March 17, 2007

Un double 21 avril ?

BORDEAUX (AFP) - Le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon craint que le premier tour de l'élection présidentielle soit "un double 21 avril" excluant à la fois les candidats des partis traditionnels de droite et de gauche, dans un entretien samedi au quotidien régional Sud Ouest.

Jugeant le pays "en état d'insurrection civique", il estime que les Français "veulent tourner la page tant d'une politique libérale qu'ils haïssent que d'un système de partis et d'institutions qu'ils méprisent. On peut même assister à un double 21 avril où droite et gauche traditionnelles seraient éliminées".

Interrogé sur la possibilité d'un second tour opposant le candidat UDF François Bayrou et celui du FN Jean-Marie Le Pen, le sénateur PS répond: "Hélas! On dit souvent que Bayrou peut éliminer Royal du second tour, on ne dit pas assez souvent qu'il prend aussi beaucoup à droite".

Selon lui, en banalisant le discours de l'extrême droite, le candidat UMP Nicolas Sarkozy "vient d'aggraver ses difficultés" et Jean-Marie Le Pen, qui "reste le danger majeur", peut "chasser Sarkozy du podium", beaucoup d'électeurs préférant "l'original à la copie", ajoute-t-il.

Quant à la volonté affichée de la candidate PS Ségolène Royal de "reprendre sa liberté", Jean-Luc Mélenchon comprend "ce qu'elle veut dire" mais il estime qu'"elle devrait souhaiter que son exemple ne soit pas suivi. Imaginez que je reprenne la mienne !", dit-il.

PARIS (AFP) - Héritage du XIXe siècle, l'hygiène, parfois reléguée aux oubliettes, retrouve ses galons en ce début du XXIe siècle, face à l'émergence de nouveaux risques sanitaires et de nouvelles menaces épidémiques.

Deux SDF ont été retrouvés morts, probablement à la suite d'une overdose.
Tentes funèbres au canal Saint-Martin
Libé, samedi 17 mars 2007

SYDNEY (AFP), mi février 2007 - Une association caritative de santé a invité les Australiens à renoncer aux traditionnels fleurs et chocolats pour la Saint-Valentin pour un présent moins glamour mais plus durable : une vasectomie.

France 2, 20h du 17 mars, « une information que l'on croirait maintenant sortie d'une autre époque », des femmes ont été stérilisées de force, « des méthodes héritées du régime communiste » :





Le Monde, 16.03.07
Les images de la semaine du 12 au 16 mars, Chine, 13 mars, à Chongqing, une maison reste seule sur son monticule de terre après le refus de son propriétaire de vendre à un promoteur immobilier :




Israël, 15 mars, des écoliers participent à une simulation d'attaque chimique dans une école près de Tel-Aviv :




Eviction de procureurs: la Maison Blanche sur la sellette

WASHINGTON (AFP) - La Maison-Blanche, harcelée par la presse et les démocrates, s'est vue contrainte vendredi d'évoquer "des souvenirs vagues" pour justifier des approximations dans sa version des faits, ayant mené au limogeage controversé de huit procureurs fédéraux.

L'affaire qui couve depuis plusieurs semaines pourrait coûter son poste au ministre de la Justice Alberto Gonzales, de plus en plus sur la sellette.


Des procureurs limogés qui étaient en charge d'affaires sensibles politiquement, ont témoigné cette semaine devant le Congrès affirmant avoir subi des pressions d'élus républicains. Des documents officiels ont révélé que de hauts responsables de la Maison Blanche avaient été impliqués dans le processus de décision.

Jeudi soir, le ministère de la Justice a dû publier des courriers électroniques qui citent Karl Rove, l'éminence grise du président Bush, suggérant qu'il avait joué un rôle majeur dans la décision de limoger les procureurs en question. Le nom de Karl Rove avait déjà été cité ces derniers mois dans le cadre d'une autre affaire, celle de la divulgation à la presse de l'identité d'un agent secret de la CIA, Valerie Plame.

Outre Karl Rove, le nom de Harriet Miers chef des services juridiques de la Maison Blanche est également mentionné. Elle aurait suggeré de remplacer tous les procureurs fédéraux en place mais sa proposition n'a pas été suivie.

Après avoir pris connaissance de ces nouveaux documents les démocrates, majoritaires au Congrès, ont réclamé que des hauts responsables de l'administration témoignent devant les élus.

"Karl Rove était au centre de cette affaire depuis le début. Il est maintenant impératif qu'il témoigne devant le Congrès et détaille le rôle qu'il a joué", a dit le sénateur démocrate Charles Schumer.

"La raison pour laquelle il est si essentiel que les gens témoignent sous serment est que, chaque fois que de nouvelles informations sont publiées, elles montrent que la Maison Blanche ne disait pas la vérité dans ses déclarations précédentes", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la présidence américaine, Tony Snow, sur la défensive face à la presse vendredi, a cité les "souvenirs vagues" des proches collaborateurs de M. Bush.

"Je préfère pêcher par excès de prudence en disant que Karl (Rove) se souvient avoir parlé avec elle (Miers) de cette affaire (la possibilité de limoger tous les procureurs fédéraux) et c'est vraiment tout ce que je peux dire", a-t-il dit. "Il pensait que c'était une mauvaise idée", a-t-il cependant ajouté.

Interrogé pour savoir si, comme il en a le droit, le président Bush aurait pu lui-même ordonné le limogeage des procureurs, M. Snow a répondu "tout est possible" ajoutant aussitôt "mais je ne le pense pas".

Le département de la Justice assure que les huit procureurs ont été limogés pour des raisons d'efficacité.

Mais les critiques vont bon train et nombreux sont ceux qui estiment que ces procureurs ont été limogés pour des raisons politiques.
Le cas de Carol Lam en Californie est notamment mentionné car ce procureur aurait joué un rôle central dans une affaire de corruption qui a conduit à mettre sous les verrous un élu républicain et à pousser à la démission de hauts responsables de la CIA.

