March 6, 2007

Soupçons autour des chiffres


Un résistant et un enfant né à Buchenwald obtiennent une expertise ADN

AFP, 6/3/07 - Un résistant de la seconde guerre mondiale et son homonyme, né en camp de concentration, ont obtenu mardi du tribunal correctionnel de Nancy qu'une expertise ADN soit réalisée pour déterminer leur probable lien de parenté, a-t-on appris de source judiciaire.


CORMEILLES-EN-PARISIS (AP) - Nicolas Sarkozy tente de gommer son image de libéral. En pleine affaire Airbus, le candidat UMP a exprimé mardi sa volonté de reconstruire un "Etat fort", "seule digue" contre les dérives de l'économie lors d'une réunion publique devant près de 3.000 personnes à Cormeilles-en-Parisis (Val d'Oise).

RTL, 6/3/07 - Violence - Les filles de Seine-Saint-Denis victimes de sexisme
Des gifles aux agressions sexuelles, une enquête révélée lundi dresse un tableau inacceptable de la situation des jeunes filles en Seine-Saint-Denis. 60% d'entre elles affirment avoir subi une forme de harcèlement sexuel hors de chez elles. Le taux de violence contre elles est "deux à cinq fois supérieurs" à celui relevé dans une précédente enquête. Pour autant, il ne faut pas "penser qu'il s'agisse d'une caractéristique spécifique" du 93, souligne Maryse Jaspard qui a dirigé l'étude.

Lettre ouverte - format PDF
Monsieur le Maire de Paris,

Je vous informe que, pour la seconde fois, ce dimanche 4 mars 2007 je manifestais à Paris, aux abords du mémorial de la shoah.

Ci-joint vous trouverez copie d'un courrier qui a pu parvenir au ministère de la justice.

Vous trouverez également copie du tract que je proposais ce dimanche après midi au mémorial de la shoah puis, un peu plus tard, devant le Conseil d'Etat.

Je vous prie d'agréer...


PARIS (AFP) - Raymond Barre scandalise la communauté juive et les associations de défense des droits de l'homme pour avoir récemment défendu dans une interview Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et de s'en être pris à un "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

PARIS (AP) - Comme en 2002, les candidats à la présidentielle rivaliseront d'initiatives jeudi -et pour certains aussi mercredi- pour la journée internationale des femmes, dans l'espoir de conquérir le vote féminin.

PARIS (AFP) - Saisi par un détenu malade, le Conseil d'Etat se penche pour la première fois sur l'accueil insuffisant des détenus bénéficiaires de suspension de peine pour raison médicale, cinq ans après le vote de la loi Kouchner sur les droits des malades.

Le 27 février, plusieurs acteurs du monde judiciaire avaient dénoncé le "sombre" bilan de la loi du 4 mars 2002, insistant sur l'absence de lieu d'accueil pour les détenus malades à leur sortie de prison.

Leur cri d'alarme a trouvé un écho mardi devant le Conseil d'Etat avec la procédure engagée par un détenu contre l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

LE MONDE | 06.03.07 - Un rapport décrit la "grande lassitude" des services d'insertion pénitentiaires


Le Monde | 06.03.07 • Ces enfants veulent vivre en France
350 professionnels du cinéma lancent un appel en faveur des sans-papiers. Dans un court métrage diffusé en salles à partir du mercredi, des enfants expriment leurs espoirs.




Illustration de l'article du Monde.fr


Le MondeSoupçons autour des chiffres du chômage en 2006


PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE
Un rapport de la Cour des comptes très encourageant

Trois ans après son rapport public, la Cour des comptes souligne « l’effort remarquable » fourni par la direction de la protection judiciaire de la jeunesse pour améliorer ses prises en charge et son fonctionnement.
La suite sur www.justice.gouv.fr


(...) La plainte d'une salariée, en janvier 2005, déclenche enfin l'avalanche. En ce début d'année, Martine craque et confie à un collègue qu'elle subit agressions et viols depuis des mois. Il l'aide à engager des poursuites. D'autres résidentes ou employées se manifestent à leur tour. Et les policiers ressortent la plainte de 2004 déposée par Caroline. Début février 2005, Jean-Pierre Baudry se retrouve en garde à vue. Ce soir, les jurés décideront de le croire ou de le condamner.

«Il me demandait combien je prenais pour une pipe»
Libé, vendredi 2 mars 2007


LA-ROCHE-SUR-YON (AP) - Une enquête administrative menée à l'époque par la préfecture et la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) de Vendée n'avait pas révélé de dysfonctionnements au niveau de la gestion du foyer, M. Baudry ayant été soupçonné dans un premier temps d'avoir détourné de l'argent des caisses de la Maison d'Ariane.


