March 4, 2007

Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur


LYON (AP) - Quelques centaines de personnes, 200 selon la préfecture, 300 selon les organisateurs, se sont rassemblées dans le calme dimanche après-midi à Oullins (Rhône), pour rendre hommage à Chaïb Zéhaf, un ouvrier d'origine algérienne tué par balle le 4 mars 2006 à la sortie d'un bar, a-t-on appris auprès de la police.

Un résumé de l'affaire puis suit un bref compte rendu de mon après midi dans Paris :

Il y a de nombreux aspects dans cette histoire, surtout depuis quelle a été envenimée par l'intervention de divers services sociaux - l'ASE - et sociaux judiciaires - le juge pour enfant et une ONG.

Début 2003 l'histoire était encore très simple, nous attendions une naissance et j'avais été menacé.


Dans les grandes lignes, la maman de mon ainée est décédée en 1999. Depuis, je l'élevais. La mome a maintenant 13 ans.

Mais en 2002, le grand père maternel est décédé et sa succession a été ouverte. Peu après, ses tantes maternelles ont réclamée la garde de mon ainée.

L'une des tantes maternelles est AS de l'ASE en Lorraine, elle a fait des signalements pour maltraitance dans les Hauts de Seine puis elle et sa soeur ont alimenté le dossier de mon aînée.

Mi 2005, après une période de placement, j'ai appris que le juge pour enfant avait décidé de "donner" mon aînée à l'une de ses tantes maternelles, celle qui a construit sur les terrains de la succession du grand-père.


Depuis novembre 2005 je n'ai plus le droit d'avoir la moindre relation avec mon aînée, même pas un point rencontre ni une simple correspondance.

Je serai extrèmement dangereux. Or ma compagne actuelle et moi même élevons notre enfant commun. La petite a 4 ans, je l'accompagne ou je la récupère régulièrement à la garderie, au centre de loisirs, à l'école. Je ne suis pas connu ni des services sociaux, ni des services de police.


Les services de l'ASE du coin - qui n'ont toujours travaillé qu'avec les tantes maternelles de mon aînée - nous sont tombé dessus début 2003, alors que ma compagne actuelle était sur le point d'accoucher, m'accusant de maltraiter la grande.

Toutes les enquetes - ASE, PJ brigade des mineurs, etc - ont conclu que mon aînée n'était pas maltraitée.

Les tantes maternelles résident en Alsace et en Moselle, elle ne connaissent pas ma famille, je réside à Paris.


Nous avions effectivement des difficultés avec mon aînée qui s'expliquent par le fait qu'elle allait avoir une petite soeur - alors que sa maman à elle est décédée - et par le fait des actions de l'ASE, des tantes maternelles puis du juge pour enfant et de l'ONG.

Avec l'ONG mon aînée et moi même avons rencontré des difficultés parfois graves. J'ai déposé des plaintes et des mains courantes (la toute première concernant les tantes datant de 2002). Tout à été classé, y compris une plainte pour discrimination raciale, y compris des plaintes pour violence volontaire, pour violences volontaires en réunion.


Le 29 mars il y aura une audience à la cour d'appel de Versailles. Ca fait plus de trois ans maintenant que j'étudie mon dossier ainsi que le dispositif de la protection de l'enfance. Cela me permet de comprendre les jugements et le contexte dans lequel ces décisions sont rendues. Sur mon site Internet on trouve donc bien plus que des références à ma propre affaire.

Je réclame depuis un moment la main levée de ce qui serait des mesures d'assistance éducative. De mon point de vue, c'est un rapt de mineur.


De ma lettre ouverte du 27 février 2007 :

Monsieur le Procureur Général,

(...) Je vous informe qu’à partir de ce jour, je manifesterais régulièrement à Paris, à proximité immédiate du mémorial de la shoah et du mur des justes. Ce passé, cette mémoire, ces morts par millions sont des éléments qui n’ont à mon sens que trop pesé dans ce qui serait un dossier d’assistance éducative.

Aujourd'hui j'étais manifester dans Paris. Un service de sécurité aurait souhaité que je dégerpisse et comme je suis resté dans le quartier, ce service s'est dit qu'il allait m'offrir « un petit déjeuner ».

Un peu plus tard, une patrouille de police est arrivée. Leur véhicule a bloqué la rue pendant un très long moment, je n'en demandais pas tant. J'ai discuté avec ces dames, elles étaient trois, et je les ai informé que j'allais passer régulièrement. Elles ont pris note.




Paris, le mémorial de la shoah


Après cela, je suis allé devant le Conseil d'Etat. Là, les jeunes étaient très amusés par mon écriteau « j'ai couché avec une allemande ». Quand ils ont su pourquoi j'étais là, l'envie de rire leurs a passée.