La Maison Blanche s'est refusée vendredi à admettre des erreurs concernant ce cas précis, soulignant au contraire que George W. Bush avait salué l'enquête et l'inculpation de l'élu républicain en cause, Randall "Duke" Cunningham.

Au Congrès, deux républicains ont joint cette semaine leur voix aux appels démocrates à une démission de M. Gonzales alors que d'autres se sont contentés de dire qu'ils avaient perdu confiance dans le ministre de la Justice et étaient très préoccupés.


- C'est du domaine du possible -


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Re: Un double 21 avril ?
vendredi 16 mars 2007, 15h39
Pour la justice espagnole, conduire à 260 km/h n'est pas forcement dangereux

MADRID (AFP) - Conduire à 260 km/h n'est pas nécessairement dangereux selon un tribunal de la province espagnole de Burgos (nord) qui n'a pas retenu de délit contre le chauffard, tout en jugeant sa conduite "manifestement téméraire".

L'automobiliste avait été contrôlé en février 2006 sur une voie rapide entre Leon et Burgos au volant d'une grosse cylindrée, et la cour a estimé qu'il n'y a pas de délit étant donné que la "visibilité était bonne et la circulation peu importante".

Il n'y avait "aucune circonstance dangereuse concrète, comme cela aurait été le cas si d'autres conducteurs avaient été contraints d'effectuer des manoeuvres d'évitement", selon l'arrêt, cité par le quotidien ABC.

Le code pénal dispose qu'il doit y avoir un "danger concret pour la vie ou l'intégrité des personnes" pour que soit retenu le délit contre la sécurité du trafic, selon ABC.

En première instance, l'automobiliste avait été condamné à 6 mois de prison et deux ans de retrait de permis.

La cour a cependant admis qu'une telle conduite était "manifestement téméraire, enfreignant gravement les règles de circulation", et provoque "la désapprobation de la majorité de la société".

Elle reconnaît le droit à la Direction générale du trafic d'appliquer les sanctions prévues, soit la perte de 6 points (sur 12), une amende de 600 euros et 6 mois de suspension de permis.

Le nombre de tués sur les routes espagnoles a reculé de 9,5% en 2006 par rapport à 2005, tombant au plus bas depuis 1969, principalement grâce à l'entrée en vigueur du permis à points le 1er juillet.
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Re: Un double 21 avril ?
La Chine se dote d'une loi historique sur la propriété privée

ven 16 mar, 10h39

PEKIN (AFP) - Après des années de débats et de controverses, la Chine s'est finalement dotée vendredi d'une Loi sur la Propriété, gravant pour la première fois la défense de la propriété privée dans le marbre, sauf pour la terre, restant domaine de l'Etat.
Son adoption par l'Assemblée nationale populaire (ANP, Parlement) intervient trois ans après un premier vote historique de cette Chambre qui, en inscrivant la protection de la propriété privée dans la Constitution, a permis de mettre à bas vendredi l'un des derniers vestiges de l'idéologie communiste.

Le texte en 247 articles, qui doit entrer en vigueur le 1er octobre, vise à protéger à la fois la propriété collective, publique et la propriété privée, même si, selon des médias d'Etat, elle continue de placer le bien public au coeur du système économique.

Il stipule notamment que "la propriété de l'Etat, collective, individuelle (...) est protégée par la loi et nul ne peut l'enfreindre".

Pour la première fois soumise en 2002 au comité permanent de l'ANP, après des années de préparation, elle est passée par sept lectures avant d'être jugée prête à être soumise au vote et finalement approuvée vendredi par 2.299 voix pour et 52 contre.

"Cette loi marque une étape importante dans l'histoire législative chinoise", a estimé Hu Xingdou, un intellectuel connu pour son franc-parler, économiste à l'Institut de Technologie de Pékin, qui, pour arriver à une société "plus juste" propose même de "mettre un terme aux privilèges du gouvernement".

Une frange du parti communiste au pouvoir s'était battue contre le projet, s'élevant contre la consécration des droits individuels, jugée trop capitaliste.

D'autres opposants arguaient aussi qu'elle allait permettre à certains, notamment des cadres corrompus, de protéger des biens sur lesquels ils ont illégalement fait main basse par le passé.

Les partisans de la loi, en revanche, mettaient en avant les garanties apportées aux sociétés privées contre les détournements de fonds par leur propre personnel et, surtout, faisaient valoir la nécessité de clarifier les droits de propriété, dans un Etat se réclamant toujours du communisme, mais où dans les faits, les réformes économiques lancées en 1978 ont mis fin depuis longtemps à la collectivisation maoïste.

Selon Chine Nouvelle, "le vice-directeur de la Commission des Affaires législatives du Comité permanent de l'ANP, Wang Shengming, a souligné que la loi montrait l'esprit de la réforme et de l'ouverture de la Chine, en protégeant l'ordre de l'économie de marché socialiste et en accordant une égale protection à la propriété privée et publique".

Pendant les débats, de hauts responsables étaient montés au créneau pour expliquer que la loi était compatible avec le système socialiste, comme Wang Zhaoguo, vice-président du comité permanent de l'ANP.

Vendredi, les analystes soulignaient qu'elle était aussi inévitable et indispensable au développement du pays.

"Il faut que la propriété légale soit bien protégée pour que les gens aient l'envie de créer davantage de richesse et que la Chine poursuive son développement économique", a commenté Jiang Ping, ancien président de l'Université de Sciences politiques et de Droit de Chine.

"Une loi sur la propriété privée est la marque d'une société civilisée. On ne pouvait s'en passer", a de son côté estimé Yan Jinrong, un professeur de l'Université de Pékin.

La loi ne règle toutefois pas un problème crucial de la Chine moderne: celui de l'absence de droits des paysans sur les terres qu'ils exploitent -- propriété de la collectivité -- et dont ils sont parfois spoliés.

Mais, pour tenter de les protéger davantage des expropriations, elle réaffirme que les projets de construction sur des terres arables sont "strictement restreints".

