March 21, 2007
Knut ne sera pas tué
WASHINGTON (AFP) - Le président américain George W. Bush s'est employé mardi à ne pas offrir à ses adversaires démocrates la tête d'un deuxième ministre éminent en moins de cinq mois et à ne rien céder des prérogatives attaquées de toutes parts par la nouvelle majorité au Congrès.La Maison Blanche a ainsi refusé que ses membres déposent sous serment devant les commissions parlementaires enquêtant sur l'affaire qui paraît menacer de plus en plus le ministre de la Justice Alberto Gonzales.
AMSTERDAM (AP) - Les organisateurs d'un festival de rock heavy metal aux Pays-Bas ont obtenu l'autorisation pour une série de concerts en plein air cet été, à une condition: pas de jurons, ni de blasphèmes.
Le festival d'Elsrock avait déclenché un beau tollé l'an dernier lors de sa première édition à Rijssen (120km à l'est d'Amsterdam), petite localité ville où la pratique religieuse est très développée. Deux partis politiques conservateurs avaient dénoncé le heavy metal, musique caractérisée selon eux "par des paroles sur la mort et la décadence, avec des voix oscillant entre hurlements sataniques et grognements".
PARIS (AP) - Le mouvement des enseignants des collèges et lycées contre les suppressions de postes et le décret modifiant l'organisation de leur travail s'essouffle. Le mot d'ordre de grève lancé par plusieurs syndicats du second degré -dont le puissant SNES- a peu mobilisé mardi.
PARIS (AFP) - Le groupe Total s'est défendu mardi, devant le tribunal correctionnel de Paris, d'avoir joué le moindre rôle de gestion dans les heures de crise qui ont précédé le naufrage de l'Erika, niant du même coup toute responsabilité dans le drame.
(...) Mais, selon lui, le capitaine n'a à aucun moment mentionné à Total l'existence de fuites de pétrole à la mer
PARIS (AP) - Interrogé sur les relations entre la France et la Syrie, le maître de Damas Bachar El-Assad a jugé mardi soir que l'"on ne peut pas bâtir des relations entre deux pays sur des émotions personnelles".
La Syrie est isolée sur le plan international depuis l'assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri, lequel était un ami proche du président français Jacques Chirac. Rafic Hariri a été tué le 14 février 2004 dans un sanglant attentat en plein centre de Beyrouth.
"Isoler la Syrie ne peut avoir de résultats positifs. Qui veut isoler la Syrie, s'isole lui-même des problèmes de la région", a estimé le président syrien sur France-2.
Bachar el-Assad, dont les propos étaient traduits de l'arabe, a noté que les relations avec la France sont interrompues "depuis 2004" et que "ça correspond à la durée de la rupture des relations politiques franco-syrienne. Ce n'est pas une bonne chose pour les relations entre nos deux pays".
Interrogé sur l'implication présumée de Damas dans l'assassinat de Rafic Hariri, Bachar El-Assad a répondu que "personne ne peut accuser sans preuve". "On ne peut pas bâtir des relations entre deux pays sur des émotions personnelles. Elles doivent l'être sur des réalités et des intérêts communs. Cette accusation est totalement inadmissible".
Damas, qui ne cesse de démentir toute implication dans cet assassinat, a mis fin à 29 ans de présence militaire au Liban en 2005 après les manifestations de masse qui ont suivi la mort d'Hariri.
PARIS (AP) - L'hebdomadaire "VSD" a été condamné mardi à 7.500 euros de dommage et intérêts pour diffamation envers l'homme d'affaires libanais Omar Harfouch, a-t-on appris mardi soir auprès de Me Jean-Marc Fedida, conseil du plaignant.
(...) L'affaire remonte à la participation de M. Harfouch, à l'émission de télé-réalité de TF1, "Sortez-moi de là, je suis une célébrité" à laquelle l'homme d'affaire libanais participait. A la même époque, l'hebdomadaire publiait un article intitulé "L'énigmatique Monsieur Harfouch"...
Posted 18 years, 7 months ago on March 21, 2007
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Re: Knut ne sera pas tué
jeudi 22 mars 2007, 18h45
USA: l'affaire des procureurs tourne à la guerre de tranchées entre Bush et le Congrès
WASHINGTON (AFP) - Les adversaires démocrates du président Bush ont fait monter la pression jeudi dans l'affaire de procureurs limogés pour raisons apparemment partisanes, attisant un scandale qui est l'occasion pour chaque camp d'afficher sa fermeté.
Cette affaire prend de plus en plus l'allure d'une guerre de tranchées entre la Maison Blanche et le Congrès, depuis que les présidents des commissions des Affaires judiciaires de la Chambre des représentants, puis du Sénat, ont obtenu mercredi et jeudi l'autorisation de lancer des citations à comparaître pour des conseillers de George W. Bush.
