March 17, 2007

Un double 21 avril ?

BORDEAUX (AFP) - Le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon craint que le premier tour de l'élection présidentielle soit "un double 21 avril" excluant à la fois les candidats des partis traditionnels de droite et de gauche, dans un entretien samedi au quotidien régional Sud Ouest.

Jugeant le pays "en état d'insurrection civique", il estime que les Français "veulent tourner la page tant d'une politique libérale qu'ils haïssent que d'un système de partis et d'institutions qu'ils méprisent. On peut même assister à un double 21 avril où droite et gauche traditionnelles seraient éliminées".

Interrogé sur la possibilité d'un second tour opposant le candidat UDF François Bayrou et celui du FN Jean-Marie Le Pen, le sénateur PS répond: "Hélas! On dit souvent que Bayrou peut éliminer Royal du second tour, on ne dit pas assez souvent qu'il prend aussi beaucoup à droite".

Selon lui, en banalisant le discours de l'extrême droite, le candidat UMP Nicolas Sarkozy "vient d'aggraver ses difficultés" et Jean-Marie Le Pen, qui "reste le danger majeur", peut "chasser Sarkozy du podium", beaucoup d'électeurs préférant "l'original à la copie", ajoute-t-il.

Quant à la volonté affichée de la candidate PS Ségolène Royal de "reprendre sa liberté", Jean-Luc Mélenchon comprend "ce qu'elle veut dire" mais il estime qu'"elle devrait souhaiter que son exemple ne soit pas suivi. Imaginez que je reprenne la mienne !", dit-il.

PARIS (AFP) - Héritage du XIXe siècle, l'hygiène, parfois reléguée aux oubliettes, retrouve ses galons en ce début du XXIe siècle, face à l'émergence de nouveaux risques sanitaires et de nouvelles menaces épidémiques.

Deux SDF ont été retrouvés morts, probablement à la suite d'une overdose.
Tentes funèbres au canal Saint-Martin
Libé, samedi 17 mars 2007

SYDNEY (AFP), mi février 2007 - Une association caritative de santé a invité les Australiens à renoncer aux traditionnels fleurs et chocolats pour la Saint-Valentin pour un présent moins glamour mais plus durable : une vasectomie.

France 2, 20h du 17 mars, « une information que l'on croirait maintenant sortie d'une autre époque », des femmes ont été stérilisées de force, « des méthodes héritées du régime communiste » :





Le Monde, 16.03.07
Les images de la semaine du 12 au 16 mars, Chine, 13 mars, à Chongqing, une maison reste seule sur son monticule de terre après le refus de son propriétaire de vendre à un promoteur immobilier :




Israël, 15 mars, des écoliers participent à une simulation d'attaque chimique dans une école près de Tel-Aviv :




Eviction de procureurs: la Maison Blanche sur la sellette

WASHINGTON (AFP) - La Maison-Blanche, harcelée par la presse et les démocrates, s'est vue contrainte vendredi d'évoquer "des souvenirs vagues" pour justifier des approximations dans sa version des faits, ayant mené au limogeage controversé de huit procureurs fédéraux.

L'affaire qui couve depuis plusieurs semaines pourrait coûter son poste au ministre de la Justice Alberto Gonzales, de plus en plus sur la sellette.


Des procureurs limogés qui étaient en charge d'affaires sensibles politiquement, ont témoigné cette semaine devant le Congrès affirmant avoir subi des pressions d'élus républicains. Des documents officiels ont révélé que de hauts responsables de la Maison Blanche avaient été impliqués dans le processus de décision.

Jeudi soir, le ministère de la Justice a dû publier des courriers électroniques qui citent Karl Rove, l'éminence grise du président Bush, suggérant qu'il avait joué un rôle majeur dans la décision de limoger les procureurs en question. Le nom de Karl Rove avait déjà été cité ces derniers mois dans le cadre d'une autre affaire, celle de la divulgation à la presse de l'identité d'un agent secret de la CIA, Valerie Plame.

Outre Karl Rove, le nom de Harriet Miers chef des services juridiques de la Maison Blanche est également mentionné. Elle aurait suggeré de remplacer tous les procureurs fédéraux en place mais sa proposition n'a pas été suivie.

Après avoir pris connaissance de ces nouveaux documents les démocrates, majoritaires au Congrès, ont réclamé que des hauts responsables de l'administration témoignent devant les élus.

"Karl Rove était au centre de cette affaire depuis le début. Il est maintenant impératif qu'il témoigne devant le Congrès et détaille le rôle qu'il a joué", a dit le sénateur démocrate Charles Schumer.

"La raison pour laquelle il est si essentiel que les gens témoignent sous serment est que, chaque fois que de nouvelles informations sont publiées, elles montrent que la Maison Blanche ne disait pas la vérité dans ses déclarations précédentes", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la présidence américaine, Tony Snow, sur la défensive face à la presse vendredi, a cité les "souvenirs vagues" des proches collaborateurs de M. Bush.

"Je préfère pêcher par excès de prudence en disant que Karl (Rove) se souvient avoir parlé avec elle (Miers) de cette affaire (la possibilité de limoger tous les procureurs fédéraux) et c'est vraiment tout ce que je peux dire", a-t-il dit. "Il pensait que c'était une mauvaise idée", a-t-il cependant ajouté.