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Re: Un double 21 avril ?
La Chine garde le cap des réformes économiques, sans toucher au politique

ven 16 mar, 10h24

PEKIN (AFP) - A l'issue de la session parlementaire annuelle, le gouvernement chinois a montré vendredi qu'il était décidé à poursuivre les réformes économiques et sociales sans toucher au système politique.
Après onze jours de réunions et de débats à Pékin, les quelque 3.000 délégués de l'Assemblée nationale populaire (ANP, Parlement) ont adopté à une écrasante majorité les deux textes de loi très attendus sur la propriété privée et les impôts sur les sociétés, ainsi que le rapport du Premier ministre Wen Jiabao.

La feuille de route du gouvernement, qui se fixe pour 2007 une croissance peut-être moins forte mais plus sociale et respectueuse de l'environnement, a reçu l'onction de 99% des députés.

"La vitesse de la flotte n'est pas déterminée par le navire le plus rapide, mais par le plus lent. Si nous améliorons les conditions de vie de ceux qui sont dans la difficulté, nous améliorons le bien-être de toute la société", a expliqué ensuite à la presse Wen Jiabao.

Face aux journalistes, le Premier ministre a de nouveau exposé son souci des plus faibles, en particulier des paysans, qui n'ont pas encore profité des réformes économiques lancées à la fin des années 1970, expliquant vouloir notamment mettre en place pour eux un système de sécurité médicale.

A ceux qui s'inquiètent de la montée en puissance de la Chine et de l'augmentation de ses dépenses militaires, le chef du gouvernement a répété que la quatrième puissance mondiale visait un "développement pacifique" et "défensive par nature".

Dans le domaine politique, à quelques mois d'un XVIIe Congrès du Parti communiste à l'automne où il devrait être désigné pour un nouveau mandat de cinq ans, Wen Jiabao s'en est tenu à un discours convenu.

"La démocratie socialiste ne va pas à l'encontre du règne de la loi, je veux dire par là que la démocratie, les institutions, la liberté, les droits de l'Homme, l'égalité, la fraternité ne sont pas l'apanage du capitalisme", a déclaré M. Wen.

"Nous voulons mener une politique d'ouverture, étudier les réussites des civilisations avancées en les confrontant à la réalité, pour emprunter la voie de la démocratie chinoise", a également indiqué le Premier ministre chinois.

S'il s'est déclaré partisan de ce que "le peuple soit maître chez lui" et qu'il "contrôle et critique le gouvernement", pendant toute la session annuelle du Parlement, les autorités avaient cependant pris soin de tenir à l'écart du centre de Pékin les "shangfang", ces plaignants venus des provinces pour dénoncer les injustices dont ils se disent victimes.

Dans le texte de la retranscription de la conférence de presse, le site internet du gouvernement a censuré la partie de la question sur la démocratie, posée en anglais, évoquant un livre d'entretiens avec le dirigeant chinois déchu Zhao Ziyang, ancien "patron" de Wen Jiabao placé en résidence surveillée après le massacre de Tiananmen en 1989, jusqu'à sa mort en 2005.

Le livre, interdit en Chine, a été publié début janvier à Hong Kong.

"Quant au livre publié à Hong Kong que avez évoqué, il n'y aucun lien avec mon point de vue, car je n'ai pas lu ce livre", a répondu Wen Jiabao au journaliste étranger.

Par ailleurs, M. Wen a de nouveau fait part de son inquiétude face au développement de la corruption, "y compris parmi des hauts dirigeants".

L'an dernier, plusieurs hauts responsables, parmi lesquels le numéro un du Parti communiste à Shanghaï et membre du bureau politique du Comité central Chen Liangyu, ont été limogés pour corruption, considérée comme une menace pour la légitimité du Parti communiste en raison de son ampleur.

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Re: Un double 21 avril ?
samedi 17 mars 2007, 15h59
Accident d'avion à l'atterrissage en Russie: sept morts, 50 blessés

MOSCOU (AFP) - Sept personnes ont été tuées et 50 blessées samedi dans l'accident d'un Tupolev Tu-134 qui atterrissait d'urgence à Samara, dans la région de la Volga, portant un nouveau coup dur à l'aviation russe, qui a connu en 2006 son année la plus meurtrière.

L'avion de la compagnie locale YUT-Air effectuait un vol Sourgout (Sibérie occidentale)- Belgorod (sud-ouest) via Samara avec 57 personnes à bord. Il a fait un atterrissage d'urgence à Samara, à 1.100 km à l'est de Moscou, ont annoncé des responsables de l'aéroport et de la compagnie aérienne cités sur la chaîne d'information en continu Vesti-24.

L'avion a heurté le sol 400 mètres avant la piste d'atterrissage.

"L'atterrissage d'urgence a eu lieu à 09h40 (06h40 GMT) à l'aéroport de Samara. Le fuselage de l'avion s'est brisé à l'atterrissage", a déclaré Irina Adrianova, porte-parole du ministère des Situations d'urgence, sur Vesti-24, une chaîne d'Etat.

Sur les 57 personnes présentes à bord de l'appareil, "il y a eu sept morts. Dix personnes ont été emmenées à l'hôpital de Samara, six sont dans un état grave, et 34 ont été légèrement blessées", a précisé Mme Adrianova.

"Ce genre d'accidents reflètent des insuffisances dans le secteur", a commenté le Premier ministre Mikhaïl Fradkov, en visite en Namibie, sur Vesti-24.

Les causes de l'accident n'ont pas été déterminées immédiatement.

Selon le porte-parole de la compagnie aérienne, Iouri Mouchikhine, "l'avion n'avait pas de problèmes techniques avant l'atterrissage".

"La direction pense que l'accident est dû aux conditions météo, il y avait un épais brouillard", a ajouté le responsable.

Le parquet a pour a part évoqué l'erreur humaine comme la principale hypothèse.

Dans un premier temps, des responsables avaient déclaré que le train d'atterrissage de l'appareil n'était pas sorti, provoquant l'accident.

La Russie avait connu en 2006 sa pire année en matière de sécurité aérienne, avec 33 accidents ayant fait au total 318 morts.

