March 13, 2007

Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel

Cela serait un excellent thème pour une prochaine publication.

BESANCON (Reuters) - Nicolas Sarkozy s'est posé un peu plus en défenseur de l'identité nationale, à Besançon dans le Doubs, en consacrant à la culture un discours qui constituait moins un programme qu'une ode à la France éternelle.

(...) "Il nous faut retrouver cette foi dans l'avenir, cette foi dans les capacités humaines et dans le génie français", a-t-il dit en se référant à "la France des croisades et des cathédrales, la France des droits de l'homme et de la Révolution".

"Je suis venu vous parler de la culture au sens le plus large du terme", a-t-il prévenu en évoquant la culture "ouvrière", "paysanne", celle des "artisans" et la "force créatrice du capitalisme" qui "ne peut pas survivre sans un certain nombre de valeurs spirituelles".


Présidentielle : la défiance au cÅ“ur du vote
Le Monde, 13.03.07

Six Français sur dix ne font confiance ni à la gauche ni à la droite pour gouverner le pays. C'est ce que montre une enquête du Centre de recherches politiques de Sciences-Po. Les électeurs prêts à changer de camp sont de plus en plus nombreux, surtout à gauche.

« Ces résultats sont préoccupants car le mécanisme de la confiance est au cÅ“ur des institutions de la Ve République, caractérisée depuis 1962 par l'élection du président de la République au suffrage universel, et depuis 1988 par le scrutin majoritaire qui favorise la bipolarisation. Force est de constater la crise profonde du régime politique français. Â»




Libé, 13 mars, page 18, « Après que son père l'a récupéré,
l'enfant avait tenté de se suicider, puis il avait cessé
de s'alimenter normalement -il pesait 28kg à 13 ans-,
demandant à être de nouveau confié à ses grands parents. Â»


« Le regain d'activité et de violences de l'extrême droite d'un pays à l'autre au sein de l'Union nous préoccupe beaucoup, confiait récemment Brigitte Zypries à la presse allemande. C'est pourquoi nous voulons à tout prix tenter de définir des critères communs dans la lutte contre l'extrême droite. Â»
Libé, 17 janvier 2007
L'extrême droite, cible européenne


Présidentielle Française : Un candidat à la poste
Guysen Israël News, jeudi 1 mars 2007

Au lendemain d’une conférence de presse donnée à Paris par Nicolas Sarkozy au cours de laquelle il exprimait sa vision de la politique extérieure française, Guysen Israël News apprenait qu’un timbre israélien à l’effigie du candidat UMP avait été créé par son comité de soutien en Israël.

À l’origine de cette initiative originale, Sylvain Semhoun délégué élu UMP Israël, et conseiller élu à l’assemblée des Français de l’étranger.

"Il s’agit d’un petit geste symbolique destiné à resserrer les liens qui unissent les Français d’Israël à Nicolas Sarkozy. Nous avons pris comme prétexte l’anniversaire de N.Sarkozy, le 28 janvier, pour éditer ce timbre que l’on peut désormais trouver dans les postes israéliennes" indique S.Semhoun.


M. Sarkozy joue l'électorat FN pour le second tour
Le Monde, 13.03.07

Deux fois déjà, il a surpris ses conseillers. En assurant vouloir "se battre" pour aider Jean-Marie Le Pen à obtenir ses parrainages, Nicolas Sarkozy a laissé ses amis dans le doute. Pourquoi prendre cette responsabilité personnelle ? En proposant la création "d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale", en conditionnant le regroupement familial à la jouissance d'un appartement, d'un emploi et de la maîtrise du français, il en a désarçonné quelques-uns. Pourquoi prendre le risque de faire fuir les électeurs de droite modérée à l'heure où François Bayrou grignote son électorat ? Qui lui a soufflé cette idée ? Enquête faite, ils ont dû se rendre à l'évidence : le candidat a décidé seul de cette stratégie. "Il a choisi le moment et la façon dont il fallait parler", dit un de ses conseillers.

Dans l'entourage du candidat, personne ne s'est aventuré à lui faire reproche de ce pas de deux avec le président du Front national. Seul le silence de quelques-uns pourrait passer pour condamnation. ...




Le Monde - Nicolas Sarkozy, le 11 mars 2007





Libé, 13 mars, page 18,
« C'était dans l'Ecole des cadavres, en 1938 Â»


PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a attaqué Nicolas Sarkozy sur le thème de l'identité nationale lundi, quelques jours après l'annonce par le candidat de l'UMP qu'il créerait un ministère de l'Immigration et de l'identité nationale en cas de victoire à l'élection présidentielle.

"La nation ne demande à personne d'oublier d'où il vient, elle invite chacun à dépasser (les particularismes - ndlr). Chacun peut aimer sa Bretagne ou son Algérie natale et être pleinement citoyen français", a déclaré la candidate présidentielle socialiste devant un millier de personnes réunies au gymnase Japy, dans le 11e arrondissement de Paris.

"Le candidat de la droite cherche à faire peur et à lier dans un amalgame insupportable l'immigration et la menace de l'identité nationale", a-t-elle dénoncé, reprenant une expression qu'elle avait utilisée le week-end dernier.

Selon elle, "la nation ne distingue ni blancs, ni noirs, ni jaunes, ni catholiques, ni athées, ni juifs, ni musulmans. Nous sommes tous des citoyens de la République française, à égalité".

"Nous ne sommes pas une addition de communautés, nous sommes le peuple français", a-t-elle martelé.

Plaidant pour une nation "redéfinie, repensée face à la mondialisation et à cet individualisme qui monte et à ce repli sur soi qui nous menace", elle a assuré que "c'est la nation qui nous permet de construire, de tenir bon sur notre destin commun en n'ayant pas peur des autres".

"Avec moi, l'identité nationale ne disparaîtra pas dans la mondialisation ou le repli sur soi", a-t-elle promis.

Ségolène Royal a défendu une "immigration encadrée par des règles justes et respectées et qui respecte les personnes".

"Aux nouveaux venus, je dis 'prenez part à notre société, respectez ses lois et nous garantirons l'égalité de vos droits et de vos chances'", a-t-elle ajouté.

La candidate, qui s'exprimait devant des personnalités des milieux artistiques
, scientifiques et associatifs, a assuré qu'elle voulait "rendre à la culture sa place éminente, centrale, dans la construction de l'identité nationale".

"Ce que Jules Ferry a réalisé pour le calcul et la lecture, nous avons le devoir de le faire aujourd'hui pour l'accès à la culture", a-t-elle ajouté.

La comédienne Jeanne Moreau, assise au premier rang près d'Emmanuelle Béart, a brièvement pris la parole lors d'un tour de micro improvisé. "Je n'ai rien à vous demander, Madame Royal, je suis sûre que vous savez l'importance de la culture", a-t-elle dit.

Les acteurs Charles Berling et Denis Podalydès, le metteur en scène Jean-Michel Ribes, le réalisateur Patrice Chéreau, les historiens Jean-Pierre Azéma et Benjamin Stora, le producteur Dominique Besnehard et la chanteuse Marianne James étaient également présents.


PARIS (AFP) - Cinq prix Nobel d'économie américains estiment, à un peu plus d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, que la France a des atouts mais qu'elle doit laisser respirer son économie et redonner le goût au travail.

Dans une série d'entretiens publiés mardi par les Echos, les économistes dressent un tableau de l'économie française face à la mondialisation.

"J'observe que les Français sont parmi les habitants du G7 (groupe des sept pays les plus industrialisés, ndlr) les moins motivés au travail. C'est incroyable!", affirme l'économiste Edmund Phelps, prix Nobel 2006.

"Les Européens ne croient plus au travail comme moyen d'épanouissement", estime-t-il plus généralement.

Son confrère Robert Solow, prix Nobel de 1987, reconnaît qu'en termes de productivité, la France est très performante.

Mais les 35 heures ont été, selon lui, un échec. "Le nombre d'heures de travail en moyenne n'a guère évolué", indique-t-il, ajoutant que l'impact des 35 heures "a donc été minime".

"Le taux de croissance de l'économie française n'est pas assez élevé. Elle ne s'est pas assez réformée", juge pour sa part l'économiste Gary Becker (prix Nobel 1992), pour qui la France est handicapée par un marché du travail pas assez flexible.

"Les entreprises devraient notamment avoir davantage de marge de manoeuvre pour licencier les employés qui ne leur conviennent pas. Les charges qui pèsent sur le travail sont également trop lourdes. Le salaire minimum, que certains candidats à la présidentielle veulent augmenter, est au contraire trop élevé", considère-t-il, en jugeant que le principal atout de la France est son "capital humain", outre la créativité et une "excellente" fonction publique.

Edward Prescott (Nobel 2004), juge que "l'économie française est en bonne santé", jugeant toutefois qu'il faudrait réduire "la forte pression fiscale".

"Si la France ramenait ses taux d'imposition au niveau américain, le produit des impôts serait du même ordre qu'aujourd'hui, car après une période de transition, la production serait 40% plus élevée", explique-t-il, en jugeant que le pays a tort de craindre la mondialisation.

Enfin, Paul A. Samuelson, prix Nobel 1970, dresse lui un tableau sombre, estimant que "la France fait partie des pays européens au modèle le moins efficace".

"Elle n'a pas su s'adapter aux nouvelles réalités de l'économie mondiale", ajoute-t-il, estimant que "les Français aujourd'hui devraient tolérer la remise en question de certains privilèges et accepter que leur société soit davantage inégalitaire".


PARIS (AFP) - Le candidat FN, Jean-Marie Le Pen, a déclaré lundi soir qu'il pensait "sincèrement" avoir les 500 parrainages à la date du 16 mars pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, assurant qu'il lui manquait encore "quelques dizaines de signatures".

PARIS (AFP) - Quelque 22,228 millions de téléspectateurs ont regardé dimanche soir l'allocution télévisée du président français Jacques Chirac annonçant qu'il ne briguait pas un troisième mandat, selon les chiffres communiqués lundi par les quatre chaînes ayant retransmis son discours.

PARIS (AFP) - L'UMP a décidé, à mi-parcours de la campagne électorale, d'intensifier ses actions en organisant notamment 1.000 dîners républicains à travers toute la France, a indiqué lundi à Paris Valérie Pécresse, porte-parole du parti.

"Nous lançons depuis une semaine des dîners républicains, avec, pour objectif, 1.000 dîners républicains d'ici la fin de la campagne", a affirmé Mme Pécresse, lors du point de presse hebdomadaire de son parti.

"Nous sommes à mi-parcours de la campagne qui s'intensifie. Jamais, nous n'avions vu pour une campagne présidentielle une telle mobilisation sur le terrain", a argué la députée des Yvelines.

Selon l'UMP, 11,8 millions de tracts, plus d'un million de tracts jeunes, ont déjà été distribués, portant sur le travail, l'agriculture, le pouvoir d'achat, l'inégalité.

"Nous avons tenu depuis le début de cette campagne 1.465 réunions publiques, avec plus de 330.000 personnes, nous avons vu fleurir 814 comités de soutien à Nicolas Sarkozy, et les audiences du candidat atteignent des scores jamais atteints --10.000 à Caen et à Bordeaux, 7.000 à Strasbourg-- des scores deux à trois fois plus importants que ceux qu'on fait habituellement dans ce type de campagne", a-t-elle assuré.


