March 11, 2007

Bush en visite en amérique latine


PARIS (AP) - Jacques Chirac a confirmé dimanche qu'il n'était pas candidat à la présidentielle et qu'il quitterait donc l'Elysée en mai prochain.

LYON (AP) - Près de 350 chèvres sont mortes dans l'incendie d'une ferme de Montret (Saône-et-Loire), dimanche en début d'après-midi, a-t-on appris auprès des pompiers.

PARIS (AP) - Ségolène Royal a confié dimanche sur M6 son admiration pour Jeanne d'Arc, "petite bergère qui a endossé un habit d'homme pour pouvoir sauver la France".

PARIS (AP) - Quelque 5.000 personnes ont manifesté dimanche après-midi dans les rues de Paris pour protester contre la reprise des expulsions locatives à compter de vendredi prochain, au sortir de la trêve d'hiver qui suspend cette pratique du 1er novembre au 15 mars, selon Jean-Baptiste Eyraud, président de l'association Droit au logement.

JERUSALEM (AP) - Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se sont retrouvés dimanche à Jérusalem pour leur deuxième sommet en l'espace d'un mois. Les discussions, de plus de deux heures, n'ont débouché, comme on s'y attendait, sur aucune avancée majeure, hormis la décision de poursuivre le dialogue.

BEYROUTH (Reuters) - L'opposant chiite Nabih Berri, président du parlement libanais, a exprimé la volonté de résoudre la crise politique de son pays avant le sommet arabe prévu les 28 et 29 mars en Arabie saoudite, rapporte dimanche le journal koweïtien Al Rai Al Aam.

KATMANDOU (Reuters) - Un adolescent népalais de seize ans considéré par des milliers de personnes comme une réincarnation de Bouddha a de nouveau disparu du lieu où il méditait depuis plus de deux mois.

OMAHA, Nebraska (AP) - Un Américain a ravivé son bulldog noyé en pratiquant le bouche-à-bouche, ou plus précisément le bouche-à-museau.

Students hold signs against the upcomig visit of U.S. President George W. Bush to Guatemala in Guatemala City, Friday, March 9, 2007. Nearly 200 students protested against the visit, expected to take place on March 11. The banner reads in Spanish 'Bush assassin, out of ur nation'. (AP Photo/Alexandre Meneghini) - Saturday march 10, 2007 :











A masked demonstrator walks pass a street billboard painted with anti Bush slogans during a protest against the upcoming visit of U.S. President George W. Bush to Guatemala in front of the US Embassy in Guatemala City, Saturday, March 10, 2007 .President Bush will visit the country on March 11-12. (AP Photo/Rodrigo Abd) march 10, 2007 :







BOGOTA (AFP) - Le président américain George W. Bush a fait dimanche à Bogota une halte sous haute protection policière qui n'a pas empêché de nouvelles manifestations et de nouveaux heurts, comme depuis le début de sa tournée en Amérique latine.

Près de 5.000 personnes ont manifesté dans une capitale en état de siège pour la première visite à Bogota d'un président américain depuis Ronald Reagan en 1982, a rapporté un correspondant de l'AFP.

Dès l'arrivée de M. Bush, des affrontements sporadiques ont opposé des dizaines de jeunes aux forces de l'ordre. Ils ont échangé jets de pierres, d'engins incendiaires et de gaz lacrymogènes quand les manifestants, en majorité des étudiants, ont forcé un cordon de sécurité aux cris de "Bush, le fils de p... est arrivé" et "dehors l'assassin".

Les contestataires ont brûlé des drapeaux américains, détruit des vitrines de banques et pillé des magasins.

La police, qui a aussi fait usage de canons à eau, a fait état de 25 interpellations.

Le cortège de M. Bush, traversant Bogota à vive allure sous les regards curieux des Colombiens, a pu voir brièvement la confrontation entre jeunes et policiers.

M. Bush s'est rendu à la Casa de Narino, la résidence présidentielle, pour passer en revue la garde colombienne, et avoir avec M. Alvaro Uribe des entretiens et un déjeuner de travail au cours desquels il entendait rassurer son homologue sur le soutien constant des Etats-Unis à leur allié le plus solide en Amérique latine.

La capitale était bouclée par 21.000 membres des forces de sécurité, auxquels s'ajoutaient des centaines d'hommes de la protection présidentielle américaine et une flotte d'hélicoptères.

La police colombienne a dit avoir intercepté des communications faisant redouter des attentats des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), la rébellion marxiste forte de 17.000 guérilleros.

Les gouvernements colombiens ont été en lutte pendant des décennies avec les guérillas de gauche, les cartels de la drogue et plus récemment les groupes paramilitaires d'extrême-droite.

M. Bush n'en pas moins accepté de s'arrêter à Bogota pendant sept heures.

Il comptait affirmer en Colombie les bienfaits de l'aide américaine et du libre échange, comme à chaque étape de son périple dans une région qui, à l'exception de la Colombie en guerre civile, a pris un virage vers la gauche alternative sous l'impulsion d'un fort sentiment antiaméricain et antilibéral.

Depuis son début jeudi, la tournée de M. Bush en Amérique latine donne lieu à des manifestations dont l'ampleur est cependant restée plutôt limitée.

En dépit des difficultés persistantes et du scandale des liens entre de hauts responsables et des paramilitaires d'extrême droite, l'administration Bush loue les efforts de M. Uribe pour rétablir l'ordre sur tout le territoire, combattre le narco-terrorisme, mais aussi dynamiser et libéraliser l'économie et l'ouvrir aux investissements étrangers.