Or la Maison Blanche refuse fermement de laisser ses collaborateurs, en particulier l'éminence grise du président Karl Rove et l'ancienne responsable des services juridiques de la présidence Harriet Miers, témoigner en public et sous serment.
Le président Bush, accusant ses adversaires de s'embarquer dans "une équipée partisane de tir à vue contre d'honorables serviteurs du public", consent tout juste à laisser ses collaborateurs avoir des entretiens privés au Congrès, sans serment et sans relevé écrit.
Le porte-parole présidentiel Tony Snow a exclu d'amender cette proposition "très généreuse et raisonnable", accusant jeudi M. Leahy de vouloir mener "un procès spectacle, visant non pas à obtenir la vérité, mais à gronder des responsables de la Maison Blanche".
Pour les démocrates nouvellement majoritaires au Congrès, cette affaire apparemment mineure - la nomination de procureurs relève du pouvoir exécutif, il est seulement inhabituel qu'ils soient déchargés de leur fonction en l'absence d'alternance du pouvoir - est une occasion rêvée de s'affirmer face à un président qui pendant 6 ans a détenu tous les leviers du pouvoirs.
L'affaire porte sur le limogeage ces derniers mois de huit procureurs chargés d'affaires politiquement sensibles. Après avoir invoqué des décisions fondées sur des questions de compétence, l'administration a ensuite révélé que Mme Miers et M. Rove étaient personnellement intervenus, tout comme au moins deux parlementaires républicains.
"Au bout d'un moment, on commence à se demander: est-ce que oui ou non le système de la justice est indépendant? Beaucoup de républicains et de démocrates ont mis en cause ce qui se passe, et tout ce que je veux, c'est savoir la vérité", a expliqué jeudi M. Leahy sur la chaîne de télévision NBC.
Depuis dix jours cette affaire, qui a le potentiel de remonter jusqu'à la Cour suprême si la Maison Blanche refuse de se plier à des citations à comparaître, en vient à éclipser le débat sur l'Irak, difficile à gérer ces jours-ci par des démocrates très divisés.
Elle met manifestement mal à l'aise plusieurs élus de la majorité républicaine, qui pour beaucoup renoncent à soutenir M. Gonzales et appellent au compromis, mais elle ravit les soutiens les plus durs la Maison Blanche.
"Pourquoi ne pas partir en guerre contre le Congrès?" interrogeait jeudi le tabloïde New York Post, marqué à droite. "(M. Bush) a le devoir de s'affirmer et de faire le travail pour lequel il a été élu, comme il le juge nécessaire", affirme le quotidien dans un éditorial, avant de rappeler le président à l'ordre: "La guerre est en cours - pas seulement contre les terroristes, mais contre les démocrates".
Sans reprendre à son compte cette vision guerrière de la politique, M. Snow a préféré invoquer les grands principes: "Nous voulons préserver le principe selon lequel les gens qui conseillent confidentiellement le président doivent pouvoir le faire sans avoir à rendre des comptes en public", a-t-il dit.
Par le passé la présidence Bush a déjà invoqué ce "privilège du pouvoir exécutif" mais n'a jamais eu à le défendre en justice, à la différence de la Maison Blanche de Bill Clinton, confrontée pendant de longues années à un Congrès contrôlé par ses adversaires républicains.
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USA: l'affaire des procureurs tourne à la guerre de tranchées entre Bush et le Congrès
WASHINGTON (AFP) - Les adversaires démocrates du président Bush ont fait monter la pression jeudi dans l'affaire de procureurs limogés pour raisons apparemment partisanes, attisant un scandale qui est l'occasion pour chaque camp d'afficher sa fermeté.
Cette affaire prend de plus en plus l'allure d'une guerre de tranchées entre la Maison Blanche et le Congrès, depuis que les présidents des commissions des Affaires judiciaires de la Chambre des représentants, puis du Sénat, ont obtenu mercredi et jeudi l'autorisation de lancer des citations à comparaître pour des conseillers de George W. Bush.
Or la Maison Blanche refuse fermement de laisser ses collaborateurs, en particulier l'éminence grise du président Karl Rove et l'ancienne responsable des services juridiques de la présidence Harriet Miers, témoigner en public et sous serment.
Le président Bush, accusant ses adversaires de s'embarquer dans "une équipée partisane de tir à vue contre d'honorables serviteurs du public", consent tout juste à laisser ses collaborateurs avoir des entretiens privés au Congrès, sans serment et sans relevé écrit.
Le porte-parole présidentiel Tony Snow a exclu d'amender cette proposition "très généreuse et raisonnable", accusant jeudi M. Leahy de vouloir mener "un procès spectacle, visant non pas à obtenir la vérité, mais à gronder des responsables de la Maison Blanche".
Pour les démocrates nouvellement majoritaires au Congrès, cette affaire apparemment mineure - la nomination de procureurs relève du pouvoir exécutif, il est seulement inhabituel qu'ils soient déchargés de leur fonction en l'absence d'alternance du pouvoir - est une occasion rêvée de s'affirmer face à un président qui pendant 6 ans a détenu tous les leviers du pouvoirs.