L'année 2006 avait été marquée par deux grandes catastrophes aériennes: un Tupolev Tu-154 de la compagnie russe Poulkovo s'était écrasé le 22 août dans l'est de l'Ukraine, provoquant la mort des 170 personnes à bord. En juillet, l'atterrissage manqué d'un Airbus A310 de la compagnie Sibir à Irkoutsk (Sibérie) avait fait 124 morts.

Le manque de formation de pilotes russes est un problème majeur pour la sécurité aérienne en Russie, où l'"erreur humaine" cause deux accidents sur trois, selon un récent rapport de la Commission intergouvernementale d'aviation des pays de la CEI (ex-URSS moins les pays Baltes).

Depuis la fin du monopole de la compagnie Aeroflot dans les année 90, le secteur aérien russe est éclaté en 190 compagnies. Aeroflot est la seule compagnie aérienne russe à ce jour à avoir obtenu un certificat de l'Association internationale du transport aérien (Iata).



samedi 17 mars 2007, 15h53
Des milliers de voyageurs bloqués en attendant la reprise d'Eurostar à 17H00

LONDRES (AFP) - Plusieurs milliers de passagers d'Eurostar étaient toujours bloqués samedi matin à Londres, Paris et Bruxelles après l'interruption du trafic pour 24 heures décrétée vendredi à la suite d'un incendie à proximité d'une voie ferrée au sud de la capitale britannique.

Au total plus de 30.000 voyageurs devaient être affectés sur les deux jours (vendredi et samedi) entre la Grande-Bretagne et le continent (Paris, Bruxelles et Disneyland en France), selon les prévisions du groupe.

A la suite d'un incendie survenu vendredi dans un champ bordant la voie ferrée près de la gare de Wandsworth Road (sud de Londres), une zone d'exclusion de 200 mètres a été mise en place à cause du risque d'explosion de citernes de gaz situées à proximité.



samedi 17 mars 2007, 15h39
Bayrou troisième: Le Pen dénonce une "connivence sondageo-médiatique"

A TRINITÉ-SUR-MER (AFP) - Jean-Marie Le Pen (FN) a vu samedi dans la place de troisième homme donnée par les sondages à François Bayrou (UDF) le résultat d'une "connivence sondageo-médiatique" dirigée contre sa propre candidature à la présidentielle.

Devant la presse réunie à la Trinité-sur-Mer (Morbihan), le président du Front national a exprimé sa "conviction profonde que le classement de M. Bayrou à la troisième place dans les sondages est le fruit d'une connivence sondageo-médiatique".
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Re: Un double 21 avril ?
L'envers du décor de la visite de Ségolène Royal : les ouvriers de l'usine Porcher racontent
LE MONDE | 17.03.07
REVIN (ARDENNES) ENVOYÉ SPÉCIAL

Le parking est vide. Devant l'usine Porcher, à Revin (Ardennes), seuls restent quelques ouvriers, Ségolène Royal et sa troupe sont repartis. Il est 17 heures, la candidate n'est restée que quinze minutes. Mais elle a écouté avec attention Marie-Claude Moriau (FO), la secrétaire du comité d'entreprise (CE): "Que comptez-vous faire pour enrayer l'hémorragie des emplois dans l'industrie, liée à ces capitaux et fonds de pension américains ?"

Le matin de ce vendredi 16 mars, les élus se sont retrouvés en comité d'entreprise. Pour évoquer encore le sort des salariés de l'atelier fonderie. Le 1er février, ils apprenaient la volonté de la direction de cesser l'activité, 63 salariés sur 239 probablement licenciés auxquels il faut rajouter 35 intérimaires. Porcher, qui appartient à American Standard et à des fonds de pension américains, fabrique des éviers, des baignoires "les plus belles du monde".

Les représentants syndicaux, dans une belle unité, ont rédigé une lettre pour Mme Royal. Ils n'avaient appris que mercredi sa venue par un coup de fil du député socialiste de la circonscription, Philippe Vuilque. C'est lui qui a proposé une rencontre devant l'usine. "Il m'a dit qu'il fallait qu'il y ait du monde devant les grilles, qu'il fallait battre le rappel", raconte Mme Moriau. Pourquoi pas ?, se sont-ils tous dit, "cela fera parler de nous".

A 10 h 30, jour de la visite, dans le petit local du CE. "On parle beaucoup d'Airbus, mais 63 salariés licenciés cela compte autant, surtout dans le département sinistré des Ardennes", dit Marie-Claude Moriau. "C'est l'autocar de journalistes qui l'accompagnent qui nous intéresse", avance Frank Boulva (CFTC). Quand même, argumente Christian Deschamps (CGT), "c'est rare la tête du PS qui se déplace, les gens n'en reviennent pas trop qu'elle vienne".

"On n'est pas dupe non plus", rétorque M. Boulva. Et si c'était un autre candidat ? "Les idées politiques, on les a, on les garde, ce qui compte c'est l'emploi", assène la secrétaire du CE. Et Le Pen ? "Aucune importance, je dirais oui, s'il a les caméras avec lui", risque M. Boulva "Moi, je n'irai pas", réagit Mme Moriau. Ici, le Front national dépasse les 20 %.

13 heures : il faut rappeler le député qui s'inquiète de savoir si tout est prêt.

15 h 30, Mme Moriau se demande s'il y aura du monde. "Certains de l'équipe du matin m'ont dit qu'ils reviendraient. S'il y a une quarantaine de personnes, c'est bon." James Thiery (CFDT) pousse la porte : "Bon, si je veux embrasser Mme Royal, il faut que j'aille me raser."

Coïncidence, une autre visite a lieu ce vendredi. D'éventuels repreneurs pour l'atelier fonderie sont dans l'usine, conduits par Boris Ravignon, probable candidat local UMP aux législatives et conseiller technique du ministre de l'intérieur... Nicolas Sarkozy. "La visite de Mme Royal, aucun problème, plus de politiques s'intéressent à la situation, meilleur c'est", commente-t-il.

