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lundi 12 mars 2007, 8h53
Dominique de Villepin apporte son soutien à Nicolas Sarkozy

PARIS (AP) - Dominique de Villepin a apporté lundi son soutien à Nicolas Sarkozy, estimant que "l'action et l'expérience ont façonné" le candidat UMP et le placent "dans une position qui lui permet d'habiter" la fonction présidentielle.



lundi 12 mars 2007, 9h00
Nicolas Sarkozy n'est "l'héritier de personne"

PARIS (AP) - "Je ne me suis jamais senti l'héritier de personne", a commenté lundi Nicolas Sarkozy au lendemain de l'allocution de Jacques Chirac, avec qui il affirme partager "beaucoup de choses".

"La France, c'est la République, il n'y a pas d'héritage", a insisté le candidat de l'UMP sur France-Inter. "Je n'ai ni à capter un héritage ni à me donner."

"J'ai un père, ce n'est pas Jacques Chirac, j'ai 52 ans, je n'ai pas à demander l'autorisation ni pour être candidat, ni pour assumer mon projet politique", a encore dit Nicolas Sarkozy.

Le ministre de l'Intérieur s'est également refusé à se présenter comme le successeur de Jacques Chirac. "Vous vous rendez compte le ridicule qu'il y aurait pour moi à dire: 'allez, c'est bon, il a dit au revoir et c'est moi...' Ca n'aurait aucun sens, ça manquerait même de dignité", a-t-il expliqué.

Nicolas Sarkozy a rappelé qu'il avait souvent rencontré le président de la République au cours des trente dernières années, et particulièrement depuis qu'il est entré au gouvernement en 2002. "Je sais même comment ça va se passer dans la suite parce que Jacques Chirac et moi nous avons parlé", a-t-il dit, sans toutefois révéler si le président de la République le soutiendrait explicitement dans la suite de la campagne.

Avec Jacques Chirac, "nous partageons beaucoup de choses ensemble", a encore affirmé le candidat de l'UMP. "La façon dont j'ai conquis l'UMP, peut-être que ça rappelait la façon dont Jacques Chirac avait conquis le mouvement gaulliste en 1974", a-t-il détaillé, "je suis le champion du monde du trampoline, dans les épreuves, les échecs, les rebondissements, peut-être que ça peut lui rappeler quelque chose". AP



lundi 12 mars 2007, 9h05
Sarkozy "très sensible" au soutien de Villepin

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy s'est dit lundi "très sensible" au soutien que lui a apporté Dominique de Villepin.

"Il a conduit les deux campagnes victorieuses de Jacques Chirac en 1995 et 2002, il a une grande expérience. C'est pour moi quelque chose d'important, et j'imagine que pour lui c'est un choix personnel qui est digne", a déclaré le candidat UMP sur Europe-1.

"Dominique de Villepin pouvait avoir des ambitions aussi, et ça n'est pas manquer de respect aux gens que de prendre en compte cette ambition. Il y a eu une concurrence, une compétition, et il y a un moment où il faut qu'il y en ait un qui soit candidat. Je suis très sensible à ce qu'il a dit", a ajouté M. Sarkozy.

Le ministre de l'Intérieur a précisé avoir "vu longuement" le Premier ministre dimanche.

Interrogé sur l'affaire Clearstream, qui a empoisonné l'an dernier ses relations avec le Premier ministre, Nicolas Sarkozy a répondu que c'était la justice qui la conduisait et non lui.

Dominique de Villepin a apporté lundi sur Europe-1 son soutien à Nicolas Sarkozy, estimant que "l'action et l'expérience ont façonné" le candidat UMP et le placent "dans une position qui lui permet d'habiter" la fonction présidentielle. AP



lundi 12 mars 2007, 9h33
Sarkozy réfléchirait avant de réagir s'il n'était pas au second tour

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a confié lundi qu'il "réfléchirait" pour "prendre la mesure de son échec" avant de "réagir" s'il n'était pas au second tour de l'élection présidentielle.