L'affaire porte sur le limogeage ces derniers mois de huit procureurs chargés d'affaires politiquement sensibles. Après avoir invoqué des décisions fondées sur des questions de compétence, l'administration a ensuite révélé que Mme Miers et M. Rove étaient personnellement intervenus, tout comme au moins deux parlementaires républicains.
"Au bout d'un moment, on commence à se demander: est-ce que oui ou non le système de la justice est indépendant? Beaucoup de républicains et de démocrates ont mis en cause ce qui se passe, et tout ce que je veux, c'est savoir la vérité", a expliqué jeudi M. Leahy sur la chaîne de télévision NBC.
Depuis dix jours cette affaire, qui a le potentiel de remonter jusqu'à la Cour suprême si la Maison Blanche refuse de se plier à des citations à comparaître, en vient à éclipser le débat sur l'Irak, difficile à gérer ces jours-ci par des démocrates très divisés.
Elle met manifestement mal à l'aise plusieurs élus de la majorité républicaine, qui pour beaucoup renoncent à soutenir M. Gonzales et appellent au compromis, mais elle ravit les soutiens les plus durs la Maison Blanche.
"Pourquoi ne pas partir en guerre contre le Congrès?" interrogeait jeudi le tabloïde New York Post, marqué à droite. "(M. Bush) a le devoir de s'affirmer et de faire le travail pour lequel il a été élu, comme il le juge nécessaire", affirme le quotidien dans un éditorial, avant de rappeler le président à l'ordre: "La guerre est en cours - pas seulement contre les terroristes, mais contre les démocrates".
Sans reprendre à son compte cette vision guerrière de la politique, M. Snow a préféré invoquer les grands principes: "Nous voulons préserver le principe selon lequel les gens qui conseillent confidentiellement le président doivent pouvoir le faire sans avoir à rendre des comptes en public", a-t-il dit.
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Une bille hydrophile (qui attire l'eau), par exemple une bille de verre parfaitement polie, ne fait qu'un petit "plop", même à une grande vitesse, alors qu'une bille hydrophobe (qui repousse l'eau), par exemple une bille recouverte d'un revêtement de silane de quelques nanomètres d'épaisseur, produit un gros "plouf" quelle que soit la vitesse d'impact.
Selon les chercheurs du Laboratoire de physique de la matière condensée et nanostructures (CNRS/Université Lyon I), qui ont travaillé pendant plus de six mois sur cette question l'an dernier, cette trouvaille pourrait s'avérer utile dans d'autres domaines.
(...) Il a aussi évoqué l'impact dans l'eau d'une torpille air-mer. "Il ne faut surtout pas d'air au bout de la torpille, sinon elle devient aveugle", a-t-il remarqué
(...) "Que de tels détails microscopiques déterminent des phénomènes macroscopiques était inattendu, car cela va à l'encontre des explications qui prévalaient jusqu'ici en physique pour décrire ces phénomènes", note le CNRS.
BERLIN (AFP) - Knut, un ourson polaire rejeté par sa mère dès sa naissance au Jardin zoologique de Berlin et sur le sort duquel les experts se divisent, ne sera pas tué, ont affirmé les responsables du zoo.
L'Allemagne s'est prise d'affection pour Knut, petite boule de poils blanche devenue une vedette après avoir failli mourir quand sa mère, l'une des ourses polaires en captivité au zoo berlinois, avait refusé de le nourrir, sans raison apparente. Son frère jumeau, aussi rejeté, n'avait pas survécu.
Vétérinaires, défenseurs des animaux et autres experts se divisent sur le sort qu'il faut lui réserver, tandis que les médias suivent avec attention le lent rétablissement de l'ourson soigné par Thomas Dörflein, qui s'occupe de lui depuis sa naissance.
"Le zoo doit tuer cet ourson", a lancé lundi dans le quotidien allemand Bild Frank Albrecht, spécialiste allemand de la défense des animaux, expliquant que Knut souffrira de "troubles du comportement pendant toute sa vie". Pour M. Albrecht, "le contact des mains humaines n'est pas adapté à l'animal, et représente même une grave infraction à la loi du monde animal".
"C'est n'importe quoi", a réagi André Schüle, vétérinaire en chef du zoo, après que des associations de défense des animaux eurent annoncé dans différents journaux que l'animal, né en décembre, devrait être euthanasié car désormais trop proches des humains. "Ces demi-vérités rassemblées me mettent en colère", a-t-il affirmé.
L'été dernier, un autre ours avait fait l'actualité pendant plusieurs semaines, lorsqu'il avait erré entre la Bavière (sud de l'Allemagne) et l'Autriche. Surnommé "Bruno" par les médias, il avait été tué après trois semaines de recherches, les autorités estimant qu'il représentait un danger pour la population.
Knut au zoo de Berlin - AFP/AFP/Archiv Zoo Berlin