March 9, 2007

Justine, bientôt 14 ans, comme déportée


Les Rière intentent des actions en justice, mais sont régulièrement déboutés. Le palais de justice d'Amiens est dominé par la forte personnalité d'Olivier Baynast de Septfontaines, avocat général près la cour d'appel. (...) Les Rière ont introduit une requête en suspicion légitme. Ils invoquent le contexte familial de cette captation d'héritage. Mais là encore ils sont déboutés, au motif que ces liens de parenté ne concernent pas les magistrats du siège. L'histoire se complique lorsqu'on sait que Wallerand de Saint-just s'est faufilé dans la procédure (...) tenaillés par le snobisme (...) magistrats et avocats brûlent d'être conviés aux anniversaires, aux rallyes et aux chasses (...) On s'attend que la cour d'appel abolisse l'Ancien Régime qui a survécu jusque-là en Picardie. Pour l'instant, le Palais chante encore : « Tout va très bien, madame la marquise. »
NouvelObs, 8-14 mars 2007

Voir aussi au 23 juillet 2006, « Liberté, égalité et ancien régime » ou tout aussi Ancien et qui se serait perdu vers 1850, « Placets et lettres de cachet ».

Voir encore au 18 mai 2006 pour ce qui concerne la récusation ou la mise en suspiçion légitime : innaccessible. Comme je l'écrivais récemment au Garde des Sceaux, « l’institution parait depuis un moment déjà s’auto protéger. (...) toutes voies de justice ou de recours usuelles seront inopérantes. »

Je m'adresse déjà au Procureur Général. En novembre dernier, j'écrivais au juge pour enfant que « je n’entrerais sûrement pas en « scène judiciaire » dans un rôle dont certains tiers pourraient souhaiter que je sois affublé. » Ce procès n'est qu'une mascarade.

J'étudie le dossier de ma fille aînée Justine ainsi que le dispositif de la protection de l'enfance depuis plus de trois ans. Cela me permet de comprendre les jugements et les contextes dans lesquels ceux-ci sont rendus. Sur mon site Internet on trouve donc bien plus que des éléments et références à ma propre affaire :





PARIS (AP) - "La France est un pays qui s'est ouvert qui a toujours été ouvert et ceux que nous accueillons doivent prendre en partage cette histoire et ces valeurs", a expliqué Nicolas Sarkozy en déplacement en Normandie. "Dans les valeurs de la France, de l'identité de la France, il y a la laïcité, il y a l'identité, il y a la République", a-t-il détaillé. Ecartant les "petites polémiques", il a jugé que les termes "identité nationale" "ne sont pas des gros mots".

PARIS (AP) - Le candidat UDF à la présidentielle François Bayrou a estimé vendredi qu'"une frontière a été franchie" avec la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.

"Depuis combien de temps un responsable politique, dans notre pays, n'a pas dit je vais créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale: qu'on ait un ministère pourquoi pas? Mais enfermer dans la même phrase immigration et identité nationale, je ne sais pas ce que vous voyez ce que cela cherche à évoquer", a-t-il analysé sur Europe-1. "Il y a une frontière franchie".

"Puisque Simone Veil s'est prononcée hier pour Nicolas Sarkozy, je demande à Simone Veil, dont je connais les convictions et l'histoire, si elle est prête à apporter son soutien et sa caution à un ministère 'de l'Immigration et de l'Identité nationale'", a lancé François Bayrou. "La Simone Veil que j'ai connue et respectée, je suis sûr qu'elle ne peut pas accepter cette approche".

Face aux critiques de Simone Veil, le candidat de l'UDF a refusé de répondre directement, expliquant qu'"on annonce de partout la mobilisation du ban et de l'arrière-ban, depuis des décennies et qui veulent que rien ne change". AP


16 mois de bagne
Buchenwald - Dora
par le numéro n° 43 652

Punitions

   Aux souffrances et mauvais traitements, s'ajoutaient les sévères punitions qui frappaient sans pitié tout manquement au règlement. Il suffisait d'être suspecté pour encourir le dernier supplice.
   Officiellement, deux punitions étaient appliquées : 25 coups de gummi et la pendaison.
   Toutefois, le sadisme des SS ne pouvait s'en contenter. Ainsi réduisaient-ils les rations de moitié, lorsqu'ils ne les supprimaient pas totalement, aux kommandos dont le travail était déficient.
   Avait-on le malheur, au retour du travail, de ne pas défiler devant les baraquements SS en exécutant le pas de l'oie de façon impeccable ? On risquait de passer la nuit debout sur la place d'appel.
   Rentrant, un soir, excessivement fatigués et traînant les pieds, un jeune SS ingénieux s'en aperçut et nous apostropha : « Ah ! vous êtes fatigués, je vous retrouverai après l'appel ».

Buchenwald

   Nous espérions, en arrivant au camp, trouver à boire et à manger. Hélas, le jeûne devait continuer. Vers trois heures du matin, on nous réunit dans une salle avec les autres détenus, lesquels, comme nous, doivent se déshabiller. Nous sommes désormais intégrés dans la masse. Nous défilons devant des SS auxquels nous devons remettre, montres, alliances, bijoux. De crainte de recel, on nous fouille dans la bouche et... ailleurs. Personnellement, n'ayant point d'alliance ni de bague, ayant prétendu être célibataire, je subis une fouille révoltante.


