morvan rêvait d'un monde où le langage serait "vecteur de rectitude conceptuelle et morale". Le voici astreint à la rectitude silencieuse.

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Nicolas Sarkozy: "Peut-être qu'on s'est trompé"
"Peut-être qu'on s'est trompé", mais dans ce cas, "qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux", a-t-il ajouté. "Je préfère qu'on ait le risque d'un contentieux devant un tribunal parce qu'on aura été trop sévère pour une habilitation plutôt qu'on se retrouve avec un drame par ce qu'on n'aura pas été assez sévère."

Sarkozy justifie le retrait des badges
Le Figaro (avec AP), le 21 octobre 2006

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La main de fer des JAP de Lyon: "Notre politique est plus restrictive"
"Notre politique est plus restrictive, mais je préfère qu'on nous reproche cela plutôt que de voir fustiger un collègue parce qu'il aura mis en liberté un condamné qui commet un crime."

Un noyau de juges très répressifs sévit à la tête du service d'application des peines.
La main de fer des JAP de Lyon
Par Olivier BERTRAND
Libé, jeudi 1 mars 2007
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Re: Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur
dimanche 4 mars 2007, 21h28
Allemagne: ils tentent la "belle" mais restent coincés dans les barbelés

BERLIN (AFP) - Trois détenus allemands se sont blessés dimanche, dont deux grièvement, en se coinçant dans des fils de fer barbelés lors d'une spectaculaire tentative d'évasion manquée à Bochum (ouest), a indiqué la direction de la prison.

Les détenus, tous condamnés à des peines de plusieurs années, ont profité de l'heure de promenade pour franchir une clôture, puis tenter d'escalader le mur d'enceinte de l'établissement pénitentiaire.

Mais ils sont restés coincés dans les barbelés, d'où ils n'ont pu être délogés que par les pompiers. L'un d'entre eux a ainsi été secouru alors qu'il était suspendu dans le vide, du haut du mur extérieur.

"Il n'y a jamais eu de danger qu'ils puissent réussir à s'évader", a assuré le directeur de la prison de Bochum, Henning Köster.
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Re: Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur
lundi 5 mars 2007, 10h06
Les syndicats interviennent au procès d'un agriculteur

PERIGUEUX, Dordogne (Reuters) - Les syndicats de fonctionnaires ont dépêché de nombreux représentants à Périgueux, à l'ouverture du procès d'un agriculteur accusé d'avoir tué deux inspecteurs du travail venus contrôler son exploitation, en 2004 en Dordogne.

Plusieurs dizaines de leurs représentants se sont rendus à la cour d'assises, dont Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU.

"Je suis là en solidarité et pour demander une prise de conscience du gouvernement et de la population concernant la difficulté du métier d'inspecteur du travail", a-t-il dit aux journalistes.

Certaines de ces organisations syndicales entendaient se constituer partie civile.


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Subject: Aujourd'hui le CRIF et le bâtonnier des Hauts de Seine...
----- Original Message -----
From: Bruno KANT
To: cyberjustice@justice.gouv.fr
Sent: Tuesday, March 06, 2007 9:42 AM
Subject: Aujourd'hui le CRIF et le bâtonnier des Hauts de Seine...


Bonjour,

Aujourd'hui le CRIF et le bâtonnier des Hauts de Seine recoivent chacun une lettre. Suivra bientôt une exposition à l'hotel de ville de Paris.

Cordialement,
Bruno KANT



Lettre ouverte
Monsieur le Bâtonnier,

L'été dernier Maître Delphine Roughol vous a fait parvenir un article que jai publié sur Internet.

Vous trouverez ci-joint des extraits d'une correspondance que j'adresse à Monsieur le Procureur Général près la Cour dappel de Versailles.

Je vous prie dagréer...


Au CRIF,
Lettre ouverte

Madame, Monsieur,

Ci-joint des extraits d'une correspondance qui parvient au Procureur Général près la Cour dappel de Versailles.






Bientôt une expo à l'hotel de ville de Paris, un autre aspect du dossier:


Les 11400 enfants juifs déportés de France
Mairie de Paris, du 10 mars au 29 avril 2007


C'est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et "avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l'histoire des idées et celle des hommes: ce n'est pas un hasard si l'étude de la séparation prend naissance au détour d'une période de l'humanité marquée par des millions de morts et de déportations."

