March 22, 2007

Le féminisme, chèvre-émissaire


PARIS (Reuters) - Christophe de Margerie, directeur général de Total, a été mis en examen jeudi soir pour "corruption d'agents publics étrangers et abus de biens sociaux" dans une enquête sur des malversations présumées en marge d'un contrat gazier avec l'Iran, a-t-on appris de source judiciaire.

LILLE (AFP) - Le président de l'Unef, Bruno Julliard, a déclaré jeudi à Lille que le syndicat étudiant, qui fête son centenaire, ne voulait "rien renier" de son histoire, "des zones d'ombre aux grandes victoires".

Rappelant les "événements qui ont fait l'Unef", comme "la création des oeuvres universitaires" ou "l'insoumission à la guerre d'Algérie", Bruno Julliard, a affirmé: "De cette histoire, nous ne voulons rien renier".

"Des zones d'ombre aux grandes victoires, le mouvement étudiant est l'héritier des cent années de vie de l'Unef", a-t-il ajouté devant quelque 800 délégués du syndicat, venus de toute la France pour son 80e congrès.


Lettre d’Isabelle Alonso,
Présidente des Chiennes de garde

Vendredi 8 septembre 2000

(...) Je ne reviens pas sur les circonstances de la démission de notre ancienne présidente, car c’est vers l’avenir que les Chiennes de garde sont orientées. J’ai adressé une lettre à Florence Montreynaud le 28 aout 2000. Elle m’a répondu le 1er septembre. Nous confirmons que ses déclarations depuis le 3 mai, date de sa démission, n’engagent qu’elle même.

Le féminisme, chèvre-émissaire
Par Florence Montreynaud, écrivaine (*),
féministe, fondatrice des Chiennes de garde.
L'Humanité, mai 2003

Bombardement médiatique : de nouveau, des micros se tendent vers des femmes connues qui, hier, défendaient le droit de se prostituer comme l’un des droits des femmes. Aujourd’hui, les voilà qui repartent à l’attaque contre " les féministes ", considérées en bloc, sans nuances, comme si une pensée unique inspirait ce mouvement.

Elles amalgament, elles déforment, elles fabulent et surtout elles parlent de ce qu’elles connaissent mal. Ayant acquis une compétence dans un autre domaine, elles portent des jugements définitifs sur les féministes, sans recherches approfondies ni raisonnements rigoureux. Ainsi, elles reprochent aux féministes françaises un prétendu " maternalisme " (priorité donnée à la dimension maternelle des femmes), alors que cette tendance a toujours été très minoritaire. Reprenant des lieux communs erronés, elles agitent l’épouvantail du féminisme des États-Unis dont l’influence nuirait aux si bonnes relations entre hommes et femmes en France, mais elles ne citent que des auteures radicales alors que la réalité est plus diverse.

(...) Depuis deux siècles, au nom de leur idéal féministe, des femmes et aussi des hommes demandent la justice, le respect et l’égalité. De manière non violente, patiente et persévérante, elles et ils veulent obtenir que femmes et hommes soient égaux, en dignité et en droits, et que ces droits soient appliqués. Elles et ils rêvent d’un monde sans prostitution, d’un monde où la sexualité sera au service de l’amour et non de la haine. On respecte les antiracistes ou d’autres personnes engagées pour un monde plus juste, avec Médecins sans frontières ou avec Amnesty international ; au contraire, on se moque des féministes, on les calomnie, on les méprise.

Parce qu’elles et ils mettent en question l’ordre établi sexiste, les féministes dérangent. Certains machistes les haïssent, d’une haine parfois meurtrière.
Aux États-Unis, des médecins ayant pratiqué des avortements légaux ont été assassinés parce que le droit d’avorter, l’une des clés de la liberté des femmes, n’est pas encore admis par tous. Le 6 décembre 1989, à l’École polytechnique de Montréal, un homme a massacré quatorze femmes en criant : " Je hais les féministes ! "

...

mercredi 20 décembre 2000,
des articles du bureau,
par Isabelle Alonso

Reçu ceci sur le mail...

