March 12, 2007

Quoi faire de spectaculaire devant un grand mémorial parisien ?


PARIS (Reuters) - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris pour dénoncer le nouveau protocole régissant les règles d'assurance-chômage des intermittents du spectacle.

Le Monde, 12/3/07 - Nouvelle démission dans le scandale sur les soins aux vétérans américains
Le général Kevin Kiley, responsable des services médicaux de l'armée américaine a démissionné lundi après les révélations du "Washington Post" sur les conditions d'hospitalisation de soldats américains blessés en Irak et en Afghanistan.

Le Monde, 12/3/07 - Le négationniste Robert Faurisson en procès contre Robert Badinter

L'ex-professeur d'université Robert Faurisson, maintes fois condamné pour négationnisme, a répété lundi 12 mars que l'Holocauste était un "mensonge historique" au cours d'un procès en diffamation qu'il intente à l'ancien ministre Robert Badinter, qui l'a qualifié en novembre dans une émission d'Arte de "faussaire de l'histoire".

A la barre, M. Faurisson, 77 ans, a maintenu avec force que "les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs [formaient] un seul et même mensonge historique." Cette déclaration lui a déjà valu une condamnation, a rappelé le président de la 17e chambre correctionnelle.

L'ancien garde des sceaux, poursuivi au civil pour "diffamation", a évoqué, avec émotion, la déportation de son oncle, de sa "grand-mère de 80 ans" et de son père, alors qu'il avait 15 ans, qui ont "tous été exterminés" dans les camps nazis.

L'ancien ministre de la justice a déclaré : "Le négationnisme est l'une des pires entreprises de faussaires de l'histoire. Tout à coup, cela voudrait dire qu'il n'y a plus de morts, qu'il n'y a plus d'assassins, que les juifs morts sont morts pour rien, morts par hasard."

De source science-po.org

S'engager par des action extrèmes
Les occupations
Les grèves de la faim
Les actions spectaculaires


Finalement, les actions qui auront souvent le plus de portée sont les actions spectaculaires ou originales, qui restent cependant totalement légales. On peut par exemple penser aux archéologues qui se sont jetés dans la Seine en 2003 pour attirer l'attention du publique sur la réforme de l'archéologie qu'ils contestaient. Le résultat ne s'est pas fait attendre : tous les médias en parlaient le lendemain.

Un autre exemple parlant était celui des associations de défense de la sécurité routière qui, après la publication des chiffres annuels du nombre de morts sur la route en France, s'étaient allongés un peu partout en France en travers des routes, après avoir demandé l'autorisation de la préfecture. Il s'agissait là d'un geste symbolique et spectaculaire qui a bien alerté les automobilistes.

Pour ceux qui auraient en tête de revendiquer « tous nus », afin d'attirer l'attention sur eux (après tout ça pourrait marcher), il ne faut pas oublier qu'en France on sanctionne les atteintes à la pudeur. Si vous voulez rester dans l'esprit un peu fun, on pourra rappeler les « sidaction » qui avaient réussi à obtenir une autorisations des pouvoirs publics afin d'enfiler un préservatif géant sur l'obélisque de la Concorde.

En outre, les actions qui consistent pas exemple à verser des tonnes de fruits ou légumes sur la voie publique, bien que spectaculaires, sont illégales puisqu'elles bloquent la circulation.

Ce qui marche le mieux c'est donc sans doute la créativité, l'originalité sans illégalité. Il s'agira de rivaliser d'idées pour soutenir au mieux votre cause (à ce propos on ne peut s'empêcher de tirer la révérence aux auteurs du suicide collectif de nains de jardins qui visait à attirer l'attention sur leurs conditions de vie particulières).


- S'engager à la folie -


Posted 18 years, 8 months ago on March 12, 2007
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Re: Quoi faire de spectaculaire devant un grand mémorial parisien ?
lundi 12 mars 2007, 22h17
USA: un quart des soldats soignés à leur retour du front ont des troubles mentaux

CHICAGO (AFP) - Un soldat américain sur quatre déployé en Irak et en Afghanistan et pris en charge par le système de soins gouvernemental américain à son retour, présente des troubles mentaux, selon une étude publiée lundi aux Etats-Unis.

Si l'on inclut les troubles psychologiques entraînant par exemple des violences domestiques, la part des anciens combattants souffrant de troubles mentaux s'élève à 31%.

Cette étude, publiée dans Archives of Internal Medicine, une publication du Journal of the American Medical Association (JAMA), établit que plus de la moitié (56%) des soldats ainsi diagnostiqués présentent plus d'une maladie mentale.

Les maladies psychiatriques parmi les soldats récemment rentrés aux Etats-Unis ou les membres de la Garde nationale sont plus nombreuses que lors d'une étude publiée l'an dernier et menée sur des militaires en exercice, a indiqué à l'AFP Karen Seal, du Centre médical des anciens combattants de San Francisco, principal auteur de la recherche.

Seulement 12% d'entre eux avaient alors été diagnostiqués avec une maladie psychiatrique ou un trouble psycho-social.

La nouvelle recherche, menée avec des chercheurs de l'Université de Californie, a étudié le cas de 103.788 soldats examinés dans des structures de soins du ministère des anciens combattants (VA), entre le 30 septembre 2001 et le 30 septembre 2005, dont plus de la moitié âgés de moins de 30 ans.

Cette étude intervient quelques jours après que le président Bush a souhaité un "examen complet de la prise en charge" des soldats blessés au combat, à la suite d'un scandale sur le traitement des militaires au Walter Reed Army Medical Center à Washington.

Avec plus de 860.000 plaintes médicales et une attente de plus d'un an pour obtenir un traitement, de nombreux soldats de retour aux Etats-Unis ne reçoivent pas l'aide dont ils ont besoin, y compris pour les troubles psychiatriques, a indiqué Joe Davis, un porte-parole de Veterans of Foreign Wars.

Le diagnostic précoce et le traitement sont cruciaux si l'on veut prévenir les troubles mentaux "qui menacent de ramener la guerre aux Etats-Unis comme un coûteux fardeau pour la santé de chacun et de la collectivité", estiment les auteurs de l'étude.

29% des anciens combattants ont eu accès aux structures de soins gouvernementales, selon l'étude.

Ces résultats montrent aussi "la nécessité d'améliorer la prévention des troubles mentaux liées à la fonction militaire, en particulier parmi les plus jeunes", ajoutent-ils.

L'étude a établi que les militaires à risques étaient ceux âgés de 18 à 24 ans mais les maladies psychiatriques étaient fréquentes dans toutes les catégories.

Les troubles post-traumatiques sont ceux qui ont été le plus communément diagnostiqués, chez 13% des soldats, suivis par l'anxiété (6%), la dépression et l'abus de stupéfiants (5%).
Posted 18 years, 8 months ago by Anonymous • • • Reply
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