March 22, 2007

Frédéric Chaumont s'enchaine tandis qu'une cour reçoit une demande de remise en liberté


Ce 22 mars, Frédéric Chaumont s'est enchainé aux grilles de son tribunal, il conteste les décisions qui ont été rendues par un juge aux affaires familiales. Après les titres des 6 minutes, M6 région Montpellier, la douleur :





Le site de Frédéric Chaumont avec d'avantage d'explications : http://www.exactions.net/


ORLEANS (AFP) - Véronique Courjault, mise en examen et écrouée le 12 octobre pour un triple infanticide, a déposé vendredi une demande de remise en liberté auprès de la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Orléans, qui doit rendre sa décision vendredi après-midi.

Cet appel fait suite à une première demande refusée par le juge des libertés et de la détention.

"Je suis consciente de ce que j'ai fait. Je retournerais (en cas de remise en liberté) dans ma maison, cela me permettrait de revoir mes enfants dans un cadre plus serein", a déclaré, le teint pâle, Mme Courjault, encadrée par deux policiers, depuis le box des accusés.

Chemise blanche, pull marine en V, jean, elle a ajouté très émue: "J'étais dans le déni, dans le mensonge et la dissimulation". Ses deux garçons de 9 et 11 ans viennent la voir tous les 15 jours, de Souvigny-de-Touraine, près de Tours, où ils habitent avec leur père.

Remise en liberté, Véronique Courjault "pourra entamer des soins adaptés qui sont la clef dans ce dossier", a déclaré son avocate Me Hélène Delhommais. "Ce n'est pas une criminelle de droit commun. Elle s'est retrouvée dans un problème avec elle-même", a-t-elle plaidé.

"C'est une femme timide, réservée. Elle a manqué d'attention", a ajouté Me Delhommais qui s'est "étonnée de ne pas encore trouver les résultats des expertises psychiatriques dans le dossier", des élèments "essentiels", selon elle.


Mme Courjault écrouée à la maison d'arrêt d'Orléans, rencontre deux fois pas semaine un psychiatre.

L'avocate générale Elysabeth Gayet s'est opposée à une libération. "Il y a encore énormément de zone d'ombres", a-t-elle indiqué.

Véronique Courjault a été mise en examen pour "assassinats" après avoir avoué trois infanticides, l'un d'un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en France, et deux de bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 alors que le couple habitait Séoul.

Son mari Jean-Louis, 40 ans, qui avait découvert les corps des deux bébés dans un bac du congélateur familial, a été mis en examen pour "complicité d'assassinat" et laissé en liberté. Mme Courjault a réaffirmé jeudi qu'il n'avait rien su des infanticides.


- Cet appel fait suite à un premier refus -


Posted 18 years, 9 months ago on March 22, 2007
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Re: Frédéric Chaumont s\'enchaine tandis qu\'une cour reçoit une demande de remise en liberté
jeudi 22 mars 2007, 23h55
Véronique Courjault réclame sa remise en liberté

ORLEANS (AP) - Véronique Courjault, mise en examen et écrouée le 12 octobre 2006 pour un triple infanticide, a déposé jeudi une demande de remise en liberté qui sera examinée par la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Orléans, qui doit rendre sa décision vendredi après-midi. Cette demande de mise en liberté avait été refusée par le juge des libertés et de la détention le 28 février dernier.

Amenée à sa demande, sous escorte policière, elle s'est exprimée dans le box des accusés. "Je souhaite revoir mes enfants, m'en occuper", a-t-elle déclaré avant de fondre en larmes et d'ajouter: "J'étais dans le mensonge et la dissimulation".

A la question du président Pierre Moreau, qui lui demandait si elle avait été suivie médicalement durant ses trois dernières grossesses, elle a répondu: "En France, je n'étais pas suivie par un gynécologue. En Corée, je ne suis allée voir un médecin que lorsque je suis tombée malade après mon second accouchement". Et d'ajouter: "je n'ai jamais utilisé de moyens de contraception. La contraception est un sujet que je n'osais jamais aborder, même avec ma mère".

A propos de son mari, Jean-Louis Courjault, elle a redit devant le président qu'il n'avait jamais "rien vu" et jamais "rien su".

Pour son avocate, Me Hélène Delhommais, Véronique Courjault n'est pas une criminelle de droit commun. "C'est une femme timide qui a manqué d'attention. Il lui faut maintenant des soins psychiatriques adaptés".

Véronique Courjault, emprisonnée à la maison d'arrêt d'Orléans, reçoit la visite deux fois pas semaine d'un psychiatre. Ses deux garçons, âgés de 9 et 11 ans, qui vivent avec leur père à Souvigny-de-Touraine (Indre-et-Loire), la voient tous les quinze jours.

L'avocate générale, Elysabeth Gayet, s'est opposée fermement à une mise en liberté, indiquant qu'il y avait eu "trouble à l'ordre public", que "l'enquête n'est pas finie", qu'il reste "des zones d'ombre" et qu'on "ne dispose toujours pas des expertises médicales".

Véronique Courjault a été mise en examen pour "assassinats" après avoir avoué trois infanticides, l'un durant l'été en Charente-Maritime en 1999, et deux autres en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul. Son époux Jean-Louis Courjault, âgé de 40 ans, avait découvert les corps des nouveaux-nés dans le congélateur de leur appartement. Il a été mis en examen pour "complicité d'assassinat".

Posted 18 years, 9 months ago by Anonymous • • • Reply
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