Le 1er mars, sur France Culture, l'ex-Premier ministre a défendu Papon et Gollnisch.
J'accuse Raymond Barre d'être un antisémite
Par Claude LANZMANN

Libé, 6 mars 2007

Premier ministre, M. Raymond Barre était tout en rondeurs : on pouvait aisément le regarder comme le paradigme du Français innocent, il en avait les airs, les allures, l'onction, le patelin, le débonnaire, il exsudait le bon droit, la légitimité, la satisfaction et la sûreté de soi. Même si, aujourd'hui, Raymond Barre a gagné en minceur, sa francité n'en a souffert nulle atteinte, on serait presque tenté d'ajouter «hélas». Ce qui fait problème, s'agissant de lui, c'est la confluence des deux prédicats : «Français» et «innocent». M. Barre en effet récidive : interrogé sur France Culture, le 1er mars, dans une émission intitulée le Rendez-vous des politiques, l'ex- «meilleur économiste de France» tombe carrément le masque, remplace ses rondeurs anciennes par la hargne têtue, laisse libre carrière à une vindicte qui lui fait réitérer, le jabot gonflé des satisfecit qu'il s'octroie, les proférations sinistres d'il y a vingt-sept ans.

(...) Après Papon, l'ex-Premier ministre exonère Bruno Gollnisch, son ancien collègue d'université et son conseiller municipal quand il était maire de Lyon, bien connu comme négateur obstiné et pinailleur de la Shoah : «Moi, je suis quelqu'un qui considère que les gens peuvent avoir leur opinion, c'est leur opinion», ( sic ). Raymond Barre, on le voit, est large d'esprit. A la fin des fins, conclusion de tout, il nous livre à deux reprises la clé universelle des attaques portées contre lui et des maux du monde : «le lobby juif» !

...


Hôpital d'Epinal: «Des défaillances qu'on ne croyait plus possibles»
Entre mai 2004 et août 2005, vingt-trois patients traités pour des cancers de la prostate ont subi des surdoses de rayons • Le rapport de l'Inspection des affaires sociales est accablant • Le ministre de la Santé prononce des suspensions •
LIBERATION.FR : mardi 6 mars 2007

Après quatre mois d’enquête, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a rendu public mardi un rapport accablant sur les accidents de radiothérapie survenus à l’hôpital d’Epinal (Vosges), pour lesquels le parquet a déjà ouvert une information judiciaire. « L’examen des évènements a révélé au niveau local des défaillances que l’on ne croyait plus possibles dans la gestion de la crise, peut-on lire dans ce rapport. Les différents maillons de la chaîne sanitaire […] ont tous successivement lâché ».

(...) Le rapport révèle qu’«au lieu d’être correctement appréciés, les effets de l’accident ont été constamment minimisés», tandis que «les malades sont restés livrés à eux-mêmes, sans organisation sanitaire d’ensemble». En outre, les personnels hospitaliers concernés «ont longtemps tenu les autorités dans l’ignorance de la nature réelle des problèmes».


Voir aussi « Rôtisserie » et effet dominos ou encore La « théorie du trou de gruyère », les différentes affaires dites d'Outreau. Tout va bien, cela me renvoit effectivement au dialogue aux enfers, en France, en 1864. C'est à peu près à cette période que la pratique des lettres de cachets se serait perdue mais la plume des psys parait bien s'être substituée.

Le combat de Lee Yong-soo, ancienne "esclave sexuelle" au service de l'armée impériale japonaise
LE MONDE | 06.03.07

(...) Mme Lee est l'un des trois "femmes de réconfort" - euphémisme désignant les 200 000 Asiatiques et quelques Européennes victimes de la soldatesque nippone, de la fin des années 1930 à la défaite de 1945 - qui viennent de témoigner devant la sous-commission pour les affaires étrangères du Congrès américain dans le cadre du débat sur une résolution exigeant des excuses du Japon.

(...) Rentrée en Corée, Mme Lee chercha, comme toutes celles qui avaient subi un sort analogue, à cacher sa flétrissure pour que l'opprobre ne tombe pas sur toute sa famille. "Longtemps, mon frère m'a dissuadée de parler", dit-elle. Puis au début des années 1990, elle et plusieurs autres se décidèrent à sortir de l'ombre de l'Histoire.


PARIS (AP) - SOS Racisme a demandé mardi au garde des Sceaux Pascal Clément d'engager des poursuites contre l'ancien Premier ministre Raymond Barre qui, dans un entretien diffusé jeudi dernier sur France Culture, a pris la défense de Maurice Papon et Bruno Gollnisch, tout en dénonçant la campagne qu'aurait menée contre lui en 1980 le "lobby juif le plus lié à la gauche".

"L'association se réserve évidemment le droit d'engager des poursuites si les autorités devaient rester silencieuses", précise SOS Racisme dans un communiqué.


