March 15, 2007

Condamné pour homicide par accident

COLMAR, Haut-Rhin (Reuters) - Un adjudant de gendarmerie qui avait tué accidentellement un automobiliste, en l'interpellant près de Colmar sur l'autoroute A-35, le 18 mars 2004, a été condamné jeudi à huit mois de prison avec sursis.

Le tribunal correctionnel de Colmar a suivi les réquisitions prononcées par le procureur de la République lors de l'audience, le 8 février dernier. Le gendarme, qui était poursuivi pour homicide involontaire, risquait au maximum trois ans de prison.

La famille de la victime s'est dite satisfaite du jugement. "On est satisfait. Il ne risquait pas grand-chose. C'était le minimum et il l'a eu. Ce qu'on voulait, c'est qu'il y ait un coupable", a dit un de ses frères à la presse, Mohammed Jabiri.

...

Pierre Birnbaum : "En France, depuis toujours, l'identité de la nation a été l'objet d'un conflit"
Le Monde, 15 mars

Hibol : Comment s'est construite dans l'imaginaire collectif la notion d'identité nationale ?

Pierre Birnbaum : D'abord, je pense que vous avez raison d'utiliser le verbe construire, car toutes les identités sont construites, imaginées, réaménagées en fonction des mémoires successives et d'éléments très hétérogènes et variables. En France, depuis toujours, l'identité de la nation a été l'objet d'un conflit. Les historiens l'interprètent sous forme de guerre franco-française qui opposerait une France toute catholique à une France toute laïque, toute universaliste. C'est dire que depuis 1789 l'identité de la nation est construite à partir de rêves contradictoires et imaginaires.

La Révolution française est présentée comme une utopie qui rompait avec le passé le plus lointain de la France et qui impliquait une rupture avec le catholicisme. C'était là un fait unique dans l'histoire : la volonté de construire une nation uniquement sur la raison. Nous ne sommes toujours pas sortis de cet antagonisme, dont les deux termes sont incompatibles avec la reconnaissance de pluralismes religieux, culturels ou autres. Ce qui rend toujours problématique, de nos jours, l'idée de la nation.


Le Monde, 15 mars - Héroïne de la Résistance, Lucie Aubrac est morte
Lucie Aubrac, figure de la Résistance, est morte, mercredi soir, à l'âge de 94 ans, à l'Hôpital suisse de Paris, à Issy-les-Moulineaux. Elle était restée une militante inlassable de la mémoire de cette époque. Elle avait joué un rôle majeur dans l'évasion de son mari lors d'un transfert, après son arrestation avec Jean Moulin et d'autres chefs de la Résistance.

(...) Après avoir milité contre la montée du fascisme, elle rejoint les rangs de la Résistance à l'occupation allemande dès 1940 en participant à la création du mouvement Libération-Sud, qui publie le journal Libération.

(...) MILITER POUR LA PAIX




Le Monde - Lucie Aubrac,
au palais de justice de Paris,
le 14 octobre 1997.



PARIS (AP) - Dominique de Villepin a réagi jeudi au décès de Lucie Aubrac à l'âge de 94 ans en saluant "la mémoire la mémoire de la grande résistante et de la femme d'action, éprise de liberté et de justice".

PARIS (AP) - Enfin, il - Charles Pasqua - affirme qu'il ne regrettera pas Jacques Chirac une fois que ce dernier aura quitté l'Elysée. "Je l'ai beaucoup soutenu, j'ai de l'amitié pour lui, mais il y a des choses que j'ai du mal à lui pardonner", déclare-t-il, sans en dire plus. "Il a bien tenu la place de la France dans le monde. mais sur le plan intérieur, il a fait des erreurs et pas grand-chose en vérité pour réduire la fracture sociale".

GRENOBLE (AP) - L'obstination d'un septuagénaire de Vougy (Haute-Savoie), persuadé d'avoir aperçu un corps flottant dans les eaux du torrent l'Arve, mais jamais retrouvé, a permis de résoudre deux ans et demi plus tard l'énigme de la disparition en août 2004 à Chamonix d'un jeune élève officier britannique de 25 ans.


- La famille s'est dite satisfaite -


Posted 18 years, 10 months ago on March 15, 2007
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Re: Condamné pour homicide par accident
jeudi 15 mars 2007, 12h45
Hommage unanime à Lucie Aubrac

PARIS (AFP) - Les plus hautes autorités françaises ont rendu jeudi un hommage unanime à la grande figure de la Résistance Lucie Aubrac, disparue mercredi à l'âge de 94 ans.

Le président de la République Jacques Chirac, qui s'est entretenu dans la matinée avec son mari Raymond Aubrac, 92 ans, a exprimé sa "tristesse" et son "émotion" et a déploré une "grande perte pour la France".

"Dès les premières heures" de l'Occupation, elle a su s'élever contre le défaitisme et le renoncement", a déclaré M. Chirac, saluant "une figure emblématique de l'engagement des femmes dans la Résistance".

Selon M. Aubrac, des préparatifs sont en cours pour organiser aux Invalides la cérémonie d'obsèques de Lucie Aubrac, à une date qui n'était pas encore fixée jeudi matin.

"Les Français garderont en mémoire son audace et son courage inouïs pour libérer son mari et ses compagnons, mais aussi son engagement, jusqu'aux limites de ses forces, dans tous les grands combats modernes de la République", a estimé M. Chirac.

Pour le Premier ministre Dominique de Villepin, Lucie Aubrac fut "un symbole d'honneur et un idéal pour tous les Français".

"Personnalité emblématique de la résistance, Lucie Aubrac est de celles et ceux dont le courage, l'ardeur et l'opiniâtreté contribuèrent à laver l'honneur perdu de la France", a ajouté le Premier ministre.

"La France perd aujourd'hui une femme d'honneur, de ténacité et d'engagement, dont le dévouement au service de son pays et des causes les plus nobles ne s'est jamais démenti", a-t-il encore déclaré.

Pour le ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP à la présidentielle Nicolas Sarkozy, Lucie Aubrac "incarnait le visage de la liberté, du courage et de l'amour".

"Elle était une résistante d'hier et une citoyenne de tous les jours. C'est une grande femme de France qui nous quitte aujourd'hui", a déclaré M. Sarkozy.

Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, a rendu hommage à la résistante en estimant que "la France perd en Lucie Aubrac l'une des grandes figures de la République".

Exprimant sa "tristesse", Mme Royal a souligné que "cette grande résistante a incarné la lutte des Français pour la liberté et, dans ce combat, a illustré la participation des femmes".

Dès jeudi matin, des voix ont commencé à s'élever pour proposer son transfert au Panthéon. Le député UMP Lionnel Luca a ainsi estimé que "notre nation s'honorerait en lui témoignant l'hommage le plus élevé qui soit en faisant en sorte qu'elle rejoigne Jean Moulin au Panthéon".
Posted 18 years, 10 months ago by Anonymous • • • Reply
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