M. Uribe "a fait un travail fabuleux à la tête du pays", selon M. Bush.

Avec 600 millions de dollars par an, la Colombie est la principale bénéficiaire de l'aide américaine dans la région.

M. Bush entendait affirmer à M. Uribe qu'il défendrait vigoureusement contre les atteintes possibles de ses adversaires démocrates l'aide américaine prévue en 2008 pour combattre le trafic de drogue et la rébellion, ainsi que l'accord de libre échange négocié avec Bogota.


- Sur le thème de la rupture -


Posted 18 years, 10 months ago on March 11, 2007
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Re: Bush en visite en amérique latine
samedi 10 mars 2007, 0h12
Brésil: la protestation continue, Bush assure se soucier de justice sociale

SAO PAULO (AFP) - Le président George W. Bush a assuré vendredi que les Etats-Unis n'avaient pas tourné le dos à l'Amérique latine, alors que les manifestations se poursuivaient et que son rival vénézuélien Hugo Chavez menait la charge contre sa venue dans la région.

Vendredi soir, le président américain a quitté Sao Paulo à bord d'Air Force One à destination de l'Uruguay, deuxième étape de sa tournée en Amérique latine.

La visite de M. Bush à Sao Paulo a donné lieu à des manifestations et à des heurts sporadiques quand un millier de jeunes se sont rassemblés à l'appel d'un syndicat étudiant autour de l'hôtel Hilton, au moment où M. Bush s'y entretenait avec son homologue brésilien Luis Inacio Lula da Silva.

Environ 4.000 membres des forces de sécurité ont été déployés.

Les affrontements, limités, se sont produits quand les jeunes ont résisté aux tentatives de la police d'éloigner des manifestants et d'éteindre le feu mis à des drapeaux américains et des mannequins à l'effigie de M. Bush.

Au moment où M. Bush défendait l'enjeu stratégique d'un partenariat conclu le jour même avec le Brésil pour promouvoir la production d'éthanol, M. Chavez, bête noire des Etats-Unis dans la région, menait la contre-offensive.

La tournée du président américain dans cinq pays d'Amérique latine est précisément destinée à contrer les mouvements antiaméricains et antilibéraux qui se sont renforcés au cours des derniers mois et dont M. Chavez est la figure emblématique.

"Bush est un loup déguisé en mouton. Il vient pour diviser, tromper et freiner les mouvements populaires", a déclaré M. Chavez vendredi, faisant référence aux efforts de M. Bush pour donner un visage humain à la politique des Etats-Unis en Amérique latine.

L'entreprise de M. Chavez devait culminer dans la soirée avec un rassemblement "anti-impérialiste" dans un stade de 40.000 places à Buenos Aires, au moment où M. Bush était attendu en Uruguay, de l'autre côté de l'estuaire du Rio de la Plata.

Environ 200 militants de mouvements d'extrême gauche et de syndicats uruguayens ont marché près de la résidence présidentielle uruguayenne d'Anchorena, à 200 kilomètres de Montevideo, sous des drapeaux palestiniens, vénézuéliens, cubains et uruguayens, et aux cris de "Bush fasciste, c'est toi le terroriste".

M. Bush a dit "entendre les inquiétudes devant le fait que les gens qui vivent en démocratie n'en reçoivent pas les bénéfices".

"Les Américains se soucient profondément de justice sociale", a-t-il ajouté.

"Cette description des faits selon laquelle nous avons tourné le dos (à l'Amérique latine) n'est supportée par aucun fait", a-t-il déclaré.

Il a invoqué une aide bilatérale directe des Etats-Unis à l'Amérique latine qui a doublé sous sa présidence pour atteindre 1,6 milliard de dollars l'an dernier.

La forte opposition en Amérique latine à la guerre en Irak est l'un des moteurs des manifestations contre M. Bush. Mais les manifestants dénoncent aussi une politique sud-américaine des Etats-Unis qui se résume, selon eux, aux accords de libre-échange ou à la lutte contre le trafic de drogue.

Ils dénoncent également les retombées du partenariat américano-brésilien sur l'éthanol.

Ses détracteurs s'inquiètent de la création d'un "Opep de l'éthanol" faisant la part belle aux grands industriels, ou encore des conséquences écologiques pour la forêt amazonienne.

MM. Bush et Lula ont défendu ardemment le mémorandum. Cependant, M. Bush a opposé une fin de non-recevoir à la demande brésilienne d'abaisser les taxes imposées aux Etats-Unis aux importations d'éthanol brésilien.

Ils se sont par ailleurs montrés optimistes quant à l'issue des négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

"Nous sommes plus proches que jamais d'un succès des négociations de Doha", a estimé le président brésilien. "Tout le monde peut sortir gagnant d'un accord ambitieux et équilibré", a-t-il ajouté.

"Je partage votre optimisme à propos de ce qui peut être accompli", a répondu le président américain George W. Bush, estimant que "l'arme anti-pauvreté la plus puissante est le commerce".

"Concluez un accord aussi vite que possible car si les Etats-Unis et le Brésil se mettent d'accord, il sera plus facile de convaincre ceux qui ne font pas encore partie de l'accord", a déclaré le président Lula, à l'adresse de la secrétaire américaine au Commerce Susan Schwab et du chef de la diplomatie brésilienne Celso Amorim.

Les négociations du Cycle de Doha pour libéraliser le commerce mondial, ouvertes en 2001, auraient dû être achevées en 2004. Les pays émergents réclament une réduction des droits de douane et des subventions agricoles des pays riches. Les Etats-Unis et l'Europe veulent ouvrir les marchés émergents à leurs produits industriels et leurs services.
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