- Toute une industrie, celle du spectacle sur la scène politique -


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Punir et pardonner
lundi 12 mars 2007, 18h11
L'autruche Gustav rendu impuissant par des pétards? La justice allemande tranchera

BERLIN (AFP) - Le tribunal allemand de Bautzen (Saxe) a dû reporter lundi la suite du procès Gustav, du nom d'une autruche mâle qui selon son propriétaire souffre d'impuissance suite à l'explosion de pétards dans son enclos fin 2005.

Après l'échec d'une tentative de conciliation lundi entre le propriétaire et trois adolescents supectés d'avoir lancé des pétards sur le volatile, le tribunal d'instance a renvoyé la suite de la procédure au 4 juin, selon son porte-parole. Un expert a été convoqué pour cette date, pour tenter de comprendre si les pétards du Nouvel An ont choqué l'autruche au point d'anéantir sa libido.

Le propriétaire réclame 5.050 euros de dommages-intérêts, ce qui correspond selon lui à la valeur des 14 rejetons que Gustav aurait engendré au printemps 2006 s'il avait été en pleine possession de ses moyens, plus des frais de vétérinaire.

Les trois adolescents, qui nient avoir jeté des pétards mais reconnaissent avoir lancé des morceaux de caoutchouc en direction de l'autruche, ont déjà accepté d'effectuer des travaux dans la ferme d'autruches pour se faire pardonner.

Les deux parties ne sont toutefois pas tombées d'accord sur le nombre d'heures à effectuer: le propriétaire de la ferme en réclame 80 par personne, mais les adolescents refusent d'aller au-delà de 40.
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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mardi 13 mars 2007, 11h17
Le Commissariat à l'énergie atomique au banc des prévenus à la suite d'une explosion mortelle en 1994

AIX-EN-PROVENCE (AP) - Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Cadarache (Bouches-du-Rhône) comparaît depuis ce mardi matin devant le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence, à la suite d'une explosion qui avait fait un mort et quatre blessés, le 31 mars 1994.

Dès le début de l'audience, le CEA devrait invoquer l'irrecevabilité de la procédure engagée par les parties civiles en raison de l'autorité de la chose jugée. Les victimes ont fait citer cinq témoins, dont trois experts judiciaires. Le procès pourrait durer jusqu'à jeudi soir.

Si l'instruction ouverte contre X dès après l'accident s'est achevée par un non-lieu rendu le 13 juillet 2005 par le doyen des juges d'Aix-en-Provence, la veuve de la victime, René Allègre, un ingénieur de 59 ans, et le syndicat CFDT ont décidé de faire citer directement en correctionnelle le CEA en tant que personne morale pour "homicide et blessures involontaires". Ils ne se résolvent pas à l'idée que le dossier, même treize ans après les faits, soit définitivement classé.

Le 31 mars 1994, une violente explosion avait eu lieu lors du démantèlement du réacteur nucléaire expérimental Rhapsodie. Les techniciens avaient, pour détruire une flaque de sodium, eu recours à un alcool lourd. Mais cette technique était encore mal maîtrisée par le CEA. L'onde de choc avait provoqué l'effondrement d'une dalle de béton de 300 mètres carrés, tuant René Allègre et blessant quatre autres techniciens. L'accident avait été classé en niveau 2 sur 6 sur l'échelle des incidents nucléaires.

Les avocats de la famille du défunt, Mes Olivier Lantelme et Serge Mimran, et celui de la CFDT, Me Laurent Beziz, ont pointé "une série de fautes et de dysfonctionnements" qu'ils entendent faire partager par le tribunal. Le juge avait lui aussi conclu à "une série d'insuffisances de gravité variable", mais il avait estimé que la loi du 10 juillet 2000 sur les délits involontaires devait bénéficier aux mis en cause. AP

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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mardi 13 mars 2007, 11h44
Saisie de 67,5 kilos d'amphétamines et de 3,6 kilos de morphine

PARIS (AP) - Les douaniers de la brigade des Ulis (Essonne) ont découvert samedi dernier 67,5 kilos d'amphétamines et 3,6 kilos de morphine lors d'un contrôle sur l'A10 d'un véhicule conduit par un Colombien habitant en Espagne, annonce mardi la Direction générale des douanes qui précise que la valeur de la drogue est estimée à plus d'un million d'euros sur le marché illicite de revente des stupéfiants.

Il s'agit de la saisie d'amphétamines la plus importante depuis le 3 décembre 2003, précisent les Douanes, date à laquelle les douaniers de Dunkerque avaient saisi 121,6 kilos de cette drogue. A l'issue de son audition et de la clôture de procédure douanière, le Colombien qui provenait de Belgique a été remis au SRPJ territorialement compétent.

Les Douanes notent que le nombre de saisies d'amphétamines est actuellement en augmentation. Ainsi, le 20 novembre 2006, les douaniers de La Rochelle ont saisi 26 kilos de pâte d'amphétamine, ceux d'Hendaye 20,9 kilos le 4 décembre et ceux de Lyon 45,6 kilos le 10 janvier dernier. AP

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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mardi 13 mars 2007, 11h31
Présidentielle: Azouz Begag laisse entendre qu'il soutiendra François Bayrou

PARIS (AP) - Le ministre de la Promotion de l'égalité des chances Azouz Begag a laissé entendre mardi qu'il soutiendrait François Bayrou pour l'élection présidentielle, estimant notamment que le candidat UDF introduit de la "diversité dans l'offre politique".

"Cela fait au moins 18 mois que je n'ai plus adressé la parole au ministre de l'Intérieur (Nicolas Sarkozy) tout simplement parce que j'ai osé le sacrilège de dire en novembre 2005 que ce n'était pas bien de prononcer des mots tels que 'racaille' et de vouloir nettoyer les banlieues au Kärcher", a expliqué M. Begag sur France-Info.

"J'ai été extrêmement surpris de subir les foudres, en réaction, du ministre de l'Intérieur pendant toute cette période", a-t-il ajouté.

Le ministre de la Promotion de l'égalité des chances a également expliqué pourquoi il ne pouvait pas soutenir la candidate socialiste Ségolène Royal.

"En 1981, c'est le Parti socialiste qui s'est écrié à sa victoire qu'il allait faire la France 'black-blanc-beur'. Aujourd'hui à l'Assemblée nationale, vous n'avez pas un arabe, pas un noir dans les rangs socialistes, et encore moins dans les rangs communistes, donc ça suffit!", a-t-il déclaré. "Au bout de 25 ans d'escroquerie, on comprend ce qui se passe ou alors on est drôlement bête. Moi je suis rancunier et je n'oublierai jamais".

"Et par conséquent, ce que je viens de dire permet de réduire le choix au candidat restant", a-t-il conclu.

Dans un entretien publié mardi matin dans l'édition lyonnaise de "20 Minutes", Azouz Begag précise sa pensée, estimant que "François Bayrou introduit une diversité dans l'offre politique qui est salutaire pour la démocratie". "La diversité n'appartient ni à la droite, ni à la gauche. Ce clivage ne me convient plus non plus", déclare-t-il.

Le conseiller politique de Nicolas Sarkozy, François Fillon, a réagi aux propos d'Azouz Begag, estimant qu'il n'avait "jamais bien compris son rôle" dans le gouvernement de Dominique de Villepin. "C'est un membre du gouvernement dont je n'ai jamais mesuré complètement la valeur ajoutée, pour être franc", a déclaré le sénateur de la Sarthe sur France-Info. AP



mardi 13 mars 2007, 8h00
Les candidats se veulent volontaristes sur la pauvreté

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy s'engage à faire de la lutte contre la pauvreté, en particulier celle des enfants, une priorité, Ségolène Royal veut, au-delà de l'urgence, s'attaquer aux problèmes de fond en matière de logement et François Bayrou prône une stratégie globale.

Dans une réponse au collectif Alerte sur le thème de l'exclusion, à paraître mardi dans La Croix, la plupart des candidats à l'élection présidentielle disent vouloir mener, s'ils étaient élus, une politique durable.

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Re: Essai de définition d\'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mardi 13 mars 2007, 18h18
L'annulation du mariage homosexuel de Bègles renvoie la question aux politiques

PARIS (AFP) - La Cour de cassation a annulé définitivement mardi le "mariage" homosexuel de Bègles après avoir jugé illégale l'adoption au sein des couples homosexuels, il y a trois semaines, rejetant clairement ces questions de société dans le champ politique.

La 1ère chambre civile de la Cour de cassation, présidée par Jean-Pierre Ancel, a rejeté le pourvoi déposé par Stéphane Chapin, 36 ans, et Bertrand Charpentier, 33 ans, dont le "mariage" avait été célébré le 5 juin 2004 par le député-maire (Verts) de Bègles, Noël Mamère.

"Selon la loi française, le mariage est l'union d'un homme et d'une femme", a estimé la Cour de cassation dans son arrêt, conforme aux conclusions du parquet général. La plus haute juridiction française estime aussi que ce principe n'est contredit par aucune disposition européenne.

L'avocat général, Marc Domingo, avait argué vendredi lors de l'audience qu'il revenait au législateur plutôt qu'au juge de se prononcer sur cette question de société.

Les avocates de MM. Charpentier et Chapin, Mes Françoise Thouin-Palat et Caroline Mecary, ont fait part de "la déception" de leurs clients, absents, et de leur intention de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme.

"Une partie de la société doit-elle être privée de mariage au nom de son orientation sexuelle ?", a demandé Me Mecary, qui en appelle aux candidats à la présidentielle après avoir essuyé une fin de non recevoir à sa demande "d'interprétation vivante du droit".

"Cet arrêt ne m'étonne pas", a déclaré de son côté M. Mamère, qui "ne regrette pas une seconde un acte éminemment politique". Ce qui était "une question taboue" figure maintenant dans le programme des candidats de gauche, s'est-il félicité. L'élu de Gironde avait été suspendu un mois de ses fonctions de maire pour avoir célébré ce "mariage".

Les associations ne plaçaient pas grand espoir dans l'audience de vendredi, au vu de l'arrêt de principe rendu le 20 février par la Cour jugeant illégale l'adoption simple au sein d'un couple homosexuel.

"Ce n'est pas une surprise. C'est la démonstration, si elle était nécessaire, que pour que deux personnes de même sexe se marient, il faut changer la loi", a déclaré à l'AFP Alain Piriou, porte-parole de l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT).

"Le débat juridique sur la conjugalité et la parentalité est clos, au politique de s'en emparer", a-t-il estimé.

Une analyse partagée par l'association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL): "C'est un mal pour un bien, on arrive dans un cul de sac, il n'y a que la nouvelle législature qui pourra changer la donne", a estimé Eric Garnier, co-président de l'APGL.

Avant le premier tour de la présidentielle, le 22 avril, ces deux associations entendent diffuser une information critique sur les positions des différents prétendants à l'Elysée à leurs adhérents et au-delà, et se projettent déjà.

"Quel que soit le-la candidat-e élu-e et la majorité parlementaire, nous travaillerons pour que d'ici cinq ans le mariage soit ouvert aux couples homosexuels", a prévenu Alain Piriou.




