March 15, 2007

Toxine à Arcachon


PARIS (AP) - Un homme a été poignardé mercredi soir alors qu'il s'apprêtait à monter dans le RER D en gare de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris jeudi de source policière. Agée d'une trentaine d'années, la victime, grièvement touchée à la colonne vertébrale, a été admise à l'hôpital Tenon à Paris.

JERUSALEM (AP) - Israël ne traitera pas avec le nouveau gouvernement palestinien et va exhorter la communauté internationale à ne pas travailler avec la coalition Hamas-Fatah, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Mark Regev.

BORDEAUX (AP) - La consommation des moules du Bassin d'Arcachon est interdite par un arrêté signé jeudi par le préfet de la Gironde à cause d'une présence mineure d'algues toxiques dinophysis et de bio-essais positifs. Cette interdiction ne concerne ni les huîtres, ni les coques, palourdes et autres produits de la mer.

Une présence mineure de "dinophysis dans le Bassin d'Arcachon a été constatée le 12 mars, et des prélèvements ont été réalisés sur les huîtres et les moules, en application du protocole de surveillance", indique un communiqué de la préfecture qui précise que les bio-essais ont été favorables aux huîtres, mais défavorables aux moules.

La consommation de moules atteintes par le dinophysis peut entraîner des désagréments gastriques et des troubles plus importants chez les personnes plus fragilisées. La cuisson ne détruit pas la toxine.

L'interdiction restera valable tant que deux analyses consécutives ne démontreront pas la disparition de la toxine.

GUJAN-MESTRAS, Gironde (AP), 11 novembre 2006 - Les huîtres d'Arcachon n'avaient rien à voir avec les décès de deux malades début septembre à l'hôpital de La Teste (Gironde). La juge d'instruction bordelaise Marie-Noëlle Billaud a abouti à cette conclusion à l'issue de plus de deux mois d'information judiciaire.

L'information donnée samedi matin par le quotidien "Sud-Ouest" a été confirmée dans la journée par le sous-préfet d'Arcachon Philippe Ramon, et par l'avocat de la famille de l'une des deux personnes décédées, Me Didier Bats.

"Il apparaît, au terme des investigations extrêmement poussées qui ont été réalisées qu'il n'existe strictement aucune corrélation entre le décès et la consommation d'huîtres du bassin", a ainsi déclaré Me Bats à l'Associated Press.

L'interdiction de la vente des huîtres d'Arcachon avait été prononcée le 31 août à la suite de "tests souris". Le 6 septembre, alors que les ostréiculteurs organisaient une "marche funèbre" à Arcachon, les ministères de la Santé et l'Agriculture avaient annoncé le décès à l'hôpital de La Teste de deux personnes pour lesquelles "une investigation menée par les services du ministère de la Santé mettait en évidence leur consommation récente d'huîtres".

Dès le 8 septembre, les doutes avaient été levés par rapport à la première victime, une dame de 77 ans, décédée des suites de complications diabétiques. Le 14 septembre, les huîtres avaient de nouveau été autorisées à la vente, bien que les conclusions n'aient pas été connues pour la deuxième victime, un touriste de 61 ans, originaire de Saint-Ouen. Le quotidien "Sud-Ouest" a révélé samedi qu'il était décédé des suites d'une intoxication médicamenteuse.

Cette crise a entraîné des conséquences sans précédent pour les 350 entreprises ostréicoles arcachonnaises, qui représentent un millier de salariés directs. "Les ventes directes ont baissé jusqu'à 50% au mois d'octobre, et jusqu'à 80% pour les ventes en grande distribution", affirme Marc Druart, le président de la section régionale conchylicole.

Il en a appelé samedi à la solidarité des consommateurs: "ils ont désormais la certitude que nos huîtres n'étaient pour rien dans cette affaire". "C'est le produit alimentaire le plus surveillé de France. La meilleure des aides que l'on puisse nous apporter est de recommencer à acheter nos huîtres", remarque-t-il.