"Je réfléchirai sur la difficulté du temps, et avant de réagir comme l'a fait M. Jospin, réfléchir, prendre la mesure de son échec et comprendre pourquoi", a déclaré sur France-Inter le candidat UMP. Lionel Jospin, éliminé dès le premier tour de la présidentielle de 2002, avait annoncé le soir même son retrait de la vie politique.

"Je suis bien concentré pour que ça n'arrive pas", a toutefois ajouté M. Sarkozy.

Le candidat UMP a par ailleurs réitéré sa proposition qu'un président élu ne puisse se représenter qu'une fois. "Je considère que 10 ans, c'est bien suffisant pour lui, comme pour le pays", a-t-il dit. AP

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lundi 12 mars 2007, 13h38
L'effacement de Chirac consacre l'hégémonie de Sarkozy, soutenu par Villepin

PARIS (AFP) - L' effacement de Jacques Chirac de la vie politique consacre l'hégémonie à droite de Nicolas Sarkozy, qui a reçu lundi matin le soutien officiel des chiraquiens Dominique de Villepin et François Baroin.

Contraint de taire sa rivalité avec le candidat de l'UMP depuis son intronisation le 14 janvier par l'UMP, le Premier ministre, qui a longtemps rêvé de pouvoir lui aussi briguer l'Elysée, a assuré sur Europe 1 qu'il serait aux côtés de M. Sarkozy "dans la bataille" présidentielle.

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lundi 12 mars 2007, 15h04
Bayrou: des "rappels à l'ordre" à Sarkozy dans les messages de Chirac

BERNAY (AFP) - François Bayrou a vu dans les messages adressés dimanche soir par Jacques Chirac "un rappel de valeurs" qui sont celles du candidat UDF à la présidentielle et "des rappels à l'ordre sans ambiguïté" à l'attention de Nicolas Sarkozy, a-t-il dit lundi.

"Il y avait le rappel des valeurs qui sont les miennes et que je défends", a déclaré M. Bayrou devant la presse lors d'un déplacement dans l'Eure, citant la défense du modèle républicain français, un modèle qui "parle aussi au monde", et l'Europe.

"C'est la ligne politique qui est la mienne. C'est aussi celle de la majorité des Français, où peuvent se retrouver gaullistes, démocrates, sociaux-démocrates, écologistes", a-t-il ajouté.

Il y avait aussi dans le message de M. Chirac "des rappels à l'ordre sans ambiguïté", a estimé M. Bayrou, estimant que "c'était très dur à l'égard de Nicolas Sarkozy sur le fond".

"Jacques Chirac a rappelé (...) des thèmes que Nicolas Sarkozy avait abandonné et même contredit depuis un certain temps", a-t-il dit.

M. Bayrou s'est toutefois défendu de vouloir "intrumentaliser" le chef de l'Etat. "Je ne veux pas me servir de Jacques Chirac, pas plus que je ne veux me servir des autres", a-t-il affirmé.

"Tout le monde sait bien que Jacques Chirac au bout du compte sera obligé de soutenir Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté. Mais selon le candidat centriste, les Français savent faire "la différence entre les solidarités obligées et les solidarités d'inclination".

Un proche de M. Bayrou a pour sa part vu dans les messages adressés dimanche soir par Jacques Chirac lors de son allocution télévisée de "l'antisarkozysme primaire". "C'était scud sur scud", a-t-il jugé.

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lundi 12 mars 2007, 16h46
Le discours de Chirac regardé par plus de 22 millions de Français

PARIS (AFP) - Quelque 22,228 millions de téléspectateurs ont regardé dimanche soir l'allocution télévisée du président français Jacques Chirac annonçant qu'il ne briguait pas un troisième mandat, selon les chiffres communiqués lundi par les quatre chaînes ayant retransmis son discours.

L'allocution solennelle, adressée aux quelque 62 millions de Français, était diffusée de 20h00 à 20h10 simultanément sur les principales chaînes françaises TF1, France 2, France 3 et M6, ainsi que sur plusieurs radios.

Jacques Chirac a annoncé dimanche soir qu'il ne briguerait pas un troisième mandat après douze ans de pouvoir et 40 ans de vie politique.

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