La Cour de cassation refuse l'adoption simple aux couples homosexuels
LE MONDE | 21.02.07 | 14h36

Dans deux arrêts, rendus mardi 20 février, la Cour de cassation s'oppose à l'adoption simple d'un enfant par un couple homosexuel. Les dossiers soumis à la haute juridiction concernaient deux couples de femmes qui avaient eu des enfants grâce à des inséminations artificielles avec donneur, réalisées à l'étranger. La Cour avait été saisie de deux pourvois : le premier intervenait après un arrêt de la cour d'appel de Bourges de 2006 autorisant l'adoption de l'enfant par la compagne de la mère biologique ; le second, faisait suite à un arrêt de la cour d'appel de Paris de 2004 la refusant.

Les magistrats de la haute juridiction ont estimé que ces adoptions simples étaient contraires à "l'intérêt supérieur de l'enfant" car elles entraînaient automatiquement le transfert de l'autorité parentale au parent adoptant.

Cette décision de la Cour de cassation met fin aux innovations jurisprudentielles réalisées par les magistrats au cours des dernières années. Maintenant que la haute juridiction s'est prononcée, seule la loi peut autoriser l'adoption simple au sein d'un couple homosexuel.

"Il est urgent que le législateur s'empare de ces questions", constate l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), qui souhaite que ces enfants bénéficient des "mêmes protections que les autres". "Une absence d'intervention s'expliquerait d'autant moins que neuf pays européens - l'Allemagne, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, l'Islande, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède - admettent déjà l'adoption par les couples homosexuels", ajoute l'avocate de l'un de ces dossiers, Me Caroline Mécary.

Alain Piriou, porte-parole de l'Inter-LGBT (lesbienne, gaie, bi, trans), qui organise tous les ans la Marche des fiertés, à Paris, estime lui aussi que cet arrêt "illustre la nécessité de légiférer". "Toutes les décisions de justice récentes, quelle que soit leur tonalité, montrent que la loi n'est pas adaptée aux situations de familles homoparentales, note-t-il. Le débat n'est donc pas de nature juridique mais bien de nature politique."

A gauche, les candidats à l'élection présidentielle sont tous favorables à l'adoption par les couples homosexuels : c'est le cas de Ségolène Royal, de Dominique Voynet et de Marie-George Buffet. François Bayrou défend le principe de l'adoption simple, mais Nicolas Sarkozy s'oppose à l'homoparentalité car elle donne, dit-il, "une image de la famille qui n'est pas celle que je souhaite que l'on donne".

Nul ne sait exactement combien d'enfants grandissent aujourd'hui dans des familles homoparentales. Selon Patrick Festy, un démographe de l'Institut national des études démographiques qui se fonde sur des comparaisons internationales, la France compterait de 24 000 à 40 000 enfants élevés par des couples homosexuels. L'APGL, qui s'appuie sur des sondages, avance, elle, le chiffre de 300 000 enfants aujourd'hui et de 700 000, voire un million, dans quelques années.
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Les chiffres contestés du candidat de l'UMP sur la concentration de la délinquance
LE MONDE | 13.03.07
Nicolas Sarkozy a affirmé, jeudi 8 mars, sur France 2 que "5 % des délinquants font 50 % des délits". Une affirmation contestée, car elle n'est pas confirmée par les statistiques sur la délinquance. Le ministre s'appuie sur une étude sociologique menée, en 2001, par Sebastian Roché sur la délinquance autodéclarée par les jeunes, première recherche de ce genre en France. Ses résultats avaient été popularisés par la commission d'enquête sur la délinquance des mineurs du Sénat, en 2002. Ils ont, depuis lors, nourri la thèse de l'existence d'un "noyau dur" de la délinquance.

M. Roché avait questionné 2 300 jeunes de 13 à 19 ans des agglomérations de Saint-Etienne et de Grenoble. Auditionné au Sénat, en mars 2002, le sociologue avait livré sa conclusion : "On trouve une très forte concentration de la délinquance sur un petit ensemble de personnes." M. Roché faisait alors référence à "la théorie des 5 %". Il précisait : "D'après les jeunes auteurs de délits eux-mêmes, il y a bien 5 % qui pèsent 60 % à 85 % du total des actes."

Le rapport sénatorial avait généralisé ce résultat, devenu une sous-tête de chapitre intitulée : "Une délinquance concentrée : la théorie des 5 %." Au cours de leurs auditions, les sénateurs avaient pourtant entendu un point de vue divergent. Le procureur de la République d'Annecy avait, pour sa part, indiqué : "Il convient de moduler l'idée selon laquelle ce sont toujours les mêmes mineurs délinquants qui sont interpellés." Le magistrat s'appuyait sur des chiffres : "En 2001, le commissariat d'Annecy a interpellé 314 mineurs ; 286 l'ont été une seule fois, et 28 à plusieurs reprises."

"NOYAUX "SURACTIFS""

Le candidat de l'UMP extrapole les résultats de M. Roché à l'ensemble des délinquants, à l'appui de sa proposition-phare en matière de justice pénale pour l'élection présidentielle : l'instauration de peines-planchers automatiques pour punir plus durement les récidivistes. Selon l'entourage du ministre, "l'existence de jeunes suractifs dans la délinquance est une évidence, constatée par les policiers comme les magistrats". Mais la France ne dispose pas des outils statistiques qui permettraient de conforter l'estimation de M. Sarkozy.

Pour M. Roché, le ministre commet une "erreur de présentation" : "J'ai parlé de 5 % d'une classe d'âge et non de 5 % des délinquants qui ont déjà commis un délit", précise-t-il. "Si on prend ces derniers, 5 % des auteurs sont responsables de 30 % des délits (...). M. Sarkozy a le mérite de mettre le doigt sur un vrai problème, mais ses conseillers sont allés un peu vite." Le sociologue ajoute que la notion de "noyau dur" de la délinquance est trompeuse : "Ce n'est pas parce qu'on détruirait ce noyau qu'on serait débarrassé du problème. Il s'agit plutôt de noyaux "suractifs", dans lesquels des jeunes entrent tandis que d'autres en sortent."

Le problème tient à la mesure de la délinquance. En 2006, "la police n'a identifié les auteurs que de 34 infractions sur 100, elle ne sait donc pas qui a commis 66 % des infractions", explique le juge Serge Portelli, qui a décortiqué le bilan de M. Sarkozy au ministère de l'intérieur, chiffres à l'appui, dans un livre à paraître. "Il est donc impossible d'affirmer que 50 infractions sur 100 sont commises par des récidivistes, que donc 1 862 794 crimes et délits sont de leur seul fait", ajoute M. Portelli. L'enquête de victimation menée par l'Insee, en 2006, montre que la délinquance dont les personnes se déclarent victimes est trois fois supérieure aux chiffres officiels.

Quant à la récidive, "telle qu'elle est définie par la loi, elle ne représente que 5 % des condamnations prononcées par les tribunaux, et elle n'augmente pas", indique le magistrat, appelant sur ce sujet à "mobiliser l'intelligence plutôt que la peur".
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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
Un collectif d'associations dénonce la politique française en matière de droit d'asile
LEMONDE.FR | 13.03.07

La coordination française pour le droit d'asile (CFDA) a présenté un "contre-rapport" au rapport 2006 de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) publié mardi 13 mars et qui annonce une baisse de plus de 30% du nombre des demandes d'asile en France en 2006 par rapport à 2005.

La publication intitulée " La Réforme du droit d'asile, un bilan critique après trois années" dénonce une politique européenne "de plus en plus restrictive" en matière de droit d'asile, "au détriment des impératifs de protection". "Les demandeurs d'asile sont souvent qualifiés de ''faux demandeurs' qu'il conviendrait de dissuader de venir."

Les associations réunies au sein de la CFDA, dont Amnesty International, la Ligue des droits de l'homme, la Cimade, France Terre d'Asile, et plusieurs comité d'aide aux réfugiés, critiquent la politique menée en France depuis 2003, "illustration de cette logique de dissuasion" et en particulier la loi du 10 décembre 2003 qui en réformant profondément les procédures, a"mis en place un arsenal juridique visant à écarter les prétendus 'faux demandeurs'" et marque en cela "le passage d'une procédure de droit à une procédure de contrainte."

"UNE PRÉCARISATION SOCIALE GRANDISSANTE DES DEMANDEURS D'ASILE"

La chute du nombre de demandes d'asile annoncée par l'OFPRA est donc selon ce comité à mettre sur le compte d'une procédure plus contraignante, ne permettant pas "au demandeur de voir sa demande convenablement examinée". En cause notamment, le raccourcissement des délais, la mauvaise information des demandeurs en préfecture et la complexité des démarches. Mais la CFDA dénonce aussi des critères d'éligibilité au statut de réfugié "trop restrictifs". "D'ailleurs, près de 16% des décisions de refus de l'OFPRA sont annulées par la Commission des recours, pourcentage qui augmente chaque année".

"Sous couvert de lutte contre l'immigration clandestine, les mesures restreignant l'accès au territoire français ont été renforcées par la multiplication des pays dont les ressortissants doivent détenir un visa ou un visa de transit (...) et plus largement par la pression exercée sur les pays d'origine et de transit pour qu'ils contrôlent leurs frontières", écrivent encore ces associations.

En conclusion, la CFDA considère que "la plupart des mesures adoptées ces trois dernières années concourent à une insécurité juridique et une précarisation sociale grandissante des demandeurs d'asile." " Lorsque le Haut Comissariat aux réfugiés estime qu'il y a près de 25 millions de personnes déplacées dans le monde, la conclusion la plus raisonnable est que l'arsenal juridique de dissuasion mis en place en France n'a pas fait que dissuader les prétendus ''faux demandeurs' et a, bien au contraire, fermé la porté à des hommes, des femmes et des enfants qui fuient les persécutions".
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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
L'ONU accuse les pays riches de bafouer le droit d'asile
LEMONDE.FR : Article publié le 19.04.06

Les réfugiés sont moins nombreux mais de plus en plus maltraités, victimes de "l'intolérance grandissante" et de la peur du terrorisme dans les pays riches, accuse le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, dans un rapport publié mercredi.
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Re: Essai de définition d\'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mardi 13 mars 2007, 19h14
Bush promet aux Mexicains une réforme sur l'immigration

MERIDA, Mexique (AP) - Le président George W. Bush, soucieux de décrisper les relations avec le voisin mexicain, a promis mardi de faire de son mieux pour convaincre un Congrès désormais démocrate à Washington de modifier une politique américaine en matière d'immigration détestée au sud du Rio Grande.

Le chef de la Maison Blanche s'exprimait à Merida, capitale de la presqu'île touristique du Yucatan, dans le sud-est du Mexique, dernière étape d'une tournée en Amérique latine qui l'a mené précédemment au Brésil, en Uruguay, en Colombie et au Guatemala, autant d'étapes marquées par de nombreuses manifestations d'hostilité envers les Etats-Unis.

George W. Bush est entré dans le vif du sujet dès la cérémonie d'accueil en présence de son homologue mexicain Felipe Calderon, avec qui il doit avoir deux jours d'entretiens dans cette ville, avant de rentrer à Washington mercredi. "Je vous promets, à vous, à votre gouvernement et, plus important, au peuple du Mexique, que je travaillerai aussi dur que possible à faire adopter une réforme complète de l'immigration", a-t-il affirmé, sous un beau soleil.

Le président mexicain s'est empressé de lui souhaiter "le plus grand succès" dans cette entreprise. Tout en restant courtois et "respectueux" avec son hôte, M. Calderon lui a expliqué qu'on ne peut pas stopper l'immigration avec une barrière de sécurité.