Il faudrait songer à traîner Philippe de Gaulle devant les tribunaux pour ses propos affligeants (Le Monde du lundi 18/12)...

Cordialement

Ma réponse :

Pauvre Philippe de Gaulle ! ...

Philippe, donc, tient sur les femmes les propos suivants (cités dans Libération du 13/12/2000) :

  "Toutes les découvertes, c’est l’homme, parce que c’est lui qui a l’imagination créatrice. La femme subit un monde qu’elle n’a pas fait."

J’aurais tendance à ajouter qu’en plus du monde que nous n’aurions pas fait (au fait, qui FAIT le monde, sinon les femmes ? mais bon, ne surmenons pas l’intellect d’un militaire de carrière...) nous subissons l’intensité de la brillance intellectuelle de ce fleuron du sexe convexe qu’est Philippe de Gaulle, et ça ne fait qu’ajouter à l’épreuve....


Ce n’est pas tout ! Il dit aussi :

  "L’obstétrique et la gynécologie sont devenues des domaines sérieux à partir du moment où les hommes s’en sont mêlés."

Avant que les hommes s’en mêlent, les femmes faisaient les enfants. Pendant que les hommes s’en mêlaient, elles ont continué. Et après que les hommes s’en soient mêlé, elles les font toujours ! Mais c’est pas sérieux ! Ce sont les hommes qui rendent la mise au monde des enfants ’’sérieuse’’. Avec les femmes, ça reste futile, frivole, voire rigolo ! Eh, l’amiral, si tu allais te mêler de l’hélice du porte-avion homonyme de ton papa, hein ? Que ça devienne un peu sérieux ! Ils ont besoin de toi, de ton esprit éveillé, de ta curiosité aventureuse ! Laisse les femmes faire les enfants pas sérieusement, on se débrouille très bien sans l’armée en général et les amiraux en particulier. Et va où le devoir t’apelle ! Va aider les pauvres malheureux fournisseurs de l’armée à claquer l’argent des contribuables. Je sais, ça doit être déprimant de ne pas avoir une guerre à perdre, on doit le trouver long, le temps de paix... Alors on pense sous soi, c’est inévitable... Et on sait pas se taire, quand on est de la grande muette...


De l'historique des chiennes de garde :

Le déclencheur : les attaques contre des femmes publiques

(...) A l’issue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 02 04 05, un nouveau bureau a été élu à l’unanimité. Il se compose de Emmanuelle (présidente), Isabelle.C (vice présidente), Severine (Trésorière), Laurence (secrétaire générale), Katie, Yanne, Isabelle.V, Celine, Mathieu (membres du bureau)

(voir le rapport moral, le rapport d’activité et le communiqué de la nouvelle présidente)


De Sauver sa peau,
Une leçon de survie. Une leçon de vie.

Quand un groupe en domine un autre, il trouve toujours des excuses, et elles sont rarement à son désavantage, tant qu’à faire ! Aux yeux du dominant, les dominés sont moins intelligents, moins bons, moins cultivés, moins tout. C’est comme ça que pendant des siècles, les filles ont été considérées comme un accident de la nature, à mi-chemin entre l’homme et la bête. Parce que nous étions vaincues, on nous a convaincues que nous étions faibles, mal foutues, stupides et que donc nous méritions notre triste sort.

Chez nous, en Europe occidentale, ...

En ce qui concerne la supériorité physique, en revanche, les choses sont différentes. Non seulement la supériorité physique masculine apparaît comme une réalité incontestable, mais son affirmation systématique est un élément constitutif de l’identité masculine. Etre un homme, c’est bien sûr faire ces choses que les hommes sont fiers de faire avec leur zizi : pipi debout et bander du bout. Décliner pissance et puissance (!). Ça mange pas de pain. Qu’ils pissent debout, on s’en fout. Qu’ils bandent, ça nous arrange. Mais c’est d’abord et avant tout le fait d’être physiquement plus fort qu’une femme qui les structure dans leur virilité. Vous me direz tout ça est très relatif. ...


