Nicolas Sarkozy « ne veut pas déchirer la page » Chirac

March 11, 2007

Nicolas Sarkozy « ne veut pas déchirer la page » Chirac

Jacques Chirac annonce qu'il ne se représentera pas, « cette France qui, croyez moi, n'a pas fini d'étonner le monde » :

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy "ne veut pas déchirer la page" Chirac, a déclaré dimanche son bras droit Brice Hortefeux après l'intervention du chef de l'Etat.

"Une page se tourne. Autour de Nicolas Sarkozy, c'est sans doute l'originalité qui est la nôtre, nous sommes différents. Nous voulons écrire une nouvelle page, mais sans déchirer la précédente", a déclaré le secrétaire général délégué de l'UMP sur France-2. "Une page se tourne oui, mais ce n'est pas pour autant qu'on veut déchirer la précédente."

Brice Hortefeux s'est dit "frappé" par "la très grande pudeur", la "forte authenticité", la "grande vérité", et la "véritable confiance en l'avenir" qui ressort de l'intervention présidentielle. "L'émotion était perceptible", a-t-il jugé.

Alors que Jacques Chirac ne s'est pas prononcé en faveur de Nicolas Sarkozy, M. Hortefeux a laissé entendre qu'il le fera le moment venu. "Qui pourrait croire un seul instant que l'engagement de Jacques Chirac ne sera pas dicté par sa volonté de choisir et d'encourager un successeur qui aura toutes les qualités pour être le futur président de la République?", a-t-il demandé.

"Ce ne sera pas un engagement comme les autres. C'est un engagement qui sera conforté par l'autorité, la compétence, l'expérience qui est la sienne. Nous y serons très attentifs", a-t-il conclu. AP

- Une page se tourne -

Posted 18 years, 10 months ago on March 11, 2007
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Re: Nicolas Sarkozy « ne veut pas déchirer la page » Chirac

lundi 12 mars 2007, 15h04
Bayrou: des "rappels à l'ordre" à Sarkozy dans les messages de Chirac

BERNAY (AFP) - François Bayrou a vu dans les messages adressés dimanche soir par Jacques Chirac "un rappel de valeurs" qui sont celles du candidat UDF à la présidentielle et "des rappels à l'ordre sans ambiguïté" à l'attention de Nicolas Sarkozy, a-t-il dit lundi.

"Il y avait le rappel des valeurs qui sont les miennes et que je défends", a déclaré M. Bayrou devant la presse lors d'un déplacement dans l'Eure, citant la défense du modèle républicain français, un modèle qui "parle aussi au monde", et l'Europe.

"C'est la ligne politique qui est la mienne. C'est aussi celle de la majorité des Français, où peuvent se retrouver gaullistes, démocrates, sociaux-démocrates, écologistes", a-t-il ajouté.

Il y avait aussi dans le message de M. Chirac "des rappels à l'ordre sans ambiguïté", a estimé M. Bayrou, estimant que "c'était très dur à l'égard de Nicolas Sarkozy sur le fond".

"Jacques Chirac a rappelé (...) des thèmes que Nicolas Sarkozy avait abandonné et même contredit depuis un certain temps", a-t-il dit.

M. Bayrou s'est toutefois défendu de vouloir "intrumentaliser" le chef de l'Etat. "Je ne veux pas me servir de Jacques Chirac, pas plus que je ne veux me servir des autres", a-t-il affirmé.

"Tout le monde sait bien que Jacques Chirac au bout du compte sera obligé de soutenir Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté. Mais selon le candidat centriste, les Français savent faire "la différence entre les solidarités obligées et les solidarités d'inclination".

Un proche de M. Bayrou a pour sa part vu dans les messages adressés dimanche soir par Jacques Chirac lors de son allocution télévisée de "l'antisarkozysme primaire". "C'était scud sur scud", a-t-il jugé.

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