- En 3 lignes, informer Delanoë -


Posted 18 years, 7 months ago on March 6, 2007
The trackback url for this post is http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/910/

Re: Soupçons autour des chiffres
mercredi 7 mars 2007, 0h52
Affaire Plame: un ancien conseiller de la Maison Blanche reconnu coupable de faux témoignage et obstruction à la justice

WASHINGTON (AP) - Un ancien conseiller de la Maison Blanche, Lewis "Scooter" Libby, a été reconnu coupable mardi de faux témoignage et obstruction à la justice dans l'affaire Valerie Plame, cet agent de la CIA dont l'identité avait été exposée dans la presse en 2003 à la suite d'une fuite.

Lewis "Scooter" Libby encourt théoriquement une peine maximale de 25 ans de prison. Mais la sentence ne doit être prononcée que le 5 juin. La défense a d'ores et déjà annoncé son intention de faire appel de ce verdict ou de réclamer la tenue d'un nouveau procès.

Libby, ancien directeur de cabinet du vice-président Dick Cheney et ancien assistant de George W. Bush lui-même, est le plus haut responsable de la Maison Blanche à être reconnu coupable d'un délit aussi grave depuis le scandale de l'Irangate il y a 20 ans.

Lewis "Scooter" Libby était accusé d'avoir menti au FBI qui enquêtait sur la fuite ayant exposé le nom de Valerie Plame. Pendant le procès, sa défense avait plaidé la mémoire défaillante d'un homme qui devait à l'époque gérer des dossiers sensibles, comme l'Iran, la Corée du Nord et l'Irak.

Libby est resté impassible à la lecture du verdict prononcé à l'issue de dix jours de délibérations. Le juge Reggie Walton a ordonné l'élaboration d'un rapport préalable à la sentence avant le 15 mai.

"Nous sommes tout à fait confiants sur le fait que M. Libby obtiendra finalement gain de cause", a assuré l'avocat du prévenu, Theodore Wells, devant une nuée de journalistes, alors que M. Libby restait silencieux. "Nous pensons que M. Libby est totalement innocent et qu'il n'a rien fait de mal."

George W. Bush a suivi l'annonce du verdict à la télévision depuis le Bureau Ovale, a fait savoir la porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Dana Perino, en précisant que le président respectait le verdict du jury mais qu'il "était attristé pour Scooter Libby et sa famille". La porte-parole a dit qu'elle n'était "pas d'accord" pour qualifier ce jugement d'"embarrassant" pour la Maison Blanche.

Pour autant, ce verdict remet un coup de projecteur sur la gestion par l'administration Bush de l'affaire des armes de destruction massive irakiennes et de l'utilisation des informations données par les services de renseignement, une gestion très critiquée.

A l'été 2003, l'époux de Valerie Plame, l'ancien ambassadeur Joseph Wilson, était devenu très gênant pour la Maison Blanche. Quatre mois après le début de l'intervention américaine en Irak, ce diplomate avait publiquement accusé l'administration Bush, dans une tribune au "New York Times", d'avoir déformé les informations des services de renseignement pour exagérer la menace représentée par le régime de Saddam Hussein.

D'après l'accusation, c'est en voulant jeter le discrédit sur Joseph Wilson que Libby aurait évoqué avec des journalistes le fait que sa femme travaillait pour la CIA. Le même mois de juillet, un article du journaliste Robert Novak révélait que Valerie Plame était un agent de la CIA. Le FBI ouvrait une enquête pour déterminer l'origine de la fuite.

Même dans l'hypothèse où Libby ne serait pas la source du journaliste, l'accusation estimait qu'il avait eu peur d'être inculpé parce qu'il avait évoqué des informations classées avec d'autres journalistes. Les procureurs l'accusaient donc d'avoir menti, en déclarant qu'il avait appris l'identité de Plame par le vice-président Dick Cheney, puis l'avait oubliée.

Lors du procès, le procureur Peter Zeidenberg avait déclaré aux jurés qu'il n'était "tout simplement pas crédible" que Libby ait pu oublier l'information sur Valerie Plame alors qu'il cherchait justement à discréditer son époux.

Le procureur spécial Patrick Fitzgerald, qui a dirigé l'enquête du FBI sur la fuite initiale, a précisé qu'aucune nouvelle poursuite ne serait engagée. Ce qui signifie que personne d'autre ne sera poursuivi en justice dans l'affaire de la fuite et que Libby -qui n'était pas la source de l'article ayant exposé la première fois le nom de Valerie Plame- sera donc le seul à être jugé. AP


Posted 18 years, 7 months ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/910/22814/

Add Comment

( to reply to a comment, click the reply link next to the comment )

 
Comment Title
 
Your Name:
 
Email Address:
Make Public?
 
Website:
Make Public?
 
Comment:

Allowed XHTML tags : a, b, i, strong, code, acrynom, blockquote, abbr. Linebreaks will be converted automatically.

 
Captcha:
captcha image

Please type the content of the above image into the following form-field.