Richard Josefsberg
Directeur Maison d'enfants "Château de Vaucelles"
Oeuvre de Secours aux Enfants France
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Apparemment complètement sous influence maternelle
lundi 5 mars 2007, 23h12
Dix mois de prison ferme pour la mère d'un jeune "corbeau"

NANCY (AFP) - La mère d'un petit génie de l'informatique qui, dès l'âge de 12 ans, avait pourri la vie d'un quartier de Liverdun (Meurthe-et-Moselle) avec des SMS, des courriels et des fax malveillants, a été condamnée lundi à dix mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nancy.

"Les troubles à l'ordre public datent d'il y a trois ans. Je ne vois pas l'intérêt d'une peine si lourde", a commenté l'avocat de l'accusée, Me François Robinet, dont la cliente a été condamnée lundi à 24 mois de prison dont 14 avec sursis, l'obligation de se soigner et d'indemniser les victimes.

"Cette peine ne va rien rapporter à la société. Mais au niveau personnel, elle va engendrer des troubles profonds à une personne dont l'équilibre psychologique est déjà affecté", a-t-il poursuivi.

De 2002 à 2004, une vingtaine de familles de Liverdun avaient reçu des centaines de SMS, coups de téléphone, magazines de lingerie érotique ou des marchandises jamais commandées, assortis de menaces et d'insultes telles que "A bientôt en enfer" ou "des êtres aussi bêtes et moches que vous ne méritent pas de vivre".

Les habitants du quartier, réunis en collectif, avaient porté plainte. Une quinquagénaire avait pris la tête du collectif, alerté la presse, témoigné avec indignation devant les caméras de TF1. Les gendarmes avaient alors découvert que les messages étaient diffusés exclusivement à partir de l'ordinateur de cette femme, à des moments où le jeune garçon était en vacances à la maison.

Poursuivie pour "dénonciation de faits imaginaires, provocation d'un mineur à la commission d'un délit et complicité d'escroquerie", la mère "utilisait les excellentes capacités informatiques de (son fils) pour harceler au maximum ses amants ou ses voisins", avait souligné Annabelle Le Texier, substitut du procureur de Nancy.

L'enfant, âgé aujourd'hui de 16 ans et apparemment complètement sous influence maternelle, avait rapidement avoué ses méfaits, précisant que sa mère l'y avait contraint.

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Re: Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur
L'agriculteur Claude Duviau estime que son geste est "inexcusable"
LEMONDE.FR avec AFP | Mis à jour le 06.03.07 | 08h36

"Je ne cherche pas à justifier mon geste. Il est inexcusable." C'est en ces termes que Claude Duviau a qualifié, lundi 5 mars, le double meurtre qu'il a commis en septembre 2004. L'agriculteur avait abattu deux contrôleurs du travail, Daniel Buffière et Sylvie Trémouille, venus lui notifier la présence irrégulière de salariés dans son exploitation. Il avait ensuite tenté de se suicider en se tirant une balle dans la tête.

La première journée du procès, qui se tient devant la cour d'assises de Périgueux, a été consacrée à l'examen de sa personnalité. Il a été présenté comme un homme "droit et honnête ayant sombré dans la dépression". La liaison de sa fille avec son associé, ses difficultés financières et sa condamnation pour emploi de saisonnier illégal l'ont fait basculer."Me retrouver au tribunal [en raison de ses dettes], être considéré comme un voyou, c'est quelque chose qui m'a asphyxié", a-t-il expliqué à la barre. "Il ne s'agit pas d'un crime crapuleux mais d'un acte de désespoir", a plaidé son avocat, Me Eric Visseron. Excédée par le portrait "élogieux" dressé par les témoins cités, l'accusation a regretté l'absence d'évocation des victimes.

Le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau, a "réaffirmé son total soutien" aux agents de son ministère dans un communiqué, rappelant "que le ministère est lui-même partie civile". "La priorité absolue doit être de contribuer à la sérénité des débats et du délibéré, et d'affirmer notre confiance en la justice". Le ministre explique que le double meurtre avait "suscité une intense et légitime émotion dans l'ensemble des services" de l'inspection du travail. Il a ajouté que ce procès était "essentiel pour les familles des victimes et pour tous les agents du ministère, qui restent profondément bouleversés".

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