Les relations entre les deux pays se sont en effet tendues depuis la promulgation par le président Bush d'une loi prévoyant la construction d'une clôture de séparation sur plus de 1.120km de leur frontière commune. Récemment, le président Calderon a comparé cette barrière au Mur de Berlin et a souligné que les deux pays avaient plutôt intérêt à renforcer l'économie mexicaine pour convaincre les habitants vivant au sud de la frontière de ne plus aller chercher du travail au nord.

Mardi, M. Calderon s'est une nouvelle fois livré à ce travail d'explication. "Les Mexicains perdent, avec chaque migrant, le meilleur de notre peuple: les jeunes, les actifs, les forts", a-t-il lors de la cérémonie d'arrivée au côté de George W. Bush. "Nous voulons créer des emplois pour les Mexicains ici au Mexique. Parce que c'est la seule façon de résoudre véritablement la question de l'immigration."

Les deux hommes ont également abordé la question du trafic de drogue, un dossier que le président Bush souhaite voir traiter au niveau régional. Felipe Calderon, là encore, a demandé l'aide des Etats-Unis. "Nous avons besoin de la collaboration et de la participation active de notre voisin", a dit le président mexicain. "Sachant que, si nous ne réduisons pas la demande de drogue dans une région donnée, il sera très difficile de réduire l'offre dans la nôtre."

Avant même leur rencontre, des hélicoptères de l'armée américaine sillonnaient le ciel de Merida tandis qu'au sol les protestataires étaient tenus à l'écart du palais national et des hôtels des chefs d'Etat par des dizaines de barricades métalliques de trois mètres de haut. Pourtant les manifestations étaient plutôt limitées pour ce pays, où M. Bush est particulièrement impopulaire pour la guerre en Irak et le durcissement de la politique contre l'immigration.

Des écoles ont annulé les cours pour la journée en raison des perturbations causées par le dispositif de sécurité et la police d'une ville voisine a été désarmée pour la durée de la visite américaine, selon des médias locaux. Des touristes quant à eux se plaignaient de devoir contourner les barrières pour rentrer dans leurs hôtels. AP

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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mardi 13 mars 2007, 19h11
Guerre du Liban: les conclusions sur le rôle d'Olmert en avril

JERUSALEM (AP) - La commission chargée d'enquêter sur les actions du Premier ministre et d'autres hauts responsables israéliens lors de la guerre au Liban l'été dernier a annoncé jeudi qu'elle se prononcerait dans la deuxième moitié d'avril sur le rôle joué par Ehoud Olmert, dont l'avenir politique pourrait dépendre de ces conclusions.

Bien que ce collège n'ait pas le pouvoir de démettre le chef du gouvernement, nombre d'analystes estiment qu'un rapport critique pourrait le contraindre à démissionner sous la pression de l'opinion publique.

La commission a précisé dans un communiqué qu'elle rendrait ses premiers résultats le mois prochain étant donné le besoin urgent pour le pouvoir politique et la Défense de commencer à appliquer ses recommandations. La plupart du document sera rendue publique mais certaines parties classées secret-défense du document ne seront transmises qu'à Ehoud Olmert et au ministre de la Défense Amir Péretz, dont les décisions seront également analysées. On ignore quand sera publié le rapport final. AP


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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mardi 13 mars 2007, 19h07
Tortures et détentions illégales sont monnaie courante en Tchétchénie, selon un comité du Conseil de l'Europe

STRASBOURG (AP) - La Tchétchénie continue à être le théâtre de tortures et de détentions illégales, et les violations des droits de l'homme font rarement l'objet d'enquêtes, a affirmé mardi à Strasbourg le Comité pour la prévention de la torture du Conseil de l'Europe.

Ce comité, qui a visité deux fois des centres de détention en 2006, se dit "profondément préoccupé" dans un rapport par l'importance de la torture et d'autres formes de mauvais traitements infligés notamment par les forces de sécurité.

"Il est clair que les enquêtes sur les affaires faisant état de mauvais traitements et de détentions illégales sont toujours rarement menées à terme (...) Cela ne peut que contribuer à un climat d'impunité", note le rapport.

Selon le rapport, le gouvernement russe a refusé de répondre aux conclusions du comité et n'a pas coopéré avec lui, alors qu'il est doté d'un accès illimité à tous les centres de détention des 46 pays membres du Conseil de l'Europe, dont la Russie. AP


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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
Recul du hard discount et envol des marques distributeurs en 2007
mar 13 mar, 17h54

PARIS (AFP) - La poursuite du recul du hard discount, déjà mal en point et la montée en flèche des marques de distributeurs vont marquer l'année 2007, soutenue par une croissance de la consommation des Français, selon les perspectives tracées mardi par la société d'étude TNS Worldpanel.
"Le début de l’année 2007 confirme les tendances observées en 2006: croissance de la consommation, développement des marques de distributeurs et recul du hard discount", relèvent les analystes dans une étude sur le bilan 2006 et les perspectives 2007 des modes de consommation des Français.

"La consommation en 2006 a été tirée par le haut par les hypermarchés et les supermarchés", note l'étude. Carrefour (Paris: FR0000120172 - actualité) et Intermarché, qui "confirment leur redressement en 2006" ont ainsi gagné respectivement 0,3 et 0,2 point de part de marché pour atteindre des parts de marché de respectivement 14% et 11,6%. Leclerc a conservé son leadership (17,1%).

En revanche, le hard discount a "subi une perte de clientèle et de chiffre d'affaires", comme l'enseigne à bas prix Leader Price (Casino (Paris: FR0000125585 - actualité) ), qui a reculé de 3,3% en 2006 à 3,1% de part de marché.

Cette tendance va se confirmer en 2007, accompagnée d'une montée en puissance des marques de distributeurs, qui profitent de l'ouverture des enseignes à la publicité télévisée.

L'autre enjeu pour les marques sera de concilier consommation avec santé. Selon l'étude, "44% des foyers français vérifient désormais le pourcentage de sucre et de matière grasse dans les produits alimentaires, contre 35% en 2004". Les foyers français deviennent aussi de bons élèves, puisqu'ils ont diminué leur consommation de produits montrés du doigt par le plan national nutrition santé (snacking, corps gras,) ou considérés comme mauvais pour l’environnement (lingettes..).

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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
Les investisseurs allemands plus confiants que prévu
Par La Tribune
mar 13 mar, 16h21

L'indice de l'institut Zew, qui compile les attentes du secteur financier pour l'économie allemande, est passé de 2,9 à 5,8 points en mars.
C'est mieux qu'attendu. Les investisseurs allemands sont plus confiants que prévu. En témoigne la publication, ce jour, de l'indice de l'institut Zew, qui compile les attentes du secteur financier pour l'économie allemande. Cet indicateur a augmenté en mars de 2,9 points à 5,8 points. Un niveau supérieur aux attentes. Selon les différentes enquêtes, les économistes s'attendaient à un indice tournant autour de 3,2 points.

L'indice réalise ainsi son quatrième mois de hausse. De ce fait, il atteint son meilleur niveau depuis juillet 2006. Calculé sur la base d'une enquête réalisée entre le 26 février et le 12 mars auprès de 296 analystes et investisseurs institutionnels, le Zew est considéré comme un indice fiable pour évaluer la santé de l'économie allemande, avec l'indicateur IFO du climat des affaires. Il enregistre un rebond par rapport à janvier, mois où il était descendu à -3,6 points.

Selon l'institut Zew, le rythme de remontée de l'indice est toutefois "modéré". Le résultat de mars montre "que la relance de l'économie se poursuit". Les commandes industrielles en provenance de l'Allemagne sont restées stables et la décrue du chômage soutient le moral des consommateurs, malgré le relèvement de la TVA de 16% à 19% en janvier dernier. L'institut relève toutefois le ralentissement des commandes en provenance de l'étranger, observé au début de l'année, qui pourrait être "un signe d'une demande mondiale qui commence à baisser", et pourrait s'avérer très préoccupant pour l'économie allemande, très dépendante de ses exportations.




Hausse des ventes de détail américaines décevante en février
Par La Tribune
mar 13 mar, 15h01

La hausse de 0,1% des ventes de détail est inférieure au consensus des économistes. Hors automobile, les ventes ont au contraire chuté de 0,1% d'un mois sur l'autre.
Les ventes au détail de février aux Etats-Unis déçoivent les économistes. Elles ont progressé de 0,1%, alors que les prévisions tablaient sur une progression de 0,3% d'un mois sur l'autre. Hors automobile, les ventes s'inscrivent même en baisse de 0,1%, inférieures aux attentes du marché.

Par ailleurs, le chiffre des ventes totales pour le mois de janvier est resté inchangé. En revanche, hors automobile, les ventes sont en progression de 0,2% en janvier, contre une progression de 0,3% annoncée initialement.

Sur un an, les ventes du mois de février 2007 sont toutefois en augmentation de 3,2%. Elles progressent de 3,1% hors automobile, tandis que le marché des véhicules à moteur et des pièces détachées automobiles a progressé de 0,9% après une baisse de 0,9% en janvier.

Les achats de matériaux de construction et de matériel de jardinage ont eux baissé de 1,4% après une contraction de 0,2% en janvier, alors que les chiffres initiaux montraient une augmentation de 0,8%. Les ventes d'électronique grand public et d'électroménager sont de leur côté en baisse de 0,3% en février, après un recul de 2,6% en janvier.

Dans l'ensemble, ces chiffres sont révélateurs, pour les économistes, d'un début de ralentissement de la consommation. "Les ventes au détail s'inscrivent un peu plus faibles qu'attendu en février. Nous commençons à ressentir davantage un impact du ralentissement de l'immobilier, qui se traduit par un tassement des ventes de matériaux de construction et d'ameublement. Cela suggère que certains segments de l'économie assistent à une restriction des dépenses de consommation", explique ainsi Gary Thayer, économiste chez AG Edwards and Sons, cité par Reuters.




L'OCDE table sur une croissance mondiale plus équilibrée et plaide contre une hausse des taux
Par La Tribune
mar 13 mar, 13h03

L'organisation internationale demande aux banques centrales américaine, européenne et japonaise de se montrer prudentes sur le relèvement des taux d'intérêt. Les perspectives de croissance des membres de l'OCDE font état d'un "rééquilibrage" au niveau mondial avec un ralentissement des Etats-Unis.
La croissance devrait se rééquilibrer au niveau mondial en 2007 selon Jean-Philippe Cotis. L'économiste en chef de l'Organisation de coopération et de développement économiques a présenté ce mardi les "Perspectives économiques de l'Organisation" et mis en garde les Banques centrales contre les relèvements de taux d'intérêt.

Les Etats-Unis devraient connaître un passage à vide pendant la première moitié de 2007, selon l'OCDE. Jean-Philippe Cotis a en effet présenté une prévision de 2% de croissance en rythme annuel au premier trimestre. Un chiffre peu encourageant comparé aux 3,3% de croissance estimés par l'OCDE pour le pays en 2006. Cette faiblesse de l'activité dans la première économie mondiale trouve sa source, d'après l'OCDE, dans le ralentissement du secteur immobilier, alors même que les créations d'emplois et les exportations restent vigoureuses, a expliqué Jean-Philippe Cotis.