Interrogé pour savoir si, comme il en a le droit, le président Bush aurait pu lui-même ordonné le limogeage des procureurs, M. Snow a répondu "tout est possible" ajoutant aussitôt "mais je ne le pense pas".

Le département de la Justice assure que les huit procureurs ont été limogés pour des raisons d'efficacité.

Mais les critiques vont bon train et nombreux sont ceux qui estiment que ces procureurs ont été limogés pour des raisons politiques.
Le cas de Carol Lam en Californie est notamment mentionné car ce procureur aurait joué un rôle central dans une affaire de corruption qui a conduit à mettre sous les verrous un élu républicain et à pousser à la démission de hauts responsables de la CIA.

La Maison Blanche s'est refusée vendredi à admettre des erreurs concernant ce cas précis, soulignant au contraire que George W. Bush avait salué l'enquête et l'inculpation de l'élu républicain en cause, Randall "Duke" Cunningham.

Au Congrès, deux républicains ont joint cette semaine leur voix aux appels démocrates à une démission de M. Gonzales alors que d'autres se sont contentés de dire qu'ils avaient perdu confiance dans le ministre de la Justice et étaient très préoccupés.


- C'est du domaine du possible -


Posted 18 years, 7 months ago on March 17, 2007
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Re: Un double 21 avril ?
La Chine se dote d'une loi historique sur la propriété privée

ven 16 mar, 10h39

PEKIN (AFP) - Après des années de débats et de controverses, la Chine s'est finalement dotée vendredi d'une Loi sur la Propriété, gravant pour la première fois la défense de la propriété privée dans le marbre, sauf pour la terre, restant domaine de l'Etat.
Son adoption par l'Assemblée nationale populaire (ANP, Parlement) intervient trois ans après un premier vote historique de cette Chambre qui, en inscrivant la protection de la propriété privée dans la Constitution, a permis de mettre à bas vendredi l'un des derniers vestiges de l'idéologie communiste.

Le texte en 247 articles, qui doit entrer en vigueur le 1er octobre, vise à protéger à la fois la propriété collective, publique et la propriété privée, même si, selon des médias d'Etat, elle continue de placer le bien public au coeur du système économique.

Il stipule notamment que "la propriété de l'Etat, collective, individuelle (...) est protégée par la loi et nul ne peut l'enfreindre".

Pour la première fois soumise en 2002 au comité permanent de l'ANP, après des années de préparation, elle est passée par sept lectures avant d'être jugée prête à être soumise au vote et finalement approuvée vendredi par 2.299 voix pour et 52 contre.

"Cette loi marque une étape importante dans l'histoire législative chinoise", a estimé Hu Xingdou, un intellectuel connu pour son franc-parler, économiste à l'Institut de Technologie de Pékin, qui, pour arriver à une société "plus juste" propose même de "mettre un terme aux privilèges du gouvernement".

Une frange du parti communiste au pouvoir s'était battue contre le projet, s'élevant contre la consécration des droits individuels, jugée trop capitaliste.

D'autres opposants arguaient aussi qu'elle allait permettre à certains, notamment des cadres corrompus, de protéger des biens sur lesquels ils ont illégalement fait main basse par le passé.

Les partisans de la loi, en revanche, mettaient en avant les garanties apportées aux sociétés privées contre les détournements de fonds par leur propre personnel et, surtout, faisaient valoir la nécessité de clarifier les droits de propriété, dans un Etat se réclamant toujours du communisme, mais où dans les faits, les réformes économiques lancées en 1978 ont mis fin depuis longtemps à la collectivisation maoïste.

Selon Chine Nouvelle, "le vice-directeur de la Commission des Affaires législatives du Comité permanent de l'ANP, Wang Shengming, a souligné que la loi montrait l'esprit de la réforme et de l'ouverture de la Chine, en protégeant l'ordre de l'économie de marché socialiste et en accordant une égale protection à la propriété privée et publique".

Pendant les débats, de hauts responsables étaient montés au créneau pour expliquer que la loi était compatible avec le système socialiste, comme Wang Zhaoguo, vice-président du comité permanent de l'ANP.

Vendredi, les analystes soulignaient qu'elle était aussi inévitable et indispensable au développement du pays.

"Il faut que la propriété légale soit bien protégée pour que les gens aient l'envie de créer davantage de richesse et que la Chine poursuive son développement économique", a commenté Jiang Ping, ancien président de l'Université de Sciences politiques et de Droit de Chine.

"Une loi sur la propriété privée est la marque d'une société civilisée. On ne pouvait s'en passer", a de son côté estimé Yan Jinrong, un professeur de l'Université de Pékin.

La loi ne règle toutefois pas un problème crucial de la Chine moderne: celui de l'absence de droits des paysans sur les terres qu'ils exploitent -- propriété de la collectivité -- et dont ils sont parfois spoliés.

Mais, pour tenter de les protéger davantage des expropriations, elle réaffirme que les projets de construction sur des terres arables sont "strictement restreints".

Posted 18 years, 7 months ago by Anonymous • • • Reply
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