16h05 : les militants décorent la grille avec les drapeaux aux couleurs de leurs syndicats.

16 h 45 : Mme Royal, accompagnée de son staff, de Dominique Strauss-Kahn et de plusieurs dizaines de journalistes, s'avance à la rencontre des salariés. "On n'avait jamais vu autant de journalistes", s'amusent les salariés, amers de ne pouvoir s'approcher, bloqués par les cameramen et les photographes. Mme Moriau est soulagée, une cinquantaine de salariés sont présents.

Après quinze minutes de dialogue attentif, Mme Royal repart. Elle a expliqué comment elle comptait limiter les pouvoirs des fonds de pension américains. "Je vous félicite de vous battre, de ne pas subir la loi du silence", leur a-t-elle lancé. Trop courte la rencontre ? Sur le parking, Claude Bartolone, responsable de la communication de Mme Royal, explique : "Cela permet de faire vivre la préoccupation de l'emploi dans la campagne, et de montrer l'accueil qu'elle reçoit dans le monde du travail."

17 h 05, les syndicalistes échangent leurs impressions dans le local. Les hommes l'ont trouvée "belle". "Elle est très simple, attentive", commente Mme Moriau. "Normal, c'est son métier, mais je reste perplexe", maugrée M. Boulva. "Je pense qu'elle tiendra ses promesses, pas spécialement pour l'usine mais pour le monde ouvrier", conclut le cégétiste Christian.

Le lendemain, samedi, ils doivent tous se retrouver à six heures du matin. Six autocars emmènent les salariés et leurs enfants... à Euro Disney.
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Re: Un double 21 avril ?
samedi 17 mars 2007, 17h29
Les Etats-Unis, seule voix discordante sur le climat du G8

POTSDAM, Allemagne (Reuters) - Un consensus sur la nécessité de protéger l'environnement à l'échelle planétaire se dessine parmi les pays du G8 mais les Nations unies et certains pays divergent encore sur des points importants, a annoncé samedi l'Allemagne.

Les ministres de l'Environnement du G8, qui regroupe les sept pays les plus industrialisés du monde et la Russie, se sont réunis à Potsdam en Allemagne pour préparer un sommet, prévu en juin, où le changement climatique sera l'un des principaux thèmes abordés.

"Sur deux dossiers, les Etats-Unis étaient les seuls à se démarquer du consensus", a déclaré aux journalistes le ministre allemand de l'Environnement, Sigmar Gabriel, qui a présidé cette réunion programmée sur deux jours.

Gabriel a ajouté que Washington demeurait opposé à la mise en place d'un système international d'échanges de quotas d'émissions de dioxyde de carbone semblable à celui mis en place au sein de l'Union européenne.

Les Etats-Unis, a-t-il dit, rejettent l'idée selon laquelle les pays développés devraient contribuer à trouver un équilibre entre la croissance économique nécessaire aux pays en voie de développement et la protection de l'environnement. "Nous trouvons cela regrettable", a-t-il dit, ajoutant qu'il "aurait été déçu s'il ne s'y attendait pas".

Le sommet du G8 prévu en juin aura lieu à Heiligendamm, station balnéaire allemande sur la mer Baltique. Le changement climatique y sera longuement abordé, selon le souhait de la chancelière allemande Angela Merkel. Des pays en voie de développement présents à la réunion de Potsdam seront représentés à Heiligendamm: Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil et Mexique.

Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a déclaré aux journalistes que des progrès avaient été réalisés sur certains points, et s'est félicité du consensus sur les causes du réchauffement climatique.

"SOLIDE CONSENSUS"

L'administration Bush a pendant des années douté de la fiabilité des études scientifiques concluant à la responsabilité de la pollution liée à l'activité humaine dans le réchauffement du climat, mais elle a changé de position sur ce point.

Washington soutient à présent les conclusions d'un rapport publié le mois dernier par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat de l'Onu.

Ce dernier désignait les émissions de gaz à effet de serre découlant de l'activité humaine comme la principale cause du réchauffement et prédisait un accroissement des sécheresses et des canicules, ainsi qu'une hausse du niveau des mers.

"Il y a un solide consensus sur les aspects scientifiques", a déclaré de Boer. "Nous pouvons maintenant oublier cette période où les données scientifiques étaient mises en doute."

Plusieurs organisations écologistes ont critiqué l'attitude des Etats-Unis, qui s'est retiré en 2001 du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et a refusé d'apporter, à Potsdam, son soutien à l'adoption d'objectifs pour les réductions d'émissions de dioxyde de carbone.

Les pays en voie de développement justifient par le refus américain de se plier à ces restrictions, alors même que les Etats-Unis sont le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, leur propre réticence à s'engager.

Pour Tobias Münchmeyer, de Greenpeace, Merkel devrait faire du sommet de Heiligendamm une "réunion de crise sur le climat" lors de laquelle les membres du G8 s'engageraient à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 30% d'ici 2020.

Selon lui, la communauté internationale ne devrait pas attendre que les Etats-Unis soient d'accord pour adopter des objectifs ambitieux et obligatoires. "Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre le pays le plus lent", a-t-il dit.

Le protocole de Kyoto expire en 2012 et la position des Etats-Unis revêtira une grande importance lors des négociations sur les plafonds d'émissions de l'après-Kyoto.

Le G8 regroupe les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Canada, le Japon et la Russie.

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Re: Un double 21 avril ?
vendredi 16 mars 2007, 18h11
Explosion d'un camion transportant des feux d'artifice à Valence

MADRID (AP) - Une camionnette transportant des feux d'artifice a explosé vendredi à Valence. Trois personnes ont été blessées, dont trois gravement, selon les autorités de cette ville de la côte Est de l'Espagne.

Le véhicule a été réduit en un tas de tôles fumantes. Huit familles dont les appartements ont été endommagés par la déflagration devront en outre être provisoirement relogées, a précisé le maire, Rita Barbera.