- Bombardement médiatique -


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Re: Le féminisme, chèvre-émissaire
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Message d'origine de la discussion :
"Isabelle alonso"
Envoyé par aladin31 le 28 mai à 08:17

Isabelle Alonso pète les plombs (16/04/2002)

Avec sa copine Isabelle Mergault, la chienne de garde sort un livre d'autodéfense qui se veut avant tout anti-mecs

BRUXELLES Isabelle Alonso fait partie de ces nanas qui à force de vouloir défendre bec et ongles la cause des femmes, même lorsqu'il n'y a rien à défendre, finissent par rendre les gens misogynes! Chroniqueuse chez Laurent Ruquier, Isabelle Alonso est surtout et avant tout la fondatrice des Chiennes de garde, un mouvement féministe extrémiste qui, comme son nom l'indique, n'hésite jamais à montrer les crocs. Pourquoi pas? On est tous d'accord pour prôner l'égalité entre hommes et femmes, que ce soit au travail, en politique ou encore en matière de salaires. Et on ne peut que s'insurger contre les mauvais traitements et les abus sexuels. Mais le problème, c'est que notre pit-bull féministe aboie pour tout et pour rien et considère le mâle comme étant obligatoirement mû par de mauvaises intentions!

Le plus bel exemple de cet état d'esprit, c'est son dernier livre, Plus jamais victimes!, qu'elle vient de sortir aux éditions Michel Lafon avec sa copine Isabelle Mergault (une autre de la bande à Ruquier) et un professeur suisse de survival. Le bouquin part d'une bonne intention: enseigner aux femmes des techniques de combat pour qu'elles puissent se défendre en cas d'agression. Là où on commence à voir venir les auteurs, c'est lorsque nos deux Isabelle précisent qu'il s'agit d'un `manuel de survie. Car, voyez-vous, nous vivons dans un monde où les femmes se font attaquer à tout moment: en rue, dans le train, en sortant du parking, en rentrant chez elles... C'est vrai que la violence existe, mais faut-il verser dans l'excès? Doit-on sombrer dans la paranoïa? Selon Alonso, 80% des femmes se sont déjà fait agresser. D'où sort-elle ce chiffre? Mystère...


Les textes qui accompagnent le livre sont du même acabit. On nous signale tout de suite qu'il ne s'agit pas d'une technique de combat propre aux hommes. `Car les femmes sont les égales des hommes au combat. L'avant-propos, signé Isabelle Alonso, est quant à lui surréaliste. La chienne de garde part ainsi dans un délire anti-mecs qui la décrédibilise définitivement. `Etre un homme, c'est bien sûr faire ces choses que les hommes sont fiers de faire avec leur zizi: pipi debout et bander du bout. Décliner pissance et puissance. Qu'ils pissent debout, on s'en fout. Qu'ils bandent, ça nous arrange. Mais c'est d'abord et avant tout le fait d'être physiquement plus fort qu'une femme qui les structure dans leur virilité. Et c'est là que ça commence à zoner. Le glissement de la supériorité musculaire vers la justification de la supériorité tout court. Parfois dès l'enfance et toujours à l'adolescence, une fille est mise devant l'obligation de s'incliner. Et ainsi de suite pendant des pages et des pages. Bref, Alonso prépare ses lectrices à affronter l'ennemi: l'homme!


Et les techniques d'autodéfense? C'est du genre: utilisez vos mains pour lui agripper les testicules, lui tirer le nez, lui crever les yeux... Le tout illustré par des photos d'Isabelle Mergault en pleine action. Théoriquement, en agissant ainsi, on est sûr de mettre son agresseur hors de combat. Le hic, c'est que ce n'est pas très réaliste. Il y a quinze jours, sur le plateau de Marc-Olivier Fogiel, Ariane Massenet a testé les conseils du livre: impraticables! Il fallait voir à ce moment la tête d'Alonso et Mergault. Visiblement, elles n'appréciaient pas. C'est que les deux filles, qui n'ont pourtant pas leur langue en poche quand il s'agit de critiquer les autres, n'ont pas le sens de la dérision lorsque l'on parle d'elles...


Frédéric Seront


Posted 18 years, 7 months ago by Anonymous • • • Reply
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