La zone euro s'en sort un peu mieux et confirme une reprise solide, mais elle "devrait ralentir un peu au premier trimestre", en partie à cause de l'augmentation de trois points de la TVA en Allemagne. Les prévisions restent donc inférieures aux performances de 2006 pour le début de l'année. L'OCDE table sur une augmentation du PIB de la zone euro de 2,5% au premier trimestre en rythme annuel contre 2,8% pour l'année 2006. Jean-Philippe Cotis souligne toutefois que la croissance européenne devrait rester supérieure à son rythme habituel grâce au bon moral des chefs d'entreprises et à une accélération des créations d'emplois.

La croissance japonaise a été revue à la baisse en 2006 à 2,2% contre 2,8% précédemment: le PIB est attendu en hausse de 0,5% au premier et au deuxième trimestres 2007 contre +0,7% et +0,3% respectivement en 2006.

Dans ce contexte économique, l'OCDE plaide pour la prudence sur les taux d'intérêt. Elle estime qu'il n'y a pas d'argument convaincant aux Etats-Unis en faveur d'une reprise du resserrement monétaire. Un constat que paraît partager la Réserve fédérale. Cette dernière a estimé la semaine dernière que la croissance américaine a été modérée depuis mi-janvier avec "un certain ralentissement" dans plusieurs régions.

Jean-Philippe Cotis a également jugé qu'une pause dans le relèvement des taux de la Banque centrale européenne (BCE) serait bienvenue, après sept hausses en l'espace de quinze mois. Il a fait valoir que ces augmentations ont largement supprimé le caractère accommodant de la politique monétaire sur fond de croissance supérieure aux attentes. Alors que l'inflation a récemment été plus faible que prévu, les perspectives en matière de stabilité des prix apparaissent assez favorables, ajoute l'économiste en chef, sans toutefois formuler de recommandations précises envers la BCE.

Enfin au Japon, toujours sous la menace d'un retour de la déflation, l'OCDE préconise de ne pas relever les taux tant que les prix n'augmentent pas de manière durable. A noter que les taux d'intérêt japonais sont extrêmement bas, malgré la reprise de la croissance au Japon, le taux directeur de la Banque du Japon étant à seulement 0,50%.
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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
Mardi 13 mars 2007, 19h59
Sarkozy continuera à parler d'identité nationale


BESANCON (AP) - Nicolas Sarkozy a martelé mardi sa volonté de continuer à parler de l'identité nationale pour rompre avec une politique "qui ne dit rien" et "ne pas laisser le monopole de la Nation" à Jean-Marie Le Pen.

"Parler de l'identité nationale ne me fait pas peur", a lancé le candidat UMP lors d'une réunion publique à Besançon en réponse aux critiques de ses adversaires sur sa proposition d'un "ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale".

"J'ai bien compris que pour certains dire identité nationale, c'est un gros mot, ce n'est pas convenable, c'est un sujet tabou", a remarqué M. Sarkozy. "J'ai parfaitement entendu qu'il était dangereux de s'aventurer sur ce terrain et qu'un homme politique soucieux de sa carrière devait éviter ce sujet, mais moi je ne crois pas à la politique qui ne dit rien, qui ne pense rien, qui ne croit en rien et qui préfère se taire plutôt que d'assumer ses convictions".

Dans cette campagne, "je veux dire la vérité aux Français, je veux être sincère, honnête, c'est ma conception de la politique", a poursuivi le ministre de l'Intérieur. "C'est l'idée que je me fais de la dignité de fonction présidentielle, c'est la ligne de conduite que je me suis fixée, je n'en changerai pas. Personne ne m'en fera changer".

Nicolas Sarkozy a répété que que la France traverse une crise d'identité "grave, profonde, dangereuse". "A nous contester le droit de parler de notre identité, nous créons les conditions d'une crise identitaire", a estimé le candidat UMP.

"Je ne laisserai pas le monopole de la Nation à l'extrême droite qui l'incarne si mal. Je veux parler de la nation française, parce que je n'accepte pas l'image qu'en donne Jean-Marie Le Pen", a-t-il martelé.

Il a répété que l'affirmation de l'identité nationale était la "condition de l'intégration réussie". "Comment réussir l'intégration de ceux que nous accueillons si nous ne prenons pas la peine de leur parler du pays où ils veulent vivre?", s'est-il interrogé. AP

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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
Forts soupçons de toxicité sur un maïs OGM
LE MONDE | 13.03.07

Autorisé à la mise sur le marché en France et en Europe, le MON 863, un maïs transgénique conçu par Monsanto, est depuis plus de deux ans au centre d'une polémique sur son innocuité (Le Monde du 23 avril 2004). Ces débats pourraient reprendre après la publication, mardi 13 mars, dans la revue Archives of Environmental Contamination and Toxicology, d'une étude suggérant une toxicité de cet organisme génétiquement modifié (OGM) pour le foie et les reins.

Selon ces travaux, la consommation de maïs MON 863 perturbe plus ou moins fortement, chez le rat, de nombreux paramètres biologiques : poids des reins, poids du foie, taux de réticulocytes (jeunes globules rouges), de triglycérides, etc. La chimie urinaire est également modifiée, avec des réductions de sodium et de phosphore excrété pouvant aller jusqu'à 35 %. Les effets varient selon le sexe des animaux. "Chez la femelle, on observe une augmentation des graisses et du sucre dans le sang, une augmentation du poids du corps et du poids du foie par rapport au poids du corps, le tout associé à une plus grande sensibilité hépatique, dit M. Séralini, principal auteur de cette étude et par ailleurs président du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Chez le mâle, c'est le contraire, avec une chute du poids du corps et des reins."

Les auteurs de ces travaux ont utilisé les données tirées d'une expérience commanditée par Monsanto, qui a porté sur l'étude de 400 rats pendant 90 jours. Le traitement statistique appliqué à ces données par les experts de la firme agrochimique avait été publié, en août 2005, par Food and Chemical Toxicology. Ces travaux avaient bien mis en évidence des variations significatives de paramètres biologiques entre les animaux nourris au maïs MON 863 et ceux nourris avec son isogène - la même variété végétale, mais non modifiée génétiquement.

Les chercheurs de Monsanto avaient pour leur part conclu que ces écarts entraient dans le cadre de la variabilité naturelle des paramètres mesurés. Les effets produits par l'OGM n'avaient ainsi pas été considérés comme pathologiques. Quant à la "variabilité naturelle", elle avait été établie en mesurant les mêmes séries de données sur des rats nourris avec d'autres variétés de maïs non OGM, aux vertus nutritives différentes du maïs MON 863 et de son isogène.

Les données expérimentales brutes - plus d'un millier de pages - ont été tenues confidentielles par la firme agrochimique jusqu'à ce que Greenpeace en obtienne la publicité au printemps 2005, devant la cour d'appel de Münster (Allemagne).

Le Criigen a ainsi pu les examiner en détail et leur appliquer un nouveau traitement statistique. Celui-ci a notamment consisté, selon M. Séralini, à extraire des données brutes les effets les plus significatifs spécifiquement imputables à l'absorption de l'OGM.

"Sur les 58 paramètres mesurés par Monsanto, précise le chercheur, tous ceux qui sont altérés concernent le fonctionnement des reins ou du foie." "En outre, Monsanto avait considéré que, puisque les mâles et les femelles réagissaient différemment, il n'y avait pas matière à inquiétude, poursuit M. Séralini. Or le foie, par exemple, est un organe qui réagit différemment en fonction du sexe." De même, le fait que la réponse biologique mesurée ne soit pas toujours en adéquation avec la dose d'OGM reçue avait été interprété par les experts du semencier comme la preuve que le maïs transgénique testé n'était pas en cause. Un principe que conteste M. Séralini : "Lorsque les perturbations sont hormonales, par exemple, l'effet peut ne pas être proportionnel à la dose", dit-il.

Le toxicologue Gérard Pascal, membre, comme M. Séralini, de la Commission du génie biomoléculaire, juge erronées certaines conclusions du Criigen. "Je récuse l'analyse des courbes de poids des animaux, menée sans tenir compte de leur alimentation, dit M. Pascal. Mais je suis d'accord sur le fait que les réponses biologiques peuvent varier entre mâles et femelles et sur le principe qu'on ne doit comparer les effets d'un maïs OGM qu'avec son isogène, sans tenir compte des effets produits par d'autres variétés de maïs conventionnel."

Selon M. Pascal, l'inadéquation entre dose d'OGM reçue et effets constatés sur les paramètres hépatiques disqualifie les conclusions de toxicité pour le foie. "Des différences significatives au niveau du poids des reins" et "les variations de sodium, de phosphore et de potassium urinaire" évoquent bien, elles, un effet rénal. "Mais, rappelle M. Pascal, la CGB avait poussé, à ma demande, les investigations sur les reins et n'avait trouvé en définitive aucune preuve de toxicité" (Le Monde du 15 décembre 2004). "Reste les variations des taux de réticulocytes et d'éosinophiles (globules blancs), ajoute M. Pascal. Cela, je ne sais pas l'interpréter, mais ce sont des paramètres qui bougent beaucoup dans les expérimentations." Pour M. Pascal, les éléments apportés par le Criigen ne sont pas de nature à remettre en cause les avis favorables délivrés au MON 863. "Il ne s'agit là que d'une interprétation personnelle", ajoute le toxicologue.

Les travaux du Criigen ont été financés par Carrefour et Greenpeace, mais, justifie M. Séralini, "il n'existe aujourd'hui malheureusement pas de budgets publics pour mener ce genre de travaux". Situation d'autant plus dommageable que, selon M. Séralini, "il faudrait refaire toute l'étude toxicologique en tenant des dosages hormonaux" et, surtout, poursuivre les tests bien au-delà de 90 jours, et sur d'autres espèces que le rat, pour pouvoir trancher.



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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
La visite de Bush en Amérique latine s'installe dans la routine
LEMONDE.FR | 13.03.07

Après une visite rapide au Guatemala, le président américain effectue une escale prolongée au Mexique. Les sujets abordés restent les mêmes : libre-échange, lutte contre le trafic de drogue, immigration. Les manifestations se poursuivent également, rapporte Siglo XXI. Le train-train de la visite de George Bush en Amérique latine est installé. A tel point que les ministres locaux ne savent plus comment expliquer la vacuité des réunions.

Ainsi, dans une interview à Prensa Libre, le ministre des affaires étrangères guatémaltèque, Gert Rosenthal, a cette réponse alambiquée à une question sur les éventuels accords qui allaient être signés : "La visite du président Bush vise un rapprochement avec toute la région. L'absence d'accords concrets ne traduit pas une visite qui n'aurait pas de sens, parce que cette visite peut contribuer à résoudre les problèmes qui continuent d'affecter les relations bilatérales, et surtout celui des expulsions." Le ministre fait référence aux expulsions massives des Etats-Unis de ressortissants guatémaltèques : + 60 % en 2006 sur un an, selon El Mundo.

Le cardinal Rodolfo Quezada Toruño avait d'ailleurs prié pour le sort des enfants des quelque 300 personnes arrêtées la semaine dernière dans le Massachusetts. L'homme d'Eglise n'y est pas allé par quatre chemins, comparant, dans ce cas, George Bush au roi Hérode le Grand, qui avait fait assassiner les enfants de moins de 2 ans à Bethléem, rapporte Prensa Libre. Selon le quotidien madrilène El PaÃs, M. Bush a estimé qu'il faudrait revoir les lois sur l'immigration mais qu'en attendant, s'il fallait traiter les gens "avec respect", il fallait également "appliquer la loi".