Les spectacles pyrotechniques du festival de Valence sont réputés, surtout pendant le festival des Fallas, de vendredi à lundi.



vendredi 16 mars 2007, 13h20
Les éditions Grasset
dénoncent "le piratage" du livre d'Eric Besson par Le Figaro

PARIS (AFP) - Le PDG des éditions Grasset, Olivier Nora, a dénoncé vendredi "le piratage exercé par Le Figaro sur le livre d'Eric Besson", après la publication par le quotidien d'extraits du livre de l'ancien responsable socialiste "Qui connaît Madame Royal ?", à paraître le 20 mars.

"Je suis choqué par le comportement du Figaro, qui s'est procuré de manière illégale un livre sous total embargo, pour en publier frauduleusement des extraits, sans l'accord de l'auteur ni de l'éditeur, au mépris de toute règle déontologique et des traditions constantes du métier", écrit Olivier Nora dans un communiqué.

"Ce sont là des moeurs qui, si elles devaient se renouveler et se généraliser, contraindraient les éditeurs à faire valoir en justice leurs droits pour prévenir de telles contrefaçons", poursuit-il.

Le PDG de Grasset rappelle que les éditeurs "sont comptables, vis-à-vis des auteurs, des conditions de divulgation de leurs oeuvres avant publication, et vis-à-vis des médias, du respect des engagements d'exclusivité contractés".

Interrogé par l'AFP, le directeur de la rédaction du Figaro, Nicolas Beytout, a simplement déclaré qu'il regardait ça "avec beaucoup de sérénité".

Dans les extraits du livre, écrit en collaboration avec le journaliste Claude Askolovitch, publiés vendredi par le quotidien, Eric Besson, qui a démissionné le 21 février du PS, règle ses comptes avec Ségolène Royal, qui, écrit-il, "ne doit pas devenir présidente de la République".
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Re: Un double 21 avril ?
Procès Erika : le tribunal refait le parcours du pétrolier
Article paru dans l'édition du 13.03.07
Après trois semaines, le tribunal correctionnel de Paris commence à examiner les raisons de l'accident qui ont conduit le pétrolier à s'échouer sur les côtes françaises en 1999

Du navire qui a pris, lundi 9 décembre 1999, le départ du port de Dunkerque à destination de l'Italie, on connaît désormais la biographie, les accidents de santé, le déroulé de carrière et l'environnement professionnel. Ils ont occupé les trois premières semaines d'audience du procès de l' Erika devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Reste désormais à essayer de comprendre les raisons de son « crime » - sa brisure au large des côtes françaises qui a entraîné l'une des plus graves pollutions maritimes enregistrées - et surtout à en déterminer les éventuels complices.

Mais la complexité des actes humains fait pâle figure aux côtés de celle du commerce international et du transport maritime. Le président du tribunal, Jean-Baptiste Parlos, en a donné une illustration, mercredi 7 mars, en livrant un résumé abrupt de la personnalité de l'accusé principal de cette affaire. « Au départ de Dunkerque, l'Erika était un pétrolier de près de vingt-cinq ans, appartenant à une société maltaise, contrôlée elle-même par deux sociétés libériennes, dont les actions sont détenues par un italien, en garantie d'un prêt consenti par une banque britannique (...) battant pavillon maltais, classée par une société italienne, ayant fait récemment l'objet de travaux dans un chantier du Monténégro, dotée d'un équipage recruté par une agence indienne, affrétée par une société immatriculée au Panama, filiale d'une compagnie pétrolière française, ayant conclu un contrat avec une société britannique, filiale de la même compagnie pétrolière française, contenant une cargaison de 30 884,471 tonnes métriques de fioul, acquise par une société immatriculée aux Bermudes, également filiale de la compagnie pétrolière, qu'elle devait transporter pour être revendue à un producteur d'électricité italien dans un port en Italie... »

La présentation du président n'a pas été du goût de ceux pour lesquels l'issue de ce procès revêt l'enjeu le plus lourd, à savoir les prévenus représentant l'affréteur Total. Appelé à réagir sur cette notice biographique de l' Erika, l'un d'eux, Bertrand Thouilin, ex-directeur juridique, a indiqué : « De manière générale, le monde du transport maritime est très compliqué. Mais ce n'est pas parce qu'il est complexe qu'il est opaque ». « Disons que cela ne contribue pas à faciliter sa compréhension », a observé le président. Ni bien sûr celle du partage des éventuelles responsabilités juridiques dans la pollution de 400 km de côtes.

Sous ses aspects souvent très techniques, l'audience a ressemblé ces premières semaines à une subtile partie de go : délimitation patiente de leur territoire de compétence par chacun des prévenus, l'armateur, le gestionnaire, la société de classification du navire, l'affréteur, mais pas encore d'attaques frontales des uns envers les autres. Elle a aussi révélé l'inégalité des rapports de forces, dont pâtit principalement pour l'heure le Registro navale italiano (RINA), auquel est revenue la responsabilité de certification du navire, pris en tenaille entre, d'un côté, l'armateur Giuseppe Savarese et le gestionnaire de l' Erika, Antonio Pollara, de l'autre les prévenus représentant le groupe Total.

Celui-ci, qui a mobilisé une dizaine d'avocats, ainsi que de nombreux collaborateurs venus assister à l'audience dans les rangs du public, a d'ores et déjà marqué des points. Le premier est venu contredire la thèse soutenue par la juge d'instruction Dominique de Talancé, selon laquelle Total aurait « privilégié l'aspect commercial à l'aspect sécurité » en affrétant l' Erika dans l'urgence pour livrer 19 000 tonnes de fioul avant le 31 décembre 1999 afin de tenir ses délais sous peine d'une astreinte de 3 dollars par tonnes manquantes. D'après les calculs auxquels s'est livré le président Jean-Baptiste Parlos, il apparaît au contraire que le contrat entre Total et son client Enel était pratiquement honoré avant le départ de navire du port de Dunkerque. « Il n'est pas sérieux de laisser croire qu'un groupe comme le nôtre pourrait se comporter comme une association de malfaiteurs stupides et cupides pour quelques dollars de plus ou de moins ! », s'était indigné l'un des dirigeants de Total, Alain-Marc Irissou, à la barre.