PARIS (AP) - La banlieue a promis de descendre dans les urnes. L'abstention, traditionnellement très forte dans les quartiers populaires, pourrait faire cette fois les frais de la forte mobilisation qui se dessine pour la présidentielle, et semble devoir surtout profiter à la gauche.

Dans la foulée des violences urbaines de l'automne 2005, les campagnes civiques menées en banlieue ont entraîné de nombreuses inscriptions sur les listes électorales, dont les jeunes et beaucoup de déçus de la politiques étaient absents depuis longtemps.


PARIS (AP) - Les quelque 820.000 électeurs inscrits pour voter depuis l'étranger à la présidentielle sont plus de deux fois plus nombreux qu'en 2002, parce qu'ils ont été nombreux à s'inscrire dans les consulats, mais surtout en raison d'une simplification des listes électorales.


La garde à vue controversée de quatre pères d'enfants délinquants
Le Monde | 09.03.07


MEYZIEU (AFP) - Le ministre de la Justice Pascal Clément a inauguré vendredi à Meyzieu (Rhône) le premier établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de France, voulant donner la priorité à la réinsertion des jeunes détenus hors du monde carcéral adulte, mais suscitant les critiques de nombreuses organisations.

"C'est la première fois que nous créons ce genre d'établissement spécialement pour les mineurs. C'est une fierté car nous voulions sortir les mineurs des prisons pour adultes", a déclaré le garde des Sceaux.


- Mairie de Paris, du 10 mars au 29 avril 2007 -


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Re: Justine, bientôt 14 ans, comme déportée
vendredi 9 mars 2007, 11h08
Meurtre d'inspecteurs du travail: perpétuité requise contre Claude Duviau

PERIGUEUX (AFP) - L'avocat général a requis vendredi la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre de Claude Duviau, l'agriculteur jugé depuis lundi devant les assises de la Dordogne pour le meurtre en septembre 2004 de deux contrôleurs du travail à Saussignac.

S'adressant aux jurés, Nicolas Jacquet a indiqué dans son réquisitoire ne pas envisager qu'ils puissent en tout état de cause décider d'une peine "inférieure à 30 ans, et avec le maximum de la peine de sûreté".

M. Jacquet a souligné que la seule raison de ce double meurtre était l'appartenance des victimes, Sylvie Trémouille et Daniel Buffière, à l'inspection du travail.

"Votre décision devra marquer le caractère sacré de l'intégrité physique des personnes exerçant une mission de service public. Votre décision est attendue par tout le corps social. En s'attaquant à des fonctionnaires qui ne faisaient que leur métier, c'est en réalité à l'Etat et à la société que Duviau s'est attaqué", a déclaré le représentant du ministère public.

Le verdict était attendu en fin de journée.

Claude Duviau a raconté jeudi le drame presque minute par minute sans pouvoir expliquer son geste, tandis que les parties civiles ont mis en avant l'"exécution sommaire" menée par un homme "dangereux et cynique". L'accusé comparaît depuis lundi devant les assises de la Dordogne pour homicides volontaires sur personnes chargées d'une mission de service public, Sylvie Trémouille et Daniel Buffière, tués de coups de fusil de chasse après un simple contrôle de travailleurs saisonniers dans l'exploitation de Duviau.

Dans un récit raconté au présent comme s'il revivait devant la cour ce jour du 2 septembre 2004, cet homme de 59 ans, ancien militaire et agent d'assurances, s'est revu en train de tirer sur les deux contrôleurs, puis tentant de se suicider. Mais il ne sait toujours pas pourquoi.

"J'avais des raisonnements complètement fous. Je n'étais plus sentimental, je ne supportais même plus mes petits-enfants, j'étais devenu une bête", plaide-t-il d'une voix forte, avec un tel souci de convaincre qu'il parle avec les mains.

Les témoignages poignants des familles des victimes ont unanimement souligné la courtoisie et le sens du dialogue des deux contrôleurs. De fait, Sylvie Trémouille, mortellement blessée dans le dos en tentant de fuir, n'avait même pas eu le temps d'adresser la parole à l'agriculteur. Dans leur plaidoirie, les avocats des parties civiles ont trouvé dans la personnalité même de Duviau les raisons de son geste, jugeant qu'il avait commis ces meurtres "avec détermination et en toute connaissance de cause".

"C'est un homme pouvant être dangereux dans certaines circonstances", estime ainsi Me Dominique Moneger, conseil de la famille Buffière et de la Mutualité sociale agricole. "Dès qu'il y a contrariété, c'est un autre homme", note-t-il, rappelant deux altercations citées au cours des débats, l'une en 1997 où Duviau empoigna au col un agent d'assurances, l'autre en 2002 lorsqu'il menaça physiquement un ancien employé de son exploitation.

Relevant que pour Duviau, "le moindre problème matériel prime sur la vie", l'avocat a qualifié son geste d'"exécution sommaire". "Il les a abattus comme des chiens", campé dans une position de chasseur, insiste-t-il.

Me Benoît Ducos-Ader, conseil de Lucie Buffière, 17 ans, a directement interpellé l'accusé: "N'essayez pas de trouver de l'argumentaire dans des chiffres, des contrats d'assurance pour essayer de grappiller quelques années de prison alors que dès le début de ce procès vous auriez dû parler aux parties civiles, qui sont là en chair et en os".
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