Mais le représentant professionnel demande également réparation. "Il faut des excuses publiques aux ostréiculteurs arcachonnais, et à toute la filière ostréicole française. Il faut aussi qu'on sache pourquoi on veut nous assassiner. Qui a lancé cette information sur ces deux décès? La question doit être posée y compris sur le plan judiciaire. Et nous demanderons des dédommagements, à hauteur d'une année de chiffre d'affaires de la filière".

L'avocat des ostréiculteurs, Me Pierre Blazy, a annoncé à l'Associated Press qu'il allait déposer en début de semaine une plainte contre X pour "diffusion de fausses informations".

Par ailleurs, le vice-président PS du Conseil régional d'Aquitaine chargé du littoral, François Deluga, demande une commission d'enquête parlementaire "étant donnée la façon dont ces deux décès ont été annoncés par communiqué de presse, ce qui est totalement inhabituel en matière sanitaire. On a quasiment accusé sans fondements les ostréiculteurs d'avoir tué du monde, ce qui a plongé la profession dans une situation catastrophique".

"Nous voulons savoir s'il y a des responsabilités au plus haut niveau de l'Etat. On nous a accusé sans preuve. J'attendrai d'avoir des preuves pour accuser", a précisé pour sa part Marc Druart.

Réunis jeudi prochain à Paris, les présidents des différentes sections régionales conchylicoles de France doivent demander des explications sur cette crise ostréicole arcachonnaise, et des modifications pour les modalités de décision de fermeture des ventes d'huîtres.


- La France est en campagne -


Posted 18 years, 7 months ago on March 15, 2007
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Re: Toxine à Arcachon
vendredi 16 mars 2007, 17h00
Nitrates dans l'eau: la France risque une lourde amende européenne

BRUXELLES (AFP) - La France risque une amende de "centaines de millions d'euros" de la justice européenne, car elle ne respecte toujours pas les taux maximum autorisés de nitrates dans certains captages d'eau en Bretagne, a indiqué vendredi une source communautaire.

La Commission européenne devrait décider mercredi prochain de déferrer la France devant la Cour européenne de justice (CEJ) de Luxembourg dans cette affaire, en demandant sa condamnation à une amende, assortie d'astreintes jusqu'à ce qu'elle respecte la législation, selon cette source.

Une porte-parole de la Commission a confirmé vendredi que ce sujet était à l'ordre du jour de la réunion mercredi prochain des commissaires européens, mais elle s'est refusée à anticiper leur décision.

La France a déjà été condamnée en 2001 par la CEJ pour cette violation de la législation environnementale européenne. A l'époque, la CEJ avait relevé que l'eau de plusieurs dizaines de bassins bretons contenait un taux de nitrates supérieur à 50 mg/l (avant traitement), limite maximum pour l'eau destinée à la consommation humaine.

La Commission estime que la situation n'est toujours pas réglée. En effet neuf des 110 captages de surface bretons sont toujours au-dessus de la norme pour les nitrates.

La France a proposé en février un plan pour diminuer les rejets des élevages et aussi de fermer les quatre captages les plus pollués. Une idée dénoncée par l'association "Eaux et rivières de Bretagne", pour laquelle "casser le thermomètre ne fait pas baisser la fièvre".

De source diplomatique française, on estimait vendredi les mesures proposées étaient suffisantes pour qu'il n'y ait pas lieu de poursuivre la France devant la Cour de justice.

La France avait déjà été condamnée par la CEJ en 2004 pour une affaire en Bretagne d'eau potable qui dépassait la norme de nitrates après traitement, mais Bruxelles avait clos ces poursuites en avril 2006, estimant que la qualité de l'eau était redevenue satisfaisante.

Dans l'affaire en cours, il s'agit d'eaux dont les taux sont trop élevés avant traitement.

Le problème des nitrates dans les eaux bretonnes s'explique par l'intensivité de l'élevage et des cultures dans cette région.

La Bretagne représente 7% de la surface agricole française mais rassemble 50% des porcs, 50% des volailles et 30% des bovins. C'est aussi une grande région de production légumière, consommant beaucoup d'engrais azotés.
Posted 18 years, 7 months ago by Anonymous • • • Reply
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