Le deuxième point, qui n'est soutenu que par une seule partie civile représentée par Me Corinne Lepage, portait sur le produit transporté. Les accusations selon lesquelles Total aurait caché avoir transporté des produits autres que du fioul lourd et menti sur leur toxicité n'ont pas été soutenues à l'audience, en dépit des interrogations renouvelées du président.

A compter du lundi 12 mars où le tribunal va examiner les conditions dans lesquelles le navire a pris la mer, en décembre 1999, un homme sera au centre des débats : le capitaine indien Karun Mathur, représenté par ses avocats, mais absent du procès.

Pascale Robert-Diard

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Re: Un double 21 avril ?
SYDNEY (AFP) - Une association caritative de santé a invité les Australiens à renoncer aux traditionnels fleurs et chocolats pour la Saint-Valentin pour un présent moins glamour mais plus durable: une vasectomie.

"Une vasectomie (stérilisation masculine) n'est peut-être pas aussi romantique que des roses, mais ne plus avoir à se soucier de contraception est un cadeau que sans doute beaucoup de femmes apprécieraient", a déclaré Suzanne Dvorak, responsable en Australie de l'organisation Marie Stopes International.

L'intervention est sûre, efficace, économique et évite aux femmes d'avoir la responsabilité de la contraception, a-t-elle expliqué.

"De nombreux couples ont en fait découvert une plus grande liberté sexuelle à partir du moment où ils n'avaient plus le souci de la contraception ou de la grossesse non désirée", a également indiqué Suzanne Dvorak.

Une enquête indépendante auprès d'un millier d'hommes a cependant révélé que la vasectomie, intervention consistant à couper les canaux excréteurs des testicules, faisait généralement craindre d'être sexuellement moins performant.

24% des hommes interrogés pensent en outre que cette opération est "vraiment douloureuse".

"La vérité est que la vasectomie ne fait pratiquement pas mal et qu'elle est sans conséquence sur la vie amoureuse", a assuré Suzanne Dvorak.

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Re: Un double 21 avril ?
Deux SDF ont été retrouvés morts, probablement à la suite d'une overdose.
Tentes funèbres au canal Saint-Martin
Par Tonino SERAFINI
QUOTIDIEN : samedi 17 mars 2007

Leurs tentes sont encore là, face au 79, quai de Valmy, au bord du canal Saint-Martin. La police a délimité l'espace avec un ruban blanc et rouge. C'est là que sont morts, dans la nuit de jeudi à vendredi, Réza, un homme d'origine iranienne d'une trentaine d'années, et Louis, 21 ans. Leurs tentes étaient séparées de quelques mètres. L'un et l'autre sont probablement morts d'une overdose. Leurs corps ont été emportés à l'institut médico-légal de Paris. «Les corps ont été découverts ce matin, a déclaré vendredi le procureur de la République de permanence . Ils ne portaient pas de traces de coups ni de violences. On ne connaît pas les causes de la mort.»

«Poison». Que s'est-il passé au cours de cette nuit ? Il y avait six ou sept personnes du campement. Selon leur témoignage, «trois personnes, deux hommes et une jeune femme, plutôt bien vêtus et ne faisant pas partie du campement, sont arrivés vers 1 heure du matin. Ils ont dit qu'ils cherchaient du Subutex [substitut à l'héroïne, ndlr] ». «La fille a dit qu'elle en avait besoin pour une copine qui était en manque. Les trois disaient qu'ils avaient de la méthadone [autre substitut à l'héroïne, ndlr] et qu'ils voulaient l'échanger contre le Subutex.» «Louis et Réza leur ont répondu qu'ils n'avaient pas de Subutex. Ils leur ont dit d'aller voir du côté de Stalingrad», un quartier où s'opère le trafic de drogue. «Après, je crois qu'ils ont partagé ce poison de méthadone entre eux», continue un témoin du campement. Les trois sont partis. Réza et Louis sont restés là.

Réza a dormi seul dans sa tente. Alors que Louis a partagé la sienne avec Jérôme, un autre campeur. «Dans la nuit, Louis s'est senti mal», raconte Jérôme. Une sorte de crise d'angoisse. «Je lui ai proposé d'appeler les pompiers. Il n'a pas voulu.» Jérôme affirme que vers 6 heures «Louis s'est levé pour aller pisser». Ils se sont rendormis l'un et l'autre.

Pompiers. «Quand je me suis réveillé, poursuit Jérôme, je l'ai secoué. Il ne bougeait pas. Alors je suis sorti de la tente. Je suis allé voir les agents de sécurité qui sont sur le canal pour leur demander d'appeler les pompiers. Ils m'ont dit que je n'avais qu'à aller à la cabine téléphonique.» Les pompiers indiquent avoir «reçu l'appel à 11 h 16». Louis était mort. «Après, on a ouvert toutes les tentes. Et c'est là qu'on a découvert Réza».

Sur le campement, chacun savait que Réza était toxicomane. En revanche, Louis «picolait un peu, mais il avait beaucoup réduit sa consommation d'alcool ces derniers temps. Il était pas connu comme quelqu'un qui touchait à la drogue». Originaire de Lille, en rupture familiale, Louis était SDF depuis plusieurs années. Il était arrivé sur le canal il y a près de deux mois avec sa copine Claudia. Le couple était en train d'être relogé dans un centre d'accueil, boulevard Saint-Jacques (Paris XIVe), géré par les Enfants du canal, une association créée par les Don Quichotte. «Jeudi, on les a aidés à installer un canapé dans leur chambre», racontait vendredi Jean-Baptiste Legrand, président des Don Quichotte. Dans la nuit de jeudi à vendredi Claudia a dormi dans le centre. «Mais Louis a voulu retourner sur le canal. Pour aider les autres à garder le campement», disent ses copains.