Paris, le Conseil d'Etat


Cette après midi, une dame m'a lancé plusieurs fois « crétrin » sans même s'être souciée de me demander quelles sont mes motivations.




Mon écriteau du jour



PARIS (AFP) - Le Conseil constitutionnel a validé samedi la loi sur la délinquance, adoptée définitivement par le Parlement le 22 février, jugeant notamment conforme à la Constitution le volet relatif à la délinquance des mineurs, a-t-on appris dimanche auprès du Conseil.

Le Conseil constitutionnel avait été saisi par les parlementaires socialistes contre ce texte présenté par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et son homologue de la Justice Pascal Clément.


D'ici à ce que la cour d'appel m'entende puis rende un délibéré je vais encore avoir de nombreuses possibilités de manifester, que ce soit aux abords des tribunaux, des ministères voire même aux abords de l'hotel de ville de Paris.




Les 11400 enfants juifs déportés de France
Mairie de Paris, du 10 mars au 29 avril 2007



C'est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et " avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l'histoire des idées et celle des hommes : ce n'est pas un hasard si l'étude de la séparation prend naissance au détour d'une période de l'humanité marquée par des millions de morts et de déportations. "

Richard Josefsberg
Directeur Maison d'enfants "Château de Vaucelles"
Oeuvre de Secours aux Enfants France


- Il y a 60 ans, on m'aurait au moins tondu ? -


Posted 18 years, 7 months ago on March 4, 2007
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Re: Je remercie très vivement les services du ministère de l\'intérieur
Le recteur de Lyon astreint au silence dans le dossier du lycée musulman
LE MONDE | 03.03.07

La porte, d'habitude ouverte aux journalistes, reste close. Il ne répond plus au téléphone. Alain Morvan, recteur de l'académie de Lyon, se tait : un silence imposé par sa hiérarchie au lendemain de ses déclarations sur les ondes de RCF et d'Europe 1, le 19 février. Interrogé sur son opposition à l'ouverture du collège-lycée musulman de Décines (Rhône), il avait fait état de pressions que le ministère de l'intérieur aurait exercées sur lui pour qu'il assouplisse son attitude. Par courrier, le ministère de l'éducation nationale lui a demandé de ne plus s'exprimer sur ce dossier.

Le recteur s'est incliné et refuse de commenter la décision du Conseil supérieur de l'éducation (CSE), qui, lui infligeant un désaveu, a autorisé l'établissement Al-Kindi à ouvrir ses portes le 5 mars (Le Monde du 2 mars 2007).


"AUTORITARISME"

Derrière un style vieille France, M. Morvan, 62 ans, cache un personnage peu commun. Depuis son arrivée à Lyon en juillet 2002, cet universitaire, spécialiste de la littérature anglaise, s'est affranchi de toute langue de bois pour mieux défendre sa "conception de la République". Ancien directeur de cabinet, en 1995, du secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur Jean de Boishue, puis du ministre de l'éducation nationale, François Bayrou, il est un fidèle de Jacques Chirac, au point que certains le pensent intouchable.

Souvent dépeint comme "un autocrate", il est en mauvais termes avec beaucoup de monde. Même avec Gilles de Robien, qu'il a connu pour avoir été recteur d'Amiens quand l'actuel ministre de l'éducation en était le maire. Les syndicalistes enseignants de la FSU du Rhône déplorent son "autoritarisme".

Sur le projet d'établissement musulman, le recteur a fait de nombreuses déclarations, dénonçant par exemple, après avoir invoqué des obstacles strictement techniques, un "complot contre la République". La FSU n'a aperçu dans l'association Al-Kindi "aucun élément" de nature à conforter des soupçons d'extrémisme.

En 2003, en plein débat sur le port des signes religieux à l'école, et après avoir exprimé ses réserves sur la perspective d'une loi à ce sujet, le recteur avait pris la défense d'une lycéenne menacée d'exclusion parce qu'elle refusait de se défaire de son bandana. Assurant "respecter l'islam", il ne manque jamais de rappeler cet épisode.

L'affaire Bruno Gollnisch, en 2005, vaut à M. Morvan une certaine estime de la part de la gauche. Alors que la présidence de l'université Lyon-III hésitait à sanctionner son professeur, par ailleurs numéro deux du Front national, après ses déclarations sur la Shoah, le recteur l'avait acculée à le suspendre et le traduire devant la section disciplinaire. Il était même venu témoigner devant la 17e chambre correctionnelle de Paris en faveur de l'association estudiantine Hippocampe, poursuivie pour avoir estimé qu'un ancien président de l'université avait laissé se propager le négationnisme.

Dans un de ses discours de la rentrée 2006, M. Morvan rêvait d'un monde où le langage serait "vecteur de rectitude conceptuelle et morale". Le voici astreint à la rectitude silencieuse.

Posted 18 years, 7 months ago by Anonymous • • • Reply
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