Environ 10 % des 13 millions de Guatémaltèques résident aux Etats-Unis. Le président Oscar Berger s'est entretenu avec son homologue américain de ce problème, et a évoqué ces ressortissants "qui ont été déplacés sans aucune justification".

Durant sa visite dans ce pays, le président américain a porté quelques caisses de laitue dans un hangar d'une coopérative, indique Siglo XXI. Il escomptait ainsi vanter les mérites du traité de libre-échange conclu entre le Guatemala et les Etats-Unis. Pour La Hora, le Guatemala intéresse particulièrement les Américains. Ce pays est le deuxième producteur de canne à sucre du continent après le Brésil (cf. revue de presse du 9 mars 2007) et le cinquième mondial. Un atout pour la production d'éthanol, ce carburant alternatif sur lequel Washington compte pour réduire sa facture pétrolière dans les années à venir.

Au Mexique, où seront abordés exactement les mêmes thèmes que dans les autres pays de la tournée du président américain, les piques entre responsables ont commencé avant même l'arrivée de George Bush, tout comme les manifestations (El Sol de México). Ainsi, le président Felipe Calderón a estimé que les Etats-Unis devaient "faire plus que des gestes symboliques" pour lutter contre le trafic de drogue alors que les Mexicains "jouaient leur vie" dans ce combat. Du côté américain, on fustigeait "le sentiment d'impunité et la corruption", rapporte le Diario de México. Pour sa part, Hugo Chavez termine sa tournée dans le sous-continent en Haïti après un passage par la Jamaïque et le Nicaragua.
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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
La Russie retarde le lancement d'une centrale nucléaire iranienne
LEMONDE.FR avec AFP | 12.03.07

Le lancement de la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr, prévu en septembre, va être "probablement" retardé de "deux mois", a indiqué lundi 12 mars la porte-parole du constructeur russe Atomstroïexport.

"Les retards de paiement [de la part des Iraniens] ont entraîné un report des échéances dans le calendrier", a déclaré Irina Essipova. "Le retard prendra probablement deux mois selon les estimations des experts", a-t-elle ajouté. Téhéran doit acquitter mensuellement 25 millions de dollars au titre de sa coopération nucléaire avec la Russie.

Le 19 février, déjà, la Russie avait annoncé son intention de ralentir sa coopération avec l'Iran pour l'achèvement de la centrale nucléaire de Bouchehr. Téhéran avait alors démenti tout retard de paiement, indiquant sa volonté de payer son dû en euros, ce que les Russes refusent.

LA RUSSIE REFUSE D'ENTRER DANS LE "JEU ANTI-AMÉRICAIN"

Ce retard pourrait être dû à la volonté de Moscou de se démarquer de l'Iran sur le nucléaire. Plus tôt dans la journée du 12 mars, la Russie a mis en garde Téhéran, soulignant qu'elle ne jouerait pas son "jeu anti-américain", et qu'elle ne tolérerait pas que l'Iran se dote d'une bombe, ont rapporté trois agences russes citant une source proche du pouvoir.

La Russie "subit des pertes en termes d'image sur la scène internationale et ils [les Iraniens] ne démordent pas" de leur intransigeance sur le nucléaire, a déclaré cette source citée par les agences Itar-Tass, Interfax et Ria Novosti.

"Un Iran avec une bombe atomique ou un potentiel pour sa création est inacceptable pour nous et nous n'allons pas jouer avec eux le jeu anti-américain", a poursuivi cette source. "Si l'Iran ne répond pas aux questions de l'AIEA, qu'il soit responsable de ses actes", a-t-elle ajouté. "Malheureusement, les Iraniens abusent de notre attitude constructive et n'ont rien fait pour nous aider à convaincre nos collègues que leurs actes sont conséquents".

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La France demande à l'UE d'assouplir les sanctions contre les Palestiniens
LE MONDE | 10.03.07
JÉRUSALEM CORRESPONDANT

Ismaïl Haniyeh, premier ministre palestinien désigné pour former le gouvernement d'union nationale qui doit être annoncé à la fin de la semaine prochaine, a lancé, vendredi 9 mars, un appel à l'Union européenne (UE) pour que cesse l'embargo. Il a fait valoir que l'accord signé à La Mecque, le 8 février, entre les deux mouvements rivaux que sont le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et le Fatah, "reflète la volonté du peuple palestinien et fait l'objet d'un consensus national". Il a donc demandé aux membres de l'UE de "l'accepter".

Jeudi soir, lors d'un dîner, le président français, Jacques Chirac, avait également demandé que le Conseil européen "salue les accords de La Mecque, dans lesquels la France voit un premier pas vers l'application des conditions du Quartet (ONU, UE, Etats-Unis, Russie)", c'est-à-dire le renoncement à la violence, la reconnaissance d'Israël et l'adhésion aux accords passés.

Après onze mois de blocus du gouvernement palestinien contrôlé par le Hamas après la victoire de cette organisation islamiste aux élections du 25 janvier 2006, Paris veut assouplir les sanctions et demande que l'UE suive cette voie. Jean-Baptiste Mattéi, porte-parole du ministère des affaires étrangères français, a déclaré, vendredi : "Nous souhaitons que, dès le départ, l'UE puisse tenir compte de tous ces éléments à la fois dans les contacts avec le gouvernement palestinien et pour l'aide européenne."

Aucune précision n'a été donnée sur la nature d'une reprise des contacts, ni sur les modalités d'un renouvellement direct de l'aide au gouvernement de coalition.

En ce qui concerne le rétablissement des relations gouvernementales, celles-ci ne pourraient avoir lieu qu'avec des ministres n'appartenant pas au Hamas, mouvement figurant sur la liste des organisations terroristes pour l'Europe. Ce serait notamment le cas de Salam Fayad, qui retrouverait le portefeuille des finances. Appartenant au parti de la Troisième voie, cet économiste apprécié des Américains deviendrait le partenaire idéal pour le renouvellement de l'aide directe aux Palestiniens.

Certes, la manne financière allouée par Bruxelles n'a pas diminué en 2006. Au contraire, elle est passée de 550 millions d'euros à environ 700 millions d'euros, selon Benita Ferrero-Waldner, commissaire aux relations extérieures. La grande différence est qu'elle a été distribuée directement à des institutions pour subvenir aux besoins humanitaires et éviter l'asphyxie économique de la population par la mise en place d'un mécanisme appelé "Temporary International Mechanism" (TIM). "Nous n'avons jamais abandonné les Palestiniens et le TIM fonctionne bien", a déclaré Mme Ferrero-Waldner.

Toutefois certaines organisations humanitaires ont dénoncé le coût financier de ce moyen détourné de soutenir la population palestinienne sans passer par son gouvernement. L'ONG Oxfam-Belgique a calculé qu'"entre août et décembre 2006 l'UE a dépensé 3 246 472 euros en frais bancaires pour transférer ces allocations à 140 000 Palestiniens", et cela pour le bonheur de la banque HSBC.

Dans un rapport publié au début de la semaine, la Banque mondiale met l'accent sur une autre conséquence du boycottage du Hamas, à savoir le manque de transparence de l'utilisation des fonds versés directement à l'Autorité palestinienne. Comme le fait remarquer un fonctionnaire international : "Toute la procédure de contrôle, d'audit et de réformes qui avait été mise en place avec les institutions précédentes ne fonctionne plus. L'embargo réduit à néant ces efforts d'assainissement."

L'Autorité palestinienne a reçu par exemple 265 millions de dollars (près de 203 millions d'euros) d'aide en provenance des pays arabes sans que l'on sache quelle utilisation a été faite de ces fonds. Le gouvernement israélien fait également remarquer qu'il a accepté de restituer 100 millions de dollars sur les 600 millions retenus illégalement (produits des taxes et des droits de douane) par représailles contre le gouvernement Haniyeh et qu'il ne sait pas si les engagements du président palestinien Mahmoud Abbas de les affecter à des fonctions spécifiques ont été respectées. C'est pourquoi aujourd'hui un courant prend forme pour retrouver un financement contrôlé de l'aide, d'autant que les sanctions ont fait mal.

Le montant total de l'aide a baissé de 1 milliard de dollars à 700 millions, le PIB a chuté, et le chômage à Gaza est passé de 29 % à 36 %, de 2005 à 2006, explique la Banque mondiale. Cette institution fournit un certain nombre de recommandations concernant la réduction du nombre des fonctionnaires et des membres des services de sécurité. A quoi cela sert-il à partir du moment où l'exécutif n'a aucune maîtrise sur son budget et sur la ventilation des sources de financement et de revenus ?




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Tepito, laboratoire de la lutte antidrogue à Mexico
LE MONDE | 13.03.07
MEXICO CORRESPONDANTE

On trouve beaucoup de choses à Tepito, vaste bazar installé en pleine rue sous des tentes multicolores, au nord du centre historique de Mexico : des rythmes cubains et du hard-rock, des poussettes d'enfants et de la lingerie coquine, des tortillas et des anabolisants, des montres et des ventilateurs. Mais surtout des montagnes de CD et de DVD pirates, des armes et de la drogue.

Ce quartier de 130 000 habitants est aussi ancien que la Tenochtitlan des Aztèques. Réputé pour la qualité de ses artisans et la saveur de son argot sexuel, le barrio bravo (le "quartier insoumis"), labyrinthe de maisons communicantes, d'entrepôts à double fond, de passages secrets, est devenu un bastion de la délinquance. En 2006, les règlements de comptes entre narcotrafiquants ont tué 32 personnes.

Le 14 février, après nombre d'opérations punitives infructueuses, le gouvernement du district fédéral (DF) de Mexico a employé les grands moyens. Appuyés par des agents de l'AFI, les renseignements généraux, des centaines de policiers ont forcé en pleine nuit les portes du "40", un lotissement auquel on entrait aussi bien par le numéro 40 de la rue Tenochtitlan que par le numéro 33 de la rue Jesus-Carranza, un axe commerçant. La majorité des 130 appartements, construits pour reloger des sinistrés du tremblement de terre de 1985, étaient utilisés comme laboratoires de copies pirates et centres de préparation des doses de drogue, marijuana ou cocaïne, distribuées ensuite dans le reste de la ville par de jeunes livreurs à moto.

Fait sans précédent, la police ne s'est pas contentée de confisquer la marchandise illicite, mais a expulsé les habitants, puis entamé la démolition de cet immeuble plutôt soigné, où abondaient les caches. En expropriant par décret les trafiquants, le Mexique suit la voie expérimentée en Colombie, en Italie ou en Espagne. La fin du "40", bientôt remplacé par une clinique et une garderie, est un avertissement à ceux qui sont impliqués dans des activités criminelles, a annoncé le maire de Mexico, Marcelo Ebrard, du Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche).

La presse libérale a salué ces mesures énergiques et la "saine compétition" qui s'est établie, sur le terrain de la sécurité, entre la capitale et les autorités fédérales. Dès sa prise de fonctions, en décembre 2006, le président Felipe Calderon (droite) n'a-t-il pas lancé l'armée contre les "narcos" ?


GRANDE CRIMINALITÉ

A la veille de la visite du président George Bush, du 12 au 14 mars, M. Calderon a révélé que des hauts fonctionnaires engagés dans cette bataille avaient reçu des menaces de mort. Il a appelé Washington à se montrer plus efficace pour réduire la demande des consommateurs américains et pour démanteler les circuits financiers de blanchiment des bénéfices du trafic. Depuis un mois, la pression des autorités ne s'est pas relâchée sur Tepito. La police a saisi 89 tonnes de produits pirates et 90 kg de marijuana. Elle filtre les dix accès du quartier, patrouillant dans les allées couvertes, sous le regard impavide ou narquois des petits commerçants. Le portail blindé du "40" est condamné par des scellés. Juste en face, des films pornos d'un genre particulier sont à l'étalage : un coffret décoré d'une photo d'adolescente prépubère promet "plusieurs viols", tandis qu'un autre, pour un snuff movie (film d'un meurtre réel avec scènes de sadisme), montre une femme sur un lit, découpée en morceaux.

"Il y a beaucoup d'argent qui circule par ici, soupire Hector, un policier affecté au secteur depuis près de vingt ans. C'est tout un mode de vie qu'il faudrait changer." Tepito a basculé dans la grande criminalité lorsque les cartels colombiens, qui contrôlaient jadis le trafic vers les Etats-Unis, ont commencé à payer leurs alliés mexicains en nature. Le kilo de poudre blanche y vaut autour de 10 000 dollars, contre 50 000 en Espagne.

Depuis que le marché nord-américain s'est réorienté vers les amphétamines, les "narcos" mexicains s'efforcent d'écouler la drogue sur place. Trois quarts des collégiens de Mexico "connaissent" un consommateur de drogue, et 7 % en moyenne y ont goûté (le plus souvent, à la marijuana), cette proportion montant à 30 % dans certains secteurs d'Iztapalapa, autre quartier chaud de la capitale. "En 2007, la consommation d'amphétamines va sans doute égaler celle de cocaïne", confie au Monde Joel Ortega, ministre de la sécurité publique du DF.

A Tepito, l'équipe de M. Ebrard s'est lancée dans une offensive de longue haleine, où se joue beaucoup de son crédit auprès des classes moyennes - qui feront pencher la balance au moment des élections de 2012. "Ce n'est pas une guerre des gendarmes contre les voleurs, précise M. Ortega. Les expropriations, qui seront accompagnées de compensations, ne sont pas la panacée. Ce qu'il faut, c'est réorganiser le commerce sur la voie publique, offrir aux gens une alternative économique. Tepito doit rester une fenêtre ouverte sur le monde."

Selon lui, le quartier est mûr pour cette métamorphose, qui séparerait peu à peu les classes laborieuses des classes dangereuses. Les protestations violentes en février n'ont réuni que quelques centaines de manifestants. "La majorité des habitants garde le silence, note M. Ortega. Dans un quartier réputé rebelle, cela équivaut à un appui."



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Re: Essai de définition d\'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
Radioscopie de l'islam dans l'Hexagone
Article paru dans l'édition du 07.03.07

Le procès des caricatures de Mahomet, qui opposait le magazine Charlie Hebdo à des organisations musulmanes, les 7 et 8 février, l'a encore démontré : l'islam de France déroute, agace ou inquiète et peine à s'inscrire sereinement dans les débats de société. Avec leur ouvrage pédagogique sobrement intitulé Les Musulmans en France, Bernard Godard et Sylvie Taussig tentent de s'extraire des nombreux livres à thèse qui paraissent régulièrement sur le sujet et proposent un état des lieux dépassionné.

Pour l'avoir observé « de l'intérieur » durant des années, Bernard Godard fut le « M. Islam » de Jean-Pierre Chevènement et de Daniel Vaillant lors de leur passage au ministère de l'intérieur et est aujourd'hui chargé de mission au bureau des cultes,est un fin connaisseur du paysage musulman français.

Grâce à cette connaissance du terrain, les auteurs dressent un portrait-robot des diverses tendances qui traversent l'islam de France et décrivent leur organisation, leurs ramifications dans le domaine social, associatif ou culturel, leurs lieux de culte, ainsi que les personnalités qui les incarnent. En fin d'ouvrage, un « Who is who » du monde musulman, ainsi qu'un glossaire des sigles et de notions fréquemment utilisées sans être forcément maîtrisées sont particulièrement bienvenus.

L'ouvrage offre une radioscopie des 5 millions de « musulmans sociologiques », héritiers d'une tradition culturelle ou religieuse islamique, vivant aujourd'hui en France. Parmi eux, 36 % se déclarent pratiquants et seuls 15 % fréquentent régulièrement la mosquée, rappellent les auteurs. Et, même si les traditions et les pratiques de l'islam se prêtent mal à la catégorisation, les auteurs proposent une plongée dans les courants, nationaux ou théologiques, qui « font » l'islam de France.

L'Union des organisations islamiques de France (UOIF), courant « réformiste » issu des Frères musulmans, souvent présentée en opposition aux musulmans « modérés », y occupe une place importante. Rompant avec l'image monolithique facilement accolée à cette fédération, l'ouvrage pointe la pluralité des approches qui existent en son sein.

Il revient aussi sur l'influence réelle du charismatique Tariq Ramadan, objet de multiples controverses, auprès des jeunes générations, décrit l'émergence du Tabligh, « un mouvement piétiste à tendance sectaire » ou le rigorisme inquiétant des salafistes, un mouvement minoritaire - il ne compterait que 500 militants - mais implanté sur tout le territoire, et évoque le courant réformateur incarné par une poignée d'intellectuels. Le djihadisme radical, s'il demeure marginal, « reste chose possible », expliquent enfin les auteurs, qui proposent un rappel historique du terrorisme islamiste en France.

Face à cette hétérogénéité, le Conseil français du culte musulman (CFCM) était censé fédérer les diverses tendances. Quatre ans après son installation, cette institution critiquée par la base et lâchée par les pouvoirs publics n'a pas convaincu. Attendu sur les dossiers de la formation des imams, de la certification de la nourriture halal ou de la construction des mosquées, « le CFCM n'a pas avancé », englué « dans la recherche d'équilibres entre les fédérations qui le composent ». Sa « crédibilité » voire « sa pérennité » sont aujourd'hui en jeu, estiment les auteurs. Il s'agit là de l'une des rares prises de position avancées par l'ouvrage, qui reste au fil de ses 464 pages dans la description plus que dans le jugement ou la prospective.



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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
Le nombre de demandes d'asile continue de chuter en France
LEMONDE.FR Avec AFP | 13.03.07

Pour la troisième année consécutive, le nombre de demandes d'asile en France a connu une forte baisse en 2006, selon le rapport d'activité 2006 de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), publié mardi 13 mars.

Avec 39 332 demandes enregistrées, dont 30 748 premières demandes (y compris les mineurs), la demande d'asile, en baisse de 33,6 % par rapport à 2005, rejoint son niveau de la fin des années 1990, après deux années de baisse (- 9,7 % en 2005, - 27 % en 2004). "La baisse de la demande d'asile, qui ne peut être en soi un objectif", correspond aussi "à une baisse du détournement du droit d'asile" a souligné Jean-Loup Kuhn-Delforge, directeur général de l'Ofpra, dans une conférence de presse. "Cette décroissance s'inscrit dans la tendance générale en Europe comme dans le monde" puisque, a-t-il fait valoir, citant des chiffres du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), le nombre des demandeurs d'asile dans le monde s'est établi à 9 millions, le chiffre le plus bas depuis 25 ans.

Selon le rapport, près de 7 500 demandeurs d'asile ont été placés en 2006 sous la protection de l'Ofpra, portant à 123 000 le nombre de personnes bénéficiant du statut de réfugié en France. Le taux de réponses positives aux demandes d'asile a été de 7,8 %, "soit une légère diminution", a souligné Francis Girault, président du conseil d'administration de l'Office.

LISTE DES "PAYS D'ORIGINE SÛRS"

La France reste cependant la première destination des demandeurs d'asile en Europe. Ces derniers viennent majoritairement de Turquie (9,8 %), de Serbie et du Monténégro (8,4 %), et du Sri Lanka (7,6 %). Mais la France reçoit beaucoup moins de demandes de ressortissants haïtiens (- 63,5 %), chinois (- 53,5 %) et algériens (- 43,8 %).


Selon le rapport de l'Ofpra, plusieurs facteurs expliquent cette baisse : "Certains sont ponctuels, comme une certaine désorganisation des filières d'immigration au lendemain de la réforme de 2003 (....), d'autres sont structurels, comme l'adoption de la liste nationale des pays d'origine sûrs (POS)." Ces POS, introduits dans le droit français par la loi du 10 décembre 2003 et au nombre de 17 actuellement, sont les Etats qui "veillent au respect des principes de liberté, de démocratie (...) des droits de l'homme et des libertés fondamentales". Une demande d'asile émanant d'un ressortissant de ces pays n'est donc pas, a priori, justifiée pour l'Ofpra.

Dans un contre-rapport publié lundi, la Coordination française pour le droit d'asile (CFDA), qui réunit des associations comme Amnesty International, la Cimade (seule admise dans les centres de rétention), la Ligue des droits de l'homme, le Gisti et France terre d'asile, a critiqué la politique de "dissuasion" menée en France depuis 2003, cause de cette "chute spectaculaire" de la demande d'asile.

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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
Présidentielle 2007 | L'actu
Nouvelles accusations du Canard contre Nicolas Sarkozy
lefigaro.fr. Publié le 13 mars 2007

Selon l’hebdomadaire satirique, le promoteur Lasserre aurait bénéficié d’un « rabais » de 775.000 euros sur l’achat d’un terrain de l’île de la Jatte avant d’y aménager le duplex du candidat UMP.

En 1994, Charles Pasqua est président du conseil général des Hauts-de-Seine, mais aussi de la Sem92, une société chargée de gérer la Zone d’aménagement concerté (ZAC) de l’île de la Jatte, à Neuilly. Mais selon le Canard Enchaîné, c’est Nicolas Sarkozy - maire de la ville - qui est « seul maître à bord » de la ZAC.

En septembre de la même année, c’est lui qui signe le permis de construire en faveur de la société Lasserre. Enjeu : la construction de trois immeubles résidentiels en bord de Seine. Lasserre acquiert deux lots en septembre 1995, pour 10.013 F le mètre carré. Le journal y voit deux entorses : Lasserre aurait du acheter d’un coup les trois lots pour lesquels il avait un permis, et le paiement est retardé de deux ans - « une sorte de crédit gratuit », selon un spécialiste des ZAC cité par le Canard.

Pourtant, les travaux commencent sur les trois lots. Ce n’est qu’en avril 1997, soit deux ans et demi plus tard, que Lasserre achète le troisième. Selon le Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy « suit personnellement cette dernière phase ». Le troisième lot est vendu par la Sem92 à 8.000 F par mètre carré. Soit 20 % de moins que pour les deux premiers lots.

Dans une lettre envoyée mardi 13 mars 2007 à la rédaction du journal, Nicolas Sarkozy explique cette différence de prix par « un effondrement du prix de l’immobilier » en 1997. Ce que conteste le Canard. "La chute du marché date de 1992-1993, et non de 1997", rétorque le Canard, et dès 1995, les prix repartaient à la hausse dans les Hauts-de-Seine. Aux yeux du journal, la baisse du prix au mètre-carré, entre 1995 et 1997, ne s’explique donc pas.

Au total, le « rabais » concédé par la Sem92 et la mairie de Neuilly au promoteur atteindrait quelque 775.000 euros, selon l'hebdomadaire qui avait évalué à 300.000 euros le "rabais" qu'aurait accordé le même promoteur à Nicolas Sarkozy sur l’aménagement de son duplex.

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Re: Essai de définition d\'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mardi 13 mars 2007, 22h57
Nicolas Sarkozy défend l'identité et la culture françaises

BESANCON (Reuters) - Nicolas Sarkozy s'est posé un peu plus en défenseur de l'identité nationale, à Besançon dans le Doubs, en consacrant à la culture un discours qui constituait moins un programme qu'une ode à la France éternelle.

"A l'origine de la crise de l'identité nationale, il y a le renoncement culturel", a-t-il affirmé dans une salle du Parc des expositions où avaient pris place quelque 8.000 personnes.

"Il nous faut retrouver cette foi dans l'avenir, cette foi dans les capacités humaines et dans le génie français", a-t-il dit en se référant à "la France des croisades et des cathédrales, la France des droits de l'homme et de la Révolution".

"Je suis venu vous parler de la culture au sens le plus large du terme", a-t-il prévenu en évoquant la culture "ouvrière", "paysanne", celle des "artisans" et la "force créatrice du capitalisme" qui "ne peut pas survivre sans un certain nombre de valeurs spirituelles".

Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, qui était accompagné du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, avait ouvert son discours en dénonçant ceux, parmi ses adversaires, qui lui ont reproché d'avoir proposé la création d'un "ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale".

"Je continuerai à parler de l'identité nationale parce que je ne veux pas laisser le monopole de la nation à l'extrême droite. Je veux parler de la nation française parce que je n'accepte pas l'image qu'en donne Jean-Marie Le Pen", a-t-il affirmé en préambule.

"Qui ne voit qu'on est dans un faux procès ?", avait-il déclaré dans l'après-midi en répondant à la presse après une visite de l'école municipale de musique de Vesoul en Haute-Saône.

"Il n'y aurait pas eu Le Pen au deuxième tour (de l'élection présidentielle de 2002), je dirais, 'ils ne savent pas', mais avec Le Pen au deuxième tour, avec l'intégration qui est en panne, avec la moitié de la France qui ne vote pas, avec la crise d'identité que connaît notre pays, on s'étonne qu'on réfléchisse ?", s'était-il interrogé.

MALRAUX, HUGO, RIVAROL

"La France est le seul pays où une petite intelligentsia considère qu'on n'a pas le droit de parler d'identité nationale", avait-il ajouté.

A Besançon, Nicolas Sarkozy a, dans un discours aux accents gaulliens, abondamment cité André Malraux, emblématique ministre de la Culture du général de Gaulle, mais aussi Jean Jaurès et Victor Hugo, natif de la capitale de la Franche-Comté.

Citant Rivarol pour affirmer que "la langue française, c'est la langue humaine", il a promis de "mettre la francophonie au rang des priorités diplomatiques de la France".

Le ministre a en revanche renoncé à prononcer une partie de son discours écrit dans laquelle il s'opposait à une ratification de la Charte des langues régionales du Conseil de l'Europe, en faveur de laquelle s'est prononcé François Bayrou.

"Je ne veux pas que, demain, un juge européen (...) décide qu'une langue régionale doit être considérée comme langue de la République au même titre que le français", avait-il prévu de dire.

Nicolas Sarkozy a proposé "des prêts aux jeunes créateurs à taux zéro" et la création de "maisons des créateurs" à l'instar des "maisons de la culture" voulues par André Malraux.

Il a surtout dénoncé "l'héritage de mai 68" et le "relativisme culturel et moral" qui en a selon lui découlé, pour prôner une réhabilitation, au sein de l'école, des valeurs d'effort, de travail, d'autorité et d'exigence culturelle.

"Démocratiser la culture, c'est se donner les moyens de faire comprendre et aimer Sophocle, Shakespeare ou Racine au plus grand nombre", a-t-il affirmé.

Le ministre avait illustré son propos à Vesoul en visitant plusieurs classes de l'école de musique, dont un ensemble d'harmonie l'avait accueilli au son de "You are always on my mind", une ballade d'Elvis Presley.

Le candidat a poursuivi sa visite à l'école Henri-Matisse, où les représentants syndicaux de la FSU, de l'Unsa et du Sgen ont refusé de participer à une table ronde en dénonçant les réductions d'effectifs.

Traversant la salle de documentation et d'informatique, Nicolas Sarkozy s'est fait offrir un livre illustré, "La chasse au mammouth".

"Ca peut servir", s'est exclamé en riant celui qui, à l'instar de Claude Allègre qui voulait "dégraisser le mammouth", a réitéré sa volonté de réduire le nombre de fonctionnaires pour résorber la dette de l'Etat.

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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mercredi 14 mars 2007, 0h17
Plus de 9 milliards d'habitants sur Terre en 2050, selon l'ONU

NEW YORK (AFP) - La population mondiale va poursuivre son évolution vers le vieillissement tout en dépassant le seuil des neuf milliards d'habitants d'ici à 2050, affirme un rapport de l'ONU publié mardi.

Selon ce rapport, produit par le département des affaires économiques et sociales de l'ONU (Desa) et qui révise des statistiques publiées en 2006, la population mondiale devrait augmenter de 2,5 milliards d'individus au cours des 43 prochaines années, passant de 6,7 milliards cette année à 9,2 milliards en 2050.

Cette augmentation, égale à la totalité de la population mondiale en 1950, aura lieu principalement dans les pays les moins développés. Ceux-ci verront leur population passer de 5,4 milliards en 2007 à 7,9 milliards en 2050.

Dans le même temps, la population des pays riches devrait rester inchangée, aux alentours de 1,2 milliard. Elle enregistrerait même une baisse sans l'apport prévu de l'immigration en provenance des pays pauvres, estimée en moyenne à 2,3 millions de personnes par an.

Sous l'effet combiné d'une fertilité déclinante et d'une longévité en hausse, de plus en plus de pays verront leur population vieillir: la moitié de l'accroissement attendu de population au niveau global est représentée par une augmentation du nombre des plus de 60 ans.

La barre des 6,7 milliards d'habitants devrait être franchie en juillet 2007, ce qui représente depuis 2000 une progression de 78 millions d'habitants chaque année. Tablant sur une poursuite de la baisse des taux de fertilité, la population mondiale n'augmentera plus que de 30 millions par an lorsqu'elle atteindra les 9,2 milliards en 2050.
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Re: Essai de définition d\'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
mardi 13 mars 2007, 23h45
Duplex de Sarkozy: nouvelles accusations du Canard Enchaîné

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy aurait consenti un rabais de 775.000 euros sur des terrains municipaux au promoteur immobilier Lasserre en avril 1997 avant de lui acheter "avec une ristourne" son duplex à Neuilly-sur-Seine, dont il était maire, affirme Le Canard Enchaîné dans son édition à paraître mercredi.

Le candidat UMP a affirmé mercredi dans un communiqué que la cession de terrains municipaux à Neuilly-sur-Seine en 1997 au promoteur immobilier Lasserre s'était faite "à un prix normal de marché", et non avec un rabais.

Selon l'hebdomadaire satirique, "l'opération peut se résumer à un joli coup de bonneteau sur les droits à construire que le groupe Lasserre était tenu de verser à la ville de Neuilly pour pouvoir édifier trois immeubles sur l'île de la Jatte", et "notamment celui dans lequel Cécilia et Nicolas ont acheté leur duplex avec plus de 300.000 euros de réduction".

L'hebdomadaire explique que le promoteur a été autorisé à acheter en deux fois les terrains concernés, la deuxième partie de l'opération s'étant faite à un prix inférieur de 20%, "une sorte de crédit gratuit", selon un haut fonctionnaire parisien spécialisé dans ce domaine, cité par Le Canard.

"En deux ans, les prix ont baissé de 20% et le promoteur Lasserre a économisé 2.000 F par mètre carré, soit un total de 5.080.000 F (775.000 euros). Autant de moins pour les caisses de la ville de Neuilly", écrit l'hebdomadaire.

Le ministre de l'Intérieur répond à cette accusation dans les mêmes colonnes, en affirmant que "la ville de Neuilly et la Sem 92 ont fait face en 1997 à un effondrement du marché immobilier".

M. Sarkozy ajoute que "dans ce contexte les nombreux promoteurs contactés se refusaient à réaliser la troisième tranche de l'île de la Jatte".

Pour la Sem des Hauts de Seine, "il était indispensable de vendre les terrains et c'est ainsi qu'elle a cédé des parcelles de la troisième tranche au prix adapté à la réalité du marché au seul promoteur qui acceptait de s'engager sur la réalisation de cette troisième tranche", explique encore M. Sarkozy.

C'est la troisième fois que Le Canard Enchaîné accuse M. Sarkozy d'avoir bénéficié de faveurs pour l'achat de son appartement de Neuilly, qu'il a depuis lors revendu.
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Re: Essai de définition d'un dispositif sectaire, totalitaire et criminel
jeudi 15 mars 2007, 1h23
Décès de Lucie Aubrac, grande figure de la Résistance française

PARIS (AP) - Lucie Aubrac, grande figure de la Résistance française, est décédée mercredi soir à l'Hôpital suisse de Paris, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), à l'âge de 94 ans, a-t-on appris auprès de sa famille.

Sa fille Catherine, deuxième des trois enfants qu'elle avait eus avec son mari Raymond, a précisé à l'Associated Press que Lucie Aubrac s'était éteinte à 20h30 entourées des siens. Elle était hospitalisée depuis plus de deux mois.

Née le 29 juin 1912 à Mâcon (Saône-et-Loire), Lucie Bernard de son vrai nom était professeur agrégée d'histoire et de géographie lorsqu'elle avait participé sous l'Occupation à la création de Libération-Sud, l'un des premiers réseaux de résistance. C'est dans ce contexte qu'elle prit le nom de guerre d'Aubrac adopté par son mari Raymond Samuel, alors jeune ingénieur.

En 1943, elle avait réussi à faire évader Raymond Aubrac, emprisonné à Lyon après son arrestation à Caluire (Rhône) en compagnie de Jean Moulin, chef du Conseil national de la Résistance. Lucie Aubrac avait pour cela rencontré le chef local de la Gestapo, Klaus Barbie, qu'elle avait prié de la laisser voir son époux.

Au cours de cette visite, elle avait pu informer Raymond Aubrac du plan d'évasion: l'attaque par la Résistance du camion allemand qui devait le transférer. Le couple s'était enfui à Londres avec ses enfants en février 1944.

Grand officier de la Légion d'honneur, Lucie Aubrac avait participé après la guerre aux instances dirigeantes du Mouvement de la paix. Son dernier ouvrage, "La Résistance expliquée à mes petits-enfants", était paru en 2000.

En 1997, le réalisateur Claude Berry avait fait le récit de sa vie dans le film "Lucie Aubrac", avec Carole Bouquet et Daniel Auteuil. Son histoire avait inspiré deux autres films, "L'Armée des ombres" (1969) de Jean-Pierre Melville avec Simone Signoret et, plus récemment, "Boulevard des hirondelles" (1991) de José Yanne avec Elizabeth Bourgine. AP


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