Vendredi, Augustin Legrand dénonçait le manque de moyens pour reloger ceux qui sont encore au bord du canal, environ 80 personnes. Le campement tourne aussi en eau de boudin. Certains campeurs ont créé une association dissidente, les Oubliés du canal, qui veut prolonger la lutte. Plus loin, à l'écart des Don Quichotte, des «libertaires» ont ouvert un autre site.

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Re: Un double 21 avril ?
dimanche 18 mars 2007, 15h11
L'audition de la mère du petit Julien attendue cette semaine

GRENOBLE (AP) - La mère du petit Julien, trois ans, dont le corps a été retrouvé le 5 mars dernier dans les eaux du Rhône au sud de Valence, doit être entendue en tant que témoin assisté cette semaine par le juge d'instruction chargé de l'enquête sur la disparition de l'enfant le 29 janvier dernier à Bourg-lès-Valence (Drome), a-t-on appris de source judiciaire.

Me Naceur Derbel, l'avocat de Nadège Séry, n'a pas précisé la date de cette audition, prévue initialement pour le 6 mars et reportée à la suite de la découverte du corps de l'enfant au niveau du barrage de Logis-Neuf, au nord de Montélimar (Drôme).

Les conclusions de plusieurs expertises et analyses réalisées dans le cadre des investigations sur la disparition de l'enfant puis sa mort devraient, à cette occasion, être versées au dossier d'instruction auquel la jeune femme à accès en tant que partie civile.

L'audition de la mère, toujours "en état de choc et de plus en plus renfermée sur elle même", selon son avocat, risque d'être longue. Arrivée il y a moins d'un an de l'île de la Réunion, cette femme simple s'exprime dans un français fortement mêlé de créole.

Dans cette affaire, où selon le procureur de Valence, Jean-Pierre Nahon, "toutes les hypothèses sont plausibles" et "rien ne permet en l'état actuel des investigations de privilégier l'enlèvement", la seule certitude semble être le suicide d'Eric Zémia, le beau-père de l'enfant, confirmé par l'autopsie et les témoignages.

La trace de la tache de sang de 60cm2 retrouvée dans sa voiture, hâtivement attribuée à Julien, n'a pu être identifiée ni même datée, selon Me Derbel. Les raisons de sa présence dans la nuit qui a suivi la disparition de Julien, à une vingtaine de kilomètres au sud de Valence, attestée par des relevés téléphonique de son portable, restent un mystère.

Pratiquement deux mois après la disparition de l'enfant, les enquêteurs se voulaient désormais très prudents dans ce dossier. "On bétonne", confiait l'un d'eux soulignant à la fois une très forte pression médiatique et la fragilité des éléments recueillis.

Les hommes de la PJ reconnaissent volontiers qu'ils misent dans cette affaire sur la science pour établir ce qu'il s'est passé le 29 janvier dernier dans l'appartement familial. "Un travail à long terme" selon Me Derbel, qui craint que "Julien ne devienne une affaire Grégory bis" et que l'on "reste sur sa faim".

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Re: Un double 21 avril ?
samedi 17 mars 2007, 15h15
Santé publique: les basiques de l'hygiène remis au goût du jour

PARIS (AFP) - Héritage du XIXe siècle, l'hygiène, parfois reléguée aux oubliettes, retrouve ses galons en ce début du XXIe siècle, face à l'émergence de nouveaux risques sanitaires et de nouvelles menaces épidémiques.

L'hygiène n'est pas "ringarde". Bien au contraire, elle est plus que jamais nécessaire dans un monde où les risques sanitaires se conçoivent à grande échelle et où la distance géographique n'est plus une protection, ont expliqué des experts réunis autour d'une table ronde sur "le retour de l'hygiène", organisée vendredi à Paris à l'occasion du Medec (congrès de médecine générale).

Mondialisation des échanges, concentration urbaine... ont fait naître de nouveaux facteurs de risques. Comme les nouvelles exigences de confort qui conduisent à la généralisation des systèmes de climatisation, propices au développement de légionelloses; les conditions d'élevage intensif des animaux qui favorisent l'échange d'agents infectieux; ou encore les modifications climatiques qui font qu'un moustique vecteur de maladie colonise de nouvelles régions.

Grippe aviaire, SRAS, chikungunya sont autant de rappels à l'ordre, ou plutôt à la prévention, contre les risques épidémiques et éventuellement pandémiques.

Il faut rappeler "les règles barrières", comme l'hygiène des mains, indispensable pour limiter les risques d'infections virales respiratoires, a indiqué François Bricaire, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Pitié-Salpêtrière.

Les autorités sanitaires organisent d'ailleurs régulièrement des campagnes d'information sur l'importance des gestes d'hygiène élémentaires.

Se laver les mains, en y associant éventuellement l'utilisation de solutions hydroalcooliques, mettre la main devant sa bouche lorsque l'on tousse ou éternue, sont autant d'évidences "qu'il faut incontestablement rappeler", a souligné le Pr Bricaire. Il faut aussi faire comprendre "aux jeunes Français qu'on ne crache pas", a-t-il ajouté, avec un clin d'oeil appuyé en direction des footballeurs...

Quant au port du masque, répandu en Asie du sud-est, mais tout à fait inhabituel en Europe, le Pr Bricaire a estimé qu'il "faut peut-être s'y habituer progressivement", mais que ce n'est qu'un élément de protection parmi d'autres, adapté dans des situations de promiscuité, comme les transports en commun.

Le Pr Bricaire a également plaidé en faveur de la vaccination, qui "au pays de Pasteur n'est pas toujours très bien vue".

"Ce sont les grandes épidémies qui ont fait avancer la santé publique", a souligné pour sa part William Dab, professeur de santé publique au Conservatoire national des arts et métiers et ancien Directeur général de la Santé, rappelant que le point de départ de l'hygiène moderne datait de 1848. Une épidémie de choléra à Londres avait alors amené à la création en Grande-Bretagne d'un ministère de la Santé publique.

"Médecine et hygiène sont indissolublement liées", a estimé le Pr Dab, pour qui "le risque sanitaire sera une des grandes